TP Electronique d’Instrumentation I (SP3 08-09) 2/15 Sommaire Travaux Pratiques [email protected] Electronique d’Instrumentation I (SP3 08-09) TP1: Caractérisation de l’ampli-op réel gain et bande passante en BF (Ch1-8h) ...................... 3 1. Effets des tensions de décalage, courant d’entrée, capacité en entrée ........................... 3 2. Gain et bande passante petits signaux ............................................................................ 3 3. Bande passante grands signaux (ou bande passante de puissance)................................ 4 TP2: Amplificateur différentiel et amplificateur d’instrumentation (Ch2-8h)........................... 5 1. Amplificateur différentiel (amplificateur de différence): Amplificateur différentiel simplifié.................................................................................................................................. 5 2. Amélioration du montage précédent: adaptation d’impédance...................................... 6 3. Amplificateur d’instrumentation: Montage de base....................................................... 7 4. Amplificateur d’instrumentation intégré (exemple AD620) .......................................... 8 TP3: Filtrage actif (Ch3-8h)....................................................................................................... 9 1. Caractérisation des filtres ............................................................................................... 9 2. Applications du filtrage :.............................................................................................. 10 2.1. Réalisation d’un générateur de signaux bruité: .................................................... 10 2.2. Filtrage des signaux parasités:.............................................................................. 11 TP4: Oscillateurs et générateurs de signaux EI II MC (Ch4-8h) ............................................. 12 1. Trigger de Schmitt:....................................................................................................... 12 2. Oscillateur à relaxation: générateur de signaux carrés................................................. 12 3. Générateur de signaux carrés et rectangulaires ............................................................ 13 4. Multivibrateurs: monostables et bistables .................................................................... 13 Le temporisateur (Timer) 555 .......................................................................................... 13 Fonctionnement en astable (bistable)............................................................................... 14 Application : Alarme........................................................................................................ 14 TP Electronique d’Instrumentation I (SP3 08-09) 3/15 TP1: Caractérisation de l’ampli-op réel gain et bande passante en BF (Ch1-8h) Le but de cette séance de TP est de d’étudier quelques caractéristiques de l’ampli-op à travers un montage de base. On s’intéressera dans un deuxième temps à l’étude du gain, de la bande passante petits et grands signaux du montage non inverseur. On utilisera l’ampli-op LM741 dont la fiche technique (Data Sheet) est donnée en annexe. 1. Effets des tensions de décalage, courant d’entrée, capacité en entrée 1.1. Réaliser le montage de la figure 1. On utilisera l’amplificateur opérationnel LM741 alimenté en ± 15 V et on choisira R1=1 kΩ et R2=10 kΩ. 1.2. Quelle valeur doit-on choisir pour la résistance R3? Justifier. TP Electronique d’Instrumentation I (SP3 08-09) 4/15 Sur le même montage de la figure 1, l’entrée e est un signal sinusoïdal de 0,1 V crête à crête, et de fréquence égale à une centaine de hertz… 2.1. Tracer sur une feuille semi-logarithmique la courbe de gain en dB en fonction de la fréquence. Déduire les valeurs du gain statique de la fréquence de coupure à -3 dB. 2.2. Tracer sur la même feuille la courbe de gain mesuré lorsque R2=100 kΩ. On choisira la valeur crête à crête de l’entrée de façon à avoir 1 V maximum de valeur crête en sortie (on se servira si nécessaire de l’atténuateur disponible sur la maquette). 2.3. Déduire de la courbe la nouvelle valeur du gain statique et celle de la fréquence de coupure à -3 dB. 2.4. Expliquer soigneusement comment on peut comparer ces résultats aux données de la fiche technique de l’ampli-op et à la théorie. 3. Bande passante grands signaux (ou bande passante de puissance) R3 + - e s R2 R1 Figure 1 1.3. Exprimer le gain A0 du montage si l’on considère que l’ampli-op est idéal. 1.4. Mesurer la valeur du gain à la fréquence 100 Hz et pour une amplitude de 50 mV du signal d’entrée. Comparer cette valeur mesurée avec la valeur théorique. 1.5. Proposer une méthode de mesure de la tension de décalage (offset) à la sortie de l’amplificateur. Mesurer cette tension, si cela est possible. La tension observée à la sortie dans ce cas est probablement très bruitée, utiliser la fonction appropriée de l’oscilloscope numérique pour réduire le bruit. 1.6. Déduire la valeur de la tension de décalage d’entrée VOS. Comparer cette valeur avec celle donnée dans la fiche technique de l’ampli-op. 1.7. Quelle sera l’erreur de mesure commise si on utilise ce montage pour amplifier une tension continue E=1 mV si on ne tient pas compte de la tension de décalage? 1.8. La résistance R3 est maintenant nulle. Mesurer la nouvelle valeur de la tension d’offset à la sortie. Comparer avec la valeur mesurée dans la question précédente. Interprétation. 1.9. On remet la valeur de la résistance R3 nécessaire à l’équilibrage. En se basant sur les données fournies par le fabricant du LM741, réaliser le montage simple permettant la compensation de l’offset. On peut conserver, par la suite le circuit de compensation réalisé. Dans le cas contraire (conseillé pour ne pas encombrer le montage), on tiendra compte de la tension de décalage si on effectue des mesures en continu. 2. Gain et bande passante petits signaux 3.1. Réaliser un montage suiveur à base de l’ampli-op 741. Le signal d’entrée e(t) est sinusoïdal de 5 V crête à crête et de fréquence égale à une centaine de hertz. Visualiser sur l’oscilloscope les tensions e(t) et s(t). Quel est le gain du montage? 3.2. Augmenter progressivement la fréquence du signal d’entrée (aller jusqu’à 100 kHz). A partir de quelle fréquence, on observe une distorsion du signal de sortie? 3.3. Mesure le slew rate de l’ampli-op et comparer à la valeur fournie par la fiche technique. 3.4. Mesurer avec le plus de précision possible la bande passante grands signaux. Comparer avec la théorie. 3.5. La tension crête à crête du signal d’entrée est maintenant de 10 V. Mesurer la nouvelle bande passante grands signaux. Conclusion. TP Electronique d’Instrumentation I (SP3 08-09) 5/15 TP2: Amplificateur différentiel et amplificateur d’instrumentation (Ch2-8h) On s’intéresse dans cette séance aux caractéristiques de l’amplificateur différentiel et de l’amplificateur d’instrumentation. On étudiera en particulier l’influence de la tension de mode commun sur la précision des mesures. On utilisera finalement un amplificateur d’instrumentation intégré pour la mesure du courant d’une photodiode (mesure de flux lumineux). TP Electronique d’Instrumentation I (SP3 08-09) 6/15 déduire la nouvelle valeur du gain en mode commun Amc et du CMRR en dB. Comparer les valeurs du Amc et du CMRR avec celles mesurées plus haut (sans la résistance R3). 1.9. Même question avec R3 =10 Ω 1.10. Même question en plaçant cette fois une résistance R3 de 100 Ωen série avec l’une des résistances R2. 1.11. Quels sont alors les inconvénients de l’amplificateur différentiel réalisé? 2. Amélioration du montage précédent: adaptation d’impédance 1. Amplificateur différentiel (amplificateur de différence): Amplificateur différentiel simplifié 1.1. Réaliser le montage de la figure 1. On utilisera l’amplificateur opérationnel LM741 alimenté en ± 15 V et on choisira R1=1 kΩ et R2=10 kΩ. e2 R2 R1 - s R1 + On vient de voir qu’une tolérance (même de 1%) sur les résistances entraîne une augmentation du gain Amc (dégradation importante du CMRR) et par conséquent une erreur de mesure plus importante. Il faut donc utiliser des résistances de précision. On dispose actuellement dans le commerce de résistances de précision avec des tolérances comprises entre 0,1% et 1%. Cependant, deux problèmes persistent toujours : Lors d’une mesure différentielle, les signaux d’entrée e1 et e2 dont on cherche à mesurer la différence sont fournis par des sources ayant des résistances de sortie différentes, ce qui influence le gain et diminue le taux de réjection. On peut montrer par le calcul que la contribution des résistances dans le gain en mode commun est minimale lorsque R1=R2, et maximale lorsque R1<<R2. Il faut donc utiliser des résistances identiques si l’on souhaite minimiser le gain en mode commun (R1=R2=R), et ceci au détriment du gain différentiel. Le montage de la figure 2 permet de résoudre ces deux problèmes. e1 2.1. Réaliser le montage de la figure 2 avec R=1 kΩ. R2 R Figure 1 1.2. On suppose que le gain en boucle ouverte et la réjection en mode commun de l’ampliop sont infinis. En appliquant le théorème de superposition ou la loi des nœuds, montrer que s = Ad (e1 − e2 ) Où Ad est le gain différentiel à exprimer en fonction des résistances. 1.3. Réaliser le montage (R1=1 kΩ et R2=10 kΩ). Mesurer (valeur et signe) le gain différentiel Ad du montage. Expliquer la procédure de mesure. 1.4. Appliquer une même tension continue de +15V sur les deux entrées e1 et e2. Quelle est la valeur de la tension qu’on doit avoir théoriquement à la sortie? Mesurer à l’aide de l’oscilloscope cette tension de sortie. Interpréter. 1.5. On applique maintenant une même tension sinusoïdale e (fréquence d’environ 50Hz et sans tension de décalage) sur les deux entrées e1 et e2. Faire varier, par pas de 2 volts, la valeur crête à crête de cette tension e entre 2 V et la valeur maximale fournie par le GBF disponible et mesurer chaque fois la valeur crête à crête de la tension de sortie de l’amplificateur (cette tension peut faible et bruité, on utilisera donc la fonction appropriée de l’oscilloscope numérique pour réduire le bruit) 1.6. Tracer sur feuille millimétrique s en fonction de (e1+e2)/2. Déduire la valeur du gain en mode commun Amc défini par: s Amc = (e1 + e2 ) 2 1.7. Quelle est la valeur du CMRR du montage différentiel? On prendra pour ce calcul la valeur mesurée du gain différentiel Ad. Exprimer cette valeur en dB. 1.8. Placer une résistance de R3 =1 Ω en série avec l’une des résistances R1=1 kΩ. Mesurer la valeur crête à crête de la tension de sortie pour e1=e2=20V (crête à crête). En e2 + - s1 R R e1 + s + s2 R Figure 2 2.2. Quelle est la valeur du gain différentiel Ad de ce montage? Vérifier cette valeur par mesure. 2.3. Tracer sur feuille millimétrique la tension mesurée à la sortie s en fonction de (e1+e2)/2 (quelques points suffisent : 5, 10, 15 et 20 volts crête à crête pour e1 et e2). En déduire le gain en mode commun Amc et le taux de réjection CMRR en dB. 2.4. Quel est l’ordre de grandeur des impédances d’entrée des deux voies de l’amplificateur? 2.5. Placer sur l’une des deux entrées une résistance R3 =10 Ω. Mesurer le gain Amc et calculer le taux de réjection mode commun en dB (CMRR). Comparer avec les valeurs obtenues ci-dessus. TP Electronique d’Instrumentation I 2.6. 2.7. (SP3 08-09) 7/15 Même question pour R3 =100 Ω. Conclusion. Avec le taux de réjection de notre amplificateur mesuré précédemment, analyser les deux cas suivants : 2.8. 1er cas : L’amplitude crête à crête de e1 est E1 = 1,0005mV et celle e2 est E2 = 0,9995mV. On suppose aussi que e1 et e2 sont en phase. Quelle est l’amplitude crête à crête de la tension qu’on doit mesurer théoriquement à la sortie de l’amplificateur ? Quelle sera la valeur mesurée réellement? Calculer (en %) l’erreur commise. 2.9. 2ième cas : même question avec E1= 1,0000005V et E2= 0,9999995V. 2.10. Conclusion. 3. Amplificateur d’instrumentation: Montage de base Le montage réalisé dans le paragraphe précédent permet de résoudre le problème lié aux résistances de sortie des sources e1 et e2. Par ailleurs la contribution des résistances dans la réjection mode commun est minimale (résistance identiques). Par contre, il est nécessaire d’avoir un gain différentiel Ad bien supérieur à 1. Pour cela, on réalise le montage à trois ampli-op (figure 4). C’est la structure générale d’un amplificateur d’instrumentation. On montre que le gain différentiel de ce montage est donné par Ad =1+ R4 RG e2 R + R s1 - R4 - RG s A RG R4 - e1 + s2 R Ad = 1 + R4 RG Amc = 1 Figure 4 (SP3 08-09) 8/15 3.1. Réaliser le montage ci-dessus (R=1 kΩ, RG=1 kΩ et R4=9,1 kΩ) et mesurer la valeur du gain différentiel. Comparer avec la valeur théorique. 3.2. Mesurer le gain du mode commun et en déduire le taux de réjection en mode commun (CMRR). Comparer avec le résultat du paragraphe I.1. 3.3. Conclusion. 4. Amplificateur d’instrumentation intégré (exemple AD620) L’amplificateur d’instrumentation existe en circuit intégré. Il est optimisé pour posséder les caractéristiques suivantes : Impédances d’entrée élevées sur les deux voies (>100 MΩ Taux de réjection en mode commun (CMRR) très élevé (110 à 130 dB typiquement) Impédance de sortie très faible. Faible niveau de bruit. 4.1. Consulter en annexe la fiche technique de l’amplificateur AD620 pour la signification des broches de cet amplificateur. Quelles sont les valeurs de l’impédance d’entrée et du CMRR? 4.2. Comment régler le gain différentiel? Réaliser un montage permettant d’avoir un gain d’environ 50. Tester. 4.3. Pour une fréquence d’environ 50Hz du signal d’entrée e (e=e1= e2) et pour ce même gain de 50, mesurer le gain du mode commun de cet amplificateur. Conclusion sur la valeur du CMRR (comparer avec la fiche technique). Application: Mesure du flux lumineux: On souhait utiliser l’amplificateur AD620 pour mesurer un flux lumineux. Le détecteur de lumière est une photodiode dont le spectre de sensibilité s’étend dans la gamme des longueurs d’onde de 400 à 1100nm. Pour collecter le courant dû à la lumière, la photodiode doit être polarisée en inverse. Dans ce cas, le courant mesuré est la somme du courant inverse d’une diode normale et du courant créé par la lumière. Ce mode de fonctionnement nécessite la connaissance exacte du courant inverse lorsqu’on souhaite mesurer de très faibles flux lumineux. Il existe, cependant, un autre mode de fonctionnement où le courant de la photodiode est parfaitement proportionnel au flux lumineux. Ceci est réalisé en connectant, parallèlement à la photodiode, une résistance de charge de faible valeur par rapport à sa propre résistance. Pour nos mesures, on utilisera une résistance charge de 10 kΩ. 4.4. On câblera la photodiode et on utilisera l’amplificateur AD620 avec un gain d’environ 50. Visualiser la sortie de l’amplificateur et interpréter la forme du signal observé. Quelle est la valeur du courant de la photodiode? R + Etage d’amplification et d’adaptation d’impédance TP Electronique d’Instrumentation I Etage de différence Ad = −1 Amc ≠ 1 TP Electronique d’Instrumentation I (SP3 08-09) TP3: Filtrage actif (Ch3-8h) Le but de cette séance de TP est d’étudier les caractéristiques fréquentielles des différents types de filtres actifs. On s’intéressera à l’application du filtrage actif pour extraire un signal noyé du bruit ou taché par un autre signal parasite. 1. Caractérisation des filtres On propose d’étudier le montage de la figure 1. Ce montage combine, rappelons-le, plusieurs types de filtres actifs. C k.R1 R1 + R - s2(t) R R2 1.6. 1.7. 1.8. R1 R (SP3 08-09) 10/15 Quel est le type de ce filtre ? Quelles sont les valeurs du gain maximum et celle à la fréquence f0 ? Quelle est la bande passante à –3dB? Comparer avec les résultats théoriques. 2. Applications du filtrage : On conservera le montage réalisé. Cette partie nécessite l’utilisation de deux GBF, On se regroupera donc en deux binômes! L’application principale du filtrage actif est l’extraction d’un faible signal utile (fourni par un capteur pas exemple) noyé dans du bruit. On appelle bruit toute sorte de signal indésirable qui s’ajoute au signal utile. Ce bruit peut être d’origine interne au circuit (bruit aléatoire toujours présent et lié à l’agitation thermique des électrons libres dans les résistances) ou d’origine extérieure au circuit (émission radio, bruit des machines tournantes, signal du secteur à 50Hz …etc). Dans le cadre de ce TP, on réalisera un générateur de signaux bruités. Ce générateur nécessite deux GBF et un montage électronique basé sur l’utilisation d’un ampli-op. Les signaux fournis par ce générateur peuvent être ensuite traités pour en extraire les signaux utiles. 2.1. + s1(t) e(t) TP Electronique d’Instrumentation I 9/15 Réalisation d’un générateur de signaux bruité: 2.1.1. On considère le montage de la figure 2. En appliquant la loi des nœuds en v, montrer que la sortie s peut s’écrire : s = −( R5 e1 + R5 e2) R3 R4 C R3 R5 + + s4(t) e1(t) - R2 s3(t) R2/2 v - R4 R e2(t) u + s R = 15KΩ, C = 10 nF, R1 = 1KΩ, R2 = 1KΩ Figure 1 Rappeler les expressions des fonctions de transfert: S3 S1 S2 S4 H 1 ( jω ) = H 2 ( jω ) = H 3 ( jω ) = H 4 ( jω ) = E , E , E et E 1.2. Pour k = 20 (soit kR1=47 kΩ), réaliser le montage (On s’attachera à optimiser les connections et le nombre de fils et à prévoir sur la maquette un emplacement pour un 5ième ampli-op). 1.3. Tracer sur une échelle semi-logarithmique la courbe de gain H2 dB . 1.4. En déduire la valeur du gain maximum et la valeur de la fréquence correspondant. On précisera également la largeur de la bande passante à –3dB. Comparer les différentes mesures avec la théorie. H 1.5. Pour k = 20, tracer sur une échelle semi-logarithmique 4 dB . 1.1. Figure 2 2.1.2. Réaliser le montage avec R3 = R4 =R5 = 10 kΩ. On applique sur les deux entrées une même tension, e(t)=e1(t)=e2(t), sinusoïdale de fréquence égale à 1kHz et d’amplitude égale à 0,1V. Observer sur l’oscilloscope les tensions e(t) et s(t) et comparer leurs amplitudes, conclusion (quelle est la fonction réalisée par ce montage ?). 2.1.3. Réaliser maintenant le montage avec R3 = R5 = 10 kΩ et R4 = 1 kΩ. e1(t) est un signal sinusoïdal de 1060Hz de fréquence et de 50mV d’amplitude. e2(t) est un bruit haute fréquence fourni par le générateur HP (on réglera la valeur crête affichée par le générateur à 1 V environ). Observer e1(t), e2(t) et s(t) sur l’oscilloscope. Commentaires. 2.1.4. Reprendre la question précédente dans le cas où e2(t) serait un signal sinusoïdal de 50mV d’amplitude et de 50Hz de fréquence. TP Electronique d’Instrumentation I 2.2. (SP3 08-09) 11/15 Filtrage des signaux parasités: On conservera dans la suite ce montage avec les valeurs des résistances R3 = R5 = 10 kΩet R4 = 1 kΩ. La sortie s(t) du générateur des signaux bruités attaque l’entrée du montage réalisé dans le paragraphe 1. e1(t) est un signal sinusoïdal (signal utile) de 1060 Hz de fréquence et de 50mV d’amplitude. e2(t) est un bruit haute fréquence fourni par le générateur HP (on réglera la valeur crête affichée par le générateur à 1V environ). 2.3. Observer les différentes sorties s1(t), s2(t), s3(t) et s4(t). Justifier vos observations. Préciser en particulier quel est le filtre qui permet d’extraire efficacement le signal utile? 2.4. Reprendre la question précédente dans le cas où e2(t) serait un signal sinusoïdal de 50mV d’amplitude et de 50Hz de fréquence. TP Electronique d’Instrumentation I (SP3 08-09) 12/15 TP4: Oscillateurs et générateurs de signaux EI II MC (Ch4-8h) Le but de cette séance de TP est d’illustrer le fonctionnement de l’ampli-op en régime non linéaire à travers l’étude d’un trigger de Schmitt. On étudiera ensuite différents types d’oscillateurs et de générateurs de signaux basés sur l’utilisation d’ampli-op. 1. Trigger de Schmitt: 1.1. Réaliser le montage de la figure 1 avec R1=10 kΩ et R2=100 kΩ. Quelle valeur doit-ton donner à la résistance R? e R2 + R1 741 s R Figure 1 1.2. e est une tension triangulaire de 20 V crête à crête et de 100 Hz de fréquence. Visualiser sur l’oscilloscope les tension e et s et commenter vos observations. 1.3. Visualiser les tensions u et v. Conclusion. 1.4. Visualiser sur l’oscilloscope la caractéristique s(e). On prendra pour e une tension triangulaire variant entre de 20 V crête à crête et de 100 Hz de fréquence. Interpréter la caractéristique observée. Mesurer en particulier la largeur de l’hystérésis et comparer avec la théorie. 1.5. Même question pour R1=100 Ω 1.6. Augmenter progressivement la fréquence du signal d’entrée et interpréter les modifications des caractéristiques s(e). Observer en particulier la largeur de l’hystérésis. 1.7. Application: La tension d’entrée e est maintenant un signal sinusoïdal de 10 volts d’amplitude et de 100 Hz de fréquence. Pour R1=100 Ω et R2=100 kΩ. Relever l’oscillogramme de s(t). Conclusion. 2. Oscillateur à relaxation: générateur de signaux carrés 2.1. Réaliser le montage de la figure 2 avec R1=R2=1 kΩR= 100 kΩ et C= 1 µF R C v - u + R2 R1 Figure 2 s TP Electronique d’Instrumentation I (SP3 08-09) 13/15 2.2. Relever oscillogrammes de s. Mesurer la période T comparer avec la valeur théorique. 2.3. Visualiser simultanément les tension s et v et interpréter la forme de la tension v. Estce qu’on observe un changement sur la valeur de la période T du fait qu’on visualise s et v simultanément? Interpréter. 2.4. Visualiser simultanément les tension s et u et commenter vos observations. 2.5. Quelle pourrait être l’application d’un tel montage? TP Electronique d’Instrumentation I (SP3 08-09) 14/15 d’oscillations et d’horloges de fréquence facilement ajustable. Nous étudions ici son focntionement en monostable. Fonctionnement en astable (bistable) On souhaite configurer le circuit 555 en générateur de signaux rectangulaires. Deux résistances (R1 et R2) et un condensateur C externes sont nécessaires. 3. Générateur de signaux carrés et rectangulaires 3.1. Réaliser le montage de la figure 3 avec R1=1 kΩ, R2=10 kΩ R= 220 kΩ et C=1 µF 4.3. Réaliser alors le montage ci-dessous (figure 4) avec R1=100 kΩ, R2=220 kΩ et C=10nF. Le circuit sera alimenté avec Vcc=5 V par exemple. Vcc C + R2 R1 - R s1 + 8 R1 - 4 s 7 3 R2 s 555 5 6 Figure 3 3.2. 3.3. 3.4. Relever les oscillogrammes de s1 et de s et interpréter la forme de ses signaux. Mesurer les amplitudes avec les valeurs théoriques. Mesurer la période T et comparer avec la théorie. uc 10nF C 2 1 4. Multivibrateurs: monostables et bistables Figure 4 Le monostable 74123 4.4. Visualiser sur l’oscilloscope les tensions uc et s. Justifier l’allure de ses signaux. 4.5. Mesurer la valeur maximale et la valeur minimale de uc. Comparer à Vcc. 4.6. Mesurer la largeur de l’impulsion, la période, la fréquence et le rapport cyclique de s. Comparer aux résultats théoriques (cours d’électronique ou fiche technique du circuit 555). Le 74123 est comporte deux multivibrateurs monostables (fiche technique en annexe). Il est basé sur l’utilisation de bascule R-S et de portes logiques. Ce circuit, probablement le largement répandu comme monostable, peut produire des impulsions de durées programmables à l’aide de composants externes (une résistance Rext et un condensateur Cext). L’impulsion en sortie est déclenchée par un front actif (montant ou descendant de l’impulsion d’entrée). 4.1. Consulter la fiche technique et expliquer, en s’aidant de la table de vérité du circuit, la signification et le rôle des différentes broches du circuits. 4.2. Réaliser un montage permettant au monostable de générer une impulsion de sortie d’environ 450µs de durée lorsqu’il est déclenché par un front montant d’un impulsion d’entrée. Le temporisateur (Timer) 555 Le temporisateur 555 (fiche technique en annexe) est un circuit intégré de 8 broches spécialisé dans la production de signaux. Il peut être facilement configuré (avec des composants externes) pour fonctionner en mode monostable ou bistable. Ce circuit est très répandu et utilisé dans les applications nécessitant une temporisation, la génération Application : Alarme 4.7. Quel est le rôle de la broche 4 du circuit 555 ? 4.8. Pour illustrer le rôle de cette broche, on modifie légèrement le schéma de la figure 4. Réaliser alors le montage ci-dessous (figure 5) TP Electronique d’Instrumentation I (SP3 08-09) 15/15 Vcc R3=1kΩ 8 R1 4 7 3 R2 555 5 6 uc s 10nF C 2 1 Figure 5 4.9. Visualiser la tension de sortie s quand l’interrupteur est ouvert. Que se passe lorsqu’on ferme l’interrupteur ? On rajoute entre la sortie (broche 5) et la masse une association série d’un condensateur C3=1µF, d’une résistance R4= 100Ω et d’un haut-parleur de 8 Ωd’impédance. On ouvre l’interrupteur, écouter! Quel est le rôle du condensateur C3 et de R4 ? Justifier les valeurs choisies.