HPT UAA13 FI3 160114
Par exemple, quelques protéines fabriquées par des OGM :
- l’insuline humaine fabriquée par des bactéries pour soigner les diabétiques ;
- une protéine (« insecticide ») toxique pour les insectes et fabriquée par le maïs, le soja, la
pomme de terre, la tomate, pour résister à un insecte en particulier ;
- une protéine qui annule l’effet d’un herbicide (soja, maïs,..) ;
- une protéine qui empêche un virus de se développer dans une plante ;
- …
Le professeur demande aux élèves d’expliquer le lien entre cette technique effectuée à l’échelle
cellulaire et sa traduction à l’échelle de l’organisme.
Les élèves constatent que l’ajout d’un (ou plusieurs) gène(s) est responsable de la fabrication d’une
nouvelle protéine. Le gène ajouté contient donc une information qui conduit à la fabrication d’une protéine
particulière. Et cette protéine va apporter un nouveau caractère à l’OGM.
Questionnement possible des élèves pour poursuivre l’investigation :
- Le fait d’avoir ajouté un gène dans le patrimoine génétique d’une plante peut-il avoir des
conséquences sur la santé humaine si on la mange ?
- Peut-il exister des conséquences sur un écosystème ?
- L’être humain a-t-il le droit de modifier le patrimoine génétique de n’importe quelle plante ou animal ?
Ou même de l’Homme ?
Le professeur distribue des documents (voir références sites web ci-dessous) sur les avantages et/ou
les inconvénients des OGM…
Le professeur peut organiser dans la classe un débat contradictoire sur les avantages et les
inconvénients de l’utilisation des OGM, notamment en distribuant à la moitié de la classe des documents
écrits par des « pro-OGM », l’autre moitié recevant des documents écrits par des « anti-OGM », sans que
cela ne soit précisé aux élèves.
Communication
Le professeur réalise une synthèse avec ses élèves.
a) Technique qui permet d’obtenir un OGM
La transgénèse correspond au transfert, d’un être vivant à un autre, d’un fragment d’ADN porteur d’un
gène. L’organisme « donneur » et l’organisme « receveur » peuvent être de la même espèce ou
d’espèces différentes. L’organisme receveur est appelé un « organisme génétiquement modifié »ou
« OGM ».
L’organisme receveur acquiert une caractéristique (capacité de produire une substance insecticide …)
grâce à la fabrication d’une protéine particulière. (Protéine qui est fabriquée naturellement par
l’organisme donneur). Le gène transféré est donc porteur d’une information nécessaire pour assurer la
fabrication de cette protéine.
On peut donc généraliser : Chaque gène d’un organisme contient un plan pour fabriquer une protéine
bien particulière et cette protéine va apporter un caractère particulier à
l’organisme.
b) Les avantages et les inconvénients de l’utilisation des OGM
Quelques désavantages :
- Les agriculteurs sont étroitement liés aux semenciers : ils ne peuvent pas donner, vendre ou replanter
les semences ; ils doivent acheter chaque année de nouvelles semences.
- Le gène transféré est inséré au hasard dans le génome du futur OGM, ce qui peut dérégler le
fonctionnement des cellules contenant ce gène transféré.
- Le transfert du gène des OGM vers des espèces sauvages proches ou vers des cultures non OGM
est possible. Ce gène peut donc être disséminé à d’autres espèces que celles désirées.
- Il y aurait un risque pour la biodiversité : les espèces rencontrées autour des champs plantés en OGM
seraient moins nombreuses et le nombre d’individus par espèce serait moins nombreux également,
selon certains études.
- Apparition chez les insectes nuisibles d’une résistance à l’insecticide produit par les plantes OGM. Ce
risque est faible, mais possible.