© 2008 - AFM – Association Française contre les Myopathies
source : www.afm-france.org
Auteur : Françoise Dupuy-Maury en collaboration avec Pascal Soularue (PartnerChip)
L’analyse
L’enchaînement des bases de chaque sonde étant connu, les chercheurs en déduisent celui
de l’ADN cible et repèrent ainsi les anomalies éventuelles, c’est-à-dire là où les spots sont
absents ou de faible intensité. A partir de ces résultats, les chercheurs peuvent reconstituer
— un peu à la manière d’un puzzle — la séquence de l’ADN jusque là inconnue.
Les différentes puces
Actuellement, il existe divers types de puces qui diffèrent par le nombre de “sondes” qu’ils
renferment. Certaines puces comptent 35 000 “bouts” d’ADN réparties sur des lames de
14 cm2 et permettent donc d’analyser tous les gènes que renferment notre ADN, mais en un
seul exemplaire. D’autres puces comptent 4 millions de sondes par cm2 c’est-à-dire qu’elles
permettent d’analyser en une seule fois plusieurs copies de notre ADN. Généralement, ces
puces sont utilisées en recherche fondamentale.
Cependant, dans un avenir proche, PartnerChip, la société dirigée par Pascal Soularue,
espère pouvoir proposer des sondes destinées au diagnostic des maladies
neuromusculaires. Dans ce cas, ces puces ne porteront que les gènes impliqués dans ces
pathologies, ce qui devrait permettre aux généticiens d’établir un diagnostic précis et rapide.