2nd concours – session 2016 Rapport de jury pour l’épreuve de chimie moléculaire (Partie chimie organique) Total candidats : 13 Nombre de candidats présents à l’épreuve écrite : 13 Note max. : 15.75; Note min. : 3.75 ; Note moyenne : 10 Ecart-type : 4 Le sujet traite de la synthèse des maltépolides C et E. A travers ce sujet, les différents aspects de la chimie organique sont traités : La première partie fait appel à des notions de niveau Licence (représentation de Fisher, Cram, configuration des centres stéréogènes, représentation du modèle de Felkin-Ahn et Cram-chélaté). La seconde partie aborde des notions de RMN du proton, oxydation de Swern, Oléfination de Wittig. Dans ce sujet, il fallait être capable de donner la structure des composés formés, en fonction des conditions opératoires proposées. Par ailleurs, certaines questions faisaient appel à des connaissances générales de chimie organique (caractérisation des composés organiques, définition des termes utilisés, traitement acido-basique de fin de réaction…). Les questions à rédiger sont importantes et sont trop souvent négligées par les candidats. Certaines questions étaient très proches du sujet de l’année précédente, leur traitement devait être ainsi facilité. Sur les 13 candidats présents à l’épreuve écrite, 4 candidats ont une connaissance très faible sur des bases de la chimie organique (avec une note entre 3,75-6,25/20), 6 candidats ont une note supérieure à la moyenne. Peu de candidats ont su passer de la représentation de Fisher proposée pour le D-mannitol à la représentation de Cram. La coupure oxydante d’un diol-1,2 par un periodate devrait être convenablement traitée par l’ensemble des candidats. Le jury regrette que de nombreux de candidats ne soient pas capable d’écrire correctement le mécanisme d’acétalisation ou d’oxydation de Swern. Les questions posées sont souvent mal comprises, à la question « Proposer une méthode expérimentale qui permette de déterminer avec précision la proportion relative des composés 10 et 10’. » de nombreux candidats ont proposé une méthode de séparation des deux composés. Trop de candidats répondent aux questions sans réfléchir. A la question « 1.12.i : Quel est le réducteur utilisé dans cette réaction ? » il fallait bien analyser le mode opératoire proposé pour voir qu’en milieu acide sulfurique, le tétrahydruroborate de sodium est transformé en trihydrure de bore qui est le réel réducteur utilisé dans cette réaction. En effet, NaBH4 ne permet pas de réduire les acides carboxyliques. La question traitant de l’aldolisation d’Evans est souvent mal traitée tant au niveau de l’écriture du produit obtenu que de l’écriture de l’état de transition. Pour ce dernier, il faut absolument représenter la copule chirale en entier dans l’état de transition. La représentation et la justification des deux énolates de bore formés est trop souvent mal faite. Un candidat pense que tBuOOH est un peracide ! Certaines questions, pour être traitée, nécessitaient de bien connaitre la nomenclature des composés organique usuels. Par ailleurs, le jury rappelle qu’il faut toujours garder du temps pour se relire et ainsi voir les erreurs de recopiage entre l’énoncé et sa copie. Néanmoins, le jury tient à féliciter deux candidats qui maitrisent bien l’ensemble du sujet. La moyenne est de 10/20, avec un écart type de 4,0 pour l’ensemble des candidats.