LE THÉÂTRE NATIONAL
DE NICE
Magalie TOSELLO
A la fin du XIXe siècle, la Côte d’Azur a su séduire par sa « beauté insolente » de
prestigieux hôtes, tels la Reine Victoria ou les Princes russes et allemands, aussi s’empressa-t-
elle de se doter à leur intention de structures de villégiature et culturelles somptueuses telles
que l’opéra ou l’orchestre philharmonique qui attirèrent nombre de personnalités du monde
entier. De plus, forte des studios de la Victorine, cette dynamique azuréenne perdura durant la
seconde guerre mondiale et permit certaines rencontres dont celle qui eut lieu, au Parc-Palace
de Grasse, entre Marc Allégret et l’étudiant en droit qu’était Gérard Philipe, relation qui dura
tout au long de leur vie. Gérard Philipe réalisa la carrière internationale que l’on sait, devenant
l’ambassadeur « symbole de la jeunesse de partout et de toujours »1, qui, aux côtés de Jean
Vilar, contribua à la naissance du Festival d’Avignon2 et à celle du Théâtre National
Populaire (TNP3). En effet, ce fut au TNP que Jean Vilar poursuivit la recherche, entreprise
par Meyerhold et Piscator, tendant à engager démocratiquement le spectateur-citoyen dans
une mise en scène authentique et populaire où l’interprétation de composition participait à la
flexion sur les buts cachés de l’existence. Par là-même, dominant jusque dans les années 60,
aux côtés de Jean-Louis Barrault et Raymond Rouleau, ainsi que d’autres anciens de l’Atelier
Dullin, Jean Vilar participa également tant au développement des phénomènes majeurs de la
dramaturgie nouvelle qu’au mouvement de la décentralisation4 au sein des petits théâtres5.
C’est de ce contexte qu’à Nice, nombreuses furent les compagnies théâtrales qui, au sein de
salles municipales ou privées, vinrent soutenir l’initiative du cours Huet6 telles que : la
Compagnie de Nice, la Compagnie de Cimiez, la Compagnie Bernard Fontaine, le Théâtre de
Francis Gag, fidèle défenseur de l’identité locale, le Cercle Molière et surtout la compagnie
« Les Vaguants ». C’est également à cette époque que cet élan artistique trouva écho auprès
de Jean Médecin7
1 Propos extraits de l’inscription commémorative située sur la façade d’un immeuble figurant sur l’ancien
emplacement de la villa d’enfance de Gérard Philipe, « Les Cynantes », se trouvant avenue du Petit-Juas à
Cannes.
qui, simultanément à la création du pôle universitaire niçois, confia la
2 Le Festival d’Avignon a été créé en 1947 par Jean Vilar.
3 Le T.N.P fut créé par Firmin Gémier (1869-1933) défenseur d’un grand Théâtre communautaire utile à la
Nation et au citoyen. C’est en 1911 que Firmin Gémier imagine un Théâtre ambulant, puis fonde, en 1920, le
TNP dont les principes demeurent d’actualité.
4 Sous le Front Populaire, et à la demande du gouvernement de 1936, l’Etat jette les bases d’une étude de
décentralisation théâtrale. A cet effet, Charles Dullin, membre du Cartel, rédige en septembre 1938 un rapport
concluant à l’urgence d’une décentralisation en matière théâtrale. Interrompu en raison de la guerre, le
mouvement ressurgit ostensiblement durant les années cinquante pour impliquer l’Etat et progressivement
l’ensemble des collectivités publiques dans le soutien à la vie théâtrale. Ainsi, le mouvement de la
décentralisation dramatique prit corps à travers trois caractéristiques majeures : -du point de vue d’un
aménagement territorial, avec l’implantation d’institutions dramatiques et culturelles dans les régions ; -d’un
point de vue social afin de solliciter de nouveaux publics jusqu’à présent en marge ; -et le développement d’une
plus grande exigence artistique qui, aux cotés des classiques, s’appuyait sur des auteurs contemporains.
5 Le Théâtre en France est une activité libérale réglementée par la seule ordonnance modifiée du 13 octobre
1945, laquelle définit la profession d’entrepreneur de spectacles qui est, attestée par l’obtention d’une licence,
délivrée par le Ministère de la Culture. Environ 1200 compagnies se déclarent professionnelles et sont organisées
soit en associations loi 1901, soit en SARL ou encore en SA, lesquelles peuvent prendre la forme de sociétés
coopératives.
6 Le Cours Huet était un établissement privé d’art dramatique situé à Nice.
7 Jean Médecin (1890-1965): Capitaine lors de la Grande Guerre (1914-1918) ; brillant avocat du Barreau de
Nice ; Maire de la ville de Nice (1925-1965) ; Conseiller Général ; Président de l’Assemblée Départementale
(1951-1961) ; Député (1946-1958 et 1958-1962) ; Sénateur sous la IIIe République ; Membre des Assemblées
Constituantes chargées d’élaborer la Constitution de la IVe République ; Candidat à la Présidence de la
République en 1953 ; Secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil (1955-1956) ainsi que chargé des relations
avec le Parlement.
délégation des Beaux-Arts et de la Jeunesse à Hervé de Fontmichel8. Ainsi, afin que Nice
devienne aussi bien pourvue sur le plan culturel que les cités de même importance, Hervé de
Fontmichel entreprit de créer les structures élémentaires nécessaires, tout en continuant de
développer le patrimoine exceptionnel de la ville. A cet effet, le Conservatoire Municipal de
Musique devint Conservatoire National de Région, un premier musée d’art contemporain9 fut
décidé, cinq Maisons des Jeunes et de la Culture (M.J.C) 10 ainsi que plusieurs galeries11
furent notamment ouvertes. En outre, la création d’un Centre Dramatique s’inscrivant
pleinement dans le projet qui permettait à la ville de demeurer au plan européen une cité
artistique et touristique, M. de Fontmichel s’attacha à défendre ce projet durant plusieurs
années, tant auprès de la municipalité que du Ministère de la Culture pour lequel Nice
semblait être une ville de Carnaval qui n’avait nul besoin d’un Théâtre National. Dès lors,
parallèlement à ces entreprises, M. de Fontmichel soutint auprès de M. Deherpe12 l’idée qu’un
public aussi bien universitaire que populaire était désireux d’un Centre Dramatique dans les
Alpes-Maritimes, et que, de ce fait, Nice serait la ville la mieux appropriée pour l’accueillir.
Aussi, c’est en qualité de fondateur et de Président des M.J.C de la ville que Hervé de
Fontmichel oeuvra tout d’abord en faveur de la fédération des compagnies de théâtre amateur
du département dans le but d’organiser une meilleure diffusion des programmations13. Mais,
ce fut l’année suivante, alors que le Théâtre Universitaire14 de Nice et le Festival de Théâtre
Populaire venaient de naître, qu’à l’issue d’un accord entre la municipalité et M. Biasini15 fut
établi un calendrier de la création du «service public théâtral » au sein duquel la troupe des
« Vaguants » devait constituer l’amorce « du futur Centre Dramatique National »16. Cette
décision des pouvoirs publics trouvait ses motivations en raison de la forte affluence
qu’engendrait l’intensité de l’activité de la troupe, mais aussi, de son caractère professionnel
confirmé par le soutien d’Eugéne Ionesco17
8 Hervé de Fontmichel est avocat et assura successivement les charges de Délégué à la Jeunesse et aux Affaires
Culturelles de la ville de Nice (1965-1971), Maire de Grasse (1971-1977 et 1983 à 1995), Conseiller Général
(1973-1979), Président de la Commission Interrégionale et Européenne (1974-1977), Vice-Président du Conseil
général des Alpes-Maritimes (1979-1994), conseiller régional (1986-1998), vice-président du Conseil régional
de PACA (1997-1998), membre de la commission d’accès aux documents administratifs (CADA). Fontmichel
Hervé de, in who is who in France , Paris, 1989, p. 715. et www.wikipédia.org.
