( 1963-°)
Après de brillantes études en mathémaques, il
se consacre à la musique. Suite à l’obtenon
du premier prix, d’un prix d’excellence, puis du
diplôme supérieur de concerste de l’École Normale
Supérieure de Musique de Paris dans la classe de
Françoise Thinat, il reçoit le Cercat d’Aptude. Il
partage son temps entre la passion de l’enseignement
au Conservatoire à Rayonnement Régional Perpignan
Méditerranée et ses concerts de soliste en France et
partout dans le monde.
Son talent pour l’accompagnement l’a fait apprécier
comme accompagnateur des Masterclasses au CRR
Perpignan Méditerranée ; il est notamment invité
régulièrement au Fesval Internaonal des Jeunes
Interprètes du Boulou. Il joue en formaons variées
dont on peut citer le duo à quatre mains avec
Anna Ferrer (Gérone). Il est membre de l’Ensemble
Pythagore (Toulouse) et parcipe aux acvités
de l’Orchestre Perpignan Méditerranée. Il vient
d’enregistrer l’intégrale de l’œuvre de Déodat de
Séverac en trois disques aux édions du Solsce , qui
s’avère être la première intégrale réalisée depuis 45
ans. Unanimement reconnue par la presse (Pianiste ,
Res Musica …) cee intégrale a été récompensée par
un CHOC dans la revue Classica.
Pianiste virtuose, Chopin libère le piano
des inuences symphoniques et chorales
tradionnelles, et développe, parallèlement
à Franz Liszt, la noon d’instrument soliste. Il est
un compositeur surtout connu pour ses préludes,
scherzos, mélodies populaires polonaises et ballades,
où se mêlent ferveur et mélancolie.
Le père de Frédéric Chopin, Nicolas Chopin, est
originaire de Lorraine, et est professeur de français à
Varsovie. Il y rencontre sa femme Justyna Krzyzanowska
qui chante et joue des mélodies populaires au piano.
Les quatre enfants du couple reçoivent une éducaon
musicale, mais Frédéric se démarque très vite par
ses dons. Il prend ses premières leçons de piano avec
Adalbert Zywny, puis avec Joseph Elsner.
Paris étant une capitale culturelle incontournable
au 19ème siècle, il s’y installe à parr de 1831. Il y
rencontre l’écrivain George Sand, sa compagne durant
sept ans. Contrairement à Liszt, Chopin n’est pas un
amateur de joute pianisque, préférant l’ambiance des
salons organisés par ses amis dans lesquels il rencontre
Delacroix, Berlioz, Camille Pleyel et beaucoup d’autres
personnalités inuentes du monde arsque. Jusqu’à
la n de sa vie (il décède le 17 octobre 1849) et
malgré la maladie qui le ronge, il partage sa vie de
compositeur avec celle de professeur en dispensant
des cours de piano. Il conçoit et enseigne une nouvelle
technique du toucher pianisque : respiraon grâce au
rubato, mulplicaon des silences dans ses parons,
mouvement souple du poignet. Ses composions
sont majoritairement consacrées à son instrument
de prédilecon, avec toutefois quelques œuvres pour
musique de chambre ainsi qu’un recueil de mélodies
en polonais.
Outre les fameuses Fantaisie-Impromptu et Marche
funèbre Préludes et
Etudes
LES VALSES
Frédéric Chopin est l’un des grands compositeurs de la période romanque, il composa à cee période un total
de dix-sept valses, qui sont parmi ses œuvres les plus connues.
Les valses sont des danses à trois temps. Les valses de Chopin ne sont pas tradionnelles ; en eet, trois d’entre
elles seulement sont desnées à être dansées : la Grande Valse brillante op. 18, la Valse op. 64 n°2 et la Valse
op. 70 n°2.
Toutes ces valses n’ont pas été écrites à la suite et leur composion s’étale entre 1829 et 1848. Seules huit d’entre
elles ont été publiées du vivant du musicien. Certaines, non publiées, sont des œuvres de jeunesse (comme l’opus 70).
Les Nocturnes ont la parcularité d’avoir oert à Chopin une liberté totale d’expression : ils constuent moins un
cadre de composion – comme le scherzo, l’impromptu, la ballade – qu’une façon de s’abandonner, de glisser vers
un état de sensibilité diuse. Les Nocturnes font pare de ces rares composions dans lesquelles l’arste s’est
abandonné, délaissant les prouesses techniques des virtuoses pour leur préférer une forme, a priori simple, qui
s’adresse directement à la sensibilité.
Le terme nocturnes vient de Nourno (Nachtmusik : la musique de nuit), et Chopin s’en contente : ses pièces ne
portent pas de nom. Il manifesta même de vives protestaons à l’encontre de son éditeur britannique Wessel
qui avait arciellement accolé aux composions des noms tels que Murmures de la Seine (opus 9) ou Zéphirs
(opus 15). Le compositeur considérait cee intrusion comme contraire au goût et à l’esthéque : seule la musique
devait prévaloir.
La Polonaise « Héroïque » en la bémol majeur op.53
On appelle polonaise une pièce musicale évoquant une danse d’origine polonaise. Wilhelm Friedemann Bach,
Clara Schumann et Frédéric Chopin ont composé des polonaises pour instruments à clavier (clavecin pour le
premier, piano pour la deuxième et le troisième), et Georg Friedrich Haendel pour orchestre à cordes.
Polonaise « Héroïque » en la bémol majeur op.53, est une polonaise pour piano de Chopin composée en 1842.
Ce chef-d’œuvre est l’un des plus célèbres du compositeur polonais et est aujourd’hui un favori du répertoire
de piano classique. La pièce exige des compétences exceponnelles de la part de son interprète et une grande
virtuosité pour pouvoir la jouer convenablement. Elle demeure l’une des pièces les plus diciles dans le répertoire
du piano seul.
Il apparait que la Polonaise « Héroïque » en la bémol majeur op.53 soit étroitement liée à la Polonaise op. 40 n°1,
connue sous le nom de « Polonaise militaire », qui, contrairement à la première, apparent bien au genre de la
polonaise.
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