Résultats Mort cellulaire immunogène

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Immunothérapie et Traitement
du microenvironnement
Diane Goéré
Département de Chirurgie Oncologique
Unité INSERM U 1015
Gustave Roussy – Cancer Campus
Villejuif
Sommaire
a.! Microenvironnement et cellules tumorales
b.! Voies de recherche en immunothérapie
c.! Péritoine et microenvironnement
d.! Immunothérapie intrapéritonéale
GUSTAVE ROUSSY
Sommaire
a.! Microenvironnement et cellules tumorales
b.! Voies de recherche en immunothérapie
c.! Péritoine et microenvironnement
d.! Immunothérapie intrapéritonéale
GUSTAVE ROUSSY
Croissance tumorale et système immunitaire
•!Immunité antitumorale (W Coley XIXème, P Ehrlich,1909)
•!Concept d’immunosurveillance (Burnet et Thomas, 1970)
•!Concept « d’immunoediting » (Dunn GP, 2002)
W Coley
et induction
d’une tolérance
GUSTAVE ROUSSY
Dunn GP et al, Nature Immunol 2002
Croissance tumorale et système immunitaire
Cellule tumorale est capable :
•!déjouer le système immunitaire
•!Induire un état d’inflammation chronique
GUSTAVE ROUSSY
Hanahan D & Weinberg RA, Cell 2000 & Cell 2011
Microenvironnement tumoral
Cellules non tumorales + Stroma :
•! Matrice extra-cellulaire
•! Fibroblastes
•! Cellules immunocompétentes dont leucocytes (TILs):
•! Effecteurs de l’immunité innée
•! Effecteurs de l’immunité adaptative ou spécifique
D’après H Ueno, 2014
•! Néovaisseaux
•! Action antitumorale => Inhibition croissance
•! Action immunosuppressive, permissive => Progression
GUSTAVE ROUSSY
Gajewski TF et al, Cancer J 2010
Galon J et al, Science 2006
Wang E et al, Cancer Res 2002
Immunité antitumorale
Effecteurs issus de l’immunité innée
Macrophages/monocytes
Cellules NK
phagocytose (macrophages M1)
ADCC*
Lyse tumorale : voies Fas/FasL et TRAIL/
TRAIL-R, perforine/granzyme
Sécrétion de cytokines
ADCC* (récepteur Fc!!RIII ou CD16)
Sécrétion de cytokines et recrutement de cell
Lymphocytes NKT
destruction de cell immunosuppressives
ADCC*
Cellules dendritiques
présentation antigénique
*Antibody-dependant cellular cytotoxicity (ADCC)
GUSTAVE ROUSSY
Immunité antitumorale
Effecteurs issus de l’immunité adaptative
Lymphocytes B/plasmocytes
Synthèse d’anticorps spécifiques
Lymphocytes T CD3+/CD8+
Cytotoxiques (CTL) : perforine/granzyme
et Fas/FasL
Sécrétion d’interferon gamma (IFN!!)
Lymphocytes T CD3+/CD4+
T auxiliaire ou helper (Th)
GUSTAVE ROUSSY
Microenvironnement tumoral et Immunité antitumorale
GUSTAVE ROUSSY
D’après El Hage F, Bull Cancer 2008
Immunotolérance et Echappement tumoral
règle des 3 E : élimination – équilibre – échappement
GUSTAVE ROUSSY
Dunn GP, Annu Rev Immunol 2002
Immunotolérance et microenvironnement
Macrophages associés aux tumeurs Blocage de la prolifération des LT CD8+
(TAMs)
Recrutement de LTreg
Cellules myéliodes suppressives
(MDSCs)
Fibroblastes associés aux tumeurs
(CAFs)
Lymphocytes Treg (CD4+/FoxP3)
Néo-vaisseaux
Blocage de la prolifération des LT
Recrutement de LTreg
Recrutement de cell immunosuppressives
Inhibition de cytotoxicité des LT et L NKT
Sécrétion de TGF-"
", IL-10, VEGF, EGF et PDGF
Apoptose et anergie des LT
Dysfonction et apoptose des cell dendritique
Architecture anormale => Bloque le passage
d’effecteurs immuns
Ces éléments favorisent la croissance tumorale
GUSTAVE ROUSSY
Mécanismes d’échappement tumoral
1. Modification Cellule tumorale
GUSTAVE ROUSSY
2.Modulation de la réponse immunitaire par la tumeur
D’après Tougeron D et al, Bull cancer 2013
Microenvironnement tumoral et Pronostic
Une infiltration tumorale avec des taux élevés d’effecteurs
immunitaires (lymphocytes CD8+,CD4+ Th1, cellules NK), associée
des taux faibles de cellules immunosuppressives est associée à un
meilleur pronostic dans la majorité des types histologiques
néoplasiques
124 études
20 types histo
GUSTAVE ROUSSY
Fridman WH et al, Nat Rev Cancer 2012
Microenvironnement tumoral et Pronostic
GUSTAVE ROUSSY
Pages F et al, J Clin Oncol 2009
Microenvironnement tumoral et Pronostic
« immunoscore »
GUSTAVE ROUSSY
Procédures
Etapes recommandées
Sélection de la
tumeur
Faire un bloc de la zone tumorale contenant le plus de
TILs, au niveau du centre de la tumeur et du front
d’invasion
Préparation de
l’échantillon
2 coups en paraffine de 4! du bloc
immunohistochimie
2 marquages simples avec des Anticorps IVD certifiés
Révélation
antigénique
CC1-tris-based buffer pH8
Premier anticorps
CD3 (2GV6, Ventana) et CD8 (C8/144, DAKO)
Galon J et al., J Transl Med 2012
Galon et al., Med Sci 2014
Croissance tumorale et microenvironnement
En conclusion, au sein du microenvironnement tumoral cohabitent des
effecteurs immunitaires qui exercent un rôle protecteur, visant à freiner
la progression tumorale, et des éléments ayant une action
immunosuppressive favorisant le développement tumoral.
La connaissance de ces différents acteurs est indispensable en
recherche thérapeutique anti-cancéreuse, afin de cibler des mécanismes
d’action pouvant soit intensifier le rôle des effecteurs antitumoraux, soit
freiner l’action des éléments immunosuppressifs.
GUSTAVE ROUSSY
Sommaire
a.! Microenvironnement et cellules tumorales
b.! Voies de recherche en immunothérapie
c.! Péritoine : un organe immunocompétent ou
permissif
d.! Immunothérapie intrapéritonéale
GUSTAVE ROUSSY
Immunothérapie et Cancer
GUSTAVE ROUSSY
Immunothérapie et Cancer
2 voies de recherche
1.!Immunothérapie non spécifique
stimulation générale du système immunitaire et blocage
de fonctions inhibitrices
2.!Immunothérapie spécifique
apport d’Ac ou d’effecteurs cellulaires dirigés
spécifiquement contre des antigènes tumoraux
GUSTAVE ROUSSY
Immunothérapie et cancer
Adoptive cell transfer
GUSTAVE ROUSSY
20
Mc Arthur GA and Ribas A. J Clin Oncol 2013
Immunothérapie non spécifique
1.! Immunothérapie non spécifique
a.! Injection de Cytokines stimulatrices (IL-2,
IFN1, IFN!!)
b.!Inhibition de cytokines inhibitrices (TGF"",
IL-10")
c.! Inhibition de cellules immunosuppressives
Ne suffit pas à induire une réponse anti-tumorale
=> Plutôt utilisés comme adjuvants
à une immunothérapie (vaccins")
GUSTAVE ROUSSY
Immunothérapie spécifique -Vaccins
2.! Immunothérapie spécifique
a.! Vaccins
Synthétisés à partir des cellules
cancéreuses, d’Ag tumoraux..
