immunogenetique - DSI friends 972

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IMMUNOGENETIQUE LA VACCINATION 1) INTRODUCTION Certaines maladies sont contagieuses, elles peuvent être contractées par rapport à un sujet malade, et ceci par la transmission d’un agent infectieux. Le fait qu’une première atteinte par l’une de ces maladies protège les patients d’une deuxième attaque restait une idée un peu vague autrefois. Si la première atteinte était bien surmontée, il n’y avait plus de risque de contracter à nouveau cette maladie .Cependant le phénomène restait plein d’incertitude puisque l’on observe des récidives, par exemple : le rhume ou encore la grippe. Le mot vaccination dérive du latin « vaccinae » c'est-­‐à-­‐dire de la vache qui signifie étymologiquement en vachement. Ce terme est apparu vers 1880 et est utilisé pour la première fois par Louis Pasteur. Il s’est basé sur les travaux d’un anglais Edward Jenner qui avait immunisé des individus saints contre la variole de la vache (virus du Cowpox), il les a également immunisés contre la variole commune. Il fait des prélèvements de pustules et les a inoculés à l’Homme. La variole de la vache a une faible pathogénicité mais garde une fonction immunogène. La vaccination n’est pas à proprement parler d’une découverte en elle-­‐même. En effet, elle était déjà pratiquée en Turquie depuis longtemps. En, effet les turques vaccinaient déjà contre la variole. C’est ainsi, que lorsque Pasteur prépara le premier vaccin antibiotique dirigé contre la maladie du charbon en 1881 (anthrax) il utilisa des germes atténués de cette maladie. Ce principe de l’atténuation fut mis en œuvre par Pasteur lors de la préparation de son fameux vaccin contre la rage en 1885. Le virus a été injecté d’un animal à l’autre successivement. Il y a eu injection de broyat de moelle épinière de lapin infecté, et ce broyat de moelle épinière de lapin a été préalablement gardé à l’air sec. Ces expérimentations furent uniquement testées sur des chiens. En 1885, on présenta un enfant à Pasteur du nom de Joseph Mayster, qui avait été mordu par un chien enragé. Pasteur expérimentera le vaccin sur l’enfant et effectua environ 13 injections de broyat de moelle épinière de lapin, et ceci une fois par jour. L’enfant survécu, la vaccination moderne était née. Jenner et Pasteur ont démontré que des composés étrangers, encore appelés agents infectieux, atténués, sont capables de produire des anticorps capable d’enrayer les maladies, mais aussi de protéger l’individu contre toute infection ultérieure. Le principe de la vaccination est basé sur le principe que les antigènes injecté induisent l’expansion clonale, une prolifération de lymphocytes T, mais essentiellement les lymphocytes B, ce qui va entrainer une population de lymphocytes mémoires. Ainsi lors d’une seconde exposition au même antigène, il y aura une réponse secondaire plus rapide et plus efficace que la réponse primaire .L’immunité adaptative est spécifique et est alors mise en place. Il existe des vaccins contre différents types de maladies : diphtérie, hépatite, varicelle, rougeole, tétanos. La vaccination est un moyen pu couteux pour prévenir la maladie, ainsi depuis 1977 l’OMS n’a pas détecté un cas de variole dans le monde. Le dernier cas de polio, maladie qui peut entrainer une paralysie totale, affectant généralement les enfants de moins de 5 ans, est apparu en 1991 au Pérou, on en dénombre plus grâce à la vaccination. Cependant il existe des maladies pour lesquelles il n y a pas de vaccin, c’est le cas de la tuberculose, ainsi que le paludisme. Pour développer un vaccin efficace pouvant être développé a grande échelle, il faut beaucoup de temps d’ où la recherche en laboratoire. Le vaccin devra être testé préalablement sur des animaux de laboratoires, puis sur des populations différentes, afin de prouver son efficacité. Il peut arriver que les vaccins puissent entrainer des effets secondaires ou entrainer la maladie. Le but des chercheurs est de garder un équilibre entre les effets secondaires et les bénéfices potentiels du vaccin. Il y a des principes bien arrêtés concernant une préparation vaccinale idéale. Le vaccin doit présenter les caractéristiques suivantes : -­‐Il doit être sans danger pour les