Equipe 1 : Physiopathologie des Maladies

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Groupe de Recherche en Psychiatrie
CNRS GDR 3557
Sous l’égide d’AVIESAN
Avec le soutien de la Fondation Deniker, fondation d’utilité publique
Les maladies psychiatriques touchent environ une personne sur 5 au cours de la vie.
Les besoins restent immenses pour améliorer les connaissances et les soins, puisqu’ un
tiers des patients ne répondent pas ou peu aux traitements disponibles. Pour ces
patients, les recherches laissent entrevoir des avancées grâce à une approche plus
personnalisée. En effet, les neurosciences remettent en question ce que l’on croyait
savoir sur les maladies psychiatriques. Les catégories diagnostiques sur lesquelles se
fondent les essais thérapeutiques et les recommandations ne correspondent moins à des
maladies qu'à un continuum complexe de “syndromes” évolutifs et hétérogènes. En
d’autres termes, nos gènes / nos patients ne connaissent pas le DSM !
En 2012, 15 équipes de niveau international, reconnues par les instances de recherche
(CNRS, Inserm, CEA et 10 universités) s’engagent pour créer un espace collaboratif
de recherche en psychiatrie et partager une stratégie scientifique à l’échelle nationale.
Ce GDR sous l’égide d’Aviesan, regroupe aujourd’hui 21 équipes et entend s’ouvrir
vers des équipes qui développent des approches méthodologiques dans le champ de la
modélisation, le partage de données de santé, les neurosciences cognitives, l’imagerie,
la modélisation animale, l’innovation diagnostique et thérapeutique … Le GDR 3557
souhaite également se tourner vers certains chercheurs intéressés isolés, ainsi que des
équipes cliniques. C’est ainsi que l’association « Institut de Psychiatre » a vu le jour.
L’Institut s’inscrit dans le prolongement du GDR 3557, en permettant d’attirer des
chercheurs isolés et ou en émergence, des chercheurs dans des PME en biotechnologie,
de même que des équipes hospitalières motivées pour participer à ces efforts de
recherche. Dans un pays où une partie de la psychiatrie est soignée dans des structures
spécialisées, pas toujours en lien avec des services universitaires, il est en effet
essentiel que les chercheurs se tournent aussi vers ces services pour les travaux de
recherche clinique : c’est là que se trouvent les populations représentatives de patients
souffrant des troubles les plus sévères qu’ils soient dépressifs résistants, bipolaires,
schizophréniques, ou obsessionnel-compulsifs ou neurodéveloppementaux. Ainsi
pourra-t’on atteindre la masse critique permettant de constituer des cohortes cliniques
de taille suffisante à la mesure du caractère polyfactoriel de ces maladies. A condition
de lever plusieurs verrous :
-
-
-
Améliorer la capacité à collecter et partager des données de recherche, en prenant
en compte la particularité du paysage des centres psychiatriques, mais aussi
l’incroyable foisonnement de nos variables cliniques, regroupées en échelle ou
entretiens, outils de base de description imposées par les standards de la recherche
en psychiatrie : à défaut de biomarqueurs fiables, un entretien clinique à visée
diagnostique répondant aux algorithmes diagnostiques des classifications atteint
rapidement 1500 variables... avant même que le cœur de l’étude n’ait débuté.
Améliorer la capacité à décrire et quantifier le comportement dans des
modélisations enrichies par les données récentes des Neurosciences : il faut
développer ou améliorer des outils de caractérisation objectifs et quantifiables,
notamment par des évaluations cognitives, électrophysiologiques ou en imagerie
fonctionnelle en adaptant les paradigmes aux questions posées.
Décloisonner le savoir clinique psychiatrique et les modélisations en Neurosciences
pré clinique ou chez l’homme dans une approche multimodale incluant l’imagerie
et la quantification des processus cognitifs, neurophysiologiques ou sensorimoteurs
et l’analyse « clinique » des modèles animaux.
Les groupes de travail du GDR 3557 s’attellent à ces verrous, dans une démarche
transversale et multimodale, centrée sur la compréhension des mécanismes
physiopathologiques et avec comme finalité l’amélioration des connaissances sur la
dynamique évolutive des troubles du développement (troubles autistiques,
schizophrénie) dans l'espoir de pouvoir prévenir l'évolution des troubles à l'âge adulte
et le développement de nouvelles modalités thérapeutiques pour soigner les formes
résistantes des troubles psychiatriques majeurs (dépression, TOC, psychose,
addictions) et le handicap psychique. A très forte représentation clinique, le GDR 3557
/ Institut de psychiatrie a opté pour la devise : « Mieux décrire pour mieux soigner ».
Le GDR 3557 développe aussi des actions visant la formation des jeunes chercheurs et
cliniciens et le partage des connaissances au delà du périmètre du GDR et en
population générale, en partenariat avec les associations d’usager (Unafam, « Schizo?
Oui »). La Fondation Deniker apporte un soutien financier au GDR 3557 / l’Institut de
Psychiatrie. Vous pouvez vous aussi soutenir nos actions en participant ou en
apportant un soutien financier. La sévérité et l’importance des maladies psychiatriques
et du handicap psychique, qui nous touchent tous de près ou de loin, justifient que
nous nous engagions tous, chercheurs, cliniciens, ou simple citoyens pour améliorer
les soins et soulager les patients, nos patients, nos familles.
CNRS, Inserm, CEA, Universités Tours, Rouen, Caen Rennes 1, Lille 1, Lille 2, Paris 5,
Paris 6, Paris X, Poitiers, Nantes, Bordeaux 2
http://www.idpsy.org/
Equipes du GDR Psychiatrie
Présentation du GDR Psychiatrie
Depuis 2003 s’était progressivement constitué un réseau informel de collaborations, au travers
d’échanges scientifiques, de protocoles de recherche initiés et coordonnés par l’un ou l’autre des
partenaires, ou de la mobilité de collaborateurs entre équipes ou la codirection d’étudiants (M1,
M2, doctorant) ou de post-doctorants. Une communauté s’est ainsi créée naturellement, fondée
sur le partage de certains objectifs fondamentaux scientifiques et cliniques, et sur la
convergence de certaines thématiques de la psychiatrie
L’objectif général du GDR Psychiatrie est de donner un cadre institutionnel à cette communauté
clinique et scientifique, relevant de différentes institutions, dans le but d’améliorer sa
structuration autour d’outils de communication et d’outils méthodologiques, notamment dans le
domaine des mesures phénotypiques. Une meilleure « lisibilité » permettra d’améliorer les
moyens de diffuser les connaissances dans une communauté plus élargie d’étudiants, de
psychiatres et/ou de chercheurs et d’ingénieurs, et de favoriser l’accès de collègues hors unité
de recherche à une masse critique de collègues chercheurs, cliniciens ou non, facilitant ainsi la
mise en œuvre de projets soumis aux appels à projet nationaux ou internationaux.