Les cellules précurseurs DC du patient sont
prélevées, mise en culture et stimulées avec un
Ag tumoral
Puis réinjectées au patient pour stimuler les
lymphocytes T
#!Action cytotoxique dirigée contre l’Ag tumoral
#!Développement d’une Mémoire
GUSTAVE ROUSSY
Immunothérapie spécifique -Vaccins
Un seul vaccin commercialisé (FDA
avril 2010, EMA juin 2013)
sipuleucel-T (Provenge®)
DCs dirigé contre PAP
cancer de la prostate stade IV
résistant au traitement hormonal
GUSTAVE ROUSSY
Galluzzi l et al, Oncolimmunology 2012
Immunothérapie spécifique – Anticorps monoclonaux
2.! Immunothérapie spécifique
b.! A partir d’Ac monoclonaux
!!Dirigés contre l’Ag tumoral et porteur d’un
cytotoxique
!!Induction d’une réponse immune cytotoxique
!!Blocage d’un signal
GUSTAVE ROUSSY
Immunothérapie spécifique – Anticorps monoclonaux
Anticorps monoclonaux dirigés contre la cellule tumorale :
•! Mort cellulaire par inhibition de voies de signalisation
•! Diriger les NK contre la cell tumorale (ADCC)
GUSTAVE ROUSSY
Immunothérapie spécifique – Anticorps monoclonaux
Anticorps monoclonaux bloquant un signal : Bevacizumab
GUSTAVE ROUSSY
World J Clin Oncol. 2011
Immunothérapie spécifique – Anticorps monoclonaux
Anticorps monoclonaux levant une inhibition de la réponse immunitaire
•!CTLA-4 (cytotoxic T lymphocyte
antigen-4)
•!PD-1 (programmed death-1)
•!PD-L1 (ligand)
GUSTAVE ROUSSY
Hodi FS, et al. N Engl J Med 2010
Robert C et al. N Engl J Med 2010
Brahmer JR, et al. N Engl J Med 2012
Topalian SL, et al. N Engl J Med 2012
Immunothérapie spécifique – Adoptive cell transfer
2.! Immunothérapie spécifique
c.! Transfert de lymphocytes
dirigés contre la cible tumorale
!!TILs du patient modifiés
!!LT génétiquement conçus et
dirigés contre la cellule
tumorale
GUSTAVE ROUSSY
June CH. J Clin Invest 2007
Rosenberg SA, et al. Nat Rev Cancer 2008
Sommaire
a.! Microenvironnement et croissance tumorale
b.! Voies de recherche en immunothérapie
c.! Péritoine et microenvironnement
d.! Immunothérapie intrapéritonéale
GUSTAVE ROUSSY
Péritoine comme un microenvironnement
Recrutement de cellules sanguines
Cellules mésothéliales
Production de cytokines pro-inflammatoires
Présentation antigénique aux lymphocytes T
=> Péritoine =
microenvironnement
immunocompétent
GUSTAVE ROUSSY
Glik A and Douvdevani A, 2004
Péritoine comme un microenvironnement
Cavité péritonéale saine:
•!monocytes et macrophages (45%), macrophages spécifiques
•!cellules NK (8%)
•!cellules dendritiques (2%)
•! lymphocytes T (CD3+, 45%)
> 75% des lymphocytes T CD4+ et CD8+ = CD45R0+ (mémoire)
Péritoine = microenvironnement immunocompétent
GUSTAVE ROUSSY
Kubicka U et al, Scand J Immunl 1996
Broche F et al, Curent Opin Crit Care 2001
Roberts et al., 2009
Hardy et al., 1994
Paciorkowski et al., 2000
Ascites malignes
CPA, cellules NK,
Macrophages/monocytes
Action antitumorale
Lymphocytes TCD3+ activés
Monocytes (CD14+/CD16+/
CD54+/CD80-/CD86-)
IL-10
Macrophages B7-H4+
prolifération LT
Lymphocytes Treg
prolifération LT, IFN!!$
TGF-"
" et IL-10
Recrutés par CCL22 cellules tumorales et
TAMs
=> Cavité péritonéale = action antitumorale mais aussi pro-tumorale
GUSTAVE ROUSSY
Loercher AE et al, J Immunol 1999
Kryczek I et al, Cancer Res 2007
Curiel TJ et al, Nature Med 2004
Péritoine comme un microenvironnement
Cellules présentes dans ascites néoplasiques d’origine gastrointestinales
Caractéristiques des cellules mésothéliales
+ caractéristiques de cellules souches mésenchymateuses
= mesothelial-like cells (MLCs)
Cell Tum IP + MLC en IP
GUSTAVE ROUSSY
Kitayama J et al., Plos One 2014
Péritoine comme un microenvironnement
=> Péritoine =
microenvironnement
immunopermissif
Phénomène de transition mesothélio-mésenchymateuse:
Cellules mésothéliales
fibroblastes qui pénètrent le stroma
=> synthèse de facteurs pro-inflammatoires et angiogéniques
#! implantation de cellules tumorales au niveau du péritoine
#! Envahissement du stroma
GUSTAVE ROUSSY
Sandoval P et al., J Pathol 2013
Péritoine comme un microenvironnement
Implantation péritonéale et angiogénèse
Biopsies de nodules
de carcinose
péritonéale
GUSTAVE ROUSSY
Sandoval P et al., J Pathol 2013
Péritoine comme un microenvironnement
Implantation péritonéale et angiogénèse
GUSTAVE ROUSSY
Dohan A et al., Am J Pathol 2014
Péritoine : organe immunocompétent
Sous-cutané
10 souris dans chaque groupe
Inj S.C cells CCR (CT26) irradiées
Groupe CTL : sérum salé
3 fois (J0, J14, J21)
+ J7 : Inj S.C cells tumorales
10 souris dans chaque groupe
Inj I.P. cells CCR (CT26) irradiées
Groupe CTL : sérum salé
3 fois (J0, J14, J21)
Survie J150 SC
Intra-péritonéal
IP
40%
100%
+ J7 : Inj S.C cells tumorales
+ J30
GUSTAVE ROUSSY
Min Yu et al., Asian Pac J Cancer Prev 2014
Carcinose péritonéale
Adhésion et Invasion du péritoine par
les cellules tumorales
•!Processus transmésothélial (CD44)*
•!Voie trans-lymphatique
(d’après Ceelen C et al, 2009)
Processus d’implantation
1.! réaction inflammatoire locale,
2.! modification de l'expression de molécules d'adhésion
3.! Action protéolytique des enzymes et des facteurs de croissance,
4.! destruction de péritoine,
5.! Attachement de cellules de carcinome et colonisation
GUSTAVE ROUSSY
•!N=97 patients CRS ( 64 HIPEC)
•!VEGF IV et IP
Après CRS, p=0.0049
VEGF et carcinose
BEVACIZUMAB PREOP IV
GUSTAVE ROUSSY
Passot G et al., Eur J Cancer, 2014
Sommaire
a.! Microenvironnement et croissance tumorale
b.! Voies de recherche en immunothérapie
c.! Péritoine : un organe immunocompétent ou
permissif
d.! Immunothérapie intrapéritonéale
GUSTAVE ROUSSY
Immunothérapie et carcinose péritonéale
1.! Péritoine = microenvironnement = > immunocompétent,
mais aussi permissif
2.! Cellules tumorales isolées ou nodules
#! Carcinose péritonéale = cible privilégiée
pour immunothérapie intrapéritonéale
!! Bevacizumab
!! Catumaxomab".