populations, il doit présenter le moins possible d’effet secondaire. -­‐Il doit être facile à administrer, voie sous cutanée généralement. -­‐Il doit donner une immunité protectrice, adaptative, dès la première dose. -­‐ Il doit être abordable pour tout le monde en matière de prix, et doit aussi être capable d’être pris en charge par la sécurité sociale. -­‐Il doit être stable à la chaleur. L’immunisation sauve des milliers de vie surtout lorsque l’on sait que les infections à pneumocoques, tuent près de 1,2 millions d’enfants, celle de la rougeole tue environ 1 million d’enfants, et celle de la coqueluche près de 0,4 millions de personnes dans le monde. En conclusion : Vaccin = immunisation active Fournit à l’organisme des antigènes entrainant la formation d’anticorps ≠ Sérum = immunisation passive Apporte des anticorps d’origine extérieure 2) Immunité passive L’immunisation passive, consiste a injecté au patient des anticorps étrangers appelés sérums thérapeutiques, ces sérums proviennent de personnes qui ont déjà eu la maladie ou qui ont étés vaccinés avec succès. Les anticorps peuvent provenir de la mère via la grossesse en intra utérine, ou lors de l’allaitement, lors du premier lait appelé colostrum. Ces anticorps maternels vont agir contre différents microbes, ces anticorps vont procurer une protection au fœtus contre, la rubéole, oreillons, polio, diphtérie, tétanos. Ces anticorps peuvent également provenir de sérums de chevaux, préalablement immunisé contre un antigène donné .L’individu qui va recevoir ces anticorps aura donc des injections d’anticorps d’origine chevaline. Ces anticorps peuvent provenir d’une anatoxine (c’est-­‐à-­‐dire une partie d’une toxine) cette anatoxine va garder son immunogénécité, mais qui va perdre sa toxicité .Ces anticorps peuvent être des anticorps dits humanisés selon différents procédés et techniques de biologie moléculaire. Il existe 3 cas, ou l’on fait intervenir une immunisation passive chez certains patients : -­‐ Le patient présente une déficience dans la synthèse d’anticorps, cette déficience peut être congénitale ou acquise, dans le cas d’immunodéficience en lymphocytes B. -­‐L’exposition a une maladie qui peuvent produire des complications immunitaires, c’est le cas de patients atteint de leucémie, on va leur inoculer les anticorps. -­‐Infection par des pathogènes qui peuvent être améliorés par l’injection d’anticorps, c’est le cas du tétanos, il y aura alors des injections de sérum de cheval. L’immunisation passive est souvent utilisée pour certaines maladies telles que l’hépatite, la diphtérie, le tétanos, la rage, mais aussi les piqures d’insectes, morsures de serpents, ainsi que les infections à répétitions chez les enfants. Ces anticorps étrangers peuvent immédiatement s’attaquer à l’agent pathogène, atténuer l’évolution, de la maladie, ou même empêcher la maladie de se déclencher, néanmoins l’immunisation passive reste un procédé transitoire, puisqu’ elle n’apporte aucune réponse mémoire. Ces anticorps étrangers à l’organisme, au bout de quelques semaines, ne peuvent pas produire une immunité propre à l’organisme et vont être éliminés via le système immunitaire. Cette immunisation passive est donc de courte durée, et ne fournit pas de protection contre une deuxième infection. Récemment, les chercheurs ont utilisés 2 anticorps monoclonaux pour traiter des infections respiratoires au virus VRS (virus respiratoire syncitial), ce virus est la cause la plus fréquente dans le monde des infections respiratoires des jeunes enfants, c’est un virus très contagieux et qui infecte principalement les nourrissons âgés de moins de 2 ans. Chez l’adulte l’infection à VRS est bénigne. Ces anticorps monoclonaux (mAB) sont produits chez la souris, ainsi pour éviter les phénomènes de rejet et d’attaque, ces mAB ont étés humanisés. Ces anticorps humanisés contiennent uniquement la petite partie variable murine qui est en contact direct avec l’antigène. La partie constante est d’origine humaine. Les anticorps chimériques eux, sont constitués de toute la partie variable murine, reconnaissant un agent pathogène greffé sur la partie constante humaine. On partira de deux plasmides, un plasmide qui code pour la chaine légère de l’anticorps chimérique, et l’autre