Médias, diversité culturelle et Méditerranéité.

Titre de la communication:
Médias, diversité culturelle et Méditerranéité.
Professeur Bouadjimi
Abstract :
Espace pluriel par excellence, caractérisé par les migrations, le plurilinguisme,
le multiculturalisme, la mixité et la diversité des cultures, des idéologies, des croyances et
des religions, l’espace méditerranéen représente à la fois un havre d’hospitalité et d’accueil
dans lequel chacun, individus et nations, trouve sa place, mais aussi un lieu de tensions dans
lequel les discriminations (racisme, xénophobie, islamophobie, etc.), l’exclusion et la
marginalisation peuvent s’exacerber.
Avec la transformation du paysage médiatique méditerranéen (aussi bien sur la
rive nord que sur la rive sud) conséquent au développement fulgurent des TIC et la
prolifération des nouveaux médias (Internet, réseaux sociaux) ; les médias s’impliquent de
plus en plus dans le contexte historico-culturel que traverse l’idée de la Méditerranéité. Or,
il est avéré aujourd’hui, que les médias jouent un rôle prépondérant dans la production des
identités et constituent des espaces privilégiés dans lesquels s’expriment les enjeux
identitaires. La réflexion sur ce sujet nous amène poser une série d’interrogations :
- Comment ce nouveau paysage médiatique favorise-t-il le développement de l’idée de la
Méditerranéité ?
-Quels enjeux identitaires que véhiculent-ils ?
- Comment les identités politiques se confrontent-elles dans l’espace méditerranéen ?
-Quelle image de « l’autre » les médias actuels renvoient-ils dans le contexte de la
mondialisation ?
Impact du développement des TIC durant les 25 dernières années sur les aspects sociaux
économiques et éducatifs.
Henri Dou
Directeur d’Atelis (ESCEM), Professeur des Universités [email protected] www.ciworldwide.org
Durant les 25 années passées le développement des technologies de l’Information et de la
Communication peut être considéré comme sans précédent au niveau d’une chronologie historique.
Que ce soit au niveau des réseaux Internet avec une croissante augmentation des vitesses et des
volumes transmis, de ses accès, du contenu du Web, des emails et de leurs capacités de réception,
du développement des smartphones et tablettes, et des réseaux sociaux, etc. Ces différentes
évolutions accompagnées d’une diminution considérable des coûts ont permis une démocratisation
constante de ces systèmes avec en même temps une explosion des usages. Ceci a conduit entre
autre à doter les individus, les associations les PMI et PME de capacités de communication et d’accès
aux informations qui étaient jusqu’alors l’apanage des Etats ou des entreprises multinationales. En
même temps que le volume d’information croissant se sont développés parallèlement aux capacités
des ordinateurs, des traitements automatiques de ces informations ce qui a permis une surveillance
plus pointue, une veille plus active et le développement de l’innovation. En même temps apparaissait
avec les réseaux sociaux, les twitts, une interaction de plus en plus forte, conduisant au
développement de réseaux (politiques, associatifs, mafieux, industriels, universitaires, etc.). Mais, ce
continuum technologique n’est pas près de s’arrêter et l’apparition du « big data analytics », des
différents aspects du « cloud » ainsi que du développement de systèmes de traitement type
« Hadoop », pose un problème nouveau, celui de l’accès à des très large quantités d’information, de
leur traitement et de la création d’une nouvelle connaissance pour l’action allant de la « créative
class », au « creative industries » et aux « smart cities ». En même temps que les technologies se
développent, les enjeux deviennent de plus en plus forts. Ces différents défis s’adressent alors aux
villes, régions et nations et méritent d’être exposés clairement que ce soit pour les décideurs
politiques, pour les entrepreneurs et pour le système éducatif. La théorie du « force field » de Kurt
Lewin, quoiqu’ancienne redevient d’actualité, tant les traitements des masses d’information
disponibles et les résultats obtenus pourront façonner notre futur.
Fatiha CHARA
Le discours journalistique -compte rendu de la campagne mars, avril 2014
dans la région d'Alger
Un journaliste entreprend de prendre le poul de la tension discursive électorale au printempts
2014 à l’occasion des élections présidentielles avec sérieux, gravité, interrogations,
inquiétudes mais un discours ou l’indirectivité le dispute à la directivité et ou la mittéralité se
conjugue avec l’humour, le sarcasme et l’ironie.