GUSTAVE ROUSSY
Bevacizumab en Intra-péritonéal
GUSTAVE ROUSSY
Kobold S et al., The Oncologist 2009
Bevacizumab en Intra-péritonéal
1 cas (cancer ovaire)
Bevacizumab IP = Asséchement ascite + réponse immunitaire (sang)
GUSTAVE ROUSSY
Bellati F et al., Invest New Drugs, 2010
Bevacizumab en Intra-péritonéal
Bevacizumab IP + chirurgie de cytoréduction?
Bev 25 mg/kg
GUSTAVE ROUSSY
Passot G et al., Clin Transl Oncol 2012
Immunothérapie intrapéritonéale
Catumaxomab*
Ac monoclonal hybride de rat/souris
BISPECIFIQUE:
- contre la molécule d’adhésion cellulaire
épithéliale (EpCAM)
- contre l’antigène CD3 des lymphocytes T
TRIFONCTIONNEL:
région Fc
récepteur Fc-g (I, II, III)
des cellules accessoires (macrophages,
cellules dendritiques) et NK
GUSTAVE ROUSSY
*Removab®, Fresenius Biotech GmbH, Munich,Allemagne
Action potentielle du Catumaxomab
(d’après Ströhlein et al, 2010)
Utilisation carcinose intéressante car :
Pas d’antigène EpCAM sur cellules mésenchymateuses péritonéales
Cellules tumorales et effecteurs immuns dans ascite => Rôle local
GUSTAVE ROUSSY
Etudes cliniques
Catumaxomab et carcinose péritonéale
GUSTAVE ROUSSY
d’après Ströhlein et al, 2010
Essai randomisé Phase II/III
Le critère principal était la durée de survie sans ponction, définie comme le délai jusqu'à la
première ponction thérapeutique nécessaire de l’ascite ou jusqu'au décès, selon l'événement
survenant en premier.
GUSTAVE ROUSSY
Heiss et al, Int J Cancer 2010
Etude clinique Phase II/III
Les résultats de cet essai ont permis au Catumaxomab d’obtenir l’AMM
européenne depuis Avril 2009, pour son utilisation par voie intra péritonéale
chez les patients atteints d’ascite d’origine maligne (EpCAM +) pour laquelle
le traitement standard n'est pas disponible ou n'est plus possible
GUSTAVE ROUSSY
Caractérisation de la réponse au Catumaxomab
Déterminer les effets immunomodulateurs du
catumaxomab et rechercher une cytotoxicité induite par
la catumaxomab sur des cellules néoplasiques
exprimant EpCAM, à partir de deux modèles
expérimentaux (allogénique et autologue)
GUSTAVE ROUSSY
Goéré D et al., Cancer Res 2013
Caractérisation de la réponse au Catumaxomab
12 ascites analysées : 10 EpCAM+; 2 EpCAMAprès incubation de cellules EpCAM+ issues d’ascites néoplasiques
dans du catumaxomab à 10ng/mL pendant 18h
"!Activation
lymphocytaire CD4+ et CD8+
-! Dégranulation Cytotoxique
-! Polarisation Th1
"!Activation des cellules NK
"!Activation des monocytes
"!Probable engagement du CD16 (ADCC)
"!Augmentation du taux de Treg FoxP3+ activés
GUSTAVE ROUSSY
Goéré D et al., Cancer Res 2013
Caractérisation de la réponse au Catumaxomab
Le catumaxomab permet de moduler l’environnement
immunitaire dans les ascites néoplasiques, et de convertir
une inflammation chronique et immunosuppressive (Th2)
en une inflammation aigüe et immunogène (Th1)
GUSTAVE ROUSSY
Avenir – Essai thérapeutique IIPOP (NCT01784900)
Essai randomisé phase II
Multicentrique, IGR promoteur
Patients : carcinose gastrique synchrone, résécable et limitée (PCI<12)
Chrirurgie de
Cytoréduction
complète
catumaxomab IP 100 !g
R
N= 40 patients
catumaxomab IP 140 !g
1st EP : Survie globale 2 ans
2nd EP : - Complications postopératoires, mortalité, toxicité
- Survie sans récidive 2 ans
- Survie sans récidive péritonéale
- Survie globale 5 ans
GUSTAVE ROUSSY
Goéré D et al., BMC Cancer 2014
Trastuzumab en Intra-péritonéal
1 cas (carcinose gastrique HER+++)
Dose hebdomadaire : 150 mg IP en 1h
Précédée d’injection corticoides
Après 6 cycles:
Stabilité tumorale
Amélioration des signes clinques (douleur abdo..)
Bonne tolérance clinique
=> Trastuzumab IP pour carcinose HER+++ = faisable
GUSTAVE ROUSSY
Berretta et al., Eur Rev Med Pharmacol Sci 2014
Immunothérapie
Progrès récents
VOIE SYSTEMIQUE
VOIE INTRAPERITONEALE
CATUMAXOMAB
BEVACIZUMAB
Adoptive cell transfer
TRASTUZUMAB
GUSTAVE ROUSSY
55
Mc Arthur GA and Ribas A. J Clin Oncol 2013
En suspens". Voie IP vs IV???
166 pts carcinose CCR
CRS + HIPEC
Bev
Chimio seule
GUSTAVE ROUSSY
Ceelen W et al., Ann Surg Oncol 2014
Immunothérapie et carcinose
Essais en cours
Voie systémique (ou orale)
1.! Veliparib (inhibiteur PARP) orally and Radiation Therapy in Treating
Patients With Advanced Solid Malignancies With Peritoneal
Carcinomatosis
Phase 1
2.! Biweekly Intraperitoneal Oxaliplatin With Systemic Capecitabine and
Bevacizumab for Patients With Peritoneal Carcinomatosis From
Appendiceal or Colorectal Cancer
Phase 1
3.! Intraperitoneal Oxaliplatin and Paclitaxel Plus Intravenous Paclitaxel
and Bevacizumab in the Treatment of Advanced Peritoneal
Carcinomatosis (completed)
Phase 1
GUSTAVE ROUSSY
Clinical Trials.gov
Immunothérapie et carcinose
Essais en cours
Voie péritonéale
1.! A Study of the Safety and Biological Activity of Intraperitoneal (IP) EGEN-001
Administered Alone and in Combination With Standard Chemotherapy in
Colorectal Peritoneal Carcinomatosis Patients (NCT01300858)
EGEN-001 : A novel non-viral vector consisting of a plasmid DNA encoding
the human gene for interleukin 12 (IL-12)
Phase I/II Study, 30 patients
6-8 weeks after Cytoreductive Surgery Plus Hyperthermic Intraperitoneal
Chemotherapy (HIPEC)
2.! GL-ONC1, an Oncolytic Genetically Modified Vaccinia Virus, in Patients With
Advanced Peritoneal Carcinomatosis
via an infusion within the abdominal cavity through an implanted catheter
Phase I/II, 30 patients
3.! IIPOP = catumaxomab IP
GUSTAVE ROUSSY
Clinical Trials.gov
Avenir….
