L`activité physique chez le patient atteint du diabète de type 2

Les personnes atteintes du diabète de type 2
sont beaucoup plus à risque de développer une
maladie cardiovasculaire et d’en mourir que leurs
homologues non diabétiques.1 Cela est attribuable
en partie à l’hyperglycémie chronique elle-même,
ainsi qu’au regroupement de facteurs de risques
supplémentaires de maladies cardiovasculaires
présents chez les diabétiques de type 2, comme
l’insulinorésistance, l’obésité abdominale, les
faibles degrés de cholestérol à lipoprotéines de
haute densité et l’inammation [indiquée par
la protéine C réactive, l’interleukine-6 (Il-6)
et le facteur de nécrose tumorale alpha (TNF
alpha)].2 Toutefois, des études menées auprès de
la population ont démontré que les personnes
atteintes du diabète 2 qui sont plus actives et qui
démontrent une meilleure capacité aérobique
sont moins à risque de développer une maladie
cardiovasculaire, de mourir des suites d’une
telle maladie ou de toute autre cause que leurs
homologues plus sédentaires et en moins bonne
forme physique.3-6 L’exercice fait également
partie de la prévention secondaire, améliorant la
capacité aérobique et la santé chez les personnes
récupérant après un incident cardiaque.7
qui sont plus actives et qui démontrent
une meilleure capacité aérobique sont
moins à risque de développer une maladie
cardiovasculaire, de mourir des suites d’une
telle maladie ou de toute autre cause que
leurs homologues plus sédentaires et en
moins bonne forme physique.
Un récent essai clinique comparatif sur
échantillon aléatoire a démontré qu’un
exercice contre résistance jumelé à un exercice
d’aérobie peut écarter de façon signicative
plusieurs facteurs de risques cardiovasculaires
chez les personnes souffrant du diabète de
type 2, et ce, dans une plus grande mesure que
si ces exercices sont effectués séparément.8 Les
programmes d’exercices combinés ont contribué
à réduire le tour de taille, l’Hb glycosylée, le
cholestérol total, le cholestérol à lipoprotéines à
basse densité, les triglycérides, la tension artérielle
systolique et diastolique et ont contribué à
augmenter la sensibilité à l’insuline, la masse
maigre et le cholestérol LHD chez les personnes
atteintes du diabète de type 2.8-10
Pourquoi devrait-on recommander
l’exercice aux personnes atteintes du di-
abète de type 2?
6 Aspects psychosociaux de la réadaptation cardiaque
ACRC ACRC ACR
Quelles sont les recommandations
actuelles en matière d’exercice pour les
personnes atteintes du diabète de type 2?
L’activité physique chez le patient atteint du diabète
de type 2
Jane Yardley1,2, M.Sc., Glen Kenny, Ph. D.1,2, Ronald J. Sigal, MD1,3
1Institut de recherche sur la santé des populations, Université d’Ottawa, Ottawa (Ontario), Canada. 2Unité de recherche
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Considérations pratiques relatives à
l’activité physique
En se fondant sur ces conclusions, on
recommande aux diabétiques d’effectuer des
exercices contre résistance et d’aérobie de façon
régulière. Il convient de faire au moins 150
minutes d’activité aérobie à intensité modérée (de
50% à 60% de la capacité aérobie maximale [VO2
max]) ou 90 minutes d’activité aérobie vigoureuse
(> 60% VO2 max) chaque semaine.8 Pendant la
journée, il n’est pas nécessaire faire de l’exercice
en une seule séance, mais on peut le répartir tout
au long de la journée en épisodes de 10 minutes
minimum. L’exercice contre résistance, comme
faire des poids et haltères, devrait être pratiqué
au moins trois fois par semaine à une intensité
modérément haute (huit répétitions du poids
maximal pouvant être levé huit fois [8 RM]) et
devrait comprendre des exercices ciblant tous les
principaux groupes musculaires. Les personnes
n’ayant jamais pratiqué d’entraînement contre
résistance ou qui reprennent après une longue
période d’inactivité devraient être conseillées et
supervisées de façon périodique par un spécialiste
de l’exercice qualié. Les préoccupations
antérieures relativement au caractère sécuritaire
de l’entraînement contre résistance ont pour
la plupart été atténuées par les études révélant
que les patients cardiaques vulnérables peuvent
bénécier de l’entraînement contre résistance
pratiqué convenablement, et ce, sans que ne
surviennent d’incidents préjudiciables.11
Glycémie
Bien qu’il existe des directives générales relatives
aux niveaux de glycémie capillaire avant l’exercice,
des vérications régulières avant, pendant et après
l’activité contribueront à assurer la sécurité des
patients prenant de l’insuline ou des sécrétagogues
de l’insuline (médicaments augmentant les
niveaux d’insuline). Les sécrétagogues de
l’insuline comprennent les sulfonylurés, (p.