Mieux décrire pour mieux soigner :
Troubles du développement - Autisme - Psychoses – Schizophrénies – Abus de
substance - Troubles bipolaires - Dépression - Troubles anxieux sévères Trouble obsessionnel compulsif …
Les troubles psychiatriques ont des conséquences majeures en termes de santé
publique tant sur le plan économique que social. Ils touchent, au cours de la vie,
une personne sur 5 et les troubles précoces, liés au développement, ou
résistants, sont la principale source de coût social et humain.
La démarche conjointe proposée par ce GDR permettra une meilleure définition
des maladies psychiatriques au sein de tableaux syndromiques hé térogènes,
facilitant l’identification des bases biologiques de ces maladies, la
reconnaissance précoce des pathologies émergentes et leur prévention , ainsi
que l’amélioration de la prise en charge du handicap psychique et de la
résistance thérapeutique.
Les troubles psychiatriques s’expriment par des syndromes constitués de dimensions parfois
communes à plusieurs catégories diagnostiques. L’analyse de ces dimensions se justifie dans
l’espoir de pouvoir comprendre les processus dysfonctionnels sous-jacents et envisager une
modélisation que ce soit chez l’animal ou chez l’homme (modèles cognitifs couplés à l’imagerie,
approches psychopharmacologiques). Une approche dimensionnelle comportementale et
cognitive permet de mieux comprendre les chevauchements syndromiques et les processus
biologiques sous-jacents, convergents ou communs, entre les catégories nosographiques et
d’identifier des « biomarqueurs » plus spécifiques.
La recherche en psychiatrie nécessite d’améliorer de notre capacité à décrire, quantifier le
comportement et modéliser les symptômes ou dysfonctionnements cognitifs associés aux
troubles psychiatriques, dans une approche multimodale incluant l’imagerie et la
quantification des processus cognitifs, neurophysiologiques ou sensorimoteurs. La collection et
les analyses de ces données multimodales, hétérogènes, évolutives posent en soi des problèmes
méthodologiques, difficiles à résoudre pour des groupes de chercheurs cliniciens isolés et font
appel aux sciences de l’ingénieur.
Parallèlement, l’interaction avec les équipes de recherche fondamentale permettra de bénéficier
d’une approche from bed to bench back to bed. Plus que dans toute autre discipline, l’analyse
critique des modèles animaux et la transposition des tâches comportementales nécessite une
réflexion conjointe, translationnelle entre chercheurs cliniciens, spécialistes de la cognition et
chercheurs spécialisés dans le comportement animal. L’amélioration de la description des
dimensions élémentaires facilitera le transfert vers des modèles chez l’animal ou chez l’homme
permettant l’identification de nouvelles stratégies thérapeutiques qu’il s’agisse de
thérapeutiques de stimulation, de thérapeutiques médicamenteuses, ou de remédiation
cognitive pour lutter contre le handicap psychique.
Objectifs fédérateurs
La démarche dimensionnelle décrite ci dessus sera développée pour atteindre nos
objectifs. Nous étudierons notamment les fonctions exécutives (contrôle inhibiteur,
planification), l’attention, les hallucinations, l’insight, la reconnaissance du soi , les
troubles sensorimoteurs, de l’attachement et de la communication, …
1 – Améliorer la description des troubles psychiatriques :
Mieux décrire et mesurer
Recueillir l’information et la partager
Nous chercherons à développer des procédures quantifiables communes
d’évaluation multimodale (cognitive, comportementale, physiologique, et en imagerie)
et la mise en place d’une infrastructure informatique partagée, afin de faciliter le
partage de collections de données et la mise en place d’études collaboratives
-
2- Amélioration des modèles d’études des maladies psychiatriques :
-
Identifier de nouveaux traitements
Personnaliser les thérapeutiques (médicamenteuse ou cognitive) aux profils des
patients
Nous chercherons à valider et explorer de nouveaux modèles et de nouveaux
paradigmes chez l’homme et chez l’animal pour étudier les effets des traitements et
aider à la validation ou l’identification de nouvelles modalités thérapeutiques.
Actions d’animation
-
Mise en place de groupes de travail
Dépôt de projets communs
Formation par la recherche : stages
Forum / Séminaire du GDR
Formation à la recherche par des sessions de formation ouverte à l’ensemble de
la communauté.
Journées scientifiques conjointes avec d’autres GDR
Ecole d’été annuelle
Site web
Action structurante :
-
Améliorer la visibilité de la recherche française en psychiatrie
Sensibiliser et former à la recherche les psychiatres et les acteurs de la santé
mentale
Renforcer l’interdisciplinarité afin de faire émerger des projets innovants.
Favoriser la recherche clinique
Améliorer l’accessibilité aux plateformes et structurer l’acquisition et le partage
de données
Favoriser les partenariats publics-privés
Renforcer les liens avec les associations de malades
Keypoints
-
Un réseau en pratique d’ores et déjà vivant (14 projets en cours coordonnés par
les membres du GDR dont 7 PHRC, 1 Eranet, 3 ANR ; 60 publications communes)
Un nouvel outil institutionnalisé de réflexion en psychiatrie
Une structuration de la recherche en psychiatrie selon une approche verticale
top-down complète en réponse aux besoins identifiés par l’ITMO et la
communauté
Des équipes disposant d’expertises reconnues, insérées dans les dispositifs de
recherche clinique et préclinique
Un projet ciblé sur quatre axes forts et novateurs promettant un leadership
international sur des questions clés en psychiatrie
L’association d’expertises permettant une approche translationnelle complète,
unique et novatrice
Bureau
-
Pr MO Krebs Présidente
Pr C Barthélémy vice Présidente
D Belin -Y Morvan - R Jardri
Pr B Millet –Pr P Thomas –Pr S Dollfus Pr R Gaillard –Pr F Bonnet-Brilhaut-Dr O Guillin – Dr N Jaafari
P Piolino – S Benbernou – T Jay – A Cachia
Liste des équipes
1
Equipe Physiopathologie des Maladies Psychiatriques (LPMP)
Centre de Psychiatrie et Neurosciences (CPN) UMR 894 INSERM Université Paris
Descartes; 75014 PARIS
Marie-Odile KREBS / Thérèse JAY / A
CACHIA / I AMADO / R GAILLARD
2
Equipe Autisme
Imagerie et Cerveau, U930 INSERM Université F Rabelais de Tours
Centre Universitaire de Pédopsychiatrie C.H.U. BRETONNEAU ; 37044 TOURS Cx
Equipe d’Accueil 425 « Ganglions de la Base et comportements »
Université Rennes 1
Frédérique BONNET-BRILHAULT /
Catherine BARTHELEMY
4
Equipe ISTS: Imagerie et stratégies thérapeutiques de la schizophrénie
UMR 6232 CNRS - GIP CYCERON – CEA, Université de Caen
Sonia DOLLFUS
5
Equipe HIC : hallucination, illusion et conscience
EA4559 Université Lille , Laboratoire de Neurosciences Fonctionnelles et Pathologies
CNRS FRE 3291 ,
Psychobiologie des désordres compulsifs INSERM AVENIR
Institut de Physiologie et de Biologie Cellulaires IPBC - UMR _S 1084 CNRS &
Université de Poitiers
Equipe Génétique des maladies neuropsychiatriques
Génétique médicale et fonctionnelle du cancer et des maladies neuropsychiatriques
INSERM U 614. Faculté de médecine de Rouen
Equipe : Approche Neurocognitive des Psychoses
Centre de Neurosciences Cognitives– CNRS UMR-5229 –
Univ Claude Bernard Lyon 1
Equipe Innovation Méthodologique en Santé Mentale
INSERM U 669 PSIGIAM Maison de Solenn, 75014 Paris Université Paris Sud
Equipe Perception et mouvement
Institut des Systèmes Intelligents et Robotiques. CNRS UMR 7222 –Université Pierre et Maris Curie
Equipe Biotechnologies et biothérapies - Génétique et Protéomique des troubles
psychiatriques neurodéveloppementaux
C.R.I.C.M., /INSERM UMR_S 975/C.N.R.S. UMR 7225, Hôpital Pitié Salpêtrière;
Université Pierre et Maris Curie
Equipe Mémoire et Cognition
Laboratoire de Psychologie et de Neuropsychologie Cognitives
Université Paris Descartes - Institut de Psychologie CNRS FRE 3292
Centre d’Etude de la Sensori-Motricité - CESM – UMR 8194
CNRS – Institut des Saints Pères, Université Paris Descartes
Pierre THOMAS / Renaud JARDRI
14
Equipe GFD (Gestion et Fouille de Données)
LIPADE Université Paris Descartes
Salima BENBERNOU
15
Laboratoire de Neuroimagerie Assistée par Ordinateur (LNAO)
Neurospin ; Institut d'Imagerie BioMédicale
Commissariat à l'Energie Atomique GIF/YVETTE,
Neurosciences Sociales et Affectives (SAN)
Centre de Recherche de l’Institut du Cerveau et de la Moelle
UPMC UMR S975 - Inserm 975 – CNRS UMR 7225
Laboratoire d’Informatique Médicale et d’Ingénierie des Connaissances (LIMICS)
INSERM Université Pierre et Marie Curie
Jean-François MANGIN
3
6
7
8
9
10
11
12
13
16
17
18
Manual dexterity in health and disease
Centre d’étude de la sensori-motricité (CESEM)
UMR 8194 CNRS - Paris Descartes
Bruno MILLET
David BELIN / Nemat JAAFARI
Dominique CAMPION / O GUILLIN
Nicolas FRANCK / Caroline DEMILY
Bruno FALISSARD
David COHEN / Mohamed CHETOUANI
Claudine LAURENT / Jacques MALLET
Pascale PIOLINO
Pierre-Paul VIDAL
Nathalie George / Philippe Fossati
Marie-Christine Jaulent / Jean Charlet
Marc Maier
19
Epidémiologie psychiatrique et pharmaco-épidémiologie
INSERM U657 - Bordeaux
Hélène Verdoux
20
Unité VisAGeS U746, INSERM, INRIA, Université Rennes I
IRISA, UMR CNRS 6074
Christian BARILLOT
21
Unité de glycobiologie structurale et Fonctionnelle
UMR 8576
Université Lille 1 - Sciences et Technologie
Stefania MACCARI
Partenaires privés associés
Key-obs www.key-obs.com
Parc technologique de La Source
45100 ORLEANS
TROVERO Fabrice
BIZOT Jean-Charles
E(YE)BRAINhttp://www.eyebrain.com/ebrainv5/index.php?lang=fr
www.EyeBrainPedia.com.
F-94200 Ivry-sur-Seine
Serge Kinkingnéhun
Description des équipes
Equipe 1 : Physiopathologie des Maladies Psychiatriques (LPMP)
Centre de Psychiatrie et Neurosciences (CPN) UMR 894, INSERM, Université Paris
Descartes, Faculté de médecine Paris Descartes, Centre Hospitalier Sainte-Anne
Responsables : Marie-Odile KREBS & Thérèse JAY
Notre équipe développe des approches intégratives en combinant des modèles animaux
et humains visant à la définition de marqueurs cliniques, cognitifs, biologiques et en
imagerie dans les troubles psychotiques (schizophrénie), les troubles anxieux, la
dépression. Notre objectif est d’améliorer la définition de cible ou de profil de réponse
thérapeutiques. Nous étudions, plus particulièrement l‘influence des périodes critiques
(développement et maturation du cerveau à l’adolescence) et explorons tout
particulièrement l'hypothèse d'un continuum entre la schizophrénie et certains troubles
du développement comme certaines formes d’autisme par des approches combinées et
l’influence du stress et du cannabis à l’adolescence chez l’homme et chez l’animal. Un
objectif est de comprendre les processus accompagnant l’entrée dans la psychose et
l’identification de marqueurs d’évolutivité vers la psychose, chez les patients mais aussi
en utilisant de modèles pharmacologiques chez l’homme.
Parallèlement, nous explorons comment les réseaux fronto-limbiques sont impliquées
lors de la régulation des réponses émotionnelles au stress ou à la peur, chez l’animal par
des approches couplant pharmacologie, électrophysiologie et optogénétique et chez
l’homme par des tâches cognitives couplées à l’imagerie structurale et fonctionnelle,
dans différentes situations physiologique (adolescence, vieillissement) ou pathologiques
(entrée dans la psychose, dépression). Ces recherches nous permettent d’aborder le
champ des thérapeutiques : par la définition de signature clinique et cognitive des
troubles psychotiques et de l'humeur afin de développer des stratégies thérapeutiques
innovantes y compris dans le champ de la remédiation cognitive ou par l’analyse
critique de modèles animaux pour tester les propriétés thérapeutiques de nouveaux
traitements médicamenteux ou comprendre les mécanismes mis en jeu dans les
techniques de stimulation
Equipe 2 Autisme
Unité Imagerie et cerveau U930 INSERM Université F Rabelais, Tours
Responsables : Frédérique BONNET-BRILHAULT et Catherine BARTHELEMY
En France l’autisme affecte environ 120000 individus dont les
difficultés de communication et d’interaction sociale entrainent un handicap majeur en
termes d’adaptation. Il est maintenant largement admis que l’autisme est lié à un trouble
du développement et du fonctionnement cérébral.
Nous faisons l’hypothèse que la perturbation de mécanismes élémentaires
neurophysiologiques clés peut être à la base d’un déficit de traitement de l’information,
lui-même source des difficultés comportementales observées.
Notre objectif est d’identifier ces mécanismes à partir de l’exploration des propriétés
structurelles et fonctionnelles cérébrales en lien avec le trouble neurodéveloppemental.
Nous utilisons une approche translationnelle comprenant descriptions cliniques,
explorations neurophysiologiques (EEG, PE, suivi du regard, IRM, IRMf),
développements thérapeutiques ainsi qu’une approche longitudinale (de l’enfant à
l’adulte ; avant et après thérapeutique). L’ensemble de ces explorations vise à identifier
des biomarqueurs reflétant les mécanismes physiopathologiques sous-jacents.
L’évolution de ces marqueurs au cours du développement et des thérapeutiques
contribuera à déterminer leur valence diagnostique et pronostique.
Equipe 3 Ganglions de la Base et Comportements
Equipe Accueil 425 Université Rennes 1
Responsables : Bruno MILLET et Marc VERIN
Labellisée Equipe d’Accueil (EA) 4712 (Directeur : M Vérin) depuis 2012, notre unité de
recherche, intitulée « Noyaux gris centraux et comportement » s’intéresse au sujet
émergent du rôle non moteur des noyaux gris centraux chez l’homme. Elle s’est
structurée autour de trois thématiques : Emotions, Motivation et Applications
thérapeutiques neuropsychiatriques. C’est une équipe multidisciplinaire de 8
chercheurs dont 5 hospitalo-universitaires titulaires qui s’est constituée autour du
développement d’une technique innovante dans le champ de la Neurologie et de la
Psychiatrie : la stimulation cérébrale profonde (SCP). Elle associe de façon originale en
France des cliniciens-chercheurs issus de plusieurs spécialités participant ensemble au
développement de la SCP : neurologues, psychiatres, neurochirurgiens,
neuropsychologues, neurophysiologistes, neuroimageurs et biostatisticiens.
Parmi les résultats marquants, l’équipe a démontré grâce à l’évaluation clinique le rôle
du noyau sub-thalamique (NST) dans la reconnaissance et l’expérience émotionnelles
tant par entrée visuelle qu’auditive, son implication dans la cognition sociale et dans la
motivation. A l’aide de l’imagerie métabolique, elle a mis en évidence les corrélats
anatomiques de ces fonctions. Elle a participé à la démonstration de l’efficacité de la SCP
du NST dans le trouble obsessionnel compulsif sévère et a mis en évidence son
substratum anatomique.
L’ensemble du travail de recherche a donné lieu à plus de 30 publication dont 24
de rang A. Des partenariats étroits nationaux et internationaux ont été créés tant avec
des équipes de recherche institutionnelles qu’avec des industriels.
Equipe 4 : ISTS : Imagerie et Stratégies Thérapeutiques de la
Schizophrénie
UMR 6301 CNRS CEA, Centre Cyceron, Université de Caen Basse Normandie,
Responsable : Sonia DOLLFUS
Cette équipe est insérée dans l’unité ISTCT (Imagerie et Stratégies Thérapeutiques des
pathologies Cérébrales et Tumorales) au centre Cyceron de Caen.
Nos projets de recherche se situent dans la continuité de nos travaux entrepris depuis 2000. Ils
sont centrés sur l’étude des bases neurales des dysfonctionnements cognitifs de la
schizophrénie avec les objectifs suivants : mieux comprendre la physiopathologie de cette
affection mentale, améliorer le traitement et développer de nouvelles stratégies
thérapeutiques.
Dans l’avenir, afin de développer des thérapeutiques pro-cognitives nous allons
poursuivre l’investigation des bases neurales des processus cognitifs en particulier les
réseaux du langage, des hallucinations auditives ainsi que celui du discours intérieur
impliqué dans l’état du repos; Ces trois types de réseaux étant liés car selon le modèle
cognitif de Frith, les hallucinations auditives peuvent être conceptualisées comme un
trouble du discours intérieur. De telles thérapeutiques doivent être recherchées car les
antipsychotiques, traitement de fond de la schizophrénie, ont peu d’action sur les
troubles cognitifs. Une stratégie thérapeutique innovante, la stimulation magnétique
transcranienne par theta Burst sera évaluée en termes d’efficacité sur les troubles
cognitifs ; son impact sur les réseaux fonctionnels et structurels cérébraux seront
évalués chez les patients schizophrènes grâce aux outils d’imagerie disponibles au
centre Cyceron (TEP, EEG, IRM 3T). Parallèlement, nous développons des recherches
translationnelles (bed to bench) permettant de mieux comprendre les mécanismes
cérébraux sous-tendant les effets de la rTMS dans le traitement des hallucinations
auditives chez les patients schizophrènes.
Equipe 5 : HIC / Hallucination, Illusion et Conscience
EA4559 Université Lille 2- Laboratoire de Neurosciences Fonctionnelles et
Pathologie
Responsables : Pierre THOMAS et Delphine PINS
Notre équipe regroupe des cliniciens et chercheurs qui se sont rassemblés avec la
volonté de structurer une recherche translationnelle originale articulant les travaux en
neurosciences cognitives, les innovations thérapeutiques et leur impact en psychiatrie
clinique. Le partenariat original qui s’est mis en place dans la région Nord Pas de Calais
avec la F2RSM offre l’opportunité de suivre un projet « du laboratoire à la cité »
La question centrale de nos recherches est : Comment les croyances accèdent à la
conscience ? Les croyances pathologiques ont en commun d’émerger spontanément
dans le champ de conscience. Elles s’appuient sur des intuitions des interprétations, des
biais émotionnels ou mnésiques, des illusions ou des hallucinations. Elles sont plus ou
moins flexibles, plus ou moins critiquées par le sujet qui en est l’objet. Plusieurs
situations cliniques sont concernées comme le délire les hallucinations, les illusions les
fausses reconnaissances, l’idée suicidaire et les reviviscences des états de stress posttraumatiques
Deux approches autour de cette question :
1 Approche fondamentale visant à mieux connaître le fonctionnement cognitif
« normal ». Quels sont les mécanismes impliqués dans la génération des croyances et
comment émergent-elles dans le champ de conscience ?
2 Approche clinique visant à mieux comprendre et soigner les troubles psychiatriques.
Comment ces symptômes psychiatriques envahissent la conscience et par quels
mécanismes conduisent-ils ou non au délire et au passage à l’acte ?
C’est à travers une démarche en neurosciences cognitives et intégratives, incluant la
psychophysique, l’imagerie cérébrale structurale et fonctionnelle, la pharmacologie,
l’électrophysiologie et la modélisation neuro-computationnelle, que nous tentons de
répondre à cette question.
L’articulation du laboratoire avec la Fédération de recherche en santé mentale nous
donne l’opportunité de mesurer l’impact des innovations thérapeutiques issues de nos
travaux sur les populations concernées.
Equipe 6 : Psychologie des désordres compulsifs INSERM AVENIR
U1084- LNEC, laboratoire de neurosciences expérimentales et cliniques
Responsable : David BELIN
L’équipe INSERM Psychobiologie des désordres compulsifs (PDC), dirigée par David Belin, CR1
INSERM, est une équipe AVENIR associé au département de psychologie de l’université de
Cambridge (Royaume Uni) dans le cadre d’un laboratoire Européen Associé.
Cette équipe, constitué d’un neurologue Jean-Luc Houeto, d’un psychiatre, Nematollah Jaafari, de
deux chercheurs post-doctorants, deux ingénieurs et trois étudiants en thèse s’intéresse aux
mécanismes psychobiologiques de vulnérabilité inter-individuelle aux désordres compulsifs, tels
que les addictions, le trouble obsessionnel compulsif, le syndrome de Gilles de la Tourette ou le
syndrome de dysrégulation dopaminergique dans la maladie de Parkinson. La stratégie de
recherche de l’équipe PDC s’appuie sur une hypothèse psychobiologique transnosologique de
couplage aberrant des pulsions aux actions automatiques via des connections neuronlales
anormales entre des structures corticales limbiques et des structures sous-corticales associées
aux automatismes comportementaux.
L’équipe PDc aborde les pathologies neuropsychiatriques selon une stratégie translationnelle
originale associant des modèles précliniques à haute valeur heuristique au regard des définitions
cliniques des pathologies chez l’homme et le développement de nouveaux outils d’investigation
neuropsychologique chez l’homme.
Equipe 7 : Génétique des maladies neuropsychiatriques
INSERM U1079 - Génétique du Cancer et des Maladies Neuropsychiatriques, Université de
Rouen
Responsables : Dominique CAMPION et Olivier GUILLIN
Le groupe « maladies neuropsychiatriques » de l’unité INSERM U1079 de l’Université de
Rouen a pour thème de recherche la mise en évidence de déterminants génétiques des
troubles psychiatriques graves comme la schizophrénie, le trouble bipolaire et les
troubles envahissant du développement. Dirigé par le Dr Dominique Campion ce groupe
s’appuie des synergies importantes avec les services de psychiatrie (Dr Olivier Guillin)
et de neurologie (Pr Didier Hannequin). Ainsi, une autre thématique forte du groupe est
de préciser le devenir cognitif des patients souffrant de schizophrénie et de trouble
bipolaire au cours du vieillissement.
Equipe 8 : Approche Neurocognitive des Psychoses
Centre de Neurosciences Cognitives UCB Lyon 1 – CNRS UMR-5229
Responsables : Nicolas FRANCK et Caroline DEMILY
L’équipe développe une activité permettant la conception et validation de nouveaux
outils de remédiation cognitive en lien avec les déficits neuro cognitifs et de cognition
sociale associés à la schizophrénie.
Equipe 9 : Equipe Innovation Méthodologique en Santé Mentale
INSERM U 669 PSIGIAM, Université Paris Sud
Responsable : Bruno FALISSARD
L'unité INSERM U669, dirigée par le Pr. Bruno Falissard, s'intéresse aux problèmes de
santé mentale dans une perspective de santé publique. Deux grandes thématiques sont
abordées :
1/ Les conduites de destruction de l'adolescent et du jeune adulte. Destruction de soi
(tentatives de suicide, toxicomanie, troubles des conduites alimentaires) ou destruction
d'autrui (troubles des conduites, personnalité antisociale, trouble limite de la
personnalité).
2/L'évaluation des thérapeutiques en psychiatrie (traitements psychotropes, des
psychothérapies, des prises en charges globales ou des réseaux de soin dans le domaine
de la santé mentale).
Les méthodologies utilisées relèvent avant tout de l'épidémiologie, avec des ouvertures
sur les sciences humaines et sociales et sur les sciences cognitives.
Equipe 10 : Perception et Mouvement
Intégration Multimodale, Interaction et Signal Social (IMI2S) de l’Institut des
Systèmes Intelligents et de Robotiques, Université PM Curie
Responsables : David COHEN et Mohamed CHETOUANI
Au sein de l’équipe Interaction de l’ISIR, nous avons pris le parti, devant la nature
métacognitive des phénomènes étudiés, d’adopter une approche théorique et
méthodologique intégrative. Nous étudions les processus cognitifs et émotionnels dans
une perspective d'interface en utilisant une méthodologie qui associe dispositifs
expérimentaux, outils cliniques et méthodes computationnelles. Cette perspective
impose le plus souvent de modéliser defaçon empirique les phénomènes interactifs
étudiés en particulier pour ce qui concerne les interactions sociales humaines : le
traitement des émotions (prosodie, émotions faciales, théorie de l’esprit) et la
dynamique temporelle (synchronie, pragmatique de la communication). Le caractère
interdisciplinaire de nos activités dans le projet de l’Institut des Systèmes Intelligents et
Robotiques a crée une synergie importante pour mener des recherches théoriques et
appliquées sur les signaux échangés et produits par l’humain.
Equipe 11 : Equipe d’accueil Génétique et protéomique des
troubles psychiatriques neurodéveloppementaux,
Equipe d’Accueil «Biothérapies et Biotechnologies» C.R.I.C.M. INSERM-UPMC UMRS
975 – CNRS UMR 7225
Responsable : Claudine LAURENT (MCU-PH, Paris)
Notre équipe de recherche est intégrée à l’Equipe d’Accueil «Biothérapies et
Biotechnologies» dirigé par Philippe Ravassard au sein du C.R.I.C.M. INSERM-UPMC
UMRS 975 – CNRS UMR 7225, Paris , Elle s’est développée autour d’un intérêt commun
pour les enfants atteints de schizophrénies à début précoce pour lesquelles sont souvent
associées des troubles du développement.
Les Schizophrénies (SCZ) sont des syndromes cliniquement et génétiquement
complexes, caractérisés par une hétérogénéité génétique et une polygénicité et pour
lequel, des facteurs environnementaux jouent un rôle important. Le développement
rapide des techniques en génétique moléculaire a permis d’identifier, au travers d’un
réseau international avec lequel nous collaborons, des régions et des gènes candidats
pour la SCZ.
Cependant la génétique moléculaire est impuissante à elle seule à résoudre l'hypothèse
étiologique biologique de la schizophrénie. Il faut également comprendre la fonction des
protéines candidates correspondantes et leurs rôles supposés dans la SCZ.
Notre recherche a pour principaux objectifs (i) d’identifier les dimensions cliniques et
développementales des SCZ à début précoce, (ii) de caractériser certaines des protéines
candidates, correspondantes à des gènes candidats issues des criblages du génome de
familles de schizophrènes et des études de GWAS et (iii) d' identifier les protéines
interagissant avec ces protéines candidates dans les lymphocytes de patients (8-18 ans)
au cours de leurs premier épisode psychotique qui s’inscrit dans une SCZ à début
précoce. Cette recherche met à profit des techniques d’immunoaffinité, de
chromatographie liquide et de spectrométrie de masse. Nous nous intéressons
également à la clinique, génétique et évolution des syndromes catatoniques souvent
présents dans ces formes à début précoce. La compréhension des mécanismes qui sous
tendent la SCZ, permettra de s’orienter vers des thérapeutiques plus ciblées.
Equipe 12 : Mémoire et Cognition
Institut de Psychologie et Centre de Psychiatrie et Neurosciences
(Inserm U894), Université Paris Descartes, Paris, France.
Responsable : Pascale PIOLINO
Le LMC réunit des spécialistes de la psychologie expérimentale et de la neuropsychologie
cognitive qui développent des recherches originales sur la mémoire et ses interactions avec
d’autres domaines de la cognition tels que le self et l'émotion, l’apprentissage, les fonctions
exécutives, l’espace, l'action et la perception. Le programme de recherche porte sur l’étude du
fonctionnement normal des processus mnésiques chez des populations saines à différents âges
de la vie (perspective lifespan) et vise l’étude des dysfonctionnements dans les maladies
neurologiques et psychiatriques en ciblant plus particulièrement l’émergence des mécanismes
de dysfonctionnement à l’adolescence et dans le vieillissement. En combinant des techniques
variées et complémentaires (expérimentations de laboratoire, neuropsychologie,
neuroimagerie, électrophysiologie, réalité virtuelle), ce programme propose des recherches
fondamentales et des recherches plus appliquées avec la création de nouveaux outils
d’évaluation et de nouvelles méthodes d'entrainement et de remédiation cognitives de la
mémoire et des fonctions exécutives en interaction avec le self.
Equipe 13 : Equipe Sensori-Motricité (CESM)
Centre d’Etude de la Sensori-Motricité - UMR 8194, Université Paris Descartes
Responsable : Pierre-Paul VIDAL
Le projet scientifique du CESEM quant à son cadre conceptuel s’inscrit dans le cadre des
neurosciences fonctionnelles. On peut brièvement le définir ainsi : nous prenons comme
modèle, comme fil d’Ariane donc, plusieurs grandes fonctions : le contrôle du regard, du
geste, de la motricité faciale, le sens de l’équilibre, l’audition. À partir de ces modèles,
nous tentons de poser des questions pertinentes pour l’ensemble du fonctionnement du
système nerveux. Quelles sont les contributions respectives des propriétés émergentes
des réseaux de neurones, par rapport aux propriétés biophysiques et
neuropharmacologiques individuelles de ces neurones, dans le traitement de
l'information au sein du système nerveux central (SNC) ? Quel est le substrat neuronal et
moléculaire de la plasticité du SNC après lésion ou dégénérescence et au cours de
l’apprentissage (SLA, SMA, paralysie faciale, acouphène, lésion labyrinthique) ? Quel rôle
joue l’activité électrique des réseaux de neurones au cours du développement ?
Comment définir et décrire le schéma corporel et quel est son rôle dans l’organisation de
la motricité ? Quels sont les facteurs moléculaires qui régulent ledéveloppement
neuronal et musculaire ? Notre projet d’unité accorde aussi une importance particulière
à l’interface entre la recherche fondamentale et la recherche appliquée dans trois
domaines : la recherche clinique, la recherche spatiale et la physiologie de l’exercice.
Equipe 14 : GFD (Gestion et Fouille de Données)
LIPADE Université Paris Descartes
Responsable : Salima BENBERNOU
Les activités du groupe bases de données (de l’équipe Gestion et Fouille de Données GFD) du laboratoire LIPADE sont autour de la gestion de données à grande échelle
provenant de diverses sources (services, utilisateurs, capteurs..). Il s’agit de gérer ces
données dans les nouvelles applications incluant les services, le cloud computing, les
réseaux sociaux, web sémantique. Les méthodes utilisées sont issues des domaines de
bases de données, représentation des connaissances, tant au niveau théorique
qu’appliqué. Les aspects représentation des données, accès aux données par des
langages de requêtes, la sécurité de ces données, sont abordés dans l’équipe. Parmi les
données applicatives utilisées sont dites données scientifiques se référant au domaine
médical et la physique des particules.
Equipe 15 : Neuroimagerie Assistée par Ordinateur (LNAO)
Neurospin – Institut d’Imagerie BioMédicale- Commissariat à l’Energie Atomique
Responsable : Jean-François MANGIN
Le LNAO est une équipe de Neurospin, le centre d’imagerie IRM à haut champ du CEA.
Cette équipe pilotée par JF Mangin développe depuis une vingtaine d’année des
méthodologies pour l’analyse de la variabilité des plissements du cortex. Il s’agit par
exemple de faire émerger la signature d’anomalies développementales susceptible
d’engendrer des difficultés comportementales. Le LNAO est également une des
premières équipes aux mondes à avoir démontré la possibilité de cartographier les
grands faisceaux de fibres du cerveau en IRM, possibilité exploitée pour mettre en
évidence des biomarqueurs associés à des anomalies de la connectivité cérébrale. Enfin,
le LNAO coordonne la plateforme nationale CATI, une plateforme multicentrique pour la
neuroimagerie des cohortes créée dans le cadre du plan Alzheimer.
Equipe 16 : Neurosciences Sociales et Affectives (SAN)
Centre de Recherche de l’Institut du Cerveau et de la Moelle – UPMC UMR S975 Inserm 975 – CNRS UMR 7225
Responsables : Nathalie George et Philippe Fossati
Le cerveau émotionnel est un ensemble de regions cérébrales – incluant en particulier
les regions temporales internes, les parties antérieures et internes du cerveau –
impliqué dans la production et le contrôle des emotions. Des signaux sociaux simples (ex
un visage) ou complexes (ex rejet ou critique par autrui) sont des puissants stimuli
capables d’influencer l’activité de ce cerveau émotionnel. Le projet de l’équipe ‘
Neurosciences sociales et affective’ est d’étudier précisément grâce aux outils de la
neuroimagerie cérébrale (EEG, IRM), de la psychologie expérimentale le rôle des
processus sociaux dans l’activation et la regulation du cerveau émotionnel. Les
recherches menées par notre équipe évaluent également ces processus sociaux et
émotionnels dans les pathologies psychiatriques (ex. depression) qui sont souvent
caractérisées par des troubles émotionnels et relationnels. L’un des objectifs de notre
équipe est de définir au niveau biologique les troubles dépressifs afin de proposer des
nouvelles cibles thérapeutiques
Equipe 17 : Laboratoire d’Informatique Médicale et d’Ingénierie des
Connaissances (LIMICS)
INSERM Université Pierre et Marie Curie
Responsables : Marie-Christine Jaulent et Jean Charlet
La recherche menée par le LIMICS est une recherche fondamentale en informatique,
appliquée au domaine de la médecine. Son objet d’étude est l’information de santé, c'est
à dire les données collectées au niveau des individus ou des populations et les
connaissances disponibles pour interpréter ces données. La problématique générale de
cette recherche est de rendre l’information exploitable par l'homme et par la machine
dans le processus de soins ou de recherche en santé. La difficulté principale tient à
l'hétérogénéité et à la complexité de cette information selon :
 sa nature (clinique, biologique, génomique et physiologique),
 son échelle (sub-cellulaire, cellulaire, organe, patient, population),
 sa temporalité et sa spatialité,
 son format (textes, signaux, images 2D et 3D, séquences génétiques)
La recherche est multidisciplinaire et regroupe des chercheurs ayant pour beaucoup
développé la double compétence en santé et en informatique. Cette double compétence
est indispensable à la réalisation de la mission du LIMICS.
Cette mission est de développer des méthodes et solutions informatiques pour décrire et
représenter l'information de santé permettant ainsi son acquisition et sa normalisation,
son traitement, sa réutilisation et son partage par les systèmes d'information en santé
pour la décision individuelle ou épidémiologique et pour la recherche médicale.
La modélisation de l’information de santé est une recherche fondamentale. Elle est
associée aux disciplines de l’ingénierie des connaissances (IC) et de l’ingénierie des
modèles (IDM). Les résultats de cette recherche ont un impact significatif sur la
conception et l’exploitation des systèmes d’information en santé car ils permettent de
prendre en compte la sémantique des données dans le processus de décision. Pour que
cet impact soit effectif, il est nécessaire de faire aussi une recherche fondamentale dans
le domaine des bases de données afin de les faire évoluer vers des entrepôts de données
sémantiques qui soient interrogeables de façon distribuée (interopérables).
La modélisation de l’information en santé et l’interopérabilité sémantique entre
systèmes d’information sont les enjeux majeurs dans les 10 années qui viennent pour, 1)
le partage des informations de santé entre systèmes d’information, 2) l’évolutivité et
l’utilisabilité des systèmes d’assistance à la décision diagnostique et thérapeutique et 3)
les disciplines émergentes que sont la médecine personnalisée et la médecine
translationnelle.
