
Déflaté signifie que l'évolution des prix (évolution de la valeur d'ue monnaie) a été déduite de l'évolution du PIB
=> PIB en volume ou PIB réel.
On constate que la croissance économique (au sens de Perroux) francaise et dans une moindre mesure
étasunienne connait deux périodes :
Une période de forte croisance de 1960 à 1980 ou le TCAM du PIB est élevé : la croissance francaise est de 6% en
moyenne par an dans la décénie 60, et encore de 4% en moyenne par an dans la décenie 70. Notons qu’aux EU
cette croissance est moins forte, respectivement de 3% puis 2% en moyenne par an.
Les cycles de croissance sont plus élevé sur la période : par exemple en France de 1962 à 1965, l’accélération de
la croissance est de 1 point (phase A du cycle : expansion), l’ augmentation du PIB passe de 5% environ à plus de
6% alors que de 1965 à 1968 le ralentissement de la croissance est de presque 2 points (phase B du cycle :
récesssion) , la hausse du PIB passe de 6% à un peu plus de 4%.
Cette période est appellée « 30 glorieuses » cad les 30 années de croissance forte d’après guerre,
particulièrement en France.
Une période de faible croissance de 1980 à 2010 où le TCAM du PIB est relativment faible : ainsi la croissance
francaise passe à 2.5% en moyenne par an sur la décénie 80, puis à 2% en moyenne par an sur la décenie 90 et
même à 1.5% en moyenne par anseulement sur la décénie 2000. Aux EU cette croissance anuelle moyenne reste
à 2% durant les décénies 80 et 90 et tombe à 1% environ durant la décenie 2000.
Les cycles de croissance sont moins élevé sur cette période. Par exemple en France de 1996 à 2000, la
croissance s’accélère, elle passe de 1% environ à presque 4% (2 points de moins que dans le cycle 62-68) alors
que de 2000 à 2003 la croissance ralentit, elle passe de 4% à 1% environ (également 2 points de moins que dans
le cycle 62-68).
Des pics de recession apparaissent même à partir de 1975 (-1%) qui marque la rupture dans le rythme de
croissance à long terme : Il en est ainsi en France en 1991 (-1.5%) ou encore en 2009 (-3%).
Cette période est appellée « 30 piteuses », cad 30 année de croissance faible depuis les années 80.
Attention : le passage des 30 glorieuses aux 30 piteuses, marqué par la diminution de la hauteur des cycles, et la
diminution de la croissances économique moyenne décénales est moins significatif pour les EU que pour la France.
Partie 3 : Raisonnement s'appuyant sur un dossier documentaire
Sujet (10 points) : A l’aide du dossier documentaire et de vos connaissances, vous montrerez que le PIB ne peut être
considéré comme une mesure adéquate du bien-être.
INTRODUCTION
Si l’on regarde l’impact des effets de la pollution sur le PIB, plus on pollue plus on est riche ! En effet, la
dégradation de la santé liée à la pollution, la dépollution elle-même contribue à faire croitre l’activité
économique…
Donc le PIB mesure mal le bien-être, et l’augmentation du PIB/ha, qui mesure l’augmentation du niveau de vie,
mesure mal la hausse du bien-être, le mieux vivre.
PIB : agrégat qui mesure la création de richesses dans une économie, il est égale à la sommes des VA
Bien être (collectif) : bien vivre, qualité de vie, bonheur d’une population. On peut le mesurer de manière
subjective par la satisfaction d’une population par rapport à ces conditions de vie.
Cf : indice de vivre mieux, doc 2
Le PIB prend très mal en compte de la dimension humaine et environnementale du bien-être.
I – LE PIB PREND TRES MAL EN COMPTE LA DIMENSION HUMAINE DU BIEN ETRE
A - Le PIB ne mesure pas « la vie bonne »
Le PIB mesure les richesses matérielles crée à partir d’un travail rémunérée. C’est un indicateur quantitatif qui
permet de mesurer le niveau de vie mais pas la qualité de vie, « la vie bonne ».
Donc la croissance ne contribue pas nécessairement à l’amélioration du bien-être :
en ne prenant pas en compte la dimension humaine et environnementale du développement : temps libre,