Communiqué de presse Juillet 2008 IPD lance le Code de l’environnement IPD, leader mondial de l’analyse de la performance de l’immobilier, présente le lancement officiel du Code de l’environnement en France, développé par le département IPD Utilisateurs, avec le concours de Barclays, Bureau Veritas et CB Richard Ellis. Le Code de l’environnement regroupe un ensemble de définitions, d’indicateurs pour la collecte, la mesure et l’analyse des données liées à la dimension environnementale de l’immobilier. Ce document propose une terminologie standard, internationale, permettant une application à tous les types de bâtiments, pour les gestionnaires d’immobilier soucieux de disposer d’outils précis en matière de mesure de performance environnementale. Laurent Lehmann, Directeur Général Adjoint CBRE, confirme: « Pour agir il faut comprendre et mesurer les points critiques de l’immeuble : s’appuyer sur le Code de l’environnement permet à chaque entreprise ou asset manager d'être en démarche de progrès et de parler la même langue que ses prestataires » C’est à la fois un système de classification et une méthodologie de la mesure de performance environnementale. « A ce titre, le Code de l’environnement complète la gamme des documents déjà produits par IPD Utilisateurs, dans sa démarche d’information et de réflexion dite « GEMS : Global Estate Measurement Standard » visant l’élaboration de standards internationaux : le Code International des Coûts globaux d’Utilisation ou le Code des Surfaces. » indique Philippe Fixel, Directeur IPD Utilisateurs et PFM, France. S’appliquant à l’immobilier existant, le Code de l’environnement est en cela complémentaire des autres initiatives sur le thème, qui s’appliquent plutôt à l’immobilier en développement. C’est un référentiel qui ne constitue pas en soi une certification, ce que souligne Eric Parisot, Vice Président real Estate et infrastructure, Bureau Veritas. « Ces dernières années un nombre assez important de systèmes d'évaluation ou de certification, ayant trait à la performance environnementale des immeubles, se sont développés en Europe. En général ils se complètent, et chacun d'eux répond typiquement à des préoccupations particulières (neuf vs. existant, énergie vs. empreinte carbone,...), avec sa méthodologie propre. Pour autant tous se retrouvent autour de notions communes (quantités d'énergie ou d'eau, énergies renouvelables,...). Il devenait donc important et urgent de fixer des définitions et des classifications, qui puissent, au-delà des particularités locales, servir de langage commun à tous les systèmes: c'est précisément ce qu'apporte aujourd'hui le Code de l'Environnement, simplifiant la collecte des données et ouvrant la porte à des benchmarks européens, voire à plus grande échelle. » Quelle est la valeur ajoutée du Code ? Sur la base d’une méthodologie fiable et d’un programme de collecte d’informations, le Code de l’environnement permet la mise en place d’un reporting environnemental et donc un bilan des forces et faiblesses d’un parc immobilier. Dans cette perspective, deux dimensions essentielles et complémentaires sont prises en comptes : une analyse de mesures quantitatives et une analyse de mesures qualitatives. Les mesures quantitatives couvrent 3 critères à contrôler : niveau de consommation d’énergie, de consommation d’eau et niveau de production de déchets. Pour cela, la démarche proposée dans le Code est de collecter les consommations énergétiques en kw/h, puis de les convertir en émissions d’équivalent CO2 afin d’identifier précisément l’impact de chaque immeuble sur les émissions de gaz à effet de serre. Il se distingue ainsi du Bilan Carbone qui couvre un périmètre plus large. Les mesures proposées dans le Code permettent de mesurer l’impact d’une consommation efficace mieux maîtrisée, ou d’une consommation efficiente à partir d’énergies renouvelables ou à partir d’un recyclage de l’eau et des déchets. Les mesures qualitatives, sont établies à partir d’enquêtes réalisées auprès des utilisateurs. Les critères considérés sont par exemple le niveau d’équipement technique des bâtiments, le niveau d’éclairage en fonction des heures d’occupation, ou la localisation du lieu de travail par rapport aux transports. Les critères sont répartis en huit modules : descriptif général, énergie, eau, déchets, transports et déplacements, équipement, santé et bien être, adaptation au changement climatique. La synthèse de ces éléments génère une appréciation qualitative de l’immeuble. Quel niveau de performance ? Pour résumer, la performance environnementale est appréciée suivant le niveau des consommations et le type d’énergie utilisée (importée, renouvelable sur site ou non), mais aussi sur la base d’une enquête qualitative des immeubles. Une première application de cette approche a permis de calculer la consommation moyenne des immeubles de bureaux en France, dès octobre 2007 sur un échantillon de 158 immeubles (base IPD Utilisateurs en France). Sur ce périmètre, la consommation d’énergie est de 327 kWh / m² SUBL, ce qui, dans le diagnostic de performance énergétique reflète le second niveau le plus élevé de consommation en énergie (tranche H). En termes d’émission de Co2, les résultats sont relativement meilleurs (tranche F du diagnostic de performance énergétique) du fait qu’en France une part importante de l’énergie consommée est issue du nucléaire et donc peu émettrice de Co2 (en énergie primaire). Ce document est téléchargeable gratuitement sur le site www.ipd.fr Service de presse d’IPD : Valérie Jardat, côtéjardat 01 41 05 94 10, [email protected] ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------Pour plus d’information contacter : Philippe Fixel, Directeur Utilisateurs & PFM - IPD France 01 58 05 36 83, [email protected] Laurent Lehmann, Directeur général adjoint - CB Richard Ellis 01 53 64 33 52, [email protected] Eric Parisot, Vice président Real Estate & Infrastructure - Bureau Veritas 01 42 91 28 42, [email protected] IPD est un groupe indépendant spécialisé dans la mesure objective de la performance de l’immobilier commercial. Il est le premier fournisseur mondial d’analyse de performance immobilière à destination des gestionnaires de fonds, des investisseurs, des organismes de financement, des property managers et utilisateurs à travers une offre complète de services incluant reporting, benchmarking, conférences et indices. Nous sommes présents dans plus de 20 pays soit la majorité des états européens, les Etats-Unis, le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Japon. Nos indices sont utilisés pour les marchés des dérivés immobiliers et comme mesure de références des marchés immobiliers à travers le monde. Barclays est un groupe international de services financiers qui souhaite être à la pointe de la lutte contre le changement climatique. Barclays crée des produits et services qui aident ses clients à gérer leur impact sur le climat. Fondé en 1828, Bureau Veritas est un groupe international spécialisé dans l’inspection, l’analyse, l’audit et la certification des produits, des infrastructures et des systèmes de management, par rapport à des référentiels réglementaires ou volontaires en matière de qualité, de santé, de sécurité, d’environnement et de responsabilité sociale (« QHSE »). Le groupe CB Richard Ellis est le premier groupe mondial de services en immobilier d'entreprise. Avec près de 800 salariés en France, l'entreprise répond aux attentes des propriétaires, investisseurs et utilisateurs pour leurs projets immobiliers partout en France. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site www.ipd.fr