Equipe 18 : Manual dexterity in health and disease
Centre d’étude de la sensori-motricité (CESEM) – UMR 8194 CNRS – Paris Descartes
Responsable : Marc Maier
Our team investigates the neural control of the upper limb and in particular manual
dexterity, as used in object grasp and object manipulation. This research is pursued in
healthy human subjects, in neurological and psychiatric patients, and in robotics (brain
machine interface). Upper limb motor control and manual dexterity is investigated along
three different conceptual lines:
1) at the behavioral level. Within a clinical context, quantitative description of the
manual capacity (dexterity) is key to individual diagnostics and prognostics.
2) in terms of computational components, such as planning, execution and control, as
well as in terms of motor learning and adaptation (based on plasticity). This is
particularly relevant for applications in the robotic or prosthetic domain.
3) from the angle of the neural substrate: The characterization of the central neural
substrate of manual dexterity is the focal point of our research.
We investigate 2 principal topics, each one directed by a principal investigator:
Topic 1 (PI P Lindberg - PL): Manual dexterity in disease. Main question: How is manual
dexterity affected in neurological and psychiatric disease, what is the impact of disease
on the neural substrate and how may hand motor control recover? Long-term goal:
therapeutic intervention for enhancing recovery of manual dexterity.
Topic 2 (PI S Eskiizmirliler - SE): Brain-Machine interface for upper limb control. Main
question: How can a robotic hand be controlled by the use of a Brain-Machine interface?
Long-term goal: substitution of manual dexterity.
Equipe 19 : Epidémiologie
épidémiologique
psychiatrique
et
pharmaco-
INSERM U 657, Université Bordeaux Segalen
Responsable : Hélène Verdoux
Les projets de recherche portent sur 3 grands thèmes, et reposent principalement sur
des études menées sur des cohortes en population générale.
1) Une part croissante de la population générale étant exposée aux psychotropes, il est
donc essentiel d’évaluer l’usage et l’impact de ces traitements en conditions réelles de
prescription. Nous menons des études pharmaco-épidémiologiques sur l’usage et
l’impact des médicaments psychotropes en population générale à partir des bases de
données de l’assurance maladie françaises et canadiennes, notamment sur les écarts
entre recommandations et prescriptions en situation réelle.
2) Les étudiants représentent une population exposée à un risque important de troubles
psychiatriques, car ces troubles débutent souvent dans cette tranche d’âge, et du fait
des facteurs de stress environnementaux auxquels est soumise cette population. Nos
projets d’étude s’intègrent dans le cadre du projet de cohorte I-Share, lauréat du
programme d'Investissements d'Avenir. Cette cohorte portant sur 30 000 étudiants a
pour objectif d’explorer la santé des étudiants et ses déterminants dans différents
domaine.
3) La période périnatale, grossesse et post-partum, est une période à très haut risque de
survenue de troubles psychiatriques. Plusieurs projets de recherche sont en cours sur
des cohortes nationales: base de données du réseau national des unités mère-enfant,
cohorte ELFE (Etude Longitudinale Française depuis l’Enfance), et la cohorte OLIMPE
(Observation des LIens Mère-PrématurE)-Epipage2.
Equipe 20 : Vision, Action et Gestion d'Informations en Santé
(VisAGeS)
INSERM/INRIA U746, IRISA CNRS-6074 - Rennes
Responsable : Christian Barillot
Les avancées dans le domaine de l’imagerie in-vivo offrent des opportunités nouvelles
pour aborder la prise en charge des troubles affectifs résistants et ses conséquences
(risque suicidaire, retentissement socio-professionnel). L’objectif de notre unité dans ce
GDR sera d’apporter son expertise dans le domaine de l’imagerie médicale au sein d’un
réseau pluridisciplinaire autour des troubles affectifs résistants. L’imagerie cérébrale invivo utilisant les techniques d’imagerie fonctionnelle comme l’Arterial Spin Labelling
(perfusion cérébrale endogène non invasives), l’IRMf BOLD, le TEP avec différents
marqueurs, micro-TEP, et les techniques d’imagerie structurale (IRM anatomique avec
mesure de l’épaisseur corticale, IRM de diffusion) peuvent aider à mieux caractériser les
processus physiopathologiques de la dépression résistante, sous ses différentes formes
(unipolaire, bipolaire, dépression du sujet âgé), ses différentes composantes (déficit de
motivation, trouble émotionnel). Les outils développés aideront à préciser le diagnostic
(unipolaire, bipolaire, dépression d’involution), prédire le pronostic et optimiser les
thérapeutiques (chimiothérapies, rTMS avec neuronavigation, stimulation cérébrale
profonde).
Equipe 21 : Unité de glycobiologie structurale et Fonctionnelle
UMR 8576 – Université Lille 1
Responsable : Stefania Maccari
Depuis 2013 et pour 4 ans, je suis co-directeur du Laboratoire International
Associés (LIA) « laboratoire virtuel, sans frontières » du CNRS, mis en place entre le
centre d’excellence NEUROMED IRCCS l’Université Lille 1 et l’Université de Rome
Sapienza. Nous avons observé que le stress prénatal (PRS) induit par une contention de
la mère gestante conduit à des perturbations à long terme des rythmes circadiens et à
des altérations des capacités d’adaptation au stress (réponse au stress). Ces
phénomènes sont associés à une réduction de la plasticité neuronale. Le modèle de
stress prénatal est un modèle animal de dépression, que j’ai pu développer en France
dans les années 1990. Depuis 2009, mon équipe de recherche intitulée « Plasticité
neuronale » (10 personnes dont 5 statutaires) a pu intégrer l’UMR 8576 CNRS/ UGSF
Université Lille 1. Cette intégration nous a permis d’acquérir des techniques de
glycobiologie afin d'étudier des marqueurs neuroépigénétiques dans le modèle de stress
prénatal. Ces modifications représentent un aspect majeur au même titre que les
modifications génétiques.
Publications
(Sélection de publications communes depuis 5 ans parmi 60)
1.
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3.
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