Alors que d’autres considéraient la femme comme
un démon ou comme responsable du malheur de
l’humanité, le Coran innocente Eve :
-“C’est à Adam que Nous avons adressé une
recommandation, mais Nous l’avons trouvé défaillant.”
Alors que d’autres tergiversaient sur le degré de
“l’humanité” de la femme, l’Islam annonce clairement sa
nature humaine et qu’elle ne diffère nullement de l’homme
du point de vue spirituel :
-“O Gens! Craignez Votre Seigneur qui vous a créés
d’un même souffle vital.” Coran 4/1
-“Certes, Nous assurerons une Vie agréable à tout
croyant, homme ou femme, qui fait le bien.” Coran 16/
97
Egalité aussi entre ses droits et ses devoirs
-“Les femmes ont des droits équivalents à leurs
obligations et conformément à l’usage” Coran 2/228
L’Islam a incité les gens à être bon envers la
femme, qu’elle soit fille, épouse, mère ou comme femme
tout simplement :
-“Celui qui a une fille et qui ne l’enterre pas vive (des
Arabes le faisaient avant l’Islam), qui ne l’insulte pas, et
qui ne favorise pas son fils sur elle, Dieu le fera entrer au
Paradis” Hadith1
-“Et comportez-vous convenablement envers elles.”
Coran 4/19
-“...Le meilleur d’entre vous est celui qui est le meilleur
pour son épouse.” Hadith
- “Le paradis se trouve sous les pieds de la mère” Hadith.
- “Les femmes sont sœurs des hommes” Hadith
- La femme, dans l’Islam, a le droit d’utiliser son
argent comme elle l’entend. La femme en France ne l’a
obtenu que 13 siècles après, précisément en 1938.
“La quête du savoir est une obligation pour le
musulman et la musulmane” Hadith
Ce qu’a apporté le message divin à la femme en
particulier et à l’humanité en général, est considérable.
Nous ne pouvons pas citer tout. Ce n’est pas notre but.
Nous vous conseillons de lire au moins les introductions du
Docteur Qaradaoui et de l’auteur et la table des matières du
livre “Encyclopédie de la femme”. C’est une étude très
récente (1990) et très sérieuse (6 volumes) qui ne fait
référence qu ‘au Coran et aux Hadiths les plus sûrs de
Bokhari et de Moslim. Vous serez étonnés.
Certes, la situation actuelle de la femme
musulmane n’est pas toujours enviable (celle de l’homme
non plus) surtout à cause de l’ignorance et/ou du
conservatisme de la société liés aux traditions cumulées à
travers les siècles et dont l’Islam est innocent (les
musulmans pas toujours).
La présence de Hadiths non fiables, (Tout hadith
très connu n’implique pas automatiquement qu’il soit
authentique; un exemple, le Prophète approuvait la
réponse de sa fille Fatima qui dit en substance que la
meilleure chose pour la femme est qu’elle ne voit pas
d’homme et qu’aucun homme ne la voit.)et/ou
l’application de certains versets concernant exclusivement
les femmes du Prophète sur toutes les femmes musulmanes
(“O femmes du Prophète! Vous n’êtes pas comme le
commun des femmes si vous êtes pieuses...Restez dans
vos maisons ...” 33/32-33 “...Quand vous leur demandez
un objet, demandez-le leur derrière un écran.” 33/53)
ont fait trop de mal à la femme musulmane et, à travers
elle, à la société musulmane (puisqu’elle représente plus
que la moitié de la société vu son influence sur son mari,
ses enfants et sur son environnement) et à l’image de
l’Islam (Ceci n’est pas malgré tout une excuse pour ceux
qui se contentent des préjugés) . On l’a empêché, pour plus
de précaution, d’aller à la mosquée alors que le Prophète
dit : “ N’empêchez pas les serviteurs (femmes) de Dieu
d’aller aux mosquées de Dieu”. Après, pour encore plus de
précaution, on l’a empêché de s’instruire à l’extérieur
sachant que c’est à son père, son frère ou à son mari de
l’instruire. Ces derniers, une fois touchés par l’ignorance,
n’ont plus rien à lui enseigner. Alors que le Coran
considère le fait d’enfermer la femme comme une
punition:”Celles d’entre vos femmes qui commettent
l’acte immoral ...enfermez-les dans les maisons jusqu’à
ce que la mort mette fin à leur vie ou que Dieu leur
aménage une issue” Coran 5/15.
L’obstination à suivre une école n’arrange pas les
1. Parole ou acte du Prophète
choses. Des savants donnaient leurs avis lorsqu’il ne
possédaient pas un texte clair du Coran ou de la sounna.
Par exemple, contraindre sa fille au mariage est possible
si on suit l’avis de l’école Malikite ou celui de l’école
Chafiîte. S’ils avaient une excuse, nous par contre nous
l’avons pas parce que nous possédons le Hadith clair
rapporté par Bokhari.: un homme a marié sa fille
(Khansaa bent Khidam) sans son consentement. Celle-ci
a exposé son problème au Prophète qui a annulé le
mariage.
Il est temps de revenir au Coran et à la Sounna
authentifiée pour y puiser les enseignements de juste
milieu (non extrêmiste) que prône l’Islam dans tous les
domaines et tout particulièrement dans celui de la
femme. Appliquons aussi la règle islamique qui stipule
:”Tout ce qui n’est pas interdit est licite”
Une nouvelle “révolution culturelle” concernant
la femme, comme celle produite par l’avènement de
l’Islam, est encore possible à condition de respecter tout
simplement l’esprit du message divin.
Le refus des coutumes ancestrales ne veut
nullement dire tomber aveuglément dans les bras des
coutumes et des mœurs occidentales qui sont
actuellement dictées par les publicitaires, les créateurs de
mode...
A l’aube de l’Islam, la femme musulmane
jouissait d’une grande liberté et d’un esprit ouvert et
critique (elle n’avalait pas n’importe quoi !). Exemple :
un musulman défend à une divorcée de sortir récolter ses
dattes. La femme est allée directement voir le Prophète
qui lui a dit:”Si, récolte tes dattes cela te permettra, peut
être, de donner l’aumône ou de faire un bien.”. Parmi
elles, certaines tenaient à assister aux prières de l’aube et
de la nuit (îchaa). Elles répondaient à l’appel du moadhin
quand il dit “SALAT JAMIÂA” c’est à dire qu’il y a une
réunion concernant la communauté après la prière. Elles
faisaient tous les travaux qui correspondaient à leur
nature. Elles participaient à la vie sociale, culturelle (le
Prophète permet à sa femme de regarder des hommes
éthiopiens torse nu, jouer avec les javelots dans la cour
de la mosquée!) et politique (sa prise de position lui a
valu la torture de la part des mécréants, l’exil, seule ou
avec sa famille,à Médine et en Ethiopie ..) de la
communauté. Après le pacte de Houdaïbia (beaucoup de