PROGRAMME DEFINITIF

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31ème Congrès de la Société Tunisienne
d’Ophtalmologie
21, 22 et 23 Juin 2012
Hôtel Mövenpick - Sousse
Thèmes principaux
ACTUALITES dans le GLAUCOME PRIMITIF à
ANGLE OUVERT
PATHOLOGIES de la SURFACE OCULAIRE
PROGRAMME
MEDAILLES D’OR DE LA SOCIETE TUNISIENNE
D’OPHTALMOLOGIE
1990 Dr J CHARLEUX
1991 Pr J HAUT
11
1992 Pr H SARAUX
Pr MA QUERE
1993 Pr Y POULIQUEN
1994 Pr T FAKHFAKH
Pr H BOURGEOIS
1995 Pr G COSCAS
Pr B LUMBROSO
1996 Pr R MRAD
Pr B ARNAUD
11111111997 Pr R MABROUK
1998 Pr MT DAGHFOUS
1999 Pr M ZAGHDANE
Pr L ZOGRAFOS
2000 Dr A EL MAGHRABI
2001 Dr JGF WORST
2002 Pr C CORBE
2004 Pr F TRIKI
Pr G SOUBRANE
2005 Pr JC HACHE
2006 Pr A KRAIEM
2007 Pr S MORAX
2008 Pr K ZAGHLOUL
2009 Pr M KAMOUN
Pr D HARTANI
2010 Dr M ZEGHAL
Pr B COCHENER
2011 Pr Khalil ROMDHANE
PRIX D’ENCOURAGEMENT
Prix du Lauréat de l’examen de fin de spécialité en
ophtalmologie 2012
Prix de la meilleure communication affichée
2012
PRIX BAUSCH+LOMB-STO
2012
MEDAILLE D’OR DE LA SOCIETE
TUNISIENNE
D’OPHTALMOLOGIE 2012
Dr Chérif RAÏS
(Tunis)
Conférence KORTOBI
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2012
Pr L ZOGRAFOS
Pr G COSCAS
Dr S MORAX
Pr A GAUDRIC
Pr JP RENARD
Pr G BONAVOLONTA
Pr JC HACHE
PROGRAMME GENERAL
Jeudi 21 Juin
14h00-19h00
14h00-18h00
18h00-19h00
Vendredi 22 Juin
08h30-10h30
Inscription et retrait des badges
Cours du collège d’Ophtalmologie
Contactologie
Cours : Le champ visuel
JC HACHE (Lille)
10h30-11h00
11h00-12h30
Salle Hadrumète : Pathologies de surface (1)
Salle Hunerik : Communications orales
Salle Justinia : Communications orales
Pause café
Salle Hadrumète : Pathologies de surface (2)
12h30-13h30
13h30
Symposium Bausch+Lomb
Déjeuner
15h00-16h00
16h00-16h30
16h30-18h00
18h00-18h30
18h30-19h00
Pathologies de surface (3)
Pause café
Pathologies de surface (4)
Présentation du rapport de la STO
Kortobi’s Lecture
20h30
Diner Gala-Remise des médailles et prix
Samedi 23 Juin : Glaucome Primitif à angle ouvert
08h00-10h00
Physiopathologie – Facteurs de risque
10h00-10h30
Pause café
10h30-12h30
Explorations et diagnostic
12h30-13h30
13h30
Symposium Alcon
Déjeuner
15h00-16h30
16h30-17h00
17h00-18h30
18h30
Traitement
Pause café
Nouveautés et perspectives
Clôture du Congrès
SOCIETE TUNISIENNE D’OPHTALMOLOGIE
Anciens Présidents
Roger NATAF, Mahmoud CHARFI, Ridha MRAD
Taoufik DAGHFOUS, Mohamed Féthi TRIKI
Abdelhafidh KRAIEM, Amel OUERTANI
Mohamed ZEGHAL
Leïla EL MATRI
Président
Ahmed ZAYANI
Vice président
Abdelmajid KAMOUN
Secrétaire général
Mohamed Ali EL AFRIT
Secrétaire général Adjoint
Fatma MGHAIETH
Trésorier
Lamia ELFEKIH
Membres
Mohamed CHAABOUNI, Samira MARRAKCHI,
Leila NACEF, Sonia TROJET
Invités-orateurs
A. AILEM (Alger), P. DENIS (Lyon) S. DOAN (Paris),
A. ELKETTANI(Casablanca), L. ELMAALOUM (Casablanca),
JC HACHE (Lille), S.L. HAMAHOULLAH (Nouakchott),
T. HOANG XUAN(Paris), S.LAZREG (Blida), F. MAY (Paris)
B. OUAZZANI (Rabat), L. RAIS (Casablanca), K. ZAGHLOUL (Casablanca)
Jeudi 21 Juin 2012
14h00-18h00 Inscription
14h00-18h30 Cours du Collège (salle Hadrumète) : Contactologie
14h00-14h15
14h15-14h25
14h25-14h45
14h45-15h15
15h15-15h30
15h30-15h45
15h45-16h00
Les différents matériaux des lentilles souples
Notions de terminologie
Bilan pré-adaptation
Protocoles et techniques d’adaptation des lentilles souples
Cas particuliers
Entretien des lentilles souples
Les complications et leur gestion
16h00-16h30 Pause-café
16h30-18h30 Ateliers pratiques
18h30-19h30 Cours (salle Hadrumète) : Le Champ Visuel
J. C. HACHE (Lille)
Vendredi 22 Juin 2012
08h30-10h30 Salle Hadrumète : Surface oculaire (1)
Modérateurs : H. BOUGUILA, R. MASSAOUD, S. LAZREG, M. CHEOUR
08h30-08h45 Conduite de l’examen d’un patient présentant un problème de surface oculaire
S. LAZREG (Blida-Alger)
08h45-08h55 Physiopathologie des syndromes secs
D. SELLAMI (Sfax)
08h55-09h05 Apport de la microscopie confocale dans les pathologies de surface
S. DOAN (Paris)
09h05-09h15 Moyens et indications thérapeutiques dans le syndrome sec
R. MASSAOUD (Mahdia)
09h15-09h25 Nouveautés dans le traitement des pathologies de surface
S. DOAN (Paris)
09h25-09h45 Discussion
09h45-09h55 Reconstruction de la surface conjonctivale. A propos de 140 cas
N. BEN RAYANA, L. KNANI, S. NAJJAR, M. MEKNI, F. TOUZANI,
M. GHORBEL, F. BEN HADJ HAMIDA (Sousse)
09h55-10h05 Apport des antimitotiques dans les néoplasies squameuses de la surface
oculaire
A. CHEBBI, H. BOUGUILA, M. BOUKARI, I. MALEK, I. ABBASSI,
I. ZEGHAL, C. BOUJEMAA, K. BEN ROMDHANE, L. NACEF (Tunis)
10h05-10h30 Discussion et présentation de cas cliniques
10h30-11h00 Pause-café
Vendredi 22 Juin 2012
08h30-10h30 Salle Hunerik : Communications orales (1)
Modérateurs : O. BELTAIEF, R. RANNEN, S. TROJET
08h30-08h40 Les facteurs pronostiques des kératites infectieuses graves
A. CHEBBI, F. HACHICHA, I. MALEK, F. AMARA, O. ROMDHAN, S.
SOUISSI, I. ZGHAL, C. BOUJEMAA, N. BEN AYED *, H. BOUGUILA, L.
NACEF (Tunis)
08h40-08h50 Descemétocèle perforé sur œil sec : pronostic et survie du greffon
R. LIMAIEM, R. BOURAOUI, N. CHAKER, B. BAROUDI, D. SAADOULI,
F. MGHAIETH, L. EL MATRI (Tunis)
08h50-09h00 La trabéculectomie dans le traitement du GPAO : Devenir au-delà de 5 ans
L. KNANI, M. GHORBEL, N. BEN ABDESSALEM, A. MAHJOUB,
A. BABA, F. TOUZANI, S. YACOUBI, F. BEN HADJ HAMIDA (Sousse)
09h00-09h10 Place de la trabéculectomie dans le traitement du glaucome primitif à angle
ouvert
N. CHAKER, R. BOURAOUI, D. SAADOULI, Y. FALFOUL, L. JEDIDI,
R. LIMAIEM, L. EL MATRI (Tunis)
09h10-09h20 La trabéculoplastie sélective au Laser (SLT). Nos résultats préliminaires
F. TOUZANI, N. BEN RAYANA, M.S. HENI, Y. TRIFI, M. GHORBEL,
H. MAHJOUB, F. BEN HADJ HAMIDA (Sousse)
09h20-09h30 Réduction de la PIO après traitement par pression positive continue dans un
glaucome sévère à angle ouvert chez un patient porteur d’un syndrome d’apnée
de sommeil
F. DELLELI, I. AMMOUS, I. ZHIOUA, N. BEN MOUSSA, M. SOKKAH,
I. MILI BOUSSEN, A. MEDDEB OUERTANI (Tunis)
09h30-09h40 Les hypertonies oculaires dans les tamponnements par huile de silicone
I. AMMOUS, I. ZHIOUA, I. LETAIF, W. ZBIBA, S. HIDAYA, R. ZHIOUA,
A. OUERTANI (Tunis)
09h40-09h50 Les tumeurs malignes de la conjonctive et facteurs de risque pronostiques
H. BOUGUILA, A. CHEBBI, M. BOUKARI, H. LOUATI, I. ABBASSI,
S. BOUSSAID, K. BEN ROMDHAN **, A. BELAGHA *, I. ZEGHAL,
C. BOUJEMAA, L. NACEF (Tunis)
09h50-10h00 Le carcinome épidermoïde de la conjonctive. Aspects cliniques et pronostic.
L. KNANI, S. YACOUBI, A. MAHJOUB, A. ROUATBI, H. MAHJOUB,
F. TOUZANI, F. BEN HADJ HAMIDA (Sousse)
10h00-10h10 La kératoconjonctive allergique chez l’enfant : place de la ciclosporine
L. RAIS (Casablanca)
10h10-10h30 Discussion
10h30-11h00 Pause-café
Vendredi 22 Juin 2012
08h30-10h30 Salle Justinia : Communications orales (2)
Modérateurs : H. MAHJOUB, A. TRIGUI, F. MGHAIETH
08h30-08h40 Alacrymie familiale : diagnostic et problèmes thérapeutiques
Y. FALFOUL, R. LIMAIEM, A. CHEBIL, N. CHAKER,
L. EL MATRI (Tunis)
08h40-08h50 Surface oculaire et instillations de collyres au long cours
M. ELGOLLI, B. BEY, A. FEKI, S. BEN MRAD (La Marsa - Tunis)
08h50-09h00 Les implants phakes ICL : indications et résultats
L. RAIS
09h00-09h10 Les implants phakes ICL. Etude prospective de 300 cas
M. CHAHBI (Casablanca)
09h10-09h20 La cataracte dure. Quelle stratégie de prise en charge?
M. CHAHBI (Casablanca)
09h20-09h30 Anti-VEGF et pathologies vasculaires rétiniennes
B. OUAZZANI (Rabat)
09h30-09h40 Le syndrome de Terson. Démarche diagnostique et thérapeutique
H. MAHJOUB, S. YACOUBI, F. GATFAOUI, M. ZAYANI, F. KRIFA,
M. GHORBEL, F. BEN HADJ HAMIDA (Sousse)
09h40-09h50 Vitrectomie 23G dans l’extraction des corps étrangers intra-oculaires.
H. MAHJOUB, F. KRIFA, N. DALDOUL, T. SAMMOUDA, L. KNANI,
S. YACOUBI, F. BEN HADJ HAMIDA (Sousse)
09h50-10h00 Les décollements de rétine bilatéraux du fort myope, à propos de neuf cas
N. MAHFOUDI BENMERZOUGA, N. MEHRI DOGHMANE,
E. MAHFOUDI, F. BEDDIAR BOULANEB (Annaba)
10h00-10h10 Devenir ophtalmologique des Macro Adénomes Hypophysaires opérés:
A propos d’une série de 29 cas et revue de la littérature.
