En France on les appelle des « pom-pom girls », elles crient des slogans pour encoura-
ger leur équipe en faisant quelques pas de danse. Elles sont souvent court-vêtues et munies de
pompons aux couleurs de leur équipe. Aux Etats Unis, on les appelle « cheerleaders » et on les
considère comme de véritables gymnastes. Dans ce pays qui l’a vu naître, le cheerleading est
un mélange de gym, danse et chant. En effet, c'est l'aspect sportif et acrobatique qui différencie
les cheerleaders des pom-poms girls, mais aussi la participation des hommes, car les équipes
sont mixtes.
Les origines des cheerleaders
Ce sport est né à l'université de Princeton par un "cri organisé" lors d'un match en 1898.
A la suite de cet évènement, une association s'est créée pour encourager les joueurs de football
américain. A ses débuts, l'association est constituée principalement d'hommes. Vingt ans après,
aux chants d'origine s'ajoutent des éléments gymniques, mais aussi des acrobaties . Avec le
temps, les associations se multiplient aux Etats-Unis, en particulier dans les universités. En
1960, on voit se former la première équipe (Les cowboys de Dallas). Cinq ans après les encou-
ragements se font avec l'aide de pompons, d'où la présence de plus en plus nombreuse de filles.
Actuellement le cheerleading est considéré comme sport à part entière.
De nos jours
A l’origine uniquement attachés aux équipes de football américain, aujourd’hui, les
cheerleaders encouragent également des équipes de basket-ball.
L'organisation des équipes est assez simple, une équipe par université ou lycée qui a
pour mission d’encourager les sportifs mais aussi (et surtout) de faire ressortir le prestige de
l’école. Il existe également des équipes professionnelles de cheerleaders. Ces équipes se ren-
contrent lors de compétitions qui leur permettent d’améliorer leur réputation.
La plupart des cheerleaders sont étudiants ou exercent un autre métier, dans le milieu
du spectacle par exemple. Avant de pouvoir pratiquer ce sport au niveau professionnel sur un
terrain, il faut d'abord avoir fait ses preuves à l'université, passer des castings, signer un contrat
semi-pro d'un à quatre ans et donc bénéficier d'un salaire. Bien que le cheerleading soit consi-
déré comme le sport féminin national aux Etats Unis, la rémunération n’est pas très élevée.
Alors pourquoi les salaires sont-ils si bas, au vue de la popularité de ce sport?
On peut expliquer cette popularité par une médiatisation importante à travers les films
(American Girls,...) ou les séries télévisées (Heroes, Glee...).
Mais, concrètement, qu'apporte ce sport aux jeunes américains?
Les lycéens américains peuvent bénéficier d'une bourse grâce au sport. Donc le cheer-
leading permet à ses pratiquants de rentrer dans des universités, sans problèmes financiers. Le
salaire d'un cheerleader professionnel n’étant pas très important on ne peut pas le considérer
comme un emploi principal. Cependant ce sport peut mener à des métiers artistiques. De plus,
de nombreuses personnalités reconnues aux Etats Unis sont passés par la case « cheerleading »
dans leur jeunesse : quelques anciens présidents (Franklin D. Roosevelt, George W. Bush)
ainsi qu’un grand nombre d’acteurs ou de chanteurs (Madonna, Eva Longoria, Halle Berry,
Lindsay Lohan,..).
En France on les appelle des « pom-pom girls », elles crient des slogans pour encoura-
ger leur équipe en faisant quelques pas de danse. Elles sont souvent court-vêtues et munies de
pompons aux couleurs de leur équipe. Aux Etats Unis, on les appelle « cheerleaders » et on les
considère comme de véritables gymnastes. Dans ce pays qui l’a vu naître, le cheerleading est
un mélange de gym, danse et chant. En effet, c'est l'aspect sportif et acrobatique qui différencie
les cheerleaders des pom-poms girls, mais aussi la participation des hommes, car les équipes
sont mixtes.
Les origines des cheerleaders
Ce sport est né à l'université de Princeton par un "cri organisé" lors d'un match en 1898.
A la suite de cet évènement, une association s'est créée pour encourager les joueurs de football
américain. A ses débuts, l'association est constituée principalement d'hommes. Vingt ans après,
aux chants d'origine s'ajoutent des éléments gymniques, mais aussi des acrobaties . Avec le
temps, les associations se multiplient aux Etats-Unis, en particulier dans les universités. En
1960, on voit se former la première équipe (Les cowboys de Dallas). Cinq ans après les encou-
ragements se font avec l'aide de pompons, d'où la présence de plus en plus nombreuse de filles.
Actuellement le cheerleading est considéré comme sport à part entière.
De nos jours
A l’origine uniquement attachés aux équipes de football américain, aujourd’hui, les
cheerleaders encouragent également des équipes de basket-ball.
L'organisation des équipes est assez simple, une équipe par université ou lycée qui a
pour mission d’encourager les sportifs mais aussi (et surtout) de faire ressortir le prestige de
l’école. Il existe également des équipes professionnelles de cheerleaders. Ces équipes se ren-
contrent lors de compétitions qui leur permettent d’améliorer leur réputation.
La plupart des cheerleaders sont étudiants ou exercent un autre métier, dans le milieu
du spectacle par exemple. Avant de pouvoir pratiquer ce sport au niveau professionnel sur un
terrain, il faut d'abord avoir fait ses preuves à l'université, passer des castings, signer un contrat
semi-pro d'un à quatre ans et donc bénéficier d'un salaire. Bien que le cheerleading soit consi-
déré comme le sport féminin national aux Etats Unis, la rémunération n’est pas très élevée.
Alors pourquoi les salaires sont-ils si bas, au vue de la popularité de ce sport?
On peut expliquer cette popularité par une médiatisation importante à travers les films
(American Girls,...) ou les séries télévisées (Heroes, Glee...).
Mais, concrètement, qu'apporte ce sport aux jeunes américains?
Les lycéens américains peuvent bénéficier d'une bourse grâce au sport. Donc le cheer-
leading permet à ses pratiquants de rentrer dans des universités, sans problèmes financiers. Le
salaire d'un cheerleader professionnel n’étant pas très important on ne peut pas le considérer
comme un emploi principal. Cependant ce sport peut mener à des métiers artistiques. De plus,
de nombreuses personnalités reconnues aux Etats Unis sont passés par la case « cheerleading »
dans leur jeunesse : quelques anciens présidents (Franklin D. Roosevelt, George W. Bush)
ainsi qu’un grand nombre d’acteurs ou de chanteurs (Madonna, Eva Longoria, Halle Berry,
Lindsay Lohan,..).