1.!Combinaison de traitements : chimio + Ac + adjuvant +".
2.!Traitement personnalisé : voie de signalisation, marqueur
immunitaire, marqueur prédictif de réponse
3.!Déterminer la voie optimale d’administration
chimiothérapies immunogènes
GUSTAVE ROUSSY
59
Merci
GUSTAVE ROUSSY
Cytotherapy. 2013 Oct;15(10):1297-306. doi: 10.1016/j.jcyt.2013.05.022.
Intraperitoneal delivery of human natural killer cells for treatment of ovarian cancer in a mouse
xenograft model.
Geller MA1, Knorr DA, Hermanson DA, Pribyl L, Bendzick L, McCullar V, Miller JS, Kaufman DS.
Author information
1Department of Obstetrics, Gynecology, and Women's Health Division of Gynecologic Oncology,
University of Minnesota, Minneapolis, Minnesota, USA.
Abstract
BACKGROUND AIMS:
There is an urgent need for novel therapeutic strategies for relapsed ovarian cancer. Dramatic clinical
anti-tumor effects have been observed with interleukin (IL)-2 activated natural killer (NK) cells; however,
intravenous delivery of NK cells in patients with ovarian cancer has not been successful in ameliorating
disease. We investigated in vivo engraftment of intraperitoneally (IP) delivered NK cells in an ovarian
cancer xenograft model to determine if delivery mode can affect tumor cell killing and circumvent lack
of NK cell expansion.
METHODS:
An ovarian cancer xenograft mouse model was established to evaluate efficacy of IP-delivered NK cells.
Tumor burden was monitored by bioluminescent imaging of luciferase-expressing ovarian cancer cells.
NK cell persistence, tumor burden and NK cell trafficking were evaluated. Transplanted NK cells were
evaluated by flow cytometry and cytotoxicity assays.
RESULTS:
IP delivery of human NK cells plus cytokines led to high levels of circulating NK and was effective in
clearing intraperitoneal ovarian cancer burden in xenografted mice. NK cells remained within the
peritoneal cavity 54 days after injection and had markers of maturation. Additionally, surviving NK cells
were able to kill ovarian cancer cells at a rate similar to pre-infusion levels, supporting that in vivo
functionality of human NK cells can be maintained after IP infusion.
CONCLUSIONS:
IP delivery of NK cells leads to stable engraftment and antitumor response in an ovarian cancer
xenograft model. These data support further pre-clinical and clinical evaluation of IP delivery of
allogeneic
NK cells in ovarian cancer
GUSTAVE ROUSSY
Méthodes – Modèles expérimentaux
1.!
Modèle allogénique
PBMC
PBMC + Catu
Co-cultures de lignées tumorales EpCAM+ ou EpCAM
–
Avec PBMC (peripheral blood mononuclear cells)
EpCAM- EpCAM+
Incubation dans du catumaxomab 10 ng/mL + PMBC + PMBC
Contrôles :
+ Catu
+ Catu
PBMC/ PBMC + Catumaxomab / PBMC + Cell tumorales
2.!
Modèle autologue
+ PBMC
+ Catu
Prélèvement d’ascite néoplasique
Incubation en catumaxomab 10 ng/mL pendant 18h
Contrôles : Cell tumorales sans catumaxomab
GUSTAVE ROUSSY
+ PBMC
+ Catu
Méthodes – Modèles expérimentaux
Lignées HT29
3.!
Culture tissulaire 3D
Prélèvements tumeur gastrique
Culture 3D sur gel de PolyHema
Incubation dans du catumaxomab 10 ng/mL pendant 18h
Avec PBMC (peripheral blood mononuclear cells)
Contrôles : Cell tumorales / Cell tumorales + PBMC
Culture en monocouche
Fragments tumoraux
Culture sur PolyHema
Support plastique
GUSTAVE ROUSSY
Culture sur PolyHema
Méthodes
Analyse et caractérisation des populations cellulaires
Analyse par cytométrie en flux (FACS)
•!Populations cellulaires
•!Cellules tumorales : EpCAM/CD45•!Lymphocytes T : CD45+/CD3+/CD4/CD8
•!Lymphocytes Treg : CD45+/CD3+/CD4+/CD25+/FoxP3+
•!Monocytes et macrophages : CD14+/CD16
•!Cellules NK : CD56+
•!Mort cellulaire
•!DAPI
•!Annexin V/7AAD
GUSTAVE ROUSSY
Méthodes
Marqueurs d’activation et mort immunogène
•!Activation cellules effectrices (FACS)
•!Expression membranaire : CD69, PD-1, HLA-DR, TRAIL
•!Expression intra-cytoplasmique : CD107a, IFN!, IL-17a
•!Cytokines dans le milieu (technique Luminex)
IFN-!, TNF-%, IL-2, IL-17a, IL-10, IL-4, IL-5, IL-6, IL-8, IL-9,
IL-12p40, IL-22, IL-1"
•!Mort immunogène
Calreticuline (CRT) membranaire (FACS)
HMGB1 et ATP dans les surnageants (Elisa)
GUSTAVE ROUSSY
Résultats
1.! Modèle allogènique
a.! Choix des lignées cellulaires
b.! Activation effecteurs immunité
2.! Modèle autologue
a.! Prélèvements ascites malignes
b.! Activation effecteurs cellulaires et profils cytokiniques
c.! Engagement du CD16
3.! Marqueurs de mort cellulaire immunogène
4.! Culture 3D
GUSTAVE ROUSSY
Résultats - Modèle allogénique
Lignées cellulaires
•!EpCAM + : LNCaP (prostate), SKBR3 (sein)
•!EpCAM – : HeLa, MDA-MB-435S (sein), SKH-MB (neuroblastome)
GUSTAVE ROUSSY
LNCaP (prostate)
EpCAM +
SKBR3 (sein)
EpCAM +
HeLa (col)
Faible expression de EpCAM
SH-NB (neuroblastome)
Activation des cellules NK
MDA-MD-435S (sein)
EpCAM -
Résultats - Modèle allogénique
Activation lymphocytes CD4+
60
40
20
0
Medium
GUSTAVE ROUSSY
EpCAM
Neg
6
4
4
2
2
Medium
PD1
EpCAM
Pos
EpCAM
Neg
**
60
40
20
Medium
EpCAM
Pos
EpCAM
Neg
PACHA – Janvier 2014
80
60
40
20
0
Medium
EpCAM
Pos
0
100
100
80
0
8
6
0
*
10
8
**
% PD1+/CD4+/CD45+
% CD69+/CD4+/CD45+
100
EpCAM
Pos
IL-17a
**
EpCAM
Neg
% HLA-DR+/CD4+/CD45+
80
CD69
Expression
Membranaire
10
% IFN-!!+/CD4+/CD45+
% CD107a+/CD4+/CD45+
Marquage
Intra
cytoplasmique
**
% IL-17+/CD4+/CD45+
IFN!!$
CD107a
100
Medium
EpCAM
Pos
HLA-DR
EpCAM
Neg
*
80
60
40
20
0
Medium
EpCAM
Pos
EpCAM
Neg
Résultats - Modèle allogénique
Activation lymphocytes CD8+
40
20
0
Medium
GUSTAVE ROUSSY
% CD69+/CD8+/CD45+
100
EpCAM
Pos
EpCAM
Neg
60
40
20
Medium
6
4
2
0
Medium
100
80
0
8
PD1
*
EpCAM
Pos
EpCAM
Neg
PACHA – Janvier 2014
10
EpCAM
Pos
EpCAM
Neg
40
20
EpCAM
Pos
8
6
4
2
0
Medium
EpCAM
Pos
EpCAM
Neg
*
100
60
Medium
ns
HLA-DR
*
80
0
% IL-17+/CD8+/CD45+
60
IL-17a
**
EpCAM
Neg
%HLA-DR+/CD8+/CD45+
80
CD69
Expression
Membranaire
10
% IFN-!!+/CD8+/CD45+
% CD107a+/CD8+/CD45+
Marquage
Intra
cytoplasmique
IFN!!$
**
% PD1+/CD8+/CD45+
CD107a
100
80
60
40
20
0
Medium
EpCAM
Pos
EpCAM
Neg
Résultats - Modèle allogénique
Activation cellules NK (CD56+)
CD107a
30
20
10
0
GUSTAVE ROUSSY
30
20
10
0
Medium
EPCam Pos EPCam Neg
*
100
100
80
80
60
40
20
0
Medium
EPCam Pos
PACHA – Janvier 2014
EPCam Neg
ns
40
% Trail+/CD56+/CD3-/CD45+
% CD69+/CD56+/CD3-/CD45+
CD69
IFN!!$
50
40
Medium
Expression
Membranaire
*
% FN-!!+/CD56+/CD3-/CD45+
Marquage
Intracytoplasmique
% CD107a+/CD56+/CD3-/CD45+
50
EPCam Pos EPCam Neg
TRAIL
ns
60
40
20
0
Medium
EPCam Pos
EPCam Neg
Résultats - Modèle allogénique
Concentrations cytokines dans le milieu
$
***
n.s
**
5000
1000
4000
IL-2 pg/ml
10000
3000
5000
2000
PBMC
+ Epcam+
0
PBMC
+ Epcam+
+ Epcam neg
PBMC
+ Epcam+
+ Epcam neg
IL-10
IL-4
300
600
200
0
+ Epcam neg
800
400
1000
0
$
IL-17a
100000
80000
60000
40000
20000
IL-17A pg/ml
15000
IFN- ! pg/ml
IL-2
IFN-!!
**
***
IL-4 pg/ml
8000
6000
IL-9 pg/ml
200
4000
100
2000
0
0
PBMC
+ Epcam+
+ Epcam neg
IL-5
500
PBMC
IL-13pg/ml
*
1000
300
200
+ Epcam neg
IL-13
1500
n.s
400
+ Epcam+
500
100
0
0
PBMC
GUSTAVE ROUSSY
+ Epcam+
+ Epcam neg
PBMC
PACHA – Janvier 2014
+ Epcam+
+ Epcam neg
Activation effecteurs
immunitaires
Résultats - Modèle allogénique
Concentrations cytokines dans le milieu
$
$
IL-1 "
TNF-%
10000
5000
4000
IL1- " pg/ml
IL-9 pg/ml
8000
6000
3000
4000
2000
1000
2000
0
0
PBMC
+ Epcam+
PBMC
+ Epcam neg
IL-6
IL-6 pg/ml
20000
10000
0
GUSTAVE ROUSSY
+ Epcam+
+ Epcam neg
Pas d’augmentation des
cytokines pro-inflammatoires
30000
PBMC
+ Epcam+
+ Epcam neg
PACHA – Janvier 2014
Résultats - Modèle allogénique
Engagement du CD16
n.s
n.s
% Monocytes CD16+++
100
60
40
60
40
20
20
0
% NK/CD16+
80
80
% NK/CD16+
% CD45+/14+/CD16+++
100
Epcam +
0
Epcam neg
Epcam +
Epcam neg
Tendance à une diminution de l’expression du CD16 sur monocytes et non sur les NK
Expression après Cross linking
sur anti CD16
Expression après Cross linking
sur anti CD16
Expression normale
Du CD16
Sur Monocytes
GUSTAVE ROUSSY
Expression normale
Du CD16
Sur NK cells
PACHA – Janvier 2014
Engagement CD16
= Diminution expression
Résultats - Modèle allogénique
–!Activation lymphocytaire CD4+ et CD8+
–!Activation des cellules NK
–!Engagement du CD16 probable (ADCC)
Après incubation dans du catumaxomab à 10ng/mL
pendant 18h de cellules EpCAM+, en présence de PBMC
=> Application de ces conditions au modèle autologue
GUSTAVE ROUSSY
Résultats – Modèle autologue
Populations cellulaires
•!EpCAM+ : 0.06 - 24.4%*
•!CD45+ : 2,3 - 97% (médiane 73%)
•!Ratio E:T
CD45+/ EpCAM+ : 50,5 [2 -1497]
*Ascites EpCAM+ > 0.04% cell EpCAM+
GUSTAVE ROUSSY
Résultats – Modèle autologue
Populations cellulaires
ns
.
80
100
% CD8+/CD45+
% CD4+/CD45+
100
60
40
20
0
EpCAM Pos
GUSTAVE ROUSSY
80
60
40
20
0
EpCAM Neg
Ascites EpCAM+
ns
EpCAM Pos
EpCAM Neg
CD4+/CD45+
CD8+/CD45+
Milieu
40,3 ± 19%
19,9 ± 11%
Catumaxomab
35,8 ± 25%
20,5 ± 11%
Résultats – Modèle autologue
CD107a
60
40
20
0
%CD69+/ CD4+/CD45+
100
EpCAM Pos
80
40
20
0
EpCAM Pos
GUSTAVE ROUSSY
EpCAM Neg
100
IFN-!!$
50
15
10
5
0
100
CD69
60
75
EpCAM Neg
***
ns
EpCAM Pos
40
20
0
EpCAM Pos
EpCAM Neg
IL-17
60
40
20
100
HLA-DR
60
ns
80
0
EpCAM Neg
***
80
%IL-17+/ CD4+/CD45+
80
100
% PD1+/CD4+/CD45+
**
%IFN-!!+/ CD4+/CD45+
100
% HLA-DR+/CD4+/CD45+
% CD107a+/CD4+/CD45+
Activation des LT CD4+
EpCAM Pos
EpCAM Neg
***
80
PD1
60
40
20
0
EpCAM Pos
EpCAM Neg
Résultats – Modèle autologue
40
20
0
EpCAM Pos
% CD69+/CD8+/CD45+
***
80
EpCAM Neg
CD69
60
40
20
0
100
EpCAM Pos
ns
TRAIL
80
60
40
20
0
GUSTAVE ROUSSY
EpCAM Pos
EpCAM Neg
100
IFN-!!$
80
60
40
20
0
100
EpCAM Neg
*
EpCAM Pos
***
80
EpCAM Neg
HLA-DR
60
40
20
0
100
EpCAM Pos
***
80
EpCAM Neg
PD1
60
40
20
0
EpCAM Pos
% IL-17+/CD8+/CD45+
60
% IFN-!!+/CD8+ CD45+
100
CD107a
80
100
%Trail+/ CD8+/CD45+
.
**
% HLA-DR+/CD8+/CD45+
.
100
% PD1+/CD8+/CD45+
.
%CD107a+/ CD8+/CD45+
Activation des LT CD8+
EpCAM Neg
ns
80
IL-17
60
40
20
0
EpCAM Pos
EpCAM Neg
Résultats – Modèle autologue
Activation lymphocytaire CD4+ et CD8+
•!Libération de granules cytotoxiques (CD107a) par les LT CD4+ et CD8+,
en présence de catumaxomab, uniquement dans les ascites EpCAM+.
•!Sécrétion d’IFN! par les CD8+ issus d’ascites EpCAM+ en présence de
catumaxomab, sans augmentation significative du taux d’IL-17.
•!Expression des marqueurs d’activation -CD69, HLA-DR et PD-1- par les
LT issus d’ascites EpCAM+ en présence de catumaxomab.
GUSTAVE ROUSSY
Dosage des cytokines – Ascites néoplasiques
=> Ascites malignes = profil Th2
GUSTAVE ROUSSY
Résultats – Modèle autologue
Dosage des cytokines
IFN-!!$
ns
IL-4$$
**
IL-2$$
TNF-%
%$
ns
IL-13$$
IL-6$$
*
IL-1"
"$
**
IL-17A$$
Pas d’augmentation du taux d’IL-4 et d’IL-13
Augmentation du taux de cytokines IL-2, INF! => activation Th1
=>Modification du milieu induite par le catumaxomab, d’un
profil Th2 vers un profil Th1
GUSTAVE ROUSSY
Résultats – Modèle autologue
Activation des LTReg
Treg = 5% (8,25 ± 5) des LT CD4+
taux de Treg FoxP3+
taux de FoxP3+/45RACD73
GUSTAVE ROUSSY
#! ecto-ATPase (catabolyse ATP)
Résultats – Modèle autologue
Activation des NK
CD56
CD16
Pas de diminution
de l’expression du CD16
CD69
GUSTAVE ROUSSY
TRAIL
Résultats – Modèle autologue
Activation des monocytes
CD14
CD16
Tendance à une diminution
de l’expression du CD16
CD80
CD40
GUSTAVE ROUSSY
HLA-DR
Résultats
Mort cellulaire
*
% de Tum mortes
100
Modèle allogénique
80
60
Pas d’augmentation significative de la mort
cellulaire après ajout du catumaxomab
pendant 18h
40
20
0
milieu
+CATU
+PBMC +PBMC+CATU
% of dead Tum
25
**
20
15
Induction d’une mort cellulaire après
incubation pendant 40h
10
5
0
Epcam+ 18h
GUSTAVE ROUSSY
Epcam+ 40h
Epcam neg 40h
Résultats
Mort cellulaire immunogène - Calréticuline
Pas d’augmentation de l’expression
de la calréticuline (CRT) par les
cellules EpCAM+ après incubation
dans du catumaxomab pendant 18h
•!modification de la technique d’application de l’anticorps anti-CRT
•!changement d’anticorps anti-CRT
•!modification de la durée d’incubation (23h, 40h)
•!analyse sur cellules AnnexinV+/7AAD-, et non sur cellules vivantes
=> Pas d’augmentation de CRT
GUSTAVE ROUSSY
Résultats
Mort cellulaire immunogène - Calréticuline
EpCAM +(SKBR3) – CatmAb 18h
Pré-incubation doxorubicine 2h
EpCAM +(SKBR3) – CatmAb 18h
Pré-incubation oxaliplatine 2h
Augmentation de l’expression de la CRT après préincubation dans de la doxorubicine, ou de l’oxaliplatine
GUSTAVE ROUSSY
Résultats
Mort cellulaire immunogène
Ascites néoplasiques
Pas d’augmentation significative de l’expression de la CRT,
de la sécrétion de l’HMGB1 et de l’ATP
GUSTAVE ROUSSY
Résultats
Mort cellulaire immunogène
Co-cultures
Après pré-incubation dans de l’oxaliplatine pendant 2h,
•!Pas d’augmentation significative de l’expression de la CRT
•!Augmentation significative du taux de HMGB1
•!Augmentation de la concentration d’ATP
GUSTAVE ROUSSY
Résultats
Culture tissulaire 3D
•! 4 prélèvements de tumeur gastrique => 2 adénocarcinomes
•! Mise en culture 3D sur gel de Polyhema
•! Avec PBMC (peripheral blood mononuclear cells)
•! Incubation dans du catumaxomab 10ng/mL pendant 18h
•! Après +/- pré-incubation dans de l’oxaliplatine
•! Contrôles : Cell tumorales / PBMC/ Cell tumorales + PBMC
GUSTAVE ROUSSY
Résultats
Culture tissulaire 3D
1.! Populations cellulaires
•! Marquage HES
•! Marquage IHC des lymphocytes
CD3
Marquage HES
Marquage CD3
20 à 40% des cellules
•! Marquage IHC EpCAM
Marquage EpCAM
Marquage
des cellules tumorales
GUSTAVE ROUSSY
Résultats
Culture tissulaire 3D
2.! Induction réponse immunitaire
•! Marquage IHC TIA-1 = granules cytotoxiques des
lymphocytes T et des NK
Marquage TIA-1
GUSTAVE ROUSSY
Résultats
Culture tissulaire 3D
•! Marquage IHC FoxP3
60 à 75 par champs à T0 et après 2H de culture
dans le milieu contenant de l’oxaliplatine
Diminution à 30/ par champs, après mise en culture
pendant 18h, avec ou sans oxaliplatine.
Lorsque du catumaxomab était ajouté au milieu, on observait une diminution du
nombre de Treg à 20/champs, majorée après pré-incubation dans de
l’oxaliplatine (5 à 15 Treg/champs).
•! Marquage de la calréticuline
non analysable
marquage de nombreuses cellules saines
GUSTAVE ROUSSY
Discussion – Ratio Effecteurs : Cibles et Cytotoxicité
Avant traitement
J3 après 10!g CatmAb IP
J11 après 230!g CatmAb IP
GUSTAVE ROUSSY
Heiss et al, Int J Cancer 2010
Discussion – Activation CD3
En présence de cellules EpCAM+, le catumaxomab entrainait une activation
majeure des lymphocytes T (expression de CD69, CD107a, HLA-DR et PD1),
stimulait une réponse inflammatoire de type Thelper 1 (Th1), et provoquait la
synthèse d’IFN-! par les lymphocytes T CD8, et ceci, malgré la présence
d’ectoATPase exprimée par les Treg.
Potentielles améliorations :
développement d’un anticorps humanisé
bispécifique de configuration BiTE (bi-specific-Tcell
engager) : 2 domaines variables alignés une seule
chaine polypeptidique
•!activité à très faible ratio effecteur/cible
•!induction une forte activité de lyse à faibles doses
•!activation CD3 en présence de cellules cibles
GUSTAVE ROUSSY
W. M. Fiedler et al, J Clinical Oncol, 2010 ASCO
Annual Meeting Vol 28, No 15 suppl, 2010: 2573
Discussion – Activation CD16
Le catumaxomab activait les cellules NK et les monocytes, mais sans
diminution d’expression du CD16 (FcR).
Potentielles améliorations :
augmenter l’affinité pour le FcR en modifiant la configuration de la région
Fc: en contrôlant la glycosylation de cette portion, en particulier la proportion
de formes afucosylées
=> Augmentation de la cytotoxicité ADCC
GUSTAVE ROUSSY
d’après Matsumiya et al. J Mol Biology, 2007
Discussion – Humanisation de l’anticorps
Le catumaxomab est un anticorps murin non humanisé, dont l’administration
est suivie de la production d’anticorps anti-murins, ce qui en limite la voie
d’administration (+++ péritonéale) et la dose totale en systémique.
Potentielles améliorations :
Synthèse d’un anticorps humanisé
GUSTAVE ROUSSY
Concentrations plasmatiques des anticorps anti-souris (ADA) dirigés
contre le catumaxomab chez 10 patients (d’après Ruf et al, 2010)
Discussion – Mort immunogène
Sur des modèles allogéniques, le catumaxomab, provoquait une mort
cellulaire associée à la libération d’ATP et induisait une mort immunogène
après pré-incubation dans de l’oxaliplatine. Le déclenchement d’une mort
immunogène pourrait permettre d’induire une réponse immunitaire spécifique
dirigée contre les cellules tumorales.
#!Intérêt pour survie sans récidive
Potentielles améliorations :
Association à un traitement responsable d’une
mort par apoptose
GUSTAVE ROUSSY
Remerciements
Laboratoire INSERM U1015
Laurence Zitvogel
Service « Hôpital de jour » IGR
Caroline Flament
Nathalie Chaput
Sylvie Rusakiewicz
Vishnou Poirier
Laboratoire FRESENIUS
Comité Pathologies Digestives
Thierry de Baere
Valérie Boige
Pascal Burtin
Peggy Dartigues
Clarisse Dromain
Michel Ducreux
Eric Deuitsch
Dominique Elias
Frédéric Dumont
Charles Honoré
David
GUSTAVE
ROUSSYMalka
Patricia Pautier
Youssef Tazi
Les lymphocytes Treg
*
*IDO
: indoleamine
GUSTAVE
ROUSSY 2,3 dioxygénase
Weiping Zou, Nature Reviews Immunology 2006
Immunotolérance
Balance Th1/Th2
Contre le développement tumoral
Action immunosuppressive
Balance lymphocytes Th1/Th2 (d’après Calmels B, 2004)
GUSTAVE ROUSSY
Becker Y et al, Virus Genes 2005
Mécanismes d’échappement tumoral
1. Modification Cellule tumorale
GUSTAVE ROUSSY
2.Modulation de la réponse immunitaire par la tumeur
D’après Tougeron D et al, Bull cancer 2013
Microenvironnement tumoral et Pronostic
Une infiltration tumorale avec des taux élevés d’effecteurs
immunitaires (lymphocytes CD8+,CD4+ Th1, cellules Nk), associée
des taux faibles de cellules immunosuppressives est associée à un
meilleur pronostic dans la majorité des types histologiques
néoplasiques.
124 études
20 types histo
GUSTAVE ROUSSY
Fridman WH et al, Nat Rev Cancer 2012
Croissance tumorale et microenvironnement
En conclusion, au sein du microenvironnement tumoral cohabitent des
effecteurs immunitaires qui exercent un rôle protecteur, visant à freiner
la progression tumorale, et des éléments ayant une action
immunosuppressive favorisant le développement tumoral.
La connaissance de ces différents acteurs est indispensable en
recherche thérapeutique anti-cancéreuse, afin de cibler des mécanismes
d’action pouvant soit intensifier le rôle des effecteurs antitumoraux, soit
freiner l’action des éléments immunosuppressifs.
GUSTAVE ROUSSY
Traitements anti-néoplasiques et réponse immunitaire
Chimiothérapie conventionnelle = effet cytotoxique direct
•!Efficacité supérieure dans modèles murins immunocompétents (anthracyclines et
oxaliplatine)
(Casares J et al, 2005 ; Apetoh L et al, 2007)
•!Immunosuppression : prédictive de réponse diminuée aux anthracyclines et à
l’oxaliplatine (Apetoh L et al, 2007; Ghiringhelli F et al, 2009; Tesniere A et al, 2010)
•!Réponse à la chimiothérapie diminuée en cas de lymphopénie (Ray-Coquard I et al, 2009)
=> Ceci est en faveur d’une réponse immunitaire dirigée contre la tumeur,
induite par les agents de chimiothérapie
GUSTAVE ROUSSY
Chimiothérapie et réponse immunitaire
•!Induction d’une réponse immunitaire contre la tumeur, ou inhibition
de phénomènes immunosuppressifs
d’après Galluzzi et al, Nature Reviews 2012
•!Induction d’une mort cellulaire immunogène
GUSTAVE ROUSSY
Mort cellulaire immunogène
Induction d’une mort cellulaire immunogène en réponse au
stress provoqué par la mort cellulaire
signal « eat me »
cellules mourantes
signal « danger »
GUSTAVE ROUSSY
réponse immunitaire
Mort cellulaire immunogène
Chimiothérapie
Mort cellulaire
Signaux « eat me »
Exposition membranaire de calréticuline
Libération de HMGB1*
Libération d’ATP
Réponse immunitaire
GUSTAVE ROUSSY
*HMGB1
= high mobility group B1
Zitvogel L. et al, Nat Revue Immunol 2008
Exposition de la calréticuline
mature
Phagocytose
Activation Lymphocytes T
Cellule tumorale pré-apoptotique
Mais CRT seule «physiologique » n’entraîne pas la maturation des DC
GUSTAVE ROUSSY
Obeid et al, Nature Med 2007
Panaretakis T et al, EMBO Journal 2009
Libération de HMGB1
Cellule tumorale post-apoptotique
GUSTAVE=ROUSSY
*HMGB1
protéine high mobility group B1
Apetoh L et al, Nature Med 2007
Kepp et al, Curr Opinion Oncol 2009
Libération d’ATP
Apoptose et mort cellulaire s’accompagnent de la
libération d’ATP dans le milieu extracellulaire
L’autophagie participe à l’induction
d’une mort cellulaire immunogène
GUSTAVE ROUSSY
d’après Zitvogel L et al, 2012
Martins I et al, Cell Cycle 2009
Ghiringhelli F et al, Nature Med 2009
Michaud et al, Science 2012
Mort cellulaire immunogène
Stress reticulum endoplasmique (ER stress)
#!exposition de la calréticuline par les cellules tumorales pré-apoptotiques,
#!libération d’HMGB1 et d’ATP dans le milieu extra-cell =>activation des LT =>
cytotoxicité directe et mémoire (intérêt dans la prévention des récidives)
GUSTAVE ROUSSY
d’après Galluzzi et al, Nature Reviews 2012
Traitement actuel de la carcinose péritonéale
CHIRURGIE de CYTOREDUCTION COMPLETE
Suivie de CHIMIOHYPERTHERMIE INTRAPERITONEALE
(CHIP)
GUSTAVE ROUSSY
Traitement actuel de la carcinose péritonéale
Carcinose
Colorectale
(et ADK appendice)
5y OS 35%
5y DFS 16%
Goéré et al, Ann Surg 2013
Pseudomyxome
10y OS 63%
15y OS 59%
Chua et al, J Clin Oncol 2012
Mésothéliome
5y OS 47%
Yan et al, J Clin Oncol 2009
GUSTAVE ROUSSY
Traitement actuel de la carcinose péritonéale
Carcinose
Origine gastrique
3y OS 18%
3y DFS 12%
Gléhen et al, Ann Surg 2010
Pas de traitement à visée curative pour carcinose d’origine
pancréatique, hépato-biliaire#
#!Développement de nouveaux traitements, voies
d’administration#
GUSTAVE ROUSSY
EpCAM (epithelial cell adhesion
and activating molecule)
•!
glycoprotéine trans-membranaire
•!
adhésion entre les cellules épithéliales
•!
signalisation, de migration, de prolifération
et de différenciation cellulaire
EpCAM exprimé par les cellules et les tumeurs épithéliales
#!
la plupart des adénocarcinomes (origine mammaire,
prostatique, ovarienne, pulmonaire, colique, gastrique ou
rénale)
EpCAM n’est pas exprimé dans
#!
les tissus mésenchymateux, musculaire, neuroendocrine, par
les cellules d’origine lymphoïde, et par les mélanomes
GUSTAVE ROUSSY
Patriarca C et al, Cancer Treatment Reviews 2012
Introduction
1.! Microenvironnement et croissance tumorale
a.! Immunité antitumorale
b.! Immunotolérance
c.! Echappement tumoral
2.! Chimiothérapie et réponse immunitaire
a.! Induction d’une réponse immunitaire
b.! Mort cellulaire immunogène
3.! Immunothérapie et carcinose péritonéale
a.! Péritoine : environnement immunocompétent
b.! Immunothérapie intrapéritonéale
c.! Catumaxomab intrapéritonéal
GUSTAVE ROUSSY
GUSTAVE ROUSSY
118
Immunothérapie
Progrès récents dans le traitement du mélanome
Au cours de ces dernières années, un nouveau mécanisme d’échappement tumoral a
été mis en évidence. Ainsi après l’activation d’un lymphocytes T (LT), des mécanismes
de régulation négatifs de cette activation sont mis en place reposant sur l’augmentation
d’expression de molécules de co stimulation inhibitrices. Ces molécules
secondairement induites sur les LT vont, après interaction avec leurs ligands souvent
exprimés par les cellules tumorales, inhiber différentes fonctions lymphocytaires T. Des
essais cliniques récents ont montré que l’administration d’anticorps dirigés contre ces
molécules ou leurs ligands permettaient de lever cet état d’anergie avec des résultats
cliniques spectaculaires. Ainsi un traitement immunomodulateur par l’anticorps antiCTLA-4 (cytotoxic T-lymphocyte antigen) ou ipilimumab a démontré son efficacité chez
des patients atteints de mélanomes métastatiques.
L’administration d’un anticorps anti-CTLA-4 associé à la chimiothérapie de référence
augmente la survie des patients à 20.8% à 3 ans alors que seuls 12.2% des patients ne
recevant que la chimiothérapie étaient vivants à cette même date. Cet anticorps est
aujourd’hui commercialisé. D’autres anticorps bloquant la molécule PD-1 ou son ligand
PDL-1 ont également entrainé des réponses cliniques objectives chez 18 à 30% de
patients atteints de mélanomes métastatiques, de cancer du rein et de cancer du
poumon. De façon intéressante, les réponses cliniques observées sont souvent
persistantes. Ces molécules levant un frein physiologique à l’activation des LT, des
effets secondaires de type auto immun ont été observés lors de l’emploi de ces
molécules de façon plus marquée avec l’anti-CTLA-4 qu’avec le blocage de l’axe PD-1PDL1.
GUSTAVE ROUSSY
Immunothérapie et Cancer
Adoptive cell transfer (ACT) therapy :
harvesting and genetically altering his patient’s immune cells to train them to attack
her cancer
This approach, called tumour-infiltrating lymphocyte (TIL) therapy, has been used
successfully to treat only one type of cancer: metastatic melanoma. T cells that
have been primed to attack a specific cancer are difficult to collect in a blood
sample, but in melanoma these lymphocytes enter the tumour and are easy to
biopsy. Over the past 25 years, a group led by Steven Rosenberg, an
immunotherapy researcher and chief of surgery at the US National Cancer Institute
in Bethesda, Maryland, has been building evidence that TIL therapy can alleviate or
even eradicate melanoma in some patients.
40% of patients underwent complete, durable regressions of their melanoma,
The success of TIL in melanoma is not currently transferable to other cancers,
because it is harder to collect tumour-specific T cells.
Le groupe de C. June a montré récemment que
l’administration de ces lymphocytes T modifiésRosenberg, S. A. Nature Rev. Clin. Oncol. 8, 577–585
entrainaient des réponses cliniques chez des (2011).
patients atteints de leucémies.
GUSTAVE ROUSSY
Sommaire
a.! Microenvironnement et croissance tumorale
b.! Voies de recherche en immunothérapie
c.! Péritoine : un organe immunocompétent
d.! Immunothérapie intrapéritonéale
GUSTAVE ROUSSY
Matériels et Méthodes
1.! Modèles expérimentaux
a.! Allogènique
b.! Autologue
a.!Ascites malignes
b.!Culture tissulaire 3D (adénocarcinome gastrique)
2.! Caractérisation des populations cellulaires
3.! Marqueurs d’activation cellulaire
4.! Marqueurs de mort cellulaire immunogène
GUSTAVE ROUSSY
Caractérisation de la réponse au Catumaxomab
Patients
Pt 1
Pt 2
Pt 3
Pt 4
Pt 5
Pt 6
Pt 7
Pt 8
Pt 9
Pt 10
Pt 11
Pt 12
EpCAM status (Pos/Neg)
Pos
Pos
Pos
Pos
Pos
Pos
Pos
Pos
Pos
Pos
Neg
Neg
% EpCAM+cells/ ascites cells
8
0.5
1.6
0.12
0.07
1.8
0.06
24.4
0.55
11.1
-
-
Age (y)
64
64
39
69
58
71
65
49
51
61
62
62
Gender (M/F)
F
F
F
F
F
F
F
M
F
F
M
M
Ovary
Ovary
Ovary
Ovary
Ovary
Ovary
Ovary
Colon
Breast
Ovary
Colon
Colon
IIIb
IIIb
IIIb
IIIb
IIIb
IIIb
IIIb
IV
IIIb
IIIb
IV
IV
Synch
Synch
Synch
Synch
Synch
Synch
Synch
Synch
Metach
Synch
Metach
Synch
Yes
No
Yes
No
Yes
Yes
Yes
Yes
No
Yes
No
No
Primary tumour
Stage
Ascites Presentation
(synchronous/metachronous)
Chemotherapy naive (Y/N)
Type of systemic chemotherapy
-
Carboplatin
-
Carboplatin
Paclitaxel
-
-
-
-
Caelyx
Paclitaxel
-
Zometa
Oxaliplatin,
Oxaliplatin
5FU
5FU
Bevacizumab
Objective Response to
-
Yes
-
Yes
-
-
-
-
No
-
No
No
-
30
-
22
-
-
-
-
24
-
17
52
17.6
10.3
76.9
55.7
37.3
95.4
84.1
64.9
2.25
97.4
14.7
73
2
16
48
464
497
53
1402
3
4
974
-
-
20.7
5
52.1
6
10.9
61
2.9
1
2.6
23.1
20.7
19
chemotherapy (Yes/no)
Time to last chemo (days)
% CD45+ in ascites
CD45+cells/ EpCAM+ cells
% dead cells in ascites
12 ascites analysées : 10 EpCAM+; 2 EpCAMGUSTAVE ROUSSY
Modèle murin de carcinose ovaire
Différents Ac IP testés
Survie doublée par injection IP d’AC PD1 + CD137
GUSTAVE ROUSSY
Huafeng Wei et al., Plos One 2013
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