qui codera pour la chaine lourde de l’anticorps chimérique. La technique utilisée est la transfection. On va transfecter les chaines lourdes et légères dans les plasmides. Les plasmides qui contiennent les chaines, vont être ensuite insérés dans des cellules tumorales de souris, appelées myélomes, toujours par le même procédé à savoir la transfection. Les clones obtenus seront sélectionnés selon leur production d’anticorps, les anticorps obtenus sont des anticorps chimériques. On peut avoir une population d’IgE, ces IgE vont se fixer sur les fragments Fc des mastocytes, et provoquer l’activation d’enzymes membranaires ainsi que la dégranulation des cellules. C’est une réaction allergique, on parle alors d’hypersensibilité de type 1. Très forte réaction allergique = choc anaphylactique. Cas 2 : Augmentation d IgG et d IgM, ce qui permet la réaction de fixation du complément : hypersensibilité de type 2. Cas 3 : Fixation de complexe immun (anticorps-­‐antigènes) sur les tissus épithéliaux : hypersensibilité de type 3. Cas 4 : Hypersensibilité retardée a médiation cellulaire, soit hypersensibilité de type 4, les lymphocytes T vont réagir soit par cytotoxicité directe, soit par l’intermédiaire de lymphokines. 3) IMMUNITE ACTIVE a) Antigènes utilisés L’antigène est injecté dans un organisme. L’antigène peut être sous différentes formes : -­‐micro-­‐organisme atténué -­‐micro-­‐organisme inactif ou inerte ou tué -­‐macromolécules microbiennes purifiées -­‐antigènes microbiens clonés : protéines recombinées -­‐complexes multivalents -­‐toxines non toxiques ayant gardé leur pouvoir immunogène : anatoxines Un vaccin contenant une majorité d’antigène d’un micro-­‐organisme donné devrait être efficace. Les vaccins vivants attenues sont plus efficace que les vaccins inactivés ou tués sauf dans le cas de toxines, où on peut utiliser une toxine modifiée c'est-­‐à-­‐dire anatoxine pour la vaccination. Les techniques de génie génétique prenant donc de plus en plus d’importance pour la fabrication de vaccins modernes ceci en utilisant l’ADN recombinant on parle de vaccins à ADN. b) Vaccins vivants Deux grands types de vaccins vivants : -­‐Vaccins atténués -­‐Vaccins vectorisés Au niveau des vaccins atténués, une souche de l’antigène pathogène est injecté ou bien un antigène infectieux dense mais possédant un pouvoir pathogène faible ou nul pour l’espèce de destination. Au niveau des vaccins vectorisés, on injecte un agent infectieux non pathogène nommé vecteur. Ce vecteur a subit une modification du génome afin d’inclure un ou plusieurs gènes codants pour des protéines immunogènes d’un agent pathogène cible. Les souches vaccinales atténuées sont avirulentes et donc injectables, elles se multiplient dans l’organisme sans induire l’effet de la maladie. Il y a une durée de vie longue et une mise en place d’une réponse immunitaire complète et durable. Ces antigènes atténués utilises pour la fabrication de vaccins vivants peuvent provenir soit d’une souche spontanément avirulente avec une très faible pathogénicité, soit d’une souche qu’on a attenue par des procédés conventionnels. *Les souches spontanément atténuées : Certaines souches isolées sont spontanément avirulentes, Jenner en 1978 a pu faire vacciner l’homme contre la variole en utilisant le virus cowpox ayant une très faible pathogénicité. L’herpès, virus du dindon, qui permet de vacciner les volailles contre la maladie de MAREK, elle provoque des tumeurs, qui se fixent dans le corps de l’animal. En fonction de l’endroit où se fixent les tumeurs, elles provoquent des paralysies. Le Pox virus du fibrome de SHOPE utilisé pour vacciner le lapin contre la myxomatose qui entraine des symptômes tels que : la conjonctivite, une inflammation des organes génitaux, un écoulement oculaire, et un gonflement cutané sur la tête, gonflement des parties génitales. *Les souches atténuées : Le principe de sélections de souches virales atténuées par des procédés conventionnels, est d’isoler parmi une population virale initiale un clone de virulence atténué. Ce principe a été vu avec PASTEUR mais également avec les travaux de CALMETTE-­‐GUERIN sur une souche bovine de M.tuberculosis qui a été atténué la souche, en procédant a des passages successifs sur un milieu