ex. gliclazide, glimepiride, glyburide) et les
méglitinides (répaglinide et natéglinide). Chez un
patient prenant de l’insuline ou un sécrétagogue
de l’insuline, si, avant l’exercice, le glucose est
égal ou inférieur à 5 mmol/l et qu’il afche une
tendance à la baisse, des glucides supplémentaires
pourraient être requis.12 Pour les patients atteints
du diabète de type 2, il n’y a pas de niveau élevé
de glucose particulier auquel l’exercice devrait
être considéré comme contre-indiqué si le patient
se sent bien. Toutefois, si le patient ne se sent
pas bien et que le glucose à jeun est supérieur
à 15 mmol/l ou que le glucose non à jeun est
supérieur à 20 mmol/l, nous recommandons de
reporter l’exercice. On devrait demander aux
patients afchant ce deg d’hyperglycémie de
consulter leurs fournisseurs de soins spécialisés
dans le traitement du diabète an de recevoir des
conseils relatifs à l’amélioration de leur contrôle
glycémique.
Comme l’hypoglycémie est moins courante
durant l’exercice chez les personnes atteintes
du diabète de type 2 que chez les personnes
atteintes du diabète type 1, la consommation de
glucides avant, pendant et après des périodes
d’exercices modérés d’une durée inférieure à
90 minutes n’est habituellement pas nécessaire.
Les patients prenant de l’insuline ou des
sulfonylurées pourraient être tenus de réduire
les doses de ces médicaments les jours ils
ont prévu pratiquer une activité physique et
s’assurer que ces médicaments ne produisent pas
leur effet maximal durant la séance d’exercices.
Quelques essais et erreurs pourraient s’avérer
nécessaires an de connaître les quantités exactes
de la médication aux ns d’ajustement et il faudra
assurer une surveillance étroite de la glycémie
jusqu’à ce que l’on ait établi les réductions
posologiques convenables. On recommande
également aux patients d’éviter de s’injecter de
l’insuline près des groupes musculaires qui seront
sollicités durant l’activité.12
Barrières physiques
Un poids corporel supérieur a été associé
à des niveaux d’activité physique moindres
chez les gens atteints de diabète de type 2.(13)
La prévalence d’arthrose, surtout au niveau
du genou, est également plus élevée chez les
personnes sédentaires afchant un surpoids
que chez leurs homologues dont le poids est
normal. Tandis que l’arthrose et l’excès de poids
peuvent tous deux mener à des difcultés, à de
l’inconfort et même à des blessures pendant la
pratique d’exercices physiques, il a été démontré
que l’activité régulière diminuait l’arthralgie et
Aspects psychosociaux de la réadaptation cardiaque 7
ACRC ACRC ACR
Consommation de glucides et
ajustements à la médication
Quels sont les facteurs pouvant avoir
une incidence sur la pratique de l’activité
physique chez les personnes atteintes de
diabète de type 2?
améliorait la qualité de vie chez les gens souffrant
de ces conditions.14 On devrait encourager les
gens atteints d’arthralgie à pratiquer leur exercice
dans les limites de cette douleur, ce qui pourrait
nécessiter de se livrer à des activités sans port
de poids, comme la bicyclette ou la natation.
L’entraînement contre résistance devrait
également être mis en valeur chez ce groupe, étant
donné qu’une force musculaire accrue autour
des articulations douloureuses peut améliorer la
mobilité et atténuer la douleur.14
Une rétinopathie diabétique faible ne devrait
pas interférer avec l’accomplissement d’une
activité physique. Si un patient souffre d’une
rétinopathie proliférative ou non proliférative
sévère non traitée, un exercice contre résistance
ou d’aérobie vigoureux pourrait accroître le risque
d’hémorragie vitreuse ou de décollement de
rétine15 et une activité vigoureuse ne devrait être
entamée que plusieurs mois après le traitement de
la rétinopathie. Ces personnes devraient tout de
même être encouragées à pratiquer des exercices
de faible et de moyenne intensité comme la
marche ou la natation.
La neuropathie autonome, tout comme la
neuropathie périphérique, peut rendre difcile
l’accomplissement de certains types d’activités et
pourrait augmenter le risque de blessures liées à
l’exercice.16 La neuropathie périphérique chez les
diabétiques de type 2 accroît le risque d’éruption
cutanée et d’infection, ainsi que le risque
d’arthropathie dégénérative, en raison d’une
diminution de la sensation dans les extrémités.
Pour cette raison, les activités sans port de poids
(natation, bicyclette, aviron) sont habituellement
recommandées à ces personnes. Toutefois,
un récent essai sur échantillons aléatoire17 a
démontré qu’un programme de marche de douze
mois n’avait pas augmenté le risque d’ulcération
aux pieds dans le groupe expérimental par
rapport aux groupes témoins. Tous les patients
soumis à cet essai ont reçu des soins de pieds
réguliers. Quelle que soit l’activité pratiquée, les
pieds devraient être vériés fréquemment pour
la présence d’ampoules, de plaies ou de signes
d’infection. Lorsque l’on soupçonne la présence
d’une neuropathie autonome, on recommande de
soumettre le patient à un examen an de déceler
la présence d’ischémie cardiaque, et ce, avant
d’accroître l’intensité de l’activité physique, car
le risque de maladie coronarienne est élevé chez
ces personnes. La supervision durant l’exercice
devrait être recommandée au moins au début,
car il y a également un risque d’hypotension
posturale, de thermorégulation altérée et de
digestion imprévue des glucides en raison de la
gastroparésie.16
Les personnes atteintes de diabète de type
2 et souffrant d’une maladie cardiovasculaire,
ou les personnes d’âge moyen ou plus âgés
présentant des facteurs de risque cardiaque
supplémentaires ne devraient pas être dissuadées
de faire de l’activité physique, mais devraient
plutôt être encouragées à commencer par de
courtes périodes d’exercice à faible intensité.
La durée et l’intensité de l’activité peuvent être
augmentées progressivement, selon le degré de
confort et les capacités du patient. Les personnes
ayant des contre-indications physiques relatives
bénécieront grandement de la supervision d’un
spécialiste en exercice qualié ou d’un entraîneur
personnel, lequel s’assurera que la progression de
l’entraînement est adéquate et que des techniques
d’exercice sont utilisées en tout temps, surtout
lorsque l’activité physique implique toute forme
d’entraînement contre résistance (poids libres,
appareil à contre-poids). Un récent essai mené à
grande échelle18 a démontré que l’entraînement
contre résistance et l’activité aérobique pratiqués
en salle et supervisés, jumelés à une consultation
en matière d’activité physique, donnaient lieu
à des améliorations signicatives de plusieurs
facteurs de risque cardiaques chez les personnes
souffrant de diabète de type 2 sur une période
d’un an, comparativement à une consultation en
matière d’activité physique seulement.
Barrières psychologiques
Les barrières motivationnelles, souvent liées
à la propre croyance du patient selon laquelle
sa capacité à accomplir une activité physique,
peuvent interférer avec la pratique régulière
d’exercices. Chez les patients diabétiques
souffrant de comorbidités, cela peut être
particulièrement compliqué étant donné que
leurs perceptions de leur condition (qu’elle soit
grave ou non d’un point de vue clinique) peut
agir comme barrière psychologique.13 Veiller à ce
que l’initiation à l’exercice soit effectuée selon les
directives et sous la supervision d’un instructeur
qualié contribuera à surmonter cette barrière en
procurant aux patients la motivation, la conance
et les aptitudes nécessaires an de poursuivre19.
Dans la mesure du possible, on devrait offrir
une consultation collective ou individuelle aux
patients an que les programmes
8 Aspects psychosociaux de la réadaptation cardiaque
ACRC ACRC ACR
soient adaptés à leurs besoins, capacités et
préférences personnels ainsi qu’à la disponibilité
des appareils.
“Veiller à ce que l’initiation à l’exercice
soit effectuée selon les directives et sous
la supervision d’un instructeur qualié
contribuera à surmonter cette barrière en
procurant aux patients la motivation, la
conance et les aptitudes nécessaires an
de poursuivre.
L’établissement de buts précis, mesurables,
atteignables, réalistes et opportuns au tout
début devrait aider à soutenir la motivation
en permettant aux patients de constater leurs
progrès et de prendre conance.20 Pour cette
raison, l’exercice contre résistance, pratiqué seul
ou combiné avec un exercice d’aérobie, peut
être plus motivant dans ce groupe de personnes
puisque les augmentations du nombre de
répétitions ou de séries effectuées ainsi que la
quantité de poids levé sont facilement mesurées.
En outre, le fait d’encourager les patients à
s’adonner à des activités ou à des sports qu’ils
aiment ou par l’entremise desquels ils reçoivent
un soutien moral et social des autres peut
contribuer à surmonter certaines de leur aversion
à l’exercice.
Barrières socioéconomiques
Dans certains cas, les patients qui sont
physiquement capables et mentalement disposés
à prendre part à une activité physique peuvent
être freinés par des facteurs socioéconomiques.
Pour les personnes se situant dans les strates
socioéconomiques inférieures, les abonnements
au gymnase et les programmes d’activités
physiques organisés peuvent être prohibitifs, bien
que de nombreuses installations communautaires
offrent des tarifs réduits pour les gens à faible
revenu. La marche, bien que facile et non
coûteuse, n’est possible que s’il y a un endroit
sécuritaire pour s’y adonner. Dans certaines
cultures, les croyances relatives au corps idéal, ou
les restrictions imposées par rapport aux contacts
sociaux avec le sexe opposé, peuvent entraver à
la fois la motivation et la capacité à entreprendre
une activité physique, surtout chez les femmes.
Des études menées auprès de personnes
atteintes du diabète de type 2 ont également révélé
que les femmes afchent des taux d’adhésion
aux programmes d’activité physique inférieurs à
ceux des hommes, ce qui indique que les femmes
atteintes de cette condition auraient davantage
besoin de soutien et d’encouragement.
La plupart des personnes atteintes du diabète
de type 2 devraient être en mesure de faire de
l’exercice de façon efcace et sécuritaire si
adéquatement motivées et supervisées. Les
praticiens devraient être disposés à comprendre
toutes les barrières pouvant exister chez chacun
des patients et être outillés pour suggérer des
méthodes permettant d’aller de l’avant malgla
présence de ces obstacles. Une supervision et une
orientation adéquates constitueront un atout très
précieux à tous les stades de la gestion d’exercice
chez le patient.
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12.
13.
14.
15.
16.
De saines habitudes alimentaires représentent
l’une des pierres angulaires de la prévention
et de la gestion de la maladie cardiovasculaire
et du diabète.1,2 La coexistence de ces deux
conditions ajoute à la complexité, ce qui nécessite
des conseils spécialisés pour assurer une nutrition
optimale.3 De nombreux documents conrment
que le fait d’être atteint du diabète augmente le
risque de mourir d’une maladie cardiovasculaire.4
Les taux de maladie cardiovasculaire chez les
hommes souffrant du diabète sont deux fois
plus élevés et chez les femmes, trois fois plus
élevés que chez ceux et celles ne souffrant pas du
diabète. En outre, les maladies cardiovasculaires
et les accidents vasculaires cérébraux comptent
pour près de 80 % des décès chez les gens atteints
du diabète.5 Compte tenu de ces statistiques, il
n’est pas étonnant de constater qu’un nombre
croissant de participants aux programmes de
réadaptation cardiaque (RC) soient atteints à la
fois du diabète et d’une maladie cardiovasculaire.
La gestion du diabète requiert une approche
à facettes multiples englobant notamment
l’élimination de l’excédent de poids,
l’amélioration des habitudes de nutrition,
l’augmentation de l’activité physique et le
respect des régimes médicamenteux. La thérapie
nutritionnelle et la planication des repas sont
adaptées à chaque personne en fonction de
ses préférences, de son âge, de ses besoins, de
sa culture, de son mode de vie, de sa situation
économique, de son niveau d’activités et de sa
volonté de changer. L’Association canadienne
du diabète (ACD) a afr qu’ étant donné
que peu de données prouvent l’existence d’une
diète particulièrement adaptée aux diabétiques,
les gens souffrant du diabète devraient suivre
la diète saine recommandée pour la population
générale gurant dans Bien manger avec le Guide
alimentaire canadien.6, 7
“La thérapie nutritionnelle et la planication
des repas sont adaptées à chaque personne
en fonction de ses préférences, de son âge, de
L’essence de l’équilibre – considérations nutritionnelles
pour les participants au programme de réadaptation
cardiaque atteints du diabète
Danielle Aldous, diététiste en pratique privée et Bernice Pancura, diététiste en pratique privée, éducatrice
agréée en diabète – Programme Community Cardiovascular Hearts In Motion, Halifax.
Nouvelle Écosse.
Considérations nutritionnelles
1 / 5 100%

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