M. LADIB, M. BOUCHAALA, E. GUASSAB, R. HAMDI, I. SELIM
H. KRIFA (Sousse – Monastir)
10h10-10h20 Activités de Nadi Al Bassar 2011/2012
A. DAOUD, A. OUERTANI, L. EL FEKIH, O. BELTAIEF, H. FARAH,
W. ZBIBA, H. DAOUD, M.H. HENDILI, O. TRABELSI, O. GHARBI,
A. TRABELSI (Tunis)
10h20-10h30 Discussion
10h30-11h00 Pause-café
Vendredi 22 Juin 2012
11h00-12h30 Salle Hadrumète : Surface oculaire (2)
Modérateurs : S. GABSI, S. DOAN, L. ELFEKIH, L. RAÏS
11h00-11h15 Les différentes formes cliniques de l’allergie oculaire
A. MAALEJ, S. GABSI (Tunis)
11h15-11h25 La Kératoconjonctivite vernale au CHU de Casablanca
A. EL KETTANI, B. ALLALI, L. EL MAALOUM, K. ZAGHLOUL
(Casablanca)
11h25-11h35 Les conjonctivites allergiques; aspects cliniques et évolutifs au nord est
Algérien. A propos d'une étude prospective de 82 cas
N. MAHFOUDI BENMERZOUGA, N. MEHRI DOGHMANE,
E. MAHFOUDI, F. BEDDIAR BOULANEB (Annaba)
11h35-11h45 Quand et comment adresser le patient à l’allergologue ?
S. DOAN (Paris)
11h45-11h55 Allergie oculaire : les pièges à éviter
T. HOANG XUAN (Paris)
11h55-12h15 Discussion et présentation de cas cliniques
12h15-12h30 Thérapeutiques antiglaucomateuses et surface oculaire
L. ELFEKIH (Tunis)
12h30-13h30 Symposium Bausch+Lomb
13h30 Déjeuner
Vendredi 22 Juin 2012
15h00-16h00 Salle Hadrumète : Surface oculaire (3)
Modérateurs : K. ROMDHANE, A. TRABELSI, A. AILEM, L. NACEF
15h00-15h10 Cornée et pathologies de surface oculaire
S. LAZREG (Blida-Alger)
15h10-15h20 Remodelage de la surface cornéenne par greffe dans le kératocône :
de la transfixiante à la prédescemétique.
M. KAMOUN, H. KAMOUN (Tunis)
15h20-15h30 Atteinte oculaire au cours de la réaction du greffon contre l’hôte chronique
K. ERRAIS, N. BEN MOUSSA, O. FEKIH, I. LETAIEF, DALLALI,
R. ZHIOUA, A. MEDDEB OUERTANI (Tunis)
15h30-15h40 Injections sous conjonctivales d’Avastin dans les néovaisseaux cornéens
O. BELTAIEF, I. ZHIOUA, A. KHALLOULI, H. GHRIBI, S. FEKIH,
K. ERRAIS, A. OUERTANI (Tunis)
15h40-15h50 Cyclosporine A et nodules sous épithéliaux de la kératoconjonctivite à
adénovirus
I. ZGHAL, I. MALEK, F. AMARA, M. BABA, H. BOUGUILA, S.
CHERGUI, L. NACEF (Tunis)
15h50-16h00 Discussion
16h00-16h30 Pause-café
Vendredi 22 Juin 2012
16h30-18h00 Salle Hadrumète : Surface oculaire (4)
Modérateurs : L. ELMATRI, T. HOANG XUAN, A. KAMMOUN, K. ERRAÏS
16h30-16h40 Diagnostic de la rosacée oculaire de l’enfant
S. DOAN (Paris)
16h40-16h45 Rappel anatomique et physiologique sur les glandes de Moebomius
F. TOUZANI (Sousse)
16h45-16h50 Définition et classifications des dysfonctionnements
des glandes de Moebomius
K. ERRAIS (Tunis)
16h50-17h00 Physiopathologie des dysfonctionnements des glandes de Moebomius
S. LAZREG (Blida-Alger)
17h00-17h10 Diagnostic des Dysfonctionnements des glandes de Moebomius
T. HOANG XUAN (Paris)
17h10-17h20 Prise en charge et traitement des dysfonctionnements des
glandes de Moebomius
S. DOAN (Paris)
17h20-17h35 Diagnostics de surface oculaire de t...
T. HOANG XUAN (Paris)
17h35-18h00 Discussion et cas cliniques
18h00-18h30 Présentation du Rapport de la STO
« Les uvéites virales »
M. KHAIRALLAH et Collaborateurs
18h30-19h00 Kortobi’s Lecture
« Evolution de la vision avec l’évolutionnisme des espèces »
J. C. HACHE
20h30 Dîner de Gala
Médaille d’or 2012
Prix et médailles
Samedi 23 Juin 2012 : Glaucome Primitif à Angle Ouvert
(Salle Hadrumète)
08h30-10h00 Physiopathologie - Facteurs de risque
Modérateurs : M. CHAABOUNI, JC HACHE, I. MILI-BOUSSEN, S. BEN YAHIA
08h30-08h40 Rappel sur les cellules ganglionnaires
J.C. HACHE (Lille)
08h40-08h50 Certitudes et controverses dans les facteurs de risque vasculaires
au cours du GPAO
I. LOUKIL (Tunis)
08h50-08h55 Rapid fire : Neuropathie optique compressive simulant un glaucome à pression
normale
W. BEN JALEL, W. HMAIED, S. SAKKA, O. KHARRAT,
M. BEN ABDALLAH, L. EL FEKIH (La Marsa)
08h55-09h05 Flux sanguin oculaire et GPAO
J.C. HACHE (Lille)
09h05-09h10 Rapid fire : Application du test de surcharge hydrique dans la surveillance
du GPAO.
I. LOUKIL, A. MARRAKCHI, F. HACHICHA, R. BHIRI, N. MALLOUCH,
MA EL AFRIT (Tunis)
09h10-09h20 Variations nycthémérales du TO chez le sujet normal et glaucomateux
L. TOUNSI, A. OUERTANI (Tunis)
09h20-09h30 Prévalence du G.P.A.O à Alger-centre
A. AILEM (Alger)
09h30-09h35 Rapid fire : Dysversion papillaire et glaucome chronique : difficultés
diagnostiques.
I. ZEGHAL, I. MALEK, W. B HAJ SALAH, F. HACHICHA,
A. KHANOUSSI, H. BOUGUILA, L. NACEF (Tunis)
09h35-10h00 Discussion
10h00-10h30 Pause-café
Samedi 23 Juin 2012 : Glaucome Primitif à Angle Ouvert
(Salle Hadrumète)
10h30-12h30 Explorations et Diagnostic
Modérateurs : A. OUERTANI, K. ZAGHLOUL, MA ELAFRIT, S. ATTIA
10h30-10h40 Méthodes de tonométrie en dehors du Goldmann: fiabilité
et applications pratiques
K. BEN AMOR (Tunis)
10h40-10h50 Pachymétrie et GPAO
I. MALEK (Tunis)
10h50-11h00 Pachymétrie cornéenne centrale et corrélation tonométrique
A propos de 58 patients glaucomateux
H. MAHFOUDI, N. MAHFOUDI-BENMERZOUGA (Annaba)
11h00-11h10 Evolutivité du champ visuel : véritable progression ou simple variabilité ?
F. MAY (Paris)
11h10-11h20 Progression dans le GPAO : facteurs de risque
S. ATTIA (Monastir)
11h20-11h30 Place actuelle de l’OCT dans le GPAO
F. MAY (Paris)
11h30-11h40 Etude SD –OCT de la choroïde et de la neurorétine dans le glaucome
du myope fort
L. LARGUECH, A. CHEBIL, L. ELMATRI (Tunis)
11h40-12h20 Panel discussion : HTO isolée ou GPAO débutant ?
Apport des différentes méthodes d’exploration
Quelle est l’atteinte initiale : de structure ou de fonction ?
Quelle stratégie pour diminuer le nombre de GPAO non diagnostiqués ?
Présentation de cas cliniques
12h20-12h30 Devenir visuel et pressionnel du glaucome congénital: résultats d'une étude sur
dix ans
L. EL MAALOUM, B. ALLALI, A. EL KETTANI, K. ZAGHLOUL
(Casablanca)
12h30-13h30 Symposium Alcon
13h30 Déjeuner
Samedi 23 Juin 2012 : Glaucome Primitif à Angle Ouvert
(Salle Hadrumète)
15h00-16h30 Traitement
Modérateurs : F. BEN HADJ HAMIDA, P. DENIS, J. FEKI, R. ZHIOUA
15h00-15h15 Stratégie thérapeutique devant un GPAO
P. DENIS (Lyon)
15h15-15h25 Nouveautés dans la chirurgie non filtrante dans le GPAO
F. KRIFA, S. YACOUBI, L. KNANI, F. BEN HADJ HAMIDA (Sousse)
15h25-15h40 Gestion des bulles de filtration
W. BOUASSIDA, D. SELLAMI (Sfax)
15h40-15h50 Intérêt de la Trabéculoplastie sélective dans le traitement du glaucome à angle
ouvert
K. ROMDHANE, R. ROMDHANE, R. REKIK (Sousse, Tunis)
15h50-16h30 Panel discussion : Glaucome, la vraie vie
Quel anti glaucomateux choisir en premier ?
Comment évaluer les effets indésirables : allergie ou toxicité ?
Coût du traitement : aspects économiques
Médicaments génériques : qu’en penser ?
Education du patient : observance et compliance
Quand indiquer la chirurgie de première intention ?
16h30-17h00 Pause-café
Samedi 23 Juin 2012 : Glaucome Primitif à Angle Ouvert
(Salle Hadrumète)
17h00-18h30 Nouveautés et perspectives
Modérateurs : A. KRAIEM, R. REKIK, F. MAY, A. ZAYANI, S. ZAOUALI
17h00-17h15 Neuroprotection : où en est-on ?
P. DENIS (Lyon)
17h15-17h25 Ramipril : Evaluation de l’efficacité dans la réduction des lésions des
photorécepteurs dans un modèle d’ischémie/reperfusion chez le rat
R. REKIK, K. ROMDHANE, A. MHENNI, M. BEN GHARBIA (Tunis)
17h25-17h35 Nouveautés en explorations
F. MAY (Paris)
17h35-17h50 Nouveautés chirurgicales et traitements adjuvants
M.A. ELAFRIT (Tunis)
17h50-18h00 L'apport du Bevacizumab dans la trabéculectomie:
A.OUERTANI, L.TOUNSI, S.FEKI, A.KHALLOULI, O.FEKI.
(Tunis)
18h00-18h10 Traitement du glaucome par les ultrasons: évolution ou révolution ?
P. DENIS (Lyon)
18h10-18h30 Discussion
18h30 Clôture du Congrès
E-POSTERS et FILMS
Salle Suzanna
Liste des films
F1- TRAITEMENT DES RETRACTIONS DU TUBE DE VALVE D'AHMED PAR LE
TUBE EXTENDER
M.A. EL AFRIT, H. MAZLOUT, M. HAMDOUNI, M. OUEDERNI, C.HAMDI, HIJAZI,
A. KRAIEM (Tunis)
F2- LES VITRECTOMIES SANS SUTURES 23 ET 25 G PRINCIPALES
INDICATIONS
J. FEKI (Tunis)
F3- PHACOEMULSIFICATION ET ABLATION DE SILICONE VARIANTE
CHIRURGICALE
W. ZBIBA, I. AMMOUS, A. GAREALI, H. DRIDI, H. ZGOLLI, N. BEN AHMED, A.
MRABET (Nabeul – Tunis)
F4- PHACO ALTERNATIVE, PHACO AFRICA, PHACO DE NADI AL BASSAR
C. RAIS, O. BELTAIEF, M. SOUKAH, W. ZBIBA, A. DAOUD, A. BACHTOBJI, M.H.
HENDILI, H. FARAH, O. TRABELSI, O. GHARBI, L. EL FEKIH, A. OUERTANI, A.
