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MigrosMagazine 13,26 mars 2007 Vie pratique
inférieureaumagnétisme
terrestre,il n’yadoncpasde
risque.» La technologie utilisée
parl’appareil de Giuseppina Rui
aété développée auLiechten-
stein etbrevetée sous le nom de
Bemer.EnSuisse,elle est
notamment utilisée parSwiss
Olympicpour lapréparation etla
récupération de sesathlètes.Car
sicettethérapie peut soulagerles
malades,elle profite également
aux personnesen bonne santé:en
facilitantl’oxygénation des
muscles,elle amélioresensible-
mentla condition physique.
Pour toute lafamille
Depuis sesproblèmesaux
genoux, Giuseppina Ruiaeu
d’autresoccasionsd’utiliser sa
natte: audébut dumoisde
janvier, après une lourde chute
danslesescaliers,une ambu-
lance la conduitaux urgences.
Diagnostic: ligamentantérieur
d’un genoudéchiré etdiverses
contusionsàunbrasetaux
cervicales.Deretour chezelle,la
Vaudoises’installe sur son
matelasmagnétique etne le
quitte plus. «Grâceà cela, j’ai pu
arrêterlamorphine prescritetrès
rapidement»,raconte-t-elle. Et
même les séancesde physiothé-
rapie se déroulent sur cette natte
puisque le professionnel de la
santéafaitl’acquisition d’un
appareil. «Posée sur latable de
massage, celame permetde
bénéficierde deux soinsen
Aquellesoccasionslesathlètes
de Swiss Olympic utilisent-ilsles
matelasélectromagnétiques?
Nous lesavons utilisésintensive-
mentà SaltLake City,Athèneset
Turin.Lesathlètes,tout comme
l’équipe médicale, sesont
montrés satisfaits etnous en
emmèneronsdonc aussià Pékin
l’année prochaine.De nombreux
athlètesontégalement recours à
cesmatelasen dehors desJeux.
Quels résultats concrets avez-
vous puobserver?
Une étude menée àla Haute
Ecole fédérale de sport Macolin a
montréqu’une musculature
fatiguée récupère plus rapide-
mentavec le matelasélectroma-
gnétique.On peut aussi l’utiliser
pour traiterde nombreux types
de blessures.
Celaremplace-t-il lesautres
traitements?
Non, le matelasélectromagnéti-
que n’est pas une alternativeau
médecin ouauphysiothérapeute.
Il constitueune mesuresupplé-
mentaire d’une grande efficacité
pour accélérerlaguérison et
améliorerl’effetdesinterventions
thérapeutiques.
Y a-t-il deseffets secondaires?
Nous n’avonsconstatéaucun
effet secondaire, ceschamps
magnétiques sontinoffensifs.
Parolesd’expert
DrBeatVilliger,
médecin-chef
de l’équipe
médicale de
Swiss Olympic.
même temps»,seréjouit-elle.
Convaincue dubienfaitdes
champsélectromagnétiques,elle
l’utilise désormaischaque matin.
Son mari et sesenfants s’y sont
égalementmis.Sansoublierle
chien quivient régulièrement
dormir sur lesjambesde ses
maîtres. «Jesuis sûre qu’il en
profiteaussi etqu’il vivra bien
plus longtempsgrâceà ça!»
s’exclame Giuseppina Rui.
En outre,elle adécidé de
partager son expérienceavecun
maximum de connaissances.Le
bouche àoreille fonctionne bien
etplusieurs personnes viennent
chaquesemaine chezelle pour
tester sanatte. Aprèsquelques
séancesd’essai,laplupart
s’avouentconvaincues.Et se
tournentvers lalocation d’un
appareil similaire. Carl’achatest
coûteux: comptez 3450francs
l’unité. Une somme qui n’est pas
priseencharge parlesassuran-
ces-maladie. AlexandreHaederli
PhotosCarine Roth
Al’achat, cet
appareil vaut
3450francs.
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D’autresarticles
et un forumsur:
www.migrosmagazine.ch.
Grossesse indésirée? –Après le
sexe sans protection, cette ques-
tion préoccupe les jeunes filles et
femmes plus que toute autre
chose.Lefait que les rapports peu-
vent également provoquer des
maladies et infections sexuelle-
ment transmissibles passe souvent
au second plan. Nombreuses sont
celles qui savent àquel point le
virus du SIDAest dangereux, mais
rares celles qui savent que les virus
HPV si répandus,qui peuvent pro-
voquer des verrues génitales et le
cancer du col de l’utérus,sont eux
aussi transmis par les rapports
sexuels.
Virus HPV répandus
chez les jeunes femmes
Dans le monde entier,lecancer du
col de l’utérus est le deuxième par
ordre de fréquence chez les fem-
mes de 15 à44ans.Aux USA, pra-
tiquement la moitié des jeunes
femmes est infectée par le virus
HPV.Ilest donc très important
d’aborder précocement ce sujet.
Avec les hommes aussi d’ailleurs:
ils peuvent eux aussi être porteurs
de ce virus,letransmettre et avoir
des verrues ou un cancer.
La manifestation du cancer du col
de l’utérus est étroitement asso-
ciée àl’infection du vagin par les
Papillomavirus humains (virus
HPV). Les femmes infectées sont
souvent asymptomatiques et ce
n‘est que le frottis de dépistage du
cancer qui met cette infection en
évidence.Cefrottis,qui permet un
diagnostique précoce,devrait faire
partie de l’examen annuel obliga-
toire chez le gynécologue.Tous les
HPV ne sont pas dangereux: sur les
plus de 100 virus connus,15à20
peuvent provoquer un cancer.
Comment se protéger?
Jusqu’à récemment, seuls les pré-
servatifs permettaient de diminuer
le risque d’infection àHPV.Mais
depuis cette année,ilest possible,
en Suisse,desefaire vacciner pour
prévenir le cancer du col de la
matrice.Les filles et adolescentes
de 9à15ans,demême que les
femmes de 16 à26ans peuvent
profiter de ce vaccin. La meilleure
protection est donnée s’il est
effectué avant le premier rapport
sexuel. Ce vaccin protège contre
quatre virus HPV.Deux d’entre eux
sont responsables d’environ 70%
des cancers.Cevaccin n’a cepen-
dant qu’un effet préventif.Ilne
peut ni traiter ni éliminer une
infection déjà présente.Lefrottis
de dépistage du cancer reste donc
un important élément de l’examen
préventif.
Histoireàsuccès pour la femme
L’auteur exprime son opinion personelle.
La colonne est mise àdisposition par
Sanofi Pasteur MSD,6340 Baar
Dr méd. Regula E. Bürki, FACOG,Spécialiste en Gynécologie,Berne