Chap.3 : De la naissance d’un message nerveux à sa transmission au cerveau. I . La naissance du message nerveux sensoriel. OC : Le message nerveux provenant de la rétine est propagé par les fibres du nerf optique sous forme de signaux électriques. OM : analyser des résultats expérimentaux. A. Le potentiel de membrane On peut mesurer de part et d’autre de la membrane plasmique de toutes les cellules une différence de potentiel provoquée par une inégale répartition des charges positives et négatives entre les milieux intra- et extra-cellulaire. Du côté extracellulaire se trouve une majorité de charges positives et du côté intra-cellulaire, une majorité de charges négatives. En l’absence de stimulation, cette ddp transmembranaire, variable suivant les cellules, est de l’ordre de –60 à –70 mV pour les neurones et d’environ –35 mV pour les cellules photoréceptrices. B. La conversion de la lumière en message électrique. Les cônes et les bâtonnets sont les récepteurs des stimuli lumineux. Lorsqu’un rayon lumineux (ou photons) est absorbé par les pigments présents dans la membrane des photorécepteurs, ceci déclenche dans les neurones ganglionnaires une manifestation électrique appelée potentiel d’action qui est à l’origine du message sensoriel. Le message nerveux provenant de la rétine est propagé par les fibres du. nerf optique sous forme de signaux électriques (Potentiel d’Action PA) Une variation de intensité du stimulus visuel est traduite par une variation de la fréquence de ces signaux élémentaires (soit une augmentation, soit une diminution). C’est donc bien un message, constitué de signaux électriques, et non l’image elle même, qui est transmis vers le cerveau. II. Les voies visuelles : trajet du message nerveux de la rétine au cerveau. A. Les voies visuelles se croisent… OC : Les messages nerveux véhiculés par les fibres du nerf optique aboutissent à un relais cérébral connecté aux aires du cortex visuel occipital. OM : analyse de coupes de cortex et IRM. Document pages 34 & 35 + document 3 p. 37. Les fibres nerveuses issues de chaque œil convergent au niveau du chiasma optique. Suite à ce croisement, les fibres nerveuses contenues dans l'hémisphère cérébral droit contiennent les informations provenant du champ visuel gauche et inversement. MOTS VUS MOTS ENTENDUS MOTS EMIS Les fibres nerveuses ne parviennent pas ensuite directement au cortex visuel occipital. En effet, elles transmettent leurs informations, grâce à des synapses, à d'autres neurones qui conduiront directement les messages jusqu'au cortex, Cette zone du cerveau où s'effectue ce transfert d'informations porte le nom de relais synaptique. B. La transmission synaptique. OC : Les fibres du nerf optique sous forme de signaux électriques. Toute perturbation du fonctionnement des synapses sous l’action de substances chimiques a des conséquences sur le fonctionnement des neurones. OM : film animation à retranscrire en schéma. Analyse de l’action d’une drogue. 1. Le fonctionnement d’une synapse. Le transfert d’information a lieu dans le relais synaptique ou corps genouillé latéral. Les neurones communiquent entre eux par des synapses. Au niveau de ces synapses, l’association neuromédiateur-récepteur assure la transmission du message : c’est donc un message chimique. Il existe de nombreux neuromédiateurs ou neurotransmetteurs : glutamate, sérotonine, GABA, acétylcholine, dopamine… La transmission synaptique 2. Les perturbations de la transmission synaptique. Documents p41 ou document ci-dessous annales 09. Le LSD a une forme complémentaire du récepteur à sérotonine. Il se lie sur les récepteurs à sérotonine présents sur les corps cellulaires des neurones relais (dans les corps genouillés latéraux). Il exerce alors la même action que la sérotonine en stimulant ces neurones relais. En revanche, l'action du LSD est plus forte car sa durée d'action est beaucoup plus longue, ce qui modifie le message nerveux visuel et provoque des hallucinations. Bilan : Le message nerveux provenant de la rétine est propagé par les fibres du nerf optique sous forme de signaux électriques. Il aboutit à un relais cérébral connecté aux aires du cortex visuel occipital. Toute perturbation du fonctionnement des synapses sous l’action de substances chimiques a des conséquences sur le fonctionnement des neurones.