de culture in vitro qui a permis au bout de 13 ans d’ obtenir une souche appelé bacille CALMETTE-­‐GUERIN ( le BCG) vaccin anti-­‐tuberculineux. Ces passages successifs ont permis d’atténuer la virulence du micro-­‐organisme. Ce principe a aussi été utilisé pour le virus de la fièvre jaune, la polio, la rubéole et etc. La sélection de souches non pathogènes peut être réalisée par d’autres techniques, tel que le passage successif sur une espèce animale différente de l’espèce cible à vacciner. La multiplication a température inférieure à 37°C permettant d’obtenir des souches dites thermosensibles et donc incapable de se multiplier a une température corporelle normale, la souche reste donc avirulente. Les observations ont montré que l’atténuation contribuait à l’apparition de mutation au hasard sous l’influence du milieu mais il existe une technique d’atténuation appelé mutagénèse dirigée , qui permet d’introduire des mutations ponctuelles ciblées dans des sites précis d’ADN de micro-­‐organismes ou d’introduire la délétion d’un gène codant pour un facteur de virulence , on obtient donc différents types de souches atténuées et la présentation antigéniques de ce type de souche est optimale pour miner une infection naturelle et induire une infection durable ; cas du vaccin contre la polio ( vaccin de SABIN ) où il suffit d’une seule injection pour être vacciné . Ces vaccins peuvent se répliquera et entrainer une réponse a médiation cellulaire. c) Vaccins inactivés *vaccins vectorisés : les techniques de la biologie moléculaire n’ont pas seulement permis d’identifier certains gènes de virulence, elles ont aussi permis d’identifier les protéines majeures contre lesquelles la réponse immune de l’hôte est dirigée . En effet, si la plupart des protéines d’un antigène pathogène peut être reconnu par le système immunitaire, la réponse immune contre un petit nombre d’entre elle voire une seule, peux permettre une protection complète. Le gène de ces protéines voire une séquence génique codant pour une petite fraction de ces protéines peut être alors transféré dans un autre micro-­‐organisme (virus ou bactérie). Le virus ou la bactérie prend le nom de vecteur car elle porte la séquence. Ce vecteur possèdera des caractéristiques adéquates d’efficacité et de sécurité pour l’administration du vaccin .Ce micro-­‐organisme après son administration a l’hôte va induire une réponse immune spécifique contre la protéine étrangère. Cette approche vaccinale vectorisée est satisfaisante au plan de la biosécurité mais elle a des limites, elle nécessite des concentrations en vecteurs élevées pour être efficace. Néanmoins de grands progrès ont été réalisés, les doses efficaces infectées peuvent être désormais inférieures à celles que l’on utilisait. Les antigènes de ces vaccins sont incapables de se multiplier aussi bien in vitro qu’in vivo. Ils sont obtenus par exposition d’un agent pathogène à un agent physique : la chaleur. On utilise maintenant un agent chimique : le formol, ou le β-­‐propioloactone, qui entraine la perte totale d infectivité mais en garde le pouvoir immunogène. Pour obtenir une réponse immune satisfaisante, ce vaccin doit contenir une masse importante d’agents pathogènes et nécessite fréquemment la présence d’adjuvants, ce sont des substances ajoutées à un vaccin pour accélérer et renforcer la réponse immunitaire. Ces deux facteurs expliquent le cout de production plus élevé que les vaccins vivants qui ont été modifiés ou atténués. Ces vaccins sont habituellement très sur car les procédures d’inactivation mises en place sont correctement définis, contrôles. Les principaux vaccins a virus inactives utilise chez l’homme sont le vaccin antipolio myelitiques injectables de SALK, les vaccins contre la grippe, l’hépatite A, l’encéphalite japonaise, l’encéphalite à tiques, le bacille du choleras. Les vaccins peuvent être administrés par voie sous cutanée intradermique ou intramusculaire. En général une seule dose suffit. Ce type d’antigènes tues induit une réponse humorale c’est à dire l’intervention d’anticorps. Une excellente tolérance au niveau de l’organisation qui permet de vacciner les femmes enceintes. Les connaissances actuelles sur les agents pathogènes peuvent conduire à identifier les protéines cibles principales de la réponse immune de l’hôte. Ces infos peuvent permettre de développer des vaccins vectorisés (vivants) mais aussi des vaccins inertes sub-­‐unitaires c’est à dire des vaccins constitués uniquement de ces antigènes. Les Antigènes sont soit purifiés à partir de l’agent pathogène, soit obtenus de façon conventionnelle produit in vitro par les techniques du génie génétique. Parmi ces vaccins inertes on dénombre : -­‐les vaccins à protéines recombinées -­‐les vaccins à peptides de synthèse Les protéines pathogènes ou des fragments subcellulaires des antigènes pathogènes sont produits par des techniques de biologie moléculaire pour obtenir une protéine recombinée. L’expérience de ces protéines s’effectue dans les cellules de levures ou de mammifères. Exemple : le virus de l’hépatite B humain qui est exprimé dans les cellules de levures, puis elles seront multipliées dans des fermenteurs et la protéine du virus de l’hépatite B va s’accumuler dans les levures et sera libéré sous une pression élevée. La protéine sera purifiée suivant les techniques de biochimie connues telle que la chromatographie. Elle sera alors injectée et va induire la production d’anticorps et induire une réponse immune à médiation humorale. L’aboutissement ultime de la démarche réductionnelle constituant à définir de plus en plus finement les cibles de la réponse immune donc les constituants nécessaire d’un vaccin est représenté par les vaccins peptidiques. La réponse immune de l’hôte est surtout dirigée contre certaines protéines de l’agent pathogène. Cette réponse n’est pas dirigée contre toute la protéine mais contre des petits fragments de la protéine, les épitopes, ils correspondent à quelques acides aminés : des peptides. Certains épitopes ou peptides sont dits conformationnels c’est à dire qu’ils ne seront pas reconnus s ils adoptent une conformation spatiale différente de celle qu’ils avaient dans la protéine native. D’autres sont dits linéaires car ils sont reconnus par le système immunitaire même si leur structure dans l’espace est modifié. Ils sont synthétisables par simple synthèse chimique du peptide correspondant de manière à obtenir une immunogénécité correcte, car ces peptides doivent être comptes le plus souvent après synthèse a une protéine porteuse comme l’ovalbumine ou à un adjuvant. De tels peptides de synthèses ont pu être utilisés avec succès pour vacciner des bovins contre des sérotypes du virus de la fièvre aphteuse. On a pu vacciner le chien contre la maladie de la PARVOVIROSE canine qui conduit à des gastroentérites hémorragiques. Même si cette approche semble efficace, pour l’instant elle n’a pas pu déboucher sur un vaccin commercialisé. d) vaccins anatoxines Lorsque les symptômes les plus graves d’une maladie sont dus à la production de toxines par l’agent pathogène ou infectieux, il est possible de produire des vaccins uniquement à partir de ces toxines, en les inactivant, soit physiquement par la chaleur ou chimiquement par le formol. Cette toxine ayant perdu son pouvoir toxine et ainsi rendue inoffensive est appelée anatoxine. Cette anatoxine a gardé les épitopes de la toxine et est fortement immunogène. Le système immunitaire de la personne à qui on injecte l anatoxine réagira plus vite ou plus intensément au contact de la toxine. Ceci avec la formation de lymphocytes mémoires. Le tétanos et la diphtérie sont deux maladies dont les symptômes sont dus à une toxine, il y a alors mise au point de vaccins anatoxines qui entrainent une réponse immunitaire humorale. e) Vaccins polysaccharidiques Les capsules polysaccharidiques bactériennes sont utilisées comme vaccin, et ce sont souvent les bactéries de pneumonie « les streptococcus pneumoniae » ou encore les bactéries de la méningite, les « neisseria meningitidis ». Ce sont les deux sites de bactéries ainsi c’est au niveau de ses capsules qu’on essaie de faire des vaccins. Avec ce type de vaccin, on ne peut induire qu’une réponse humorale, intervention de lymphocytes B et production d’anticorps, ce sont des immunoglobulines M (IgM). en dépit de cette réponse, peut de lymphocytes mémoire sont produit ; on lie les antigènes a une anatoxine (antigène au niveau des capsules) ,il y a une augmentation du pouvoir immunogène de l’antigène et ajout d’un adjuvant qui augmentera également la réponse immune du vaccin . f) Vaccins a ADN Les vaccinations à ADN représentent les derniers vaccins mis en place, c’est la dernière génération. Elle induit une réponse immunitaire complète, c’est à dire une réponse humorale, et une réponse a médiation cellulaire. Cette vaccination est basée sur l introduction dans les tissus cellulaires par voie intramusculaire d’un plasmide purifié d’ADN (parfois par voie intradermique) contenant une séquence codant pour un antigène pathogène donné. Rappel : en général les antigènes pathogènes que rencontrent l’organisme, se multiplient (antigène provenant de bactéries, virus ...) et sont synthétisés a l’intérieur des cellules car ils utilisent la machinerie cellulaire, c est a dire tout ce qui est transcription, traduction, et etc. ... Ils seront ensuite découpé en courtes séquences peptidiques, et ces séquences seront présentés a la surface des cellules en association avec les molécules du CMH de classe 1. Ainsi la cellule qui viendra la détruire est le lymphocyte T mais les CD8 plus, spécifique à l’antigène qui seront actives après contact avec le complexe antigène peptidique CMH 1. Ce n’est qu’à ce moment que les lymphocytes T acquièrent leurs fonctions cytotoxiques. Il y aura dégradation, lyse des cellules contenant l’agent, l’antigène pathogène. Ces cellules présentatrices d’antigènes sont souvent des cellules dendritiques, par contre les antigènes pathogènes extracellulaire sont capturés et dégradés par des cellules spécialisées comme les cellules présentatrices d’antigènes, macrophages. La cellule va capter les antigènes pathogènes extracellulaire, elles seront présentés, migré a la surface de la cellule sous forme de peptide en association avec les CMH de type 2. On obtient un complexe de peptide qui active les lymphocytes T helper (auxiliaire), qui sont des CD4+ qui vont secrété des cytokines qui vont réguler toutes les cellules du système immunitaire. Les cellules T helper peuvent être divisées en deux sous population : les lymphocytes T helper 1 et les lymphocytes T helper 2. Ceci se fait en faveur des cytokines qu’elles secrètent. Les lymphocytes T helper 1 vont secréter des cytokines qui vont stimuler l’immunité a médiation cellulaire. Exemple : IL-­‐2 Par contre les lymphocytes T helper 2 vont secréter des cytokines qui favorisent l’immunité humorale. Exemple : IL-­‐4, IL-­‐6 De manière générale, une forte immunité humorale est requise pour lutter contre les infections bactériennes et l’immunité cellulaire requise pour lutter contre les infections virales. L’injection directe d’Adn plasmidique contenant la séquence codant pour l’antigène pathogène, cette injection intramusculaire va permettre d’obtenir la synthèse de protéine pathogène via la machinerie cellulaire. Ces protéines vont subir des modifications post traductionnelles. Elles vont subir des dégradations, coupures et on aura des morceaux d’Antigènes (peptides antigéniques). On peut retrouver dans le sang circulant, dans le milieu extracellulaire des antigènes pathogènes et on obtiendra deux types de médiations. L avantage de ce type de vaccination est complète. Les protéines sont exprimées sous leur forme naturelle. la réaction immunitaire se fait contre l’antigène naturel, ce qui induit l expression a long terme de l’antigène, ce qui permet d’obtenir une réaction immunitaire plus soutenue qui permet d’avoir une immunité mémoire, et permet donc de supprimer les injections de rappel. Ils sont facilement conservables. Ces vaccins a ADN sont utilisés dans le cas du sida, contre le VIH, virus de l’herpès, la tuberculose, la malaria et le paludisme. Des essais sont aussi en cours en cancérologie, pour le traitement des allergies. il y a de bon s espoirs et des faibles couts de fabrication, ils sont stabilisés a température ambiante. g) vaccins a sous unités multivalentes les vaccins ont tendance a être faiblement immunogène et devient donc indispensable de construire un vaccin peptidique synthétique qui contient des épitopes de l’antigène pathogène, permettant à la fois l’activation des lymphocytes B et des lymphocytes T. Ces nouveaux vaccins sont nommés vaccins multivalents, car ils peuvent présenter de multiples copies d un peptide donné ou un mélange de peptide pour le système immunitaire. Une approche consiste à préparer une matrice solide anticorps/antigène, c’est ce que l’on appelle ASAM. Une matrice complexe permettant de lier des anticorps monoclonaux aux particules solides de la matrice et de saturer ensuite l’anticorps avec l’antigène désiré. Les complexes qui en résulte sont donc utilises comme vaccins. On peut ainsi attaché différemment les anticorps monoclonaux a la matrice solide, il est donc possible de lier un mélange de peptide qui peuvent se lier a des complexes, composés d épitopes immunodominant qui pourront activer les cellules T ou des cellules B. Ce complexe multivalent induira à la fois une forte immunité humorale et une forte immunité cellulaire. Cette forte immunogénécité favorisera, la phagocytose. Il existe d autre moyens pour former des vaccins multivalents, soit l’utilisation d’un détergent qui va incorporer les antigènes sous forme protéique/peptidique synthétique et se fera dans des micelles de protéines ou dans des vésicules lipidiques (liposomes), soit au niveau d ISCOM 1) micelle Elles sont formées en mélangeant des antigènes protéiques membranaires avec le détergent. On aura une orientation qui se déroulera. Les protéines vont s’orienter. Avec la partie hydrophile va être orienté vers le milieu extérieur alors que la partie hydrophobe va s’orienter vers le centre, c’est à dire vers le milieu intérieur, ce qui conduira a une formation de micelles. 2) liposomes Les liposomes et les ISCOM fusionnent directement avec les membranes cellulaires, et livrés ainsi les antigènes dans le cytoplasme des CPA qui peuvent ainsi présenter ces antigènes qui ont utilises la machinerie cellulaire a leurs surface pour se multiplier et créant un complexe CMH 1. +A) liposomes ils contiennent des peptides antigéniques préparés en mélangeant des peptides avec une suspension de phospholipides afin que les vésicules formés soient délimités par une bicouche lipidique. les protéines s incorporent dans la bicouche en s’orientant, la partie hydrophile du coté extérieur et la partie hydrophobe du coté intérieur. +B) ISCOM ce sont des micelles lipidiques contenant des peptides antigéniques dans du détergent + QUILA qui est un glycoside, ce qui fait que les peptides qui sont piégés dans les ISCOM pourront être libérés dans le cytoplasme du CPA, ce qui permet au peptide d’être transporté dans le Réticulum endoplasmique où il subira toutes les modifications post traductionnelle et s associe au CMH 1, vont migrer a la surface présente au lymphocyte T CD8+ cytotoxiques. Les protéines membranaires de divers agents pathogènes y compris le virus influenza (grippe), la rougeole, hépatite B , VIH , ont été incorpores dans des vaccins multivalents ( micelle , liposome, ISCOM) et ils sont maintenant en cours d’évaluation en tant que vaccin potentiel . En plus de leurs immunogénécité accrue, les liposomes, ISCOM fusionnent facilement avec la membrane plasmique pour finir l’antigène traité au niveau du cytoplasme pour donner une réponse a médiation cellulaire. 4) Efficacité d’un vaccin Un vaccin doit être régulièrement contrôle car il doit répondre a un certain nombre de critères. Il doit être : Abordable, faible cout Apporte une réponse immunitaire adaptée Une forte réponse immunitaire protectrice Peu d’effet secondaire Doit être facilement injectable Stable à la conservation Certains vaccins peuvent être contaminés par d’autres protéines indésirables ou par des virus. C’est ce que l’on appelle des révertants qui peuvent se retrouver dans des vaccins attenues (atténuation mal produit), conséquence grave sur le patient. L’état du patient joue un rôle sur l’efficacité du vaccin. Quelqu’ un d immunodéprimé, on utilise une vaccination passive. Les vaccins contre les maladies parasites font toujours l objet de recherche en laboratoire. il existe en effet, de nombreuses maladies ou il n y a pas de vaccin établit : (VIH), mais de grands espoirs demeure via les nouveaux vaccins. L’utilisation d adjuvant (réactifs de Freund = mélange lipidique, d’eau et aussi de bactéries tuées ; hydroxyde d’aluminium, phosphore, et du calcium. Voir calendrier des vaccins. 
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