TRABELSI (Tunis)
F5- INTERET DE LA VITRECTOMIE 23 GAUGE DANS LA PRISE EN CHARGE DU
DECOLLEMENT DE RETINE DIABETIQUE :
A. TRIGUI (Sfax)
F6- VOILE FIBRO-VASCULAIRE EN MASSE : COMMENT GERER ?
A. TRIGUI (Sfax)
LISTE des E-POSTERS
LISTE des E-POSTERS
CORNEE
P1- RESULTATS PRELIMINAIRES DU TRAITEMENT PAR CYCLOSPORINE
COLLYRE DU SYNDROME SEC SECONDAIRE A UNE
REACTION DU
GREFFON CONTRE L’HOTE
Errais K, Ben Moussa N, Fekih O, Ammous I, Fekih S, Zhioua R, Meddeb Ouertani A
Service ophtalmologie (EPS Charles Nicolle, Tunis, Tunisie)
P2- CYCLOSPORINE A EN COLLYRE DANS LA PREVENTION DU REJET DE
GREFFE APRES KERATOPLASTIE TRANSFIXIANTE
Zghal I, Chebbi A, Ben Hadj Salah W, Ben Amor S, Bouguila H, Chergui S, Nacef L
Service A (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
P3- ANNEAU DE KAYSER FLEISHER : À PROPOS D’UN CAS
Khemiri N, Daoued H
Hopital Régional de Bizerte
P4- MESURE DE L’EPAISSEUR CORNEENNE CENTRALE
CHEZ
MYOPES FORTS PAR SD-OCT : A PROPOS DE 100 YEUX
Ben Achour B, Chebil A, Jedidi L, Abroug N, Limaiem R, EL Matri L
Service d’ophtalmologie B (Institut Hédi Rais d’ophtalmologie de Tunis)
LES
P5- PROFIL MICROBIOLOGIQUE DES KERATITES INFECTIEUSES
Chebbi A, Hachicha F, Malek I, Triki W, Boughanmi M, Boujemaa C, Zeghal I, Ben
Ayed N*,Bouguila H, Nacef L
Service A (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
* Service de Biologie (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
P6- DYSTROPHIE CORNEENNE BILATERALE ASSOCIEE A UN SYNDROME DE
DANDY WALKER REVELANT UNE RUBEOLE CONGENITALE
Kammoun S, Bouassida W, Mnefgui H, Ammous D, Mhennaoui J, Hariz A, Sallemi D,
Feki J
Service d’Ophtalmologie (CHU Habib Bourguiba Sfax)
P7- SYNDROME DE KERATITIS-ICHTHYOSIS-DEAFNESS (KID) : A PROPOS
D’UN CAS
Zghal I, Hachicha F, Laadhari G, Khanoussi A, Bouguila H, Nacef L
Service A (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
P8- EFFICACITE DE LA CYCLOSPORINE TOPIQUE A 0,1% DANS LE
TRAITEMENT DES KERATO-CONJONCTIVITES VERNALES SEVERES
Malek I, Chebbi A, Romdhane O, Triki W, Souissi K, Kaouache M, Zghal I, Boujemaa
C, Bouguila H, Nacef L
Service A (Institut « Hédi Raies » d’ophtalmologie de Tunis)
P9- EFFICACITE DE LA CYCLOSPORINE DANS LE TRAITEMENT DES
NODULES SOUS EPITHELIAUX SECONDAIRES A L’ADENOVIRUS
Turki O, Ben Jalel W, Hmaied W, Kharrat O, El Fekih L
Hôpital La Marsa
CRISTALLIN
P10- SYDROME TOXIQUE DU SEGMENT ANTERIEUR APRES CHIRURGIE DE
LA CATARACTE
Maalej A, Ben Romdhane B, Ben Salem M, Jalleli L, Choker A, Gabsi S
Service d’Ophtalmologie (Hôpital Militaire de Tunis)
P11- LE SYNDROME TOXIQUE DU SEGMENT ANTERIEUR (TASS)
Cheour M, Mazlout H, Agrebi S, Lajmi H, Ben Alaya N, Hijazi C, Hamdi A, Souguir A,
Kraiem A
Service d’Ophtalmologie (Hôpital Habib Thameur-Tunis)
P12- FIBROSE DU MUSCLE DROIT SUPERIEUR APRES CHIRURGIE DE
CATARACTE : A PROPOS D’UN CAS
Chakroun I, Mazlout H, Lajmi H, Hijazi A, Dridi A, Ouedreni M, Chéour M, Kraiem A
Service d’Ophtalmologie (Hôpital Habib Thameur de Tunis)
P13- CAPSULOPHIMOSIS SEVERE SURVENANT APRES CHIRURGIE DE LA
CATARACTE CHEZ UN PATIENT PRESENTANT UNE RETINITE PIGMENTAIRE
Bouayed E, Ammous I , Erraies K, Ghribi H, Beltaief O, Soukkah M, Ouertani A
Service d’Ophtalmologie (EPS Charles Nicolle Tunis)
P14- ECTOPIE CRISTALLINIENNE BILATERALE DANS LE CADRE DU
SYNDROME DE MARFAN : A PROPOS D’UN CAS
Hamdi C, Mazlout H, Ouederni M, Hijazi A, Lejmi H, B Alaya N, El Afrit MA, Kraiem A
Service d’ophtalmologie (Hôpital Habib Thameur de Tunis)
P15- DYSTROPHIE CRISTALLINE DE BIETTI : A PROPOS D’UN CAS
Farea M, Letaief I, Ammous I, Fekih S, Ben Moussa N, Mili Boussen I, Ouertani A
Service d’Ophtalmologie (Hôpital Charles Nicolle de Tunis)
INFLAMMATION
P16- UVEITE SYPHILITIQUE : A PROPOS D’UN CAS
Saadouli D, Bouladi M, Kort F, Chebil A, Largueche L, Brour J, Mghaieth F, El Matri L
Service B (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
P17- HYPERTONIE OCULAIRE DANS LES UVEITES ANTERIEURES VIRALES
Ksiaa I, Zaouali S, Dkhilali R, Anène S, Bafjaish S, Jelliti B, Ben Yahia S, Khairallah
M
Service d’Ophtalmologie (CHU Fattouma Bourguiba de Monastir)
P18- SARCOÏDOSE OCULAIRE : APPLICATION DES CRITERES DE
L’INTERNATIONAL WORKSHOP ON OCULAR SARCOIDOSIS (IWOS) : A
PROPOS DE 19 CAS
Sayadi J, Khochtali S, Attia S, Ouled Salek M, Charfi H, Zina S, Ben Yahia S,
Kairallah M
Service d’Ophtalmologie (Hôpital Fattouma Bourguiba, Monastir) – Tunisie
P19- LES UVEITES HYPERTENSIVES
Ben Amor S, Sellami D, Abid R, Jellali I, Kamoun S, Bouassida W, Trigui A, Feki J
Service d’ophtalmologie (CHU Habib Bourguiba Sfax)
P20- UVEITES DE L’ENFANT DANS LE CADRE DE L’ARTHRITE
CHRONIQUE JUVENILE
Sfina H, Ammari W, Ouled Salek M, Zina S, Zaouali S, Attia R, Attia S, Khairallah M
Service d’ophtalmologie (CHU Fattouma Bourguiba de Monastir)
P21- ETUDE DES CARACTERISTIQUES DES UVEITES AU COURS DE LA
MALADIE DE BEHÇET
Gharbi D, Bouraoui N, Daoud H, Khemiri N
Bizerte
P22- PANUVEITE CHRONIQUE BILATERALE ET GRANULOMATEUSE
SUCCEDANT A UNE LEISHMANIOSE CUTANEE
Loukil I, Marrakchi A, Hachicha F, Bhiri R, Mallouch N, El Afrit MA
Service d’ophtalmologie (CHU la Rabta)
P23- ATTEINTE ISOLEE DU SEGMENT POSTERIEUR CHEZ UNE PATIENTE
PORTEUSE DE SPONDYLARTHROPATHIE ANKYLOSANTE
Chaker N, Falfoul Y, Bouraoui R, Kort F, Bouladi M, Jedidi L, Mghaieth F, El Matri L
Service B (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
GLAUCOME
P24- GLAUCOME PIGMENTAIRE: A PROPOS D’UN CAS
Hijazi A, H Mazlout M, Ouderni M, Hamdi C, Hamdouni M, El Afrit MA, Kraiem A
Service d’ophtalmologie (Hôpital Habib Thameur de Tunis)
P25- « GLAUCOMA SUSPECT » : DIFFICULTES DIAGNOSTIQUES
Malek I, Zghal I, Khanoussi A, Hachicha F, Souissi K, Boujemaa C, Bouguila H,
Nacef L
Service A (Institut « Hédi Raies » d’ophtalmologie de Tunis)
P26- GLAUCOME NEOVASCULAIRE COMPLIQUANT UN MELANOME UVEAL
TRAITE PAR PROTONTHERAPIE : A PROPOS DE 5 CAS
Chebbi A, Malek I, Amara F, Baba M, Ben Amor S, Bel Hadj salah W, Souissi K,
Zeghal I, Boujemaa C, Boughuila H, Nacef L
Service A (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
P27- TRAITEMENT DES GLAUCOMES NEOVASCUALIRES : APPORT DES ANTI
VEGF
Kammoun S, Chaabouni F, Jellali I, Abid R, Zahaf A, Trigui A, Feki J
Service d’Ophtalmologie (CHU Habib Bourguiba Sfax)
P28- HYPOTONIE PROFONDE PAR CYCLODIALYSE POST TRAUMATIQUE : A
PROPOS D’UN CAS
Bafjaich S, Khochtali S, Ennouri A, Rebai W, Attia S, Sfina H, Zouali S, Khairallah M
Service d’Ophtalmologie (CHU Fattouma Bourguiba, Monastir)
P29- UNE CRISE BILATERALE DE GLAUCOME PAR FERMETURE DE L’ANGLE
REVELANT UNE MALADIE DE VOGT KOYANAGI HARADA
Anane S, Kahloun R, Khochtali S, Sayadi J, Ammari W, Bouzayene M, Ben Yahia S,
Khairallah M
Service d’Ophtalmologie (CHU Fattouma Bourguiba, Monastir)
P30- ASSOCIATION SYNDROME D’IRIS PLATEAU ET GLAUCOME MALIN : A
PROPOS D’UN CAS
Ouederni M, Mazlout H, Hamdi C, Hamdouni M, Hijazi A, El Afrit MA, Kraiem A
Service d’Ophtalmologie (CHU Habib thameur – Tunis)
P31- GLAUCOME CONGENITAL DANS LE CADRE DU SYNDROME
D’AXENFELD RIEGER: A PROPOS D’UN CAS
Hamdi C, Mazlout H, Ouederni M, Hijazi A, Lejmi H, Elafrit MA, Kraiem A
Service d’ophtalmologie (Hôpital Habib Thameur –Tunis)
P32- DYSVERSION PAPILLAIRE ET GLAUCOME CHRONIQUE : DIFFICULTES
DIAGNOSTIQUES
Zghal I, Malek I, Ben Hadj salah W, Hachicha F, Khanoussi A, Bouguila H, Nacef L
Service A (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
P33- APPLICATION DU TEST DE SURCHARGE HYDRIQUE DANS
SURVEILLANCE DU GPAO
Loukil I, Marrakchi A, Hachicha F, Bhiri R, Mallouch N, El Afrit MA
Service d’Ophtalmologie (Hôpital La Rabta)
LA
P34- PROFIL EPIDEMIOLOGIQUE DU GLAUCOME CHRONIQUE A ANGLE
OUVERT
Loukil I, Marrakchi A, Hachicha F, Mallouch N, Bhiri R, El Afrit MA
Service d’ophtalmologie (CHU La Rabta)
P35- FACTEURS DE RISQUE DE PROGRESSION DU GLAUCOME EXFOLIATIF
Loukil I, Hachicha F, Bhiri R, Marrakchi A, Mallouch N, El Afrit MA
Service d’ophtalmologie (CHU la Rabta)
P36- OBSERVANCE ET RESULTATS THERAPEUTIQUES DES COMBINAISONS
FIXES
Loukil I, Bhiri R, Marrakchi A, Hachicha F, Mallouch N, El Afrit MA
Service d’ophtalmologie (Hôpital la Rabta)
P37- EPAISSEUR CHOROÏDIENNE DANS LE GLAUCOME A ANGLE OUVERT
Chaker N, Brour J, Bouraoui R, Chebil A, Falfoul Y, Ben Youssef N, Mghaieth F,
Limaiem R, El Matri L
Service B (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
P38- MODIFICATION DU CHAMP VISUEL CHEZ UNE GLAUCOMATEUSE
REVELANT UNE TUMEUR CEREBRALE : A PROPOS D’UN CAS
Ben Amor S, Hariz A, Aloulou K, Gargouri S, Ben Salah Y, Trigui A, Sellami D, Feki J
Service d’ophtalmologie (CHU Habib Bourguiba, Sfax)
P39- INTERET DE LA GONIOSCOPIE DYNAMIQUE DANS LA PRISE EN
CHARGE DES GLAUCOMES PAR FERMETURE DE L’ANGLE
Malek I, Chebbi A, Triki W, Boughanmi M, Hachicha F , Kaouache M, Zghal I,
Boujemaa C, Bouguila H, Nacef L
Institut « Hédi Raies » d’ophtalmologie de Tunis
P40- LES BLEBITES A PROPOS DE CINQ CAS
Gatfaoui F, Krifa F, Ben Abdesslem N, Hani MS, Ben Rayana N, Ben Haj Hmida.F
Service d’Ophtalmologie (Hôpital Farhat Hached de Sousse)
P41- BLEBITE ET ENDOPHTALMIE: FACTEURS DE RISQUE ?