qui incita les pouvoirs publics, locaux et
nationaux, à la subventionner. Ainsi, durant une période probatoire de deux années, la troupe
9 A l’initiative de Hervé de Fontmichel, un premier musée-galerie d’art contemporain était sur le point de voir le
jour, lorsque subitement tandis que les budgets avaient été votés et les commandes d’ouvrages réalisées, sans
motif fourni, M. Jacques Médecin décida l’annulation du projet.
10 En qualité de membre du bureau national de la Fédération Française des Maisons de Jeunes et de la Culture
(1969-1971) H. de Fontmichel est à l’origine de la réalisation des Maisons des Jeunes et de la Culture (M.J.C) de
Bon-Voyage, de Pasteur, de Magnan, de Gorbella ainsi que du Rouret, dont les caractéristiques sont notamment
relatées in « A la Maison de la Jeunesse et de la Culture du Rouret », Nice-Matin, 27 novembre 1965, p. 4. ; in
« Sport, théâtre et …self-service à la M.J.C de Magnan » Nice-Matin, 28 septembre 1969, p. 4. ; et in « La
M.J.C et le Théâtre de Nice » Nice-Matin, 11 décembre 1969, p. 5.
11 Les galeries municipales de la Marine, du Château, de Sainte-Réparate et de Renoir furent également créées à
l’initiative de Hervé de Fontmichel in « La scénographie polonaise exposée depuis hier à la galerie de la
marine » Nice-Matin, 20 novembre 1968, p. 4.
12 M. Deherpe occupait la fonction d’inspecteur général des théâtres de France, in « Le Centre d’Art Dramatique
sera-t-il créé à Nice ? », Nice-Matin, 2 décembre 1965, p. 3.
13 « Une fédération du théâtre des Alpes-Maritimes naîtra le 3 juillet prochain », Nice-Matin, 11 juin 1965, p. 4.
14 Créé le 25 avril 1965, le Théâtre Universitaire de Nice (T.U.N) fut le premier en France à donner une
représentation de La Nouvelle maison de Goldini, in « Le Théâtre Universitaire de Nice créé La Nouvelle
Maison », Nice-Matin, 3 décembre 1966, p. 6.
15 M. Biasini occupait le poste de Directeur de l’action culturelle au ministère d’André Malraux.
16 « La troupe théâtrale Les Vaguants sera la cellule de base, d’ici 1975, d’un Centre Dramatique », Nice-Matin,
2 octobre 1966, p. 4.
17 Eugène Ionesco n’hésita pas à confier nombre de ses pièces aux « Vaguants », in Nice-Matin, 2 octobre 1966,
p. 4.
devait remplir les attentes artistiques et techniques du Ministère des Affaires Culturelles afin
d’accéder au statut de troupe permanente de décentralisation dramatique. Ces exigences
atteintes, les Vaguants auraient dû, durant sept années, développer leur action en concertation
avec le Ministère pour voir leur compétence, dans le cadre du VIe plan18, étendue à trois
départements. Parallèlement, le Théâtre du Palais de la Méditerranée se transforma en l’un des
plus modernes d’Europe19 tandis que la ville se dota du Café-Théâtre « Le Mille-Pattes »20
qui, au-delà d’être le premier de province21, s’inscrivait dans une politique prioritairement
destinée à un public à priori moins acquis. De même, c’est dans cet objectif que la compagnie
des « Vaguants » étendit son action au cœur du club théâtral et culturel de « L’Artistique » qui
se faisait le lieu de présentation d’œuvres jouées tout en laissant place à la musique, à la
cinémathèque, aux arts plastiques ainsi qu’à un cabaret littéraire22
et à divers festivals.
Toutefois, le mouvement de 1968 ébranlant les institutions mais aussi le Théâtre de
l’Odéon23, André Malraux décida d’établir à la villa Arson une nouvelle Ecole des Arts
Décoratifs24 ainsi que de permettre la création immédiate d’un Centre Dramatique National.
Cependant, ce dernier projet n’était réalisable qu’à la condition que la municipalité accepte
d’accueillir Gabriel Monnet et sa troupe, congédiés de la Maison de la Culture et de la
Comédie de Bourges en raison de leurs prises de position durant les événements de 1968. En
contre partie, l’Etat s’engageait à financer largement le fonctionnement d’un véritable Théâtre
National à Nice. Une telle offre se voulait plus ou moins réalisable puisque, d’une part, il était
peu concevable qu’une municipalité attachée aux valeurs traditionnelles de l’identité niçoise,
accueille un comédien-metteur en scène marq ; mais, d’autre part, parce que, dans
l’éventualité où le premier magistrat de la ville y consentirait, cette entreprise aurait pu
échouer en raison du caractère sulfureux de Gabriel Monnet qui laissait présager un duo
incompatible, voué d’une façon quasi certaine à un échec qui aurait, par là-même, mis un
terme à l’aspiration de Nice de devenir l’égale des autres métropoles. Avec une ferme
diplomatie, Hervé de Fontmichel parvint à convaincre Jacques Médecin25
18 Le VIe plan se déroula de 1971 à 1975.
de saisir cette
opportunité comme étant indispensable au renom de la ville. En effet, l’implantation d’un
Centre National Dramatique participe à remédier à son éloignement de Paris et surtout aux
privations culturelles qui perduraient. Sous-estimée au plan national, en raison de son relatif
récent rattachement à la France, jalousée pour son patrimoine exceptionnel, la ville de Nice
fut longtemps dominée par la région marseillaise pour qui Nice devait rester sous influence.
Aussi, en acquérant une structure de décentralisation théâtrale, Nice, au-delà de son
émancipation, poursuivait le développement de son patrimoine d’exception puisqu’elle obtint
19 « Le Théâtre du Palais de la Méditerranée le plus moderne d’Europe », Nice-Matin, 31 juillet 1965, p. 4.
20 Depuis sa résurrection en 2003, le Palais de la Méditerranée, créé en 1929, accueille aujourd’hui des pièces de
Café-Théâtre telle Embrasse-moi, jouée le 26 novembre 2005 par Dany Salès, Sophie Chiara et Fred Lamia.
21 « Le Mille-Pattes : Premier Café-Théâtre de Province », Nice-Matin, 4 février 1969, p. 5.
22 « Un Cabaret Littéraire à la Maison des Jeunes », Nice-Matin, 26 novembre 1966, p.6.
23 Daniel Cohn-Bendit, dit Dany le Rouge, désormais implanté dans le tissu politique, avait été « l’instrument de
la chute du défenseur de la jeunesse qu’était Jean-Louis Barrault », in Valère (Simone) - Desailly (Jean), Un
Destin pour deux, Editions Ramsay, 1996, p. 186.
24 L’ Ecole des Arts Décoratifs de Nice est un établissement prestigieux comparable à Paris dont la réputation
avait été lourdement atteinte lors des événements de 1968 à l’issue desquels son statut s’est trouvé rabaissé à la
demande de l’ensemble des directeurs des soixante autres Ecoles des Arts Décoratifs. Toutefois, L’Ecole
Nationale des Arts Décoratifs de Nice continue de bénéficier de son cadre et de ses potentialités exceptionnelles.
