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déclinaisons dans nombre de marchés. Elle représentait quelques 92
milliards d’euros en 2013 en France et dépassera probablement les
130 milliards à horizon de la n de la présente décennie. Actualité
encore, avec l’environnement et la préparation de la COP21. Si
elle se félicite qu’un mouvement est aujourd’hui en marche pour
limiter les émissions à eet de serre, l’ancienne ministre Corinne
Lepage considère que beaucoup reste encore à faire, notamment en
France. Le retard est encore plus criant si l’on s’intéresse aux mers
et océans. Expert réputé du sujet, Torsten iele lance un véritable
cri d’alarme. L’Océan ressemble aujourd’hui, selon lui, à un « État
en faillite » qui manque de règles, de surveillance et de contrôles.
Il appelle à la mise en commun des moyens publics et privés pour
préserver un environnement crucial et unique sans lequel l’avenir
de l’homme sur notre planète semble condamné.
Comme elle s’y est engagé, la revue Géoéconomie ouvre
régulièrement ses colonnes à des réexions et analyses sur les
grands enjeux associés au continent africain. Cette livraison ne s’en
exonère pas puisqu’elle accueille un ensemble de contributions,
coordonnées par notre ami Christian Gambotti et articulées
autour de l’agenda 2063. Adopté lors du sommet des chefs d’État
et de gouvernement de l’Union africaine en janvier dernier, cet
agenda se dénit comme un plan d’action prospectif, destiné à
faire de l’Afrique, tout au long des cinquante prochaines années, un
continent uni, prospère et pacique. Avec trois axes stratégiques
pour atteindre l’objectif ainsi xé : le renforcement des coopérations
intra-africaines, l’achèvement des intégrations régionales et, enn,
l’industrialisation du continent. Utopie diront certains ? Peut-être,
mais l’essentiel est que les auteurs que C. Gambotti a rassemblés
pour notre plus grand plaisir, eux, y croient…
Bonne lecture !