3
Avertissement au lecteur
Typographie
Les noms propres (personnes et lieux) sont écrits en transcription latine systématique selon les
principes présentés en annexe (p. 119), sauf ceux pour lesquels il existe une forme française dont
l’usage est généralisé (« Moscou » et non « Moskva », « Staline » et non « Stalin »…).
Dans le corps du texte, les cours d’eau et localités sont désignés par leur nom komi (par exemple le
fleuve « Ežva » et non « Vyčegda ») ; des informations complémentaires peuvent être données entre
parenthèses ou en note de bas de page à la première occurrence ; d’une manière générale, la correspon-
dance entre les toponymes komis et russes est fournie par un tableau en annexe (p. 134). Les cours
d’eau komis n’ayant pas de genre, je leur donne en français, arbitrairement, le genre masculin (par
souci de simplicité).
J’accorde l’adjectif komi en genre et en nombre — sur le modèle d’autres adjectifs ethno-
linguistiques comme swahili, azéri… Lorsqu’il est question de l’Oudmourtie, j’emploie l’orthographe
francisée de l’adjectif oudmourte, dont l’usage tend à se développer à mesure que l’on parle de ce
peuple hors des publications scientifiques — avec cet e final (sur le modèle de croate) sans lequel,
comme le montre l’expérience, le t tendrait à s’amuïr
1
. Pour des observations linguistiques sur
l’utilisation et le sens du mot komi, on pourra consulter les annexes (p. 126).
Dans le corps du texte, les titres d’œuvres ou d’ouvrages figurent en traduction littérale française,
suivie entre crochets du titre original en transcription latine. Les principes adoptés pour la transcription
latine des mots komis et russes sont présentés en détail en annexe (p. 119).
Dans la bibliographie (p. 144), entre crochets, les références
2
et commentaires respectent les
mêmes principes de transcription. En revanche, les noms d’auteurs, titres et éditeurs y sont reproduits
sous la même forme que dans les documents (dans le cas des ouvrages en langue komie, c’est
l’écriture cyrillique actuelle qui est systématiquement utilisée, conformément à la norme en vigueur
dans les index komis), par souci d’exactitude et pour permettre de les retrouver plus facilement dans
les catalogues.
1
Je constate d’ailleurs, à mesure que les Oudmourtes sont portés à la connaissance du grand public avec
l’orthographe oudmourt, qu’on commence à entendre en France la prononciation [udmur] : de fait, les lettres ou
pour noter le son [u] sont manifestement une pratique française, or en français les consonnes dentales finales
sont généralement muettes (yaourt fait partie des rares exceptions). En toute rigueur, la translittération
scientifique serait plutôt udmurt.
2
La référence d’un document est constituée du nom de famille de l’auteur ou du responsable de publication
(éventuellement suivi, en cas d’ambiguïté, d’une initiale de prénom, voire de patronyme), et d’une année, qui est
en principe celle de la publication. S’il s’agit d’un ouvrage collectif sans qu’aucun nom d’auteur apparaisse ou
qu’un responsable de publication soit mentionné, c’est généralement un mot représentatif du titre ou bien un
sigle qui est retenu pour identifier le document (ex. « HLK » pour l’Histoire de la littérature komie, « Atlas »
pour les différents atlas, etc.).