Les PME exportatrices : croissance economique hors hydrocarbure………...Djemai Sabrina
Introduction
Le rôle de l’Etat dans l’économie et sa contribution au processus de
croissance économique a fait l’objet de plusieurs débats. Cette
problématique est analysée d’une manière différente, selon les courants
de la pensée économique. Les libéraux considèrent l’Etat comme un
agent neutre, qui n’a aucun rôle à jouer dans l’économie. Ils estiment que
le marché se règle automatiquement selon la loi de l’offre et la demande,
la fonction principale de l’Etat est l’exécution des fonctions dites
régaliennes (sécurité interne et externes…).
En revanche, Keynes confie un rôle économique important à l’Etat,
en l’appelant à intervenir pour régler les disfonctionnement de
l’économie. En intervenant pour relancer l’activité économique du pays,
l’Etat algérien adopte le principe keynésien. En 2000, l’Algérie a lancé
des grands programmes d’investissement public pour la période 2001-
2014 qui sont jugés les plus importants dans toutes l’histoire de
l’économie algérienne en terme des budgets consacrés. En pratiquant le
principe de Keynes selon lequel les investissements stimulent la
croissance économique, l’Etat algérien est intervenu de plusieurs
manières pour relancer l’activité économique, l’espace budgétaire crée
par l’augmentation des prix du pétrole à permis à l’Algérie
d’entreprendre d’importants programmes d’investissements publics pour
la période 2001-2014, en mobilisant des fonds très importants. Ces
programmes qui se composent de trois plans. Le premier, est le plan de
soutien à la relance économique (PSRE) allant de la période 2001-2004
avec un portefeuille de 525 milliards de DA (7 M$) dont l’objectif est la
réduction de la pauvreté, la création d’emplois et l’amélioration du
niveau de vie. Le deuxième plan, est le plan complémentaire de soutien à
la croissance (PCSC) de la période 2005-2009 avec un portefeuille de
4125 milliaires de DA (55m$) sont objectif est de développer les services
publics et faire face aux retards enregistrés dans la réhabilitation de
l’infrastructure. Le dernier plan, est le programme d’investissement
public (PIP) qui doit s’étaler sur la période 2010-2014 auquel est
consacré un montant de 21214 M DA (286$), et vise principalement au
développement industriel, et plus particulièrement au développement des
PME-PMI vecteur de richesses et d’emplois avec une enveloppe de 150
milliards DA consacrée à la promotion de la petite et moyenne entreprise,
à travers la réalisation de zones industrielles, le soutien public à la mise à
niveau ainsi que la bonification de crédits bancaires.
Problématique