25 Jacques Médecin (1928-1998) : A la mort de son père, il s’impose en successeur et remporte la mairie de Nice
où il sera réélu cinq fois jusqu’en 1990. Il accomplira à ce poste de nombreux chantiers qui continuent de
participer à l’essor de la ville. Par ailleurs, il fut également successivement : député des Alpes-Maritimes (1967 à
1988) ; secrétaire d’Etat au tourisme sous le gouvernement Raymond Barre (1976-1978) ainsi que président du
Conseil général des Alpes-Maritimes (1973-1990).
notamment la construction d’un Théâtre ultra moderne de 800 places. Par ailleurs, « le Centre
Dramatique National étant un service public, il était essentiel que toutes les catégories
sociales de Nice et du département puissent accéder aux différentes tendances dramatiques et
artistiques. De plus, de cette volonté d’ouverture culturelle ne résulte pas que tout doive être
traité de façon moyenne, médiocre, ou en « grisaille », sous prétexte de donner satisfaction, au
même moment, à tout le monde. Mais, en revanche, chacune des aspirations culturelles, à son
tour doit être pleinement satisfaite »26
. L’idée de service public impliquant un équilibre des
programmes, il était également important que les qualités professionnelles et équipements du
Centre National servent l’ensemble des mouvements et groupes culturels de la région. Enfin,
outre le fait de permettre la diffusion des troupes extra-locales, le Centre National Dramatique
de Nice est également un vecteur majeur permettant de faire découvrir à travers la France
comme à l’étranger nos valeurs culturelles propres comme celle de la Nation. En effet, ces
missions de service public trouvant leur raison d’être au sein de l’activité théâtrale, notre
réflexion s’essaiera à répondre et à démontrer la problématique selon laquelle le Théâtre
National de Nice a toujours su remplir ses fonctions et cela à travers les multiples orientations
privilégiées par ses différents directeurs. Aussi, comme nous le verrons l’aventure
merveilleuse du Théâtre de Nice débuta, le 9 janvier 1969, par l’annonce de sa proche
naissance lors d’une conférence de presse réunissant par MM. Jacques Médecin et Hervé de
Fontmichel, M. Francis Raison, directeur du Théâtre et des Maisons de la Culture au ministère
des Affaires Culturelles et Gabriel Monnet.
Le fait que le Théâtre National de Nice fit l’objet d’un véritable record27
Le Théâtre de Nice se réalise à travers des recherches novatrices
avant même
d’exister laissait présager la destinée exceptionnelle qui est la sienne. Aussi, notre démarche
s’efforcera, tout d’abord, de cerner les caractéristiques du Théâtre du Paillon, afin de saisir
ensuite, les dominantes et les perspectives au sein desquelles s’inscrit l’actuel Théâtre,
désormais situé Esplanade des Victoires.
Dans cette première étape de notre recherche, nous allons tout d’abord tenter de
présenter les caractéristiques du Centre Dramatique de Nice à ses débuts afin de pouvoir
comparer par la suite les divers apports des directions successives.
Le théâtre de Nice conquiert une place de choix avec Gabriel Monnet
En dépit du fait que le Théâtre de Nice fut, dans un premier temps très critiqué, nous
verrons dans un second temps, que c’est dans le dépassement des difficultés qu’il sut forger sa
renommée.
C’est en acquérant son Centre Dramatique National que, outre le fait de devenir
pleinement l’égale des autres grandes villes de France, Nice va pouvoir bénéficier d’une
cohésion dynamique des activités culturelles, jusqu’ici disséminées. Aussi, nous allons nous
pencher sur les axes privilégiés par Gabriel Monnet, dès la naissance du Théâtre National de
Nice, afin de présenter ensuite leur développement concret.
De par son statut, le Théâtre National de Nice se vit chargé par le secrétariat d’Etat aux
Affaires Culturelles de deux missions majeures : la défense du patrimoine théâtral par sa mise
26 Hervé de Fontmichel, « La politique culturelle de la ville de Nice », Préfaces, Journal du Théâtre National de
Nice, premier numéro, octobre 1969, p. 10.
27 « Entre la décision de création du Théâtre de Nice et sa mise en place effective, il s’écoula seulement quatre
mois » in Nice-Matin, 14 novembre 1969, p. 3.
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