Zahaf A, Ben Amor S, Gargouri S, Masmoudi J, Abid R, Mhennaoui, Bouassida W,
Mahmoud A, Feki J
Service d’ophtalmologie (CHU Habib Bourguiba Sfax)
P42- PARTICULARITES DE LA PRISE EN CHARGE DU GLAUCOME A
PRESSION NORMALE
Malek I, Zghal I, Boughanmi M, khanoussi A, Kaouache M, Boujemaa C, Bouguila H,
Nacef L
Service A (Institut « Hédi Raies » d’ophtalmologie de Tunis)
P43- LE GLAUCOME A PRESSION NORMALE : COMPLICATION DES
STENOSES CAROTIDIENNES
Ben jalel W, Hmaied W, Sakka S, Turki O, Ben Abdallah M, Kharrat O, El FEKIH L
Hôpital des forces de sécurité intérieure de la Marsa
P44- NEUROPATHIE OPTIQUE COMPRESSIVE SIMULANT UN GLAUCOME A
PRESSION NORMALE
Ben jalel W, Hmaied W,Sakka S, Kharrat O, Ben Abdallah M, El Fekih L
Hôpital des forces de sécurité intérieure de la Marsa
P45- LE GLAUCOME SILICONIQUE
Hmaied W, Ben jalel W, Sakka S, Turki O, Hammami A, Rayhane H, El Fekih L
Hôpital des forces de sécurité intérieure de la Marsa
P46- RETENTISSEMENT TARDIF DE LA PLONGEE SOUS-MARINE SUR LE
NERF OPTIQUE ET LE CHAMP VISUEL DU PLONGEUR PROFESSIONNEL
Turki O, Ben Jalel W, Hmaied W, Sakka S, El Fekih L*, Arab R **
* Service Ophtalmologie Hôpital des FSI – La Marsa
**Service de Santé et de l’action Sociale – Protection Civile
RETINE ET CHOROIDE
P47- DMLA EXSUDATIVE, QUAND LES IVT D’ANTI-VEGF N’ONT PLUS
D’EFFICACITE ?
Maalej A, Choker A, Wathek C, Dhouib N, Ben Salem M, Gabsi S
Service d’Ophtalmologie (Hôpital Militaire de Tunis)
P48- RANIBIZUMAB VERSUS BEVACIZUMAB DANS LE TRAITEMENT DE LA
DMLA EXSUDATIVE
Maalej A, Choker A, Ben romdhane B, Jalleli L, Dhouib M, Gabsi S
Service d’Ophtalmologie (Hôpital Militaire de Tunis)
P49- RETINOPATHIE PIGMENTAIRE ET TROUBLE DE LA BETA OXYDATION
Hani M S, Knani L, Najjar S, Mekni M, B Abdesselem N, Ben Hadj Hamida F
Service d’ophtalmologie (Hôpital Farhat Hached de Sousse)
P50- MELANOME MALIN DE LA CHOROÏDE : STRATEGIE DIAGNOSTIQUE
Mahjoub A, Knani l, Rouatbi A, Ben Rayana N, Mahjoub H, Ben Hadj Hamida F
Service d’ophtalmologie (Hôpital Farhat Hached de Sousse)
P51- ANALYSE DE LA REGION PERIPAPILLAIRE CHEZ LES MYOPES FORTS
PAR SD-OCT : A PROPOS DE 50 YEUX
Ben Achour B, Chebil A, Mahjoub W, Bouladi M, Largueche L, EL Matri L
Service d’ophtalmologie B, Institut Hédi Rais d’ophtalmologie de Tunis
P52- DMLA PSEUDOTUMORALE. A PROPOS D′UN CAS
Agrebi S, Hijazi A, Cheour M, Mazlout, Ben Alaya N, Chakroun I, Souguir A, Kraiem
A
Service d′ophtalmologie (Hôpital HabibThameur, Tunis)
P53- ASPECT DE LA MACULA EN SD-OCT AU-COURS DE L’ACHROMATOPSIE
COMPLETE CONGENITALE
Largueche L, Chebil A, Bouladi M, Kort F, El Matri L
Service B (Institut Hédi Raïs d’ophtalmologie de Tunis)
P54- EFFICACITE ET INNOCUITE DES IVB VERSUS PDT DANS
TRAITEMENT DES NVC DU MYOPE FORT A LONG TERME
Chebil A, Kort F, Abroug N, Bouraoui R, Jedidi L, Mghaieth F, EL Matri L
Service d’ophtalmologie B (Institut Hédi Rais d’ophtalmologie de Tunis)
LE
P55- LA NEURORETINOPATHIE AIGÜE MACULAIRE : A PROPOS DE 2 CAS
Khedhri A, Attia S, Taleb H, Bouzayene M, Ben Yahia S, Ksiaa I, Jelliti B,
Khairallah.M
Service d’ophtalmologie (CHU F Bourguiba Monastir)
P56- RETINOPATHIE DE VALSALVA ET SYNDROME D’ANTICORPS ANTIPHOSPHOLIPIDE
Baroudi B, Chebil A, Bouladi M, Kort F, Mghaieth F, EL Matri L
Service d’ophtalmologie B, Institut Hédi Rais d’ophtalmologie de Tunis
P57- PROFIL EPIDEMIOLOGIQUE ET VARIABILITE PHENOTYPIQUE DE LA RP
EN TUNISIE: A PROPOS DE 12 FAMILLES
Falfoul Y, Chebil A, Largueche L, Mahjoub W, Baroudi B, EL Matri L
Service d’ophtalmologie B, Institut Hédi Rais d’ophtalmologie de Tunis
P58- APPORT DE LA SD OCT DANS LE DEPISTAGE ET LE DIAGNOSTIC DES
DIFFERENTES ATTEINTES MACULAIRES AU COURS DE LA RP
Chebil A, Largueche L, Touati S, Falfoul Y, Mahjoub W, Limaiem R, EL Matri L
Service d’ophtalmologie B, Institut Hédi Rais d’ophtalmologie de Tunis
P59- DECOLLEMENT SEREUX RETINIEN COMPLIQUANT UN STAPHYLOME DU
MYOPE FORT
Bouzayene M, Jelliti B, Hadj Taher O, Mekni M, Sayadi J, Ben Yahia S, Massaoud R,
khairallah M
Service d’Ophtalmologie (CHU F. Bourguiba Monastir Tunisie)
P60- OCCLUSION D’UNE BRANCHE VEINEUSE RETINIENNE AU COURS DE LA
MALADIE DE BEHÇET
Baroudi B, Chebil A, Bouladi M, Jedidi L, Limaiem R, EL Matri L
Service d’ophtalmologie B, Institut Hédi Rais d’ophtalmologie de Tunis
P61- ACUITE VISUELLE ET FACTEURS PRONOSTIQUES APRES INJECTION
INTRAVITREENNE DE BEVACIZUMAB DANS LES OCCLUSIONS VEINEUSES
RETINIENNES
Bouraoui R, Abroug N, Ben Slimene I, Chaker N, Kort F, Bouladi M, Mghaieth F, El
Matri L
Service B (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
P62- INTERET DE LA SD OCT DANS LE SYNDROME DE « MACULA BOMBEE »
CHEZ LE MYOPE FORT
Falfoul Y, Chebil A, Kort F, Abroug N, Bouladi M, El Matri L
Service B, Institut Hédi Raïs d’ophtalmologie de Tunis
P63- ASPECTS CLINIQUES ET PARACLINIQUES DES DEP VASCULARISES AU
COURS DE LA DMLA : A PROPOS DE 53 YEUX
Chebil A, Kort F, Mahjoub W, Sabbeh A, Bouladi M, Bouraoui R, El Matri L
Service d’ophtalmologie B, Institut Hédi Rais d’ophtalmologie de Tunis
P64- ETUDE GENETIQUE DU VEGF ET REPONSE THERAPEUTIQUE AUX ANTIANGIOGENIQUES AU COURS DE LA DMLA EXSUDATIVE
Habibi I1, Sfar1 I, Chebil2 A, Kort2 F, Bouraoui2 R, Jendoubi-Ayed1 S, Maklouf1 M, Ben
Abdallah1 T, Gorgi1 Y, El Matri2 L
1
Laboratoire de Recherche d’Immunologie de la Transplantation Rénale et
d’Immunopathologie (LR03SP01). Université Tunis El Manar. Hôpital Charles Nicolle.
Tunis
2
Service B (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie, Unité d’Oculogénétique)
P66- PRISE EN CHARGE DE LA NECROSE RETINIENNE AIGUE : A PROPOS
D’UN CAS CLINIQUE
Gharbi D, Ghoul A, Aissaoui A
Bizerte
P67- STRIES ANGIOÏDES REVELANT UN PSEUDOXANTHOME ELASTIQUE : A
PROPOS D’UN CAS
Hamdi C, Mazlout H, Khayat O, Ouederni M, Hijazi A, El Afrit MA, Kraiem A
Service d’ophtalmologie, Hôpital Habib Thameur
P68- MACULOPATHIE BILATERALE AU TAMOXIFENE : A PROPOS D’UN CAS
Chebbi A, Malek I, Romdhan O, Khanoussi A, Triki W, Souissi K, Zeghal I,
Boujemaa C, Boughuila H, Nacef L.
Service A (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
P69- INJECTION COMBINEE DE BEVACIZUMAB, ACETONIDE DE
TRIAMCINOLONE DANS LE TRAITEMENT DE L’ANGIOME RETINIEN(VHL) : A
PROPOS D’UN CAS
Ben Abdesslem N, Ghorbel M, Daldoul N, Mahjoub A, Touzani F, Knani L, Ben Haj
Hmida F
Service d’Ophtalmologie (Hôpital Farhat Hached de Sousse)
P70- EVALUATION DE L’EPAISSEUR CHOROÏDIENNE PAR TOMOGRAPHIE EN
COHERENCE OPTIQUE (SD-OCT). ETUDE PRELIMINAIRE DANS LES
DECOLLEMENTS DE RETINE OPERES
Mghaieth F, Chaker N, Brour J, Bouraoui R, Ben Slimene I, Chebil A, El Matri L
Service B (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
P71- HEMORRAGIE MACULAIRE CHEZ UN PATIENT PORTEUR D’UNE
RETINOPATHIE PIGMENTAIRE
Delleli F, Ammous I, Letaief I, Bouayed A, Beltaief O, Mili Boussen I, Ouertani A
Service d’Ophtalmologie (EPS Charles Nicolle)
P72- HEMORRAGIES RETINIENNES DISSEMINES UNILATERALES CHEZ UNE
PATIENTE PORTEUSE DE MALADIE DE MOYAMOYA
Delleli F, AmmousI, Feki S, Hidaya S, Erraies K, Zhioua R, Ouertani A
Service d’Ophtalmologie (EPS Charles Nicolle)
P73- OCCLUSION ISOLEE D’UNE ARTERE CILIO-RETINIENNE
Kammoun S, Sellami D, Mahmoud A, Bouassida W, Mnefgui H, Ben Amor S, Trigui
A, Feki J
Service d’Ophtalmologie (CHU Habib Bourguiba Sfax)
ORBITE ET PAUPIERES
P74- LES INFLAMMATIONS NON SPECIFIQUES DE L’ORBITE : A PROPOS DE 4
CAS
Trifi Y, Knani L, Mekni M, Yakoubi S, Najjar S, Mahjoub H, Ben Hadj Hamida F
Service d’ophtalmologie (Hôpital Farhat Hached de Sousse)
P75- AMYLOSE ORBITAIRE ET CORNEENNE : A PROPOS D’UN CAS
Charfi H, Mbarek S, Kahloun R, Bafjaich S, Zina S, Jelliti B, Attia S, Khairallah M
Service d’ophtalmologie (CHU Fattouma Bouguiba de Monastir)
P76- MENINGIOME DE L’ORBITE : A PROPOS D’UN CAS
Chebbi A, Malek I, Amara F, Romdhan O, Boughanmi M, Souissi K, Zeghal I,
Boujemaa C, Boughuila H, Nacef L
Service A (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
P77- KERATOACANTHOME GEANT DE LA PAUPIERE CHEZ UN ENFANT DE 3
ANS
Ouederni M, Kamoun H, Chakroun I, Hamdi C, Hijazi A, Zghal M, Mazlout H,
Cheour M, El Afrit MA, Kraiem A
Service d’Ophtalmologie (CHU Habib Thameur de Tunis)
P78- PSEUDOTUMEUR INFLAMMATOIRE DE L’ORBITE (A PROPOS DE DEUX
CAS)
Barbouche Boukhris S, Bouattour H, Zayoud F, Labassi R
Hôpital Régional Sadok Mkadem de Jerba
P79- CELLULITE ORBITAIRE MYCOSIQUE : A PROPOS D’UN CAS
Chebbi A, Hamzaoui A*, Amara F, Laadhari G, Khanoussi A, Souissi K, Zeghal I,
Boujemaa C, Houman MH*, Boughuila H, Nacef L
Service A (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
*Service de Médecine Interne (Hôpital la Rabta)
P80- LES DIFFERENTS ASPECTS CLINIQUES DES CAVERNOMES: A PROPOS
DE 10 CAS
Chebbi A, Malek I, Louati H*, Ben Amor S, Baba M, Souissi K, Zeghal I, Boujemaa C,
Belagha A*, Boughuila H, Nacef L
Service A (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
*Service de Radiologie (Hôpital d’Enfants)
P81LES
URGENCES
ORBITAIRES
PEDIATRIQUES :
APPROCHE
DIAGNOSTIQUE
Chebbi A, Louati H*, Malek I, Ben Amor, Baba M, Laadhari G, Souissi K, Zeghal I,
Boujemaa C, Belagha A*, Boughuila H, Nacef L
Service A (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
*Service de Radiologie (Hôpital d’Enfants)
P82- ASPECT ATYPIQUE D’UN LYMPHANGIOME ORBITAIRE
Zhioua I, Zbiba W, Ammous I, Zgolli H, Dridi H, Gareali A, Ben Ahmed N, Mrabet A
Service d’Ophtalmologie (CHU Mohamed Taher Maamouri de Nabeul)
P83- EXOPHTALMIE UNILATERALE REVELANT UN MENINGIOME DE LA LOGE
CAVERNEUSE : A PROPOS D’UN CAS
Jedidi L, Chebil A, Mahjoub W, Kort F, Limaiem R, EL Matri L
Service B (Institut Hédi Raïs d’ophtalmologie de Tunis)
P84- RHABDOMYOSARCOME ALVEOLAIRE ORBITAIRE AVEC METASTASE
PULMONAIRE
Zhioua I, Zbiba W, Ammous I, Dridi H, Gareali A, Zgolli H, Ben Ahmed N, Mrabet A
Service d’Ophtalmologie (CHU Mohamed Taher Maamouri Nabeul)
P85- FRACTURES SINUSIENNES COMPLIQUEES DE PNEOMO-ORBITE :
PARTICULARITES CLINIQUES ET THERAPEUTIQUES
Ben Jalel W, Hmaied W, Sakka S, El Fekih L
Hôpital des forces de sécurité intérieure de la Marsa
P86- MYELOME MULTIPLE REVELE PAR UNE LOCALISATION PALPEBRALE :
A PROPOS D’UN CAS
Chebbi A, Sassi S*, Amara F, Laadhari G, Khanoussi A, Triki W, Souissi K, Zeghal I,
Boujemaa C, Ben Romdhane K*, Boughuila H, Nacef L
Service A (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
*Service d’Anapath (Institut Salah Azaiz)
P87- NECROSE PALPEBRALE ET OCCLUSION DE L’ARTERE OPHTALMIQUE
SECONDAIRE A L’ANESTHESIE LOCALE PAR LA LIDOCAINE ADRENALINEE :
A PROPOS D’UN CAS
Hidaya S, Kallel H, Zhioua I, Bouayed E, Mili Boussen I, Zhioua R, Ouertani A
Service d’Ophtalmologie (EPS Charles Nicolle, Tunis)
P88- SARCOME DU SAC LACRYMAL : DIFFICULTES DIAGNOSTIQUES ET
THERAPEUTIQUES. A PROPOS D’UN CAS
Chebbi A, Malek I, Amara F, Khanoussi A, Triki W, Bel Hadj salah W, Souissi K,
Zeghal I, Boujemaa C, Boughuila H, Nacef L
Service A (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
P89- LE SYNDROME DE GOLDENHAR : ASPECTS CLINIQUES ET TRAITEMENT
Knani L, Zayani M, Sammouda T, Yakoubi S, Ben Rayana N, Ben Hadj Hamida F
Service d’Ophtalmologie (Hôpital Farhat Hached de Sousse)
P90- LA PHTIRIASE PALPEBRALE (A PROPOS DE 2 CAS)
Malek I, Chebbi A, Triki W, Hachicha F, Khanoussi A, Zghal I, Boujemaa C, Bouguila
H, Nacef L
Service A (Institut Hédi Raies d’ophtalmologie de Tunis)
NEURO OPHTALMOLOGIE
P91- INTERET DE LA SD-OCT CHEZ LES PATIENTS TRAITES PAR
ANTIPALUDÉENS DE SYNTHÈSE
Bouladi M, Saadouli D, Chebil A, Largueche L, Brour J, Mghaieth F, El Matri L.
Service B (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
P92- PARALYSIE DU VI DANS LE CADRE DU ZONA OPHTALMIQUE : A
PROPOS D’UN CAS
Rebai W, Kahloun R, Zina S, Attia S, Anane S, Ouled Sadek M,
Zaouali S, Kairallah M
Service d’ophtalmologie (CHU Fattouma Bourguiba, Monastir)
P93- NEURORETINITE AIGUË DE LEBER : A PROPOS D’UN CAS
Loukil I, Hachicha F, Bhiri R, Marrakchi A, Mallouch N, El Afrit MA
Service d’Ophtalmologie (CHU La Rabta)
P94- PARALYSIE DE LA IVème PAIRE CRANIENNE : RESULTATS DE LA
CHIRURGIE
Baba A, Ghorbel M, Daldoul N, Zayani M, Krifa F, Yakoubi S, Ben Hadj Hamida F
Service d’Ophtalmologie (Hôpital Farhat Hached de Sousse)
DIVERS
P95- PRISE EN CHARGE D’INCARCERATIION POST TRAUMATIQUE DU
MUSCLE DROIT INTERNE : A PROPOS D’UN CAS
Daoued H, Khemiri N
Hôpital Régional de Bizerte
P96- LE SYNDROME DE LYELL : ASPECTS CLINIQUES ET PRONOSTIQUES
Mekni M, Ghorbel M, Ben Abdesslem N, Heni MS, Ben Rayana N, Krifa F, Bel Haj
Hamida F
Service d’ophtalmologie (Hôpital Farhat Hached de Sousse)
P97- SCLERITE POSTERIEURE : DIAGNOSTIC, PARFOIS DIFFICILE
Daldoul N, Mahjoub H, Hani MS, Trifi Y, Touzani F, Knani L, Ben Hadj Hmida F
Service d’ophtalmologie (Hôpital Farhat Hached de Sousse)
P98- APPORT DE LA GREFFE DE MEMBRANE AMNIOTIQUE DANS LE
TRAITEMENT DU SYMBLEPHARON. A PROPOS DE 4 CAS
Romdhane O, Zghal I, Triki W, Hachicha F, Boughanmi M, Kaouache M, Boujemaa
C, Bouguila H, Nacef L
Service A (Institut Hédi Raies d’Ophtalmologie de Tunis)
P99- CALCIFICATION CHOROIDO-SCLERALE IDIOPATHIQUE : A PROPOS
D’UN CAS
Bouayed E, Ammous I, Letaief I, Fekih S, Mili-Boussen I, Zhioua R, Ouertani A
Service d’Ophtalmologie (EPS Charles Nicolle)
P100- SYNDROME SEC OCULAIRE ET MEIBOMITE
Zghal I, Malek I, Ben Hadj Salah W, Baba M, Bhouri L, Bouguila H, Nacef L
Service A (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
P101- SYNDROME SEC OCULAIRE APRES LASIK
Zghal I, Hachicha F, Chebbi A, Hadj Salah W, Bouguila H, Nacef L
Service A (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
P102- PATHOLOGIE DE SURFACE OCULAIRE DANS
VULGAIRE
Hijazi A, Loukil I, Bhiri R, Marrakchi A, Mallouche N, El Afrit MA
Service d’Ophtalmologie (CHU La Rabta)
LE PEMPHIGUS
P103- MODIFICATIONS DU FLARE AU COURS DU SYNDROME
PSEUDOEXFOLIATIF
Mekni M, Ben Yahia S, Ammari W, Ben Amor H, Charfi H, Zaouali S, Messaoud R,
Khairallah M
Service d’Ophtalmologie (CHU Fattouma Bourguiba, Monastir)
P104- ASPECT PRATIQUE DE L’ENTRETIEN DES LENTILLES
Zarrad A (Tunis)
P105- CRANIOPHARYNGIOMES : ATTEINTE ET PRONOSTIC VISUEL. A
PROPOS DE HUIT CAS OPERES ET REVUE DE LA LITTERATURE
Karmani N, Ladib M, Bouchaala M, Mahfoudh M, Klifi H, Hasni M, Ben Selma H,
Ksira I, Mlaïki A, Guesmi H, Krifa H
Service de Neurochirurgie (CHU Sahloul, Sousse)
RESUMES des
COMMUNICATIONS ORALES
CO1- RECONSTRUCTION DE LA SURFACE CONJONCTIVALE. A PROPOS DE
140 CAS
Ben Rayana N, Knani L, Najjar S, Mekni M, Touzani F, Ghorbel M, Ben Hadj Hmida
F
Service d’ophtalmologie (Hôpital Farhat Hached de Sousse)
Introduction :
La prise en charge des pathologies de la surface conjonctivale oculaire pose un réel
problème pour l’ophtalmologiste. Toutes ces pathologies qu’elles soient d’origine
inflammatoire, immuno-allergiques ou tumorale, sont reconnues pour leur potentiel
évolutif vers la fibrose cicatricielle et la récidive. La reconstruction conjonctivale fait
appel essentiellement à la greffe autologue, la greffe de membrane amniotique et la
greffe de muqueuse buccale. L’objectif de notre étude est d’évaluer la place de
chaque méthode dans la reconstruction de la surface conjonctivale.
Matériel et méthodes :
Notre étude rétrospective a réuni entre janvier 2005 et juin 2011, 140 yeux ayant
bénéficié d’une reconstruction de la surface conjonctivale. Nous avons considéré 3
groupes. Groupe A (99 yeux) ayant bénéficié d’une greffe conjonctivale autologue
pour ptérygion (85 yeux), symblépharon (9 yeux) et exérèse tumorale (5 yeux).
Groupe B (20yeux) ayant bénéficié d’une greffe de membrane amniotique pour
pterygion (11 yeux), conjonctivite fibrosante (6 yeux), brulure oculaire (1oeil) et cavité
anophtalme avec rétraction du sac conjonctival (2 yeux). Groupe C (21yeux) ayant
bénéficié d’une greffe de muqueuse buccale pour conjonctivites fibrosantes (2 yeux),
exérèse tumorale (3 yeux) et sur cavités anophtalme (16 yeux).
Résultats et commentaires :
Le taux global de récidive et/ou de fibrose cicatricielle a été de 15% pour le groupe 1,
56,7% pour le groupe B et 37% pour le groupe C. la greffe conjonctivale autologue a
été la technique de choix pour les ptérygions (succès 86%) mais reste limitée par la
taille du greffon pour les défects étendus. La greffe de membrane amniotique a été la
plus satisfaisante dans les conjonctivites fibrosantes (succès 63%). Enfin, la greffe
muqueuse a montré sa supériorité dans les rétractions du sac conjonctival sur
cavités anophtalme.
Conclusion :
Le choix du matériau de reconstruction de la surface conjonctivale doit tenir compte
de la pathologie en cause, de la qualité du lit épithélial restant et de l’étendue du
défect conjonctival.
CO2- APPORT DES ANTIMITOTIQUES DANS LES NEOPLASIES SQUAMEUSES
DE LA SURFACE OCULAIRE
Chebbi A, Bouguila H, Boukari M, Malek I, Abbassi I*, Ben Amor S, Zeghal I ,
Boujemaa C, Ben Romdhan K*, Nacef L
Service A (Institut Hédi Rais d’ophtalmologie de Tunis)
* Service d’Anatomopathologie (Institut Salah Azaiz)
Introduction :
La néoplasie squameuse de la surface oculaire (OSSN) est une tumeur maligne rare
des cellules souches limbiques conjonctivales, et sa prise en charge peut avoir un
impact sur l’issue finale. Le traitement est centré sur l’excision de la tumeur avec une
«manipulation minime» et une cryothérapie adjuvante, mais la chimiothérapie et
l’immunothérapie topiques commencent à jouer de nouveaux rôles.
Matériel et méthodes :
Nous avons analysé les dossiers de 66 patients suivis au service d’ophtalmologie A
de l’Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis pour néoplasie squameuse de la
surface oculaire (OSSN). L’âge moyen était de 51,7 (±25,4) ans. On a noté 43
carcinomes invasifs soit 65% des cas, 17 dysplasies épithéliales soit 17% des cas, 7
carcinomes in situ soit 11% des cas. Tous les patients ont bénéficié d’une exérèse
biopsie avec cryothérapie. On a indiqué les antimitotiques ( collyre mitomycine C
0.02% et 0.04%), en cure unique ou répétée en fonction de l’évolution, pour les
néoplasies intra-épithéliales confirmé par biopsie, après chirurgie incomplète, en cas
de récidive tumorale surtout limbique ou de première intention sans chirurgie en cas
de petit volume tumoral ou de tumeur volumineuse afin de réduire la taille tumorale
pour le rendre plus accessible au traitement chirurgical moins mutilant.
Discussion :
La chimiothérapie topique utilise les anti-métabolites, qui agissent en interférant avec
le métabolisme intermédiaire des cellules cancéreuses. Il est recommandé d’utiliser
la chimiothérapie topique (mitomycine C, 5-fluorouracil et cyclosporine) dans la prise
en charge du CEC conjonctival, de la mélanose primaire acquise (PAM), du
mélanome conjonctival et de l’envahissement pagétoïde du carcinome sébacé. Les
effets indésirables bien que présents restent minimes et réversibles.
Conclusion :
La chimiothérapie topique (mitomycine C) est utilisée comme traitement de première
intention. Elle a une efficacité optimale pour les néoplasies squameuses de la
surface oculaire. Elle peut être indiquée comme traitement adjuvant en cas de
marges positives, de récidive ou de signes d’extension après le traitement initial.
CO3- LES FACTEURS PRONOSTIQUES DES KERATITES INFECTIEUSES
GRAVES
Chebbi A, Hachicha F, Malek I, Amara F, Romdhan O, Souissi S, Zghal I, Boujemaa
C, Ben Ayed N*, Bouguila H, Nacef L
Service A (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
*Service de Biologie (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
Introduction :
Les kératites infectieuses est une infection grave, elles représentent une des
principales causes de cécité d’origine cornéenne en l’absence d’une prise en charge
diagnostique et thérapeutique urgente. Le but de notre étude est de déterminer les
facteurs de risque pronostiques des Kératites infectieuses.
Matériels et Méthodes :
Nous rapportons une étude rétrospective portant sur 123 patients hospitalisés pour
kératite infectieuse sévère de janvier 2001 au mois de mai 2010, avec étude des
caractéristiques cliniques : (âge, facteur de risque, motif d’hospitalisation, acuité
visuelle) et les données microbiologiques.
Résultats :
L’âge moyen de nos patients était de 50.6 ans. 52% femmes et 48% hommes. La
pathologie de surface oculaire a été retrouvée dans 41,4% des cas, les antécédents
de chirurgie oculaire dans 20,1% des cas et l’immunodépression dans 16,2% des
cas. L’examen ophtalmologique a montré une AV à 1/10 dans 90,1% des cas, un
abcès central dans 79,1% des cas, une taille moyenne de 4,1 mm, une corrélation
statistiquement significative a été établie entre le mauvais pronostic et le délai de
prise en charge ≥ à 7 jours, une taille ≥ à 4mm, une infiltration à 50% du stroma et
les complications oculaires.
Conclusion :
Seule une collaboration entre ophtalmologique et microbiologique et l’adoption de
mesures préventives pour diminuer les sources de contaminations infectieuses
permettent d’améliorer le pronostic de cette pathlogie.
CO4- DESCEMETOCELE PERFORE SUR ŒIL SEC : PRONOSTIC ET SURVIE DU
GREFFON
Limaiem R, Bouraoui R, Chaker N, Baroudi B, Saadouli D, Mghaieth F, El Matri L
Service B (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
Introduction :
La kératoplastie transfixiante thérapeutique, dans les perforations cornéennes
secondaires à une kératoconjonctivite sèche sévère, sert à maintenir l’intégrité du
globe oculaire. Le but de ce travail est d’estimer l’incidence des perforations
secondaires au syndrome sec et d’étudier l’évolution et le pronostic après
kératoplastie transfixiante (KPT).
Patients et Méthodes :
Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 10 yeux ayant bénéficié d’une
kératoplastie transfixiante thérapeutique pour perforation cornéenne secondaire à un
syndrome sec dans le Service B de l’institut d’ophtalmologie de Tunis entre janvier
2000 et juin 2011.Le recul moyen de l’étude est de 13,5 mois.
Résultats :
L’âge moyen de nos patients était de 47 ans. La kératoconjonctivite sèche
représentait 22,85 % des étiologies des perforations cornéennes. Tous les yeux ont
pu éviter l’énucléation. La kératoplastie transfixiante thérapeutique a permis la
restauration d’un greffon clair dans 50 % des cas. Les complications étaient à type
rejet de greffe chez deux patients, de troubles de la cicatrisation épithéliale dans 5
cas, d’une ectasie du greffon dans un cas, d’une infection du greffon dans un cas et
d’une récurrence de la pathologie initiale dans 3 cas.
Discussion :
La prise en charge des perforations cornéennes dues à un syndrome sec est
souvent difficile. La kératoplastie transfixiante sur ce terrain est souvent de mauvais
pronostic à cause du rejet du greffe et de la récidive possible de la pathologie initiale
sur le greffon. Elle doit être adaptée et de préférence différée.
Conclusion :
Le pronostic de la kératoplastie transfixiante thérapeutique est souvent mauvais en
cas de syndrome sec, Elle est, sans doute, meilleur si elle peut être différée. Devant
la disponibilité limitée de certains moyens chirurgicaux, La kératoplastie transfixiante
thérapeutique reste la technique de choix dans notre pays chaque fois que l’intégrité
du globe se trouve compromise.
CO5- LA TRABECULECTOMIE DANS LE TRAITEMENT DU GLAUCOME
PRIMITIF A ANGLE OUVERT : DEVENIR AU-DELA DE 5 ANS
Knani L, Ghorbel M, Ben Abdessalem N, Mahjoub A., Baba A, Touzani F,
Yakoubi S, Ben Hadj Hamida F
Service d’ophtalmologie (Hôpital Farhat Hached de Sousse)
Introduction :
La trabéculectomie s’impose en cas d’échec du traitement médical ou en cas
d’atteintes sévères de la fonction visuelle. Le but de notre étude était d’évaluer
les résultats à long terme de la trabéculectomie dans le traitement du glaucome
primitif à angle ouvert.
Matériel et méthodes :
Il s’agit d’une étude rétrospective colligeant 60 yeux de 40 patients ayant un
glaucome primitif à angle ouvert traités par trabéculectomie dans le service
d’ophtalmologie du CHU Farhat Hached de Sousse entre Janvier 2000 et
décembre 2005. Nous avons précisé pour chaque patient l’âge, le sexe et le
délai d’intervention chirurgicale ainsi que le nombre de médicaments
hypotenseurs en pré et postopératoire. Tous les patients ont eu un examen
ophtalmologique complet, en pré et postopératoire, précisant l’acuité visuelle, les
valeurs de pression intraoculaire et de l’excavation papillaire. Un champ visuel
automatisé était réalisé chez tous les patients en préopératoire et dans 10 cas en
postopératoire. L’atteinte du champ visuel était jugée sévère quand les scotomes
étaient profonds et étendus à au moins deux quadrants, modérée dans les
atteintes débutantes (ressaut nasal, scotome péricentral) et légère dans les
diminutions diffuses de seuil fovéolaire. Les critères de jugement étaient le
contrôle du tonus oculaire, l’absence ou la nécessité d’un collyre hypotonisant
associé, ainsi que l’évolution des anomalies périmétriques et de l’acuité visuelle.
Résultats :
L’âge moyen de nos patients était de 69,5 ans avec un sex- ratio de 4,33. La
trabéculectomie était réalisée après une période moyenne de 17,62 mois. En
préopératoire, l’acuité visuelle moyenne était de 1,25/10ème, la pression
intraoculaire moyenne de 21,8 mmhg, le nombre moyen de molécules
hypotensives de 1,6 (entre 0 et 4) et le rapport cup/disque moyen de 0,6 (entre
0,3 et 1). Le relevé du champ visuel objectivait 72,9% d’atteintes sévères, 18,7%
d’atteintes modérées, et 8,4% d’atteintes légères.
A la fin du suivi clinique, l’acuité visuelle moyenne était de 1/16ème. Neuf pour
cent (9%) des patients avaient évolué vers la cécité. La pression intraoculaire
était normalisée dans 82,75 % des cas avec un tonus oculaire moyen de 15
mmhg. Un traitement anti-glaucomateux additionnel a été nécessaire dans 35 %
des cas. La valeur moyenne de l’excavation papillaire était de 0,7 avec une
excavation totale dans 29,6% des cas. L’évolution des anomalies du champ
visuel était jugée bonne chez 18 % des patients, stable chez 41 % et mauvaise
dans 41 % des cas. Les principales complications de la trabéculectomie étaient :
une cataracte dans 15% des cas, une athalamie dans 6% des cas et une
réaction inflammatoire dans la chambre antérieure dans 10% des cas.
Discussion :
La trabéculectomie permet d’obtenir une réduction de la pression intraoculaire
nécessaire pour atteindre une pression cible. Le taux de succès à long terme est
de 60%, alors que le taux de réussite est de 90% en association à un traitement
médical. Les résultats de la trabéculectomie sur l'évolution des déficits
périmétriques sont plus contestés; certains auteurs trouvent que la
trabéculectomie arrête toute détérioration du champ visuel central, mais d'autres
études prouvent que celui-ci s'aggrave dans 20 à 50 % des cas pouvant amener
à la cécité.
Conclusion :
L’élévation de la pression intraoculaire reste le principal facteur de risque sur
lequel agit l’ensemble des moyens thérapeutiques. La trabéculectomie, certes
efficace sur les valeurs tonométriques, n’est pas dénuée de risques sur la
fonction visuelle.
CO6- PLACE DE LA TRABECULECTOMIE DANS LE TRAITEMENT DU
GLAUCOME PRIMITIF A ANGLE OUVERT
Chaker N, Bouraoui R, Saadouli D, Falfoul Y, Jedidi L, Limaiem R, El Matri L
Service B (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
Résumé non parvenu
CO7- LA TRABECULOPLASTIE SELECTIVE AU LASER : NOS RESULTATS
PRELIMINAIRES
Touzani F, Ben Rayana N, Heni M S, Trifi Y, Ghorbel M, Mahjoub H, Ben Hadj
Hamida F Service d’Ophtalmologie (Hôpital Farhat Hached de Sousse)
Introduction :
La trabéculoplastie sélective au laser (SLT) est une option relativement nouvelle
dans la thérapeutique
glaucomateuse. Son principe est
similaire à la
trabéculoplastie au laser argon, mais conduit à moins de dommages du trabéculum.
Nous présentons, à travers une série de 9 patients (16 yeux), nos résultats
préliminaires.
Patients et méthodes :
Nous avons évalué l’efficacité de la trabéculoplastie sélective au laser à 1 an de la
SLT dans une série non comparative de cas consécutifs.
Ont bénéficié du traitement par SLT, selon la technique telle qu’elle est décrite, 16
yeux de 9 patients ayant un GPAO mal équilibré sous traitement anti-glaucomateux
maximal avec un tonus oculaire élevé. Parmi les 8 patients, on retrouve un cas de
glaucome congénital (2 yeux) opéré de trabéculectomie au jeune âge et 2 cas de
glaucome mixte (3 yeux) et 6 cas de GPAO (11 yeux).
Résultats :
Nous avons considéré comme succès de la SLT à chaque fois où on a pu équilibrer
le tonus oculaire et retarder l’échéance de la chirurgie filtrante en maintenant le
même traitement médical topique et comme échec de la SLT quand celle-ci n’a pas
pu équilibrer le tonus oculaire nécessitant ainsi soit une augmentation du nombre de
thérapeutiques hypotonisantes soit le recours à une chirurgie filtrante. Parmi nos 9
patients (16 yeux), on a obtenu un succès de la SLT dans 12 yeux dont le cas de
glaucome congénital et un échec de la procédure dans 4 yeux. Parmi les cas de
succès on a noté une remontée de la PIO dans 4 yeux à 4 mois de la SLT ayant
nécessité une escalade dans la thérapeutique anti-glaucomateuse dans 3 yeux et
une SPNP dans un œil.
Discussion :
La SLT semble efficace, à court terme, dans l’équilibration de la PIO permettant de
maintenir un tonus oculaire stable en gardant le même traitement hypotonisant.
Toutefois notre série est très réduite et le recul est assez court pour pouvoir conclure
quant à l’efficacité de la SLT.
Conclusion :
La SLT réduit continûment la PIO un an après le traitement dans la majorité des cas,
permettant au moins de maintenir le traitement topique sans augmentation du
nombre de médicaments. Elle ne permet toutefois pas non plus l’arrêt complet des
traitements.
CO8- REDUCTION DE LA PIO APRES TRAITEMENT PAR PRESSION POSITIVE
CONTINUE DANS UN GLAUCOME SEVERE A ANGLE OUVERT CHEZ UN
PATIENT PORTEUR D’UN SYNDROME D’APNEE DE SOMMEIL
Delleli F, Ammous I, Zhioua I, Ben Moussa N, Sokkah M, Mili Boussen I, Meddeb
ouertani A
Service d’Ophtalmologie (Hôpital Charles Nicolle)
Introduction :
La neuropathie optique glaucomateuse est une pathologie plurifactorielle liée
essentiellement à une élévation de la pression intraoculaire. Il existe néanmoins des
situations où malgré une prise en charge correcte de la PIO, on observe une
aggravation de la neuropathie optique ou une recherche minutieuse de facteurs de
risque vasculaires doit être réalisée. Le syndrome d’apnée du sommeil (SAS)
obstructif est un des facteurs de risque, le traitement par pression positive (TPP)
continue est une alternative thérapeutique proposé pour la prise en charge de ce
syndrome. Le but de ce travail est de rapporter le cas d’un jeune adulte chez qui un
glaucome à pression élevé a été découvert et chez qui le TPP pour un SAS a
amélioré ses chiffres tensionnels.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Patient âgé de 31ans suivi depuis 2 ans pour un Lupus érythémateux disséminé
compliqué d’une néphropathie glomérulaire, d’une HTA et d’un diabète cortico induits .
Le patient nous a été adressé pour examen ophtalmologique avec découverte
fortuite de chiffres tonométriques très élevés (40-45mmHg), un angle irido-cornéen
ouvert au deux yeux et une excavation papillaire pathologique.
La courbe de tonus oculaire et le CV ont permis de confirmer le diagnostic de
glaucome à angle ouvert.
Le patient a été mis sous bithérapie puis trithérapie avec résistance au traitement
médical malgré une baisse initiale noté pendant quelques semaines.
Devant la notion de ronflements à l’interrogatoire il a bénéficié d’un enregistrement
polygraphique du sommeil objectivant un SAS sévère nécessitant un traitement par
pression positive continue. Le patient a depuis équilibré ses chiffres tonométriques.
Conclusion :
Le syndrome d’apnée du sommeil a été classiquement incriminé comme facteur
d’aggravation des glaucomes à angle ouvert. L’équipement par pression positive
pourrait équilibrer la PIO et améliorer l’évolution de la neuropathie glaucomateuse
CO9- LES HYPERTONIES OCULAIRES DANS LES TAMPONNEMENTS PAR
HUILE DE SILICONE
Ammous I, Zhioua I, Letaif I , Zbiba W, Hidaya S, Zhioua R, Ouertani A
Service d’ophtalmologie (Hôpital Charles Nicolle)
Nous rapportons une série de patients qui ont été opérés de décollement de rétine
(rhegmatogène et ou tractionnel) avec tamponnement par huile de silicone et qui ont
présenté une hypertonie oculaire en post opératoire.
Les hypertonies oculaires ont été classées en :
- Hypertonie transitoire ou aigue
- Hypertonie chronique
Les facteurs de risque que nous avons analysés de ces hypertonies sont :
- L’existence de myopie forte
- Le type de décollement de rétine (rhégmatogène ou tractionnel)
- La durée de tamponnement
Nous discutons les différentes modalités thérapeutiques des hypertonies persistantes
après ablation de silicone et résistante au traitement médical
CO10- LES TUMEURS MALIGNES DE LA CONJONCTIVE ET FACTEURS DE
RISQUE PRONOSTIQUES
Bouguila H, Chebbi A, Boukari M, Louati H*, Abbassi I**, Boussaid S, Ben Romdhan
K**, Belagha A*, Zeghal I, Boujemaa C, Nacef L
Service A. Unité d’Oncologie (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
* Service de Radiologie (Hôpital d’Enfants)
** Service d’Anatomopathologie (Institut Salah Azaiz)
Introduction :
Les tumeurs malignes primitives de la conjonctive sont des tumeurs rares qui voient
leur incidence augmenter avec le vieillissement de la population et l’attrait aux
expositions solaires répétées. La prise en charge a nettement bénéficié des
nouvelles attitudes diagnostiques et thérapeutiques.
Matériel et méthodes :
Nous avons analysé les dossiers de 79 patients suivis au service d’ophtalmologie A
de l’Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis pour tumeur maligne primitive de la
conjonctive entre Janvier 1997 et Juillet 2011.
Résultats :
L'âge moyen de nos patients était de 61,1 ans, avec un sex-ratio de 2,59. La taille
moyenne des tumeurs malignes primitives de la conjonctive était de 13,9 mm. Le
siège était conjonctival dans 93,7% des cas et pré-tarsien dans 6,3% des cas. Il
s'agissait d'un carcinome épidermoïde invasif dans 54,4% des cas, d'une dysplasie
épithéliale dans 13,9% des cas, d'un carcinome in situ dans 8,9% des cas, d'un
mélanome malin de la conjonctive dans 6,3% des cas, d'un lymphome malin de la
conjonctive dans 5% des cas, d'un carcinome sébacé dans 3,8% des cas, d'un
carcinome à cellules basales dans 2,5% des cas, d'un carcinome adénosquameux
dans 1,3% des cas, d'un carcinome mucoépidermoïde dans 1,3% des cas, d'un
fibrohistocytome malin dans 1,3% des cas et d'un carcinome épidermoïde infiltrant
associé à un carcinome à cellules basales dans 1,3% des cas. La récidive tumorale a
été statistiquement associée aux antécédents de Xeroderma Pigmentosum, au délai
de consultation (p=001), au siège tumoral caronculaire (p=0,004), à la taille tumorale
(p=0,044), à l’extension à la sclère (p=0,011), au traitement initial (p=0,033), et à
l’atteinte des limites d’exérèse tumorales (p=0,008).
Conclusion :
L’espoir d’améliorer le pronostic des tumeurs malignes primitives de la conjonctive
passe par le développement des méthodes d’exérèse et d’analyse histopathologique
dont la chirurgie avec la technique « non touch » et la cryothérapie adjuvante,
l’adoption de nouveaux procédés diagnostiques et thérapeutiques.
CO11- LE CARCINOME EPIDERMOÏDE INVASIF DE LA CONJONCTIVE
ASPECTS CLINIQUE, THERAPEUTIQUE ET PRONOSTIQUE
Knani L, Yakoubi S, Mahjoub A, Rouatbi A, Mahjoub H, Touzani F, Ben Hadj Hamida
F
Service d’ophtalmologie (Hôpital Farhat Hached – Sousse)
Introduction :
Le carcinome épidermoïde est la tumeur maligne la plus fréquente de la conjonctive.
Cependant, il reste souvent sous-diagnostiqué et expose au retard thérapeutique.
L’objectif de ce travail est d’élucider les difficultés diagnostiques et thérapeutiques
posées par cette tumeur et d’en apprécier le pronostic.
Patients et méthodes :
Nous avons revu les dossiers de 29 patients (19 hommes et 10 femmes) pris en
charge entre 1990 et 2009 dans le service d'Ophtalmologie de Sousse pour
carcinome épidermoïde de la conjonctive (CEC). Onze patients avaient un
Xeroderma Pigmentosum.
Résultats :
Le diagnostic était évident chez 27 patients. Pour deux autres, le diagnostic initial
était celui d’un ptérygion. Une extension intra oculaire était notée dans deux cas
(6,8%) nécessitant une énucléation. Une exentération a été réalisée chez un patient
présentant une extension intra orbitaire. Quatorze patients ont bénéficié d’une
biopsie exérèse selon la technique de Shields. Soixante pourcent ont récidivé entre 3
et 14 mois. Deux patients ont bénéficié d’une cryothérapie après la chirurgie. Aucune
récidive n’a été notée dans les deux cas. Une curiethérapie a été réalisée chez 17
patients.
Discussion :
Le diagnostic de néoplasie de la surface oculaire et encore plus celui d’un CEC n’est
pas toujours facile. Un carcinome invasif peut être confondu avec certaines
anomalies bénignes de la conjonctive telle qu’une conjonctivite chronique, un
papillome. Typiquement, les lésions se présentent sous la forme sessile, de couleur
rose orangée, avec un aspect framboisé. Elles sont unilatérales et siègent le plus
souvent au niveau du limbe. Le diagnostic de certitude, comme toute pathologie
tumorale, ne peut être apporté que par la preuve histologique.
Différentes approches thérapeutiques ont été proposées devant la difficulté d’une
prise en charge efficace. La cryothérapie associée à la chirurgie diminue les
récidives. La curiethérapie peut être utilisée de 1ère intention ou en complément à la
chirurgie.
Conclusion :
Le CEC est rare. Le diagnostic n’est pas toujours facile et reste encore histologique.
L’extension locale se fait vers la cornée, l’extension intra-oculaire et intra-orbitare
sont rares. Le traitement chirurgical associé à la radiothérapie. L’avenir est à la
chimiothérapie topique.
CO12- ALACRYMIE A REVELATION TARDIVE : DIFFICULTES DIAGNOSTIQUES
ET PROBLEMES THERAPEUTIQUES
Falfoul Y, Limaiem R, Chebil A, Chaker N, El Matri L
Service B (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
Introduction :
L'alacrymie congénitale est une affection rare, caractérisée par un défaut lacrymal
allant d'une hyposécrétion à l’absence complète de larmes.
Nous rapportons le premier cas Tunisien d’une famille dont 3 membres sont atteints
d’alacrymie congénitale et nous discutons les problèmes diagnostiques ainsi que les
perspectives thérapeutiques actuelles.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Homme de 39 ans, issu d’un mariage consanguin de premier degré ayant des
antécédents d’encéphalopathie familiale, nous a été adressé pour prise en charge
d’un ulcère cornéen bilatéral chronique en rapport avec une alacrymie. L’enquête
familiale a révélé la présence de 2 cas similaires dans la famille (1frère et 1 sœur)
présentant la même symptomatologie.
Discussion et conclusion :
L’agénésie totale de la glande lacrymale est généralement révélée dès l’enfance et
se rencontre au cours de la cryptophtalmie. L’alacrymie est rarement isolée. La
transmission est habituellement autosomique récessive, mais des cas de
transmission dominante ont aussi été décrits. Le traitement actuel est limité : Les
larmes artificielles constituent la première option thérapeutique, nécessaire pour
éviter l'apparition de séquelles au niveau de la cornée. Les bouchons lacrymaux
peuvent être efficaces pour traiter les patients sans anomalies des voies lacrymales.
D’autres alternatives thérapeutiques sont actuellement en cours d’expérimentation.
CO13- SURFACE OCULAIRE ET INSTILLATIONS DE COLLYRES A LONG
COURS
El golli1 M, Bey B1, Feki2 A, Ben Mrad2 S
1 La Marsa, 2 Tunis
Introduction :
La tolérance de la surface oculaire aux instillations à long cours n’est pas toujours
sans complications, procurant au patient des signes fonctionnels et objectifs suite à
la nocivité des conservateurs et celle du principe actif. Notre but est de rappeler les
processus à la base des intolérances et la conduite à suivre à propos de cinq cas.
Matériel et méthodes : 5 Observations
Résultats :
1er cas : Un GCAO avec intolérance au collyre conservé, et test au BAZ positif. La
prescription d’un collyre sans conservateur permet une parfaite tolérance. 2ème cas :
un GCAO intolérant aux collyres conservés s’est révélé être un syndrome de Sluder.
Le traitement du ganglion sphénopalatin par un ORL a résolu le problème
(Attouchement par le liquide de Bonain). 3ème et 4ème cas : Deux autres cas
d’intolérance aux collyres conservés ayant eu une disparition des symptômes avec la
prescription de collyres non conservés. 5ème cas : Un cas d’infection oculaire soigné
par collyre et pommade cortisonés, et une prostaglandine. L’hypertonie dépasse 30
mmHg. La mise sous diamox® puis un collyre anti glaucomateux non conservé a fait
disparaître la forte rougeur oculaire.
Discussion :
La surface oculaire fait partie de ce qu’on appelle l’Unité Fonctionnelle Lacrymale
comprenant la SO, la glande lacrymale et le réseau neuronal. Les études de la
dernière décade aussi bien cliniques qu’expérimentales ont montré la nocivité des
instillations sur le long terme sur la SO, et les structures oculaires plus profondes. Le
benzalkonium (BAC) est le principal conservateur des collyres actuels. Le BAC induit
des réactions allergiques immédiates (congestion, larmoiement, photophobie,
brûlures et picotements), et des réactions d’allergie retardées comme la blépharite
chronique. Le BAC est associé à une forte prévalence du syndrome sec, une fibrose
sous conjonctivale et une pseudopemphigoïde cicatricielle (Baudoin et col.). Les
données histopathologiques sont en faveur d’une inflammation conjonctivale avec
une infiltration de cellules immunocompétentes. Une diminution notable des cellules
à mucus est observée, ainsi qu’une apoptose au sein de l’épithélium conjonctival.
Une hyperosmolarité est constatée. Les analogues des prostaglandines provoquent
certes une hyperhémie, mais moins de toxicité sur les composants de la SO
(Baudoin et col.)
Conclusion :
Retenons que l’utilisation chronique des traitements topiques puisse stimuler à la
fois une augmentation de l’osmolarité et de l’inflammation de la surface oculaire.
La toxicité des conservateurs joue un rôle dans la qualité de vie des patients,
l’inobservance des traitements et un rôle dans les échecs de la chirurgie du
glaucome. La prescription de collyres non conservés devient impérative mais ne
dispense pas de la recherche des multiples facteurs susceptibles de favoriser les
méfaits des instillations au long cours. La mise au point de collyres à bases
d’androgènes, mais dépourvus d’effet virilisant, semble prometteuse et pourrait
constituer une solution thérapeutique d’avenir.
CO14- LES IMPLANTS PHAKES ICL. ETUDE PROSPECTIVE DE 300 CAS
Chahbi M (Maroc)
Introduction :
Les implants phakes type ICL est une alternative pour corriger les amétropies
sphériques et cylindriques ne pouvant être pris en charge par la chirurgie réfractive
laser. Notre but est d'évaluer la prédictibilité, la précision et la sécurité de ce type de
traitement.
Patients et Méthodes :
C'est une étude prospective de 292 patients traités par implants phakes ICL entre
juin 2010 - Janvier 2012. Sont inclus les patients ayant une myopie stabilisée
supérieure à 8 dioptries associée ou non à une amétropie cylindrique et / ou une
contre indication à la chirurgie réfractive laser. Le bilan préopératoire a compris un
examen ophtalmologique complet, une réfraction subjective, un Pentacam, une
mesure de blanc à blanc et une microscopie spéculaire. Sont exclus les patients
ayant plus de 45 ans, une profondeur de la chambre antérieure inférieure à 3 mm et
un comptage cellulaire endothélial inférieur à 2500 /mm2.
Résultats :
Le sexe féminin représentait 62% des cas. L'âge moyen était de 29,4 ans.
L'amétropie corrigée était sphérique dans 220 cas et sphéro-cylindrique dans 72 cas.
Les valeurs moyennes étaient de 15,3 sphère et 2,50 cylindre. Le recul maximal est
de 20 mois. La réfraction moyenne postopératoire était de 0,25 +/- 0,75. Le vault était
de 260µ à 540 µ. Un gain en ligne d'acuité visuelle a été noté chez 44 patients. Nous
avons rapporté deux cas d'hypertonie oculaire, deux décollements de rétine et deux
rotations d'implant ICl toriques.
Discussion :
L'implant pré cristallinien ICL est une lentille copolymère compatible avec l'œil. Ses
avantages dans la correction des amétropies sphériques et cylindriques a été
démontré par plusieurs auteurs. Les complications postopératoires rapportées dans
la littérature sont rares et liées essentiellement à l’inadéquation entre la taille de
l’implant et la taille du sulcus.
Conclusion :
Les avantages des implants ICL permettent d'élargir leur indication dans le traitement
des amétropies sphériques et cylindriques. Les explorations récentes du segment
antérieur permettront un meilleur calcul de leur taille.
CO15- LA CATARACTE DURE. QUELLE STRATEGIE DE PRISE EN CHARGE?
Chahbi M (Maroc)
Introduction :
La chirurgie de la cataracte dure, fréquente au Maghreb, constitue encore un grand
défi pour le chirurgien du fait des complications notamment cornéennes possibles en
rapport surtout avec les énergies élevées souvent nécessaires pour traiter ce type de
cataracte.
Patients et Méthodes :
Nous proposons une étude prospective de 450 cataractes dures opérées entre
octobre 2010 et octobre 2011 au sein de notre structure. Chaque patient a bénéficié
d'un examen ophtalmologique complet permettant d'évaluer la dureté de la cataracte
et d'éliminer une pathologie associée et d'un décompte cellulaire endothélial en
microscopie spéculaire. L'extraction de la cataracte a été réalisée par
phacoémulsification avec OZIL et mode IP. Tous les patients ont été opérés par le
même chirurgien et les mêmes paramètres de la machine. Notre stratégie opératoire
a été modifiée en fonction du rapport entre l'énergie dissipée cumulée (E.D.C) et le
comptage cellulaire endothélial.
Résultats :
L'âge moyen des patients était de 70 ans, le comptage cellulaire endothélial moyen
préopératoire était de 2500 cellules/mm2. Le niveau de l'E.D.C a été adaptée en
fonction de la dureté de la cataracte et du capital cellulaire endothélial en ne
dépassant jamais 35. Pour un recul moyen de 6 mois la déperdition cellulaire
endothéliale était supérieure à celle rapportée par la littérature pouvant atteindre 30 à
40%.
Discussion :
La phacoémulsification de la cataracte dure nécessite des énergies élevées pouvant
endommager la cornée. Plusieurs astuces chirurgicales ont été proposées. Nous
accordons à notre stratégie le contrôle per opératoire de l'énergie délivrée afin
d'optimiser les résultats anatomiques et fonctionnels post opératoires. Le taux élevé
de cette déperdition dans notre série pourrait être expliqué par la pauvreté du capital
cellulaire endothélial initial.
Conclusion :
La prise en compte de la dureté de la cataracte, du capital cellulaire endothélial et de
l'énergie délivrée permet une meilleure approche de la cataracte dure.
CO16- ANTI-VEGF ET PATHOLOGIES VASCULAIRES RETINIENNES
Ouazzani B
Hôpital Sheikh Zayed, Rabat / Maroc
Introduction :
Les nouveaux moyens thérapeutiques antiVEGF représentent un grand pas en avant
pour la prise en charge thérapeutique des pathologies néovasculaires rétiniennes
notamment les maculopathies exsudatives menaçant la fonction visuelle. Ils
constituent actuellement le premier choix pour le maintien et parfois même
l’amélioration de l’acuité visuelle.
Matériel et méthodes :
Nous rapportons notre expérience quant à l’usage des antiVEGF dans le traitement
des différentes pathologies vