Le guide clinique néerlandais sur la prise en - chu

Le
guide
clinique
néerlandais
sur
la
prise
en
charge
en
kinésithérapie
du
patient
lombalgique
Dutch
clinical
practice
guideline
for
patients
with
low
back
pain
Chemin
du
Postillon,
36100
Issoudun,
France
Ce
guide
de
bonnes
pratiques
clini-
ques
est
paru
en
2013
[1]
mais
a
été
traduit
secondairement
du
néer-
landais
à
l'anglais
pour
une
plus
ample
diffu-
sion.
Nous
nous
proposons
d'en
souligner
les
particularités
différant
ou
appuyant
ce
qui
est
classiquement
admis
dans
la
prise
en
charge
du
patient
lombalgique
en
kinési-
thérapie.
Le
lecteur
pourra
se
référer
au
guide
de
bonnes
pratiques
cliniques
du
NICE,
parues
en
2009
[2]
et
déjà
abordé
dans
Kinésithérapie,
La
Revue
[3],
pour
une
mise
en
perspective
de
l'évolution
des
concepts
thérapeutiques.
Les
kinésithérapeutes
néerlandais
sont
soit
généralistes,
soit
spécialisés
en
thérapie
manuelle,
mais
ces
recommandations
s'appli-
quent
aux
deux
pratiques.
GÉNÉRALITÉS
Pronostic
La
lombalgie
aiguë
se
résout
souvent
sponta-
nément,
bien
que
pouvant
s'accompagner
de
plaintes
résiduelles
ou
récurrences.
Quatre-
vingt-dix
pour
cent
des
lombalgiques
conti-
nuent
à
travailler
lors
de
l'épisode
douloureux.
Les
10
%
restant
reprennent
majoritairement
le
travail
avant
un
mois.
Des
plaintes
persis-
tantes
à
cette
date
sans
reprise
du
travail
s'accompagnent
d'une
faible
probabilité
de
guérison
complète.
Évolution
normale
Le
degré
d'activité
augmente
au
l
du
temps,
la
douleur
devant
diminuer.
Cela
ne
signie
pas
que
la
lombalgie
disparaît
complètement,
mais
qu'elle
ne
limite
pas
sérieusement
les
activités
du
patient.
Évolution
anormale
Aucune
augmentation
nette
du
degré
d'acti-
vité
après
3
semaines.
ÉVALUATIONS
Contre-indications
à
la
prise
en
charge
en
kinésithérapie
Les
patients
néerlandais
bénécient
d'un
accès
direct
aux
soins
de
kinésithérapie.
Le
kinésithérapeute
doit
vérier
l'absence
de
contre-indications
(red-ags).
Dans
le
cas
contraire,
la
présence
de
signes
ou
symptômes
isolés
ou
cumulés,
nécessite
un
avis
médical.
Il
faut
noter
que
ce
guide
clinique
ne
traite
pas
des
lombo-radiculalgies
(présence
d'une
dou-
leur
dans
la
jambe,
douleur
dans
le
membre
inférieur
plus
importante
que
la
douleur
lombaire).
Il
y
a
consensus
à
propos
des
drapeaux
rouges
suivants.
Suspicion
d'un
processus
évolutif
malin
Survenue
d'une
lombalgie
après
50
ans,
dou-
leur
continuelle
non
liée
à
la
position
ou
au
mouvement,
douleur
nocturne,
sensation
de
malaise
général,
antécédents
tumoraux,
perte
de
poids
inexpliquée,
VS
augmentée.
Suspicion
d'une
ostéoporose,
d'une
fracture
vertébrale
Fracture
récente
(moins
de
2
ans),
anté-
cédents
de
fracture
vertébrale,
âge
au-de
de
60
ans,
poids
inférieur
à
60
kg,
IMC
inférieur
à
20
kg/m
2
,
patient
âgé
ayant
eu
une
fracture
de
hanche,
utilisation
prolongée
de
corticosté-
roïdes,
douleur
réveillée
par
la
percussion
rachidienne,
sensibilité
et
douleur
lors
de
Jean-Louis
Estrade
Mots
clés
Guide
clinique
Lombalgie
Keywords
Clinical
guideline
Low
back
pain
Adresse
e-mail
:
Jean-louis.estrade@club-
internet.fr
Kinesither
Rev
2015;15(159):3640
Pratique
Recommandations
professionnelles
36
http://dx.doi.org/10.1016/j.kine.2015.01.007
©
2015
Elsevier
Masson
SAS.
Tous
droits
réservés.
l'appui
vertical
sur
le
rachis,
perte
de
taille
importante,
augmen-
tation
de
la
cyphose
thoracique.
Suspicion
d'une
arthrite
vertébrale,
d'une
PSR
Survenue
d'une
lombalgie
avant
l'âge
de
20
ans,
sujet
mas-
culin,
iritis,
présence
d'une
arthrite
périphérique
inexpliquée
ou
d'une
maladie
intestinale
dans
les
antécédents,
douleur
essentiellement
nocturne
avec
une
raideur
matinale
supéri-
eure
à
une
heure,
diminuée
en
décubitus
ou
lors
de
l'activité,
répondant
bien
aux
AINS,
avec
une
VS
augmentée.
Suspicion
d'une
fracture
vertébrale
Lombalgie
intense
consécutive
à
un
traumatisme.
Suspicion
d'un
spondylolisthésis
sévère
Survenue
de
la
lombalgie
avant
l'âge
de
20
ans,
avec
un
défaut
d'alignement
palpable
des
processus
épineux
au
niveau
L4-L5.
Procédures
diagnostiques
Même
dans
le
cas
le
patient
est
adressé
au
kinésithéra-
peute
par
le
médecin
traitant,
le
kinésithérapeute
doit
juger
de
la
pertinence
de
la
prise
en
charge
rééducative.
Histoire
et
circonstances
d'apparition
de
la
lombalgie
EVA,
Patient-Specic
Complaints
(PSC),
et
Quebec
Back
Pain
Disability
Scale
(QBPDS)
sont
les
indicateurs
recom-
mandés
au
début
et
à
la
n
de
l'épisode
lombalgique,
les
deux
premiers
pouvant
être
utilisés
une
fois
toutes
les
trois
semaines.
Bien
qu'il
existe
des
questionnaires
permettant
d'identier
des
facteurs
psycho-sociaux,
ce
guide
n'en
recommande
aucun,
de
part
la
nécessité
d'une
formation
spécique
pour
les
admi-
nistrer
et
de
l'absence
d'un
seuil
bien
ni
pour
juger
de
l'impact
de
ces
facteurs.
Examen
du
patient
À
travers
l'examen
de
l'appareil
musculo-squelettique,
le
kinésithérapeute
doit
tâcher
d'identier
les
cits
du
patient
en
rapport
avec
ses
limitations
d'activités
et
restrictions
de
participation.
Si
l'anamnèse
fait
suspecter
une
lombo-radicu-
lalgie,
le
test
d'élévation
de
la
jambe
tendue
(Straight
Leg
Raising
Test)
doit
être
pratiqué
pour
la
mettre
en
évidence,
associé
à
une
recherche
de
cits
musculaires
et
à
la
mesure
d'une
distance
doigts-sol
en
antérieur
(le
test
est
positif
en
présence
d'une
distance
doigts-sol
supérieure
à
25
cm).
Figure
1.
Algorithme
I.
Kinesither
Rev
2015;15(159):3640 Pratique
Recommandations
professionnelles
37
Analyse
Après
élimination
d'une
suspicion
de
lombalgie
spécique,
trois
prols
de
patients
sont
décrits
(Fig.
1)
:
une
lombalgie
avec
évolution
normale
;
une
lombalgie
à
l'évolution
anormale
sans
la
présence
de
facteurs
psycho-sociaux
majeurs
;
une
lombalgie
à
l'évolution
anormale
avec
présence
de
facteurs
psycho-sociaux
majeurs.
Facteurs
pouvant
ralentir
l'évolution
favorable
de
la
lombalgie
Douleur
intense,
irradiante,
avec
de
sévères
limitations
des
activités.
Facteurs
personnels
(âge,
mauvais
état
général).
Facteurs
psycho-sociaux
(stress,
peurs,
kinésiophobie,
soma-
tisation,
dépression).
Facteurs
liés
à
l'activité
(mauvaises
relations
de
travail,
port
de
charges
lourdes).
TRAITEMENTS
Prols
de
lombalgies
non
spéciques
Le
prol
de
la
lombalgie
est
le
point
de
départ
et
le
l
rouge
du
plan
de
traitement
(Fig.
2).
Le
plan
de
traitement
permet
de
déterminer
le
nombre
de
séances
(le
dépassement
du
nombre
estimé
conduit
à
une
évaluation
voire
une
révision
du
type
de
prol).
L'utilisation
de
règles
de
prédiction
clinique
dans
le
cadre
de
la
lombalgie
manque
de
preuves,
ce
qui
conduit
les
auteurs
de
ce
guide
clinique
à
ne
pas
recommander
leur
usage
en
pratique.
Lombalgie
d'évolution
normale
Le
kinésithérapeute
doit
:
insister
sur
l'évolution
favorable
de
la
lombalgie
la
plupart
du
temps,
rassurer
le
patient,
sans
oublier
de
préciser
qu'il
y
a
Figure
2.
Algorithme
II.
J-L
Estrade
Pratique
Recommandations
professionnelles
38
de
forts
risques
que
des
douleurs
réapparaissent
après
la
n
de
l'épisode,
sans
que
cela
doivent
entraver
l'activité
du
patient
;
expliquer
que
la
lombalgie
n'est
pas
une
affection
grave
et
que
les
douleurs
présentes
ne
sont
pas
en
relation
avec
des
atteintes
anatomiques
;
informer
le
patient
qu'une
activité
physique
modérée
et
progressive
favorise
la
guérison,
a
contrario
du
repos,
sus-
ceptible
de
déconditionner
le
patient
s'il
est
prolongé
au-delà
de
2
jours.
Il
doit
encourager
le
patient
à
reprendre
le
travail
le
plus
tôt
possible
éventuellement
en
adaptant
son
poste
de
travail
;
éviter
d'encourager
les
comportements
passifs,
encourager
les
comportements
actifs
;
expliquer
qu'une
augmentation
de
l'activité
ne
peut
pas
entraîner
de
dommages
sur
les
structures
anatomiques
lombaires
;
limiter
sa
prise
en
charge
à
3
séances.
Lombalgie
d'évolution
anormale
sans
présence
prédominante
de
facteurs
psycho-sociaux
susceptibles
de
ralentir
la
récupération
Elle
doit
comprendre
la
même
prise
en
charge
que
pour
une
lombalgie
d'évolution
normale,
mais
le
kinésithérapeute
doit
prescrire
un
programme
de
thérapie
par
exercices.
Comme
la
littérature
ne
permet
pas
aujourd'hui
de
déterminer
quel
est
le
programme
le
plus
pertinent,
le
guide
clinique
recommande
une
adaptation
aux
besoins
du
patient
comme
à
l'expérience
et
l'expertise
du
kinésithérapeute.
Si
le
patient
est
en
arrêt
maladie
depuis
plus
de
4
semaines,
le
kinésithérapeute
se
doit
de
prendre
contact
avec
le
médecin
du
travail
ou
le
kinésithérapeute
de
l'entreprise
an
de
mettre
en
place
des
stratégies
permettant
cette
reprise.
Le
kinésithérapeute
estime
que
les
contraintes
liées
au
tra-
vail
sont
trop
importantes,
il
se
doit
de
contacter
le
médecin
ou
le
kinésithérapeute
salariés
par
l'employeur
pour
mettre
en
place
des
stratégies
permettant
une
reprise
du
travail
réussie.
Si
le
kinésithérapeute
estime
qu'il
existe
des
cits
de
l'appa-
reil
musculo-squelettique
pouvant
être
en
rapport
avec
la
persistance
de
la
douleur
et
des
limitations
ou
en
présence
d'une
exacerbation
des
symptômes,
l'emploi
de
techniques
de
mobilisation
passive
ou
de
manipulation
vertébrale
peut
être
indiqué.
Si
le
kinésithérapeute
n'a
pas
de
spécialisation
en
thérapie
manuelle,
il
se
doit
d'adresser
le
patient
à
un
confrère
spécialisé.
L'application
de
chaleur
ou
de
massages
sont
indiqués
chez
les
patients
présentant
des
tonicités
musculaires
élevées,
mais
le
kinésithérapeute
se
doit
de
limiter
les
formes
passives
de
traitements.
Pour
la
même
raison,
l'électrothérapie,
le
TENS,
les
ondes
courtes,
ultra-sons
et
thérapie
laser
ne
doivent
pas
être
utilisés
dans
la
durée.
Les
auteurs
de
ce
guide
n'encouragent
pas
de
telles
pratiques,
pas
plus
que
des
tractions,
de
part
l'insuf-
sance
de
preuves
d'efcacité.
Le
kinésithérapeute
se
doit
d'évaluer
régulièrement
le
traite-
ment
et
ses
résultats,
essentiellement
en
interrogeant
le
patient.
Si
le
traitement
n'a
pas
d'effet
après
3
semaines
(pour
ce
qui
est
de
l'augmentation
d'activité
et
du
degré
de
participa-
tion),
le
kinésithérapeute
se
doit
de
contacter
le
médecin
traitant.
Lombalgie
d'évolution
anormale
avec
présence
prédominante
de
facteurs
psycho-sociaux
susceptibles
de
ralentir
la
récupération
Le
kinésithérapeute
doit
informer
le
patient
de
la
présence
de
ces
facteurs
et
de
leur
caractère
péjoratif
dans
la
résolution
des
symptômes.
Le
traitement
est
basiquement
le
même
que
dans
les
deux
autres
prols
à
ceci
près
:
il
faut
accentuer
les
conseils
et
les
informations
;
il
peut
être
nécessaire
d'envisager
une
consultation
multi-
disciplinaire
;
il
faut
mettre
davantage
l'accent
sur
les
principes
compor-
tementaux
dans
le
programme
par
exercices
;
certains
patients
peuvent
par
exemple
éviter
certains
mouvements
au
motif
qu'ils
ralentireraient
le
processus
de
récupération
ou
avoir
des
idées
erronées
sur
les
origines
ou
conséquen-
ces
de
leur
lombalgie.
Le
kinésithérapeute
doit
exposer
graduellement
le
patient
à
ces
mouvements
«
dangereux
».
Si
le
patient
a
des
tendances
dépressives
ou
une
somatisation
qui
ne
peuvent
être
modiées
par
la
kinésithérapie
ou
la
thérapie
manuelle,
le
kinésithérapeute
doit
contacter
le
médecin
traitant
et/ou
un
psychologue
pour
élaborer
une
prise
en
charge
complémentaire
ou
différente.
Une
autre
option
est
de
contacter
un
kinésithérapeute
spécialisé
en
psycho-somatique.
Si
le
patient
abuse
de
traitements
médicamenteux
ou
pratique
de
façon
exagérée,
le
nomadisme
médical
(physician
shopp-
ing),
s'il
existe
un
conit
au
travail,
le
kinésithérapeute
peut
contacter
le
médecin
de
famille.
Le
kinésithérapeute
doit
développer
un
programme
d'activités
graduelles.
Ce
programme
doit
permettre
au
patient
de
se
focaliser
sur
l'activité
et
non
sur
la
douleur.
Cela
ne
signie
pas
qu'il
doive
négliger
la
douleur
du
patient
mais
il
doit
faire
apprendre
au
patient
comment
faire
pour
que
la
douleur
ne
soit
pas
au
centre
de
ses
préoccupations.
Les
exercices
doivent
préférentiellement
ressembler
aux
actions
problématiques
que
le
patient
rencontre
lors
du
travail
ou
de
ses
activités
usuelles.
La
n
du
programme
prescrit
par
le
kinésithérapeute
doit
correspondre
à
la
date
estimée
de
reprise
du
travail.
Le
kinésithérapeute
doit
aborder
avec
le
patient
l'évolution
des
facteurs
psycho-sociaux
au
décours
de
la
lombalgie.
Si
le
traitement
est
sans
effet
après
3
à
6
semaines
(pour
ce
qui
est
de
l'augmentation
d'activité
et
du
degré
de
participation),
le
kinésithérapeute
doit
contacter
le
médecin
traitant
pour
dis-
cuter
d'options
futures.
Conclusion
du
traitement
Il
se
termine
dès
que
les
objectifs
sont
atteints.
Même
dans
le
cas
contraire,
le
traitement
doit
prendre
n
un
jour.
Cela
doit
s'anticiper
en
informant
le
patient
qu'en
l'absence
d'amélioration
en
3
à
6
semaines,
comme
les
chances
d'amélioration
après
cette
date
sont
faibles,
il
n'est
pas
nécessaire
de
le
poursuivre.
Le
kinésithérapeute
doit
:
encourager
le
patient
à
rester
actif,
même
avec
des
douleurs
résiduelles,
par
exemple
en
s'inscrivant
dans
un
club
de
sport
;
informer
qu'il
existe
un
risque
de
récidive,
mais
que
celui-ci
ne
doit
pas
distraire
le
patient
de
la
poursuite
de
ses
activités
physiques,
qui
ne
sont
pas
responsables
de
cette
récidive
;
conseiller
la
poursuite
de
l'activité
professionnelle
même
lors
de
récidive.
Kinesither
Rev
2015;15(159):3640 Pratique
Recommandations
professionnelles
39
Données
thérapeutiques
Le
kinésithérapeute
doit
conserver
les
rapports
thérapeutiques
réalisés
lors
du
traitement,
communiquer
ses
conclusions
auprès
du
médecin
traitant,
comme
du
dernier
spécialiste
consulté,
même
lors
d'une
prise
en
charge
en
première
intention.
Déclaration
d'intérêts
L'auteur
déclare
ne
pas
avoir
de
conits
d'intérêts
en
relation
avec
cet
article.
ANNEXE
A
MATÉRIEL
COMPLÉMENTAIRE
Le
matériel
complémentaire
accompagnant
la
version
en
ligne
de
cet
article
est
disponible
sur
http://www.sciencedirect.com
et
http://dx.doi.org/10.1016/j.kine.2015.01.007.
RÉFÉRENCES
[1]
KNGF
Clinical
Practice
Guideline
for
Physical
Therapy
in
patients
with
low
back
pain.
Royal
Dutch
Society
for
Physical
Therapy.
ISSN
1567-6137.
July
2013.
Disponible
librement
sur
https://www.
fysionet-evidencebased.nl/images/pdfs/guidelines_in_english/
low_back_pain_practice_guidelines_2013.pdf.
[2]
Nice.
Low
back
pain:
early
management
of
persistent
non-specic
low
back
pain.
Mai
2009.
Disponible
librement
sur
http://www.nice.
org.uk/nicemedia/pdf/CG88fullguideline.pdf.
[3]
Estrade
JL.
Lombalgie
:
les
recommandations
du
Nice
donnent
un
cadre
plus
précis.
Kinesitherapie
2010;10(101):267.
J-L
Estrade
Pratique
Recommandations
professionnelles
40
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