Mots clés : quotidienneté, spatialité publique, subjectivité et perceptions émotionnelles,
régularité et irrégularité comportementales.
ML MAOUGAL
Valeurs constitutives et valeurs normatives dans les discours électoralistes de
la campagne présidentielle de 2014
Résumé : Les élections présidentielles algériennes de 2014 viennent de constituer dans
la doxa politique une flagrante transgression qui présente toutefois l'intérêt majeur de se
prêter à une analyse pragmatique originale. Cette communication a surtout valeur
pédagogique et nullement pomique
Mots clés : Adéquation mots/monde et monde /mots , visée d'ajustement, forces
illocutionnaires, directions d'ajustement, directivité et indirectivité
Rouyn-Noranda, Québec, Ca
David Paquin, Ph. D.
Professeur, Unité d’enseignement et de recherche en création et nouveaux médias
Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
Réseau Transméditerranéen de Recherche en Communication (RTRC)
Le Posthumain : enfant prodige de l’empire cybernétique
Le corps fascine. Le rapport que nous établissons avec notre corps transcende la notion
d’«intimité ». Au fil des siècles, le corps est l’illustration des mutations qui s’opèrent
socialement. Dès l’Antiquité, les Grecs ainsi que les Romains font la démonstration que le culte
du corps est un moyen de penser le lien social et les systèmes politiques. Aphrodite et Vénus sont
autant de divinis qui nous ramènent à la spécificité corporelle de la nature humaine. Il est
difficile d’en saisir toute l’essence, toute la magie, ou ce que George Bataille appelle, dans son
ouvrage L’Érotisme1, l’« informe du corps ».
1. Georges Bataille, L’Érotisme, Éditions de Minuit, 1957, 306p.
2. Gérard Chazal, Les réseaux du sens, de l’informatique aux neurosciences, Champ Vallon, 1989,
p.194.
La volonté de dépasser les limites du corps, celle de créer le corps artificiel ou virtuel, aussi
prélude essentiel à la venue de l’ère posthumaine, est un vieux fantasme qui s’inscrit déjà dans la
tradition gréco-latine avec le mythe de Galatée et la tradition judéo-chrétienne avec le Golem
d’argile : « Le rêve d’une vie artificielle que alise à sa façon l’informatique moderne prend ses
racines très tôt dans le mythe. Les mythes, comme encore celui de Galatée, sont à l’origine d’une
véritable rêverie métaphysique sur la nature humaine proprement dite comme si l’artificiel
permettait de pénétrer le naturel. »2 Aujourd’hui, après quelques siècles de désintéressement, les
penseurs postmodernistes repositionnent le corps au centre de leurs préoccupations.
Depuis sa réforme au cours du Siècle des lumières, l’humanisme se présente comme une
philosophie qui propose d’améliorer la condition humaine grâce à la raison et à la logique
appliquée. Le posthumanisme (ou transthumanisme) se présente, quant à lui, comme un
prolongement de l’humanisme et un nouveau mouvement social qui désire améliorer plus
fondamentalement la condition humaine en encourageant le développement des technologies de
pointe et en prônant une plus grande accessibili à celles-ci. Les posthumanistes revendiquent le
droit moral pour tous ceux qui désirent se servir de la technologie en vue d’accroître leurs
capacités physiques, intellectuelles et reproductives, diminuer leurs souffrances et moduler leur
état psychologique. Bref, ils désirent s’épanouir en transcendant les limites de la biologie
actuelle3
Ce nouveau modèle de réflexion sur l’avenir de l’humanité a été mis en place à l’initiative de
certains chefs de file dans les domaines de l’informatique, de la réalité virtuelle, de la génomique,
de l’intelligence artificielle, de la robotique, des nanotechnologies et à celle d’autres chercheurs à
l’avant-garde des développements technologiques. Nombreux scientifiques remettent
actuellement en cause la prémisse humaniste qui énonce que la nature humaine est et devrait
rester essentiellement inaltérable.
.
L’article proposé dans le cadre du 25e anniversaire du Réseau Transméditerranéen de Recherche
en Communication a pour objectif de mettre en lumière le projet Posthumain, utopie pour
certains, projet de virtualisation de l’homme déjà bien engagé pour d’autres. Cet article retracera
les origines de ce projet ainsi que les enjeux et périls qui lui sont associés.
3. La Déclaration Transhumaniste, disponible à
http://www.transhumanism.org/index.php/WTA/more/148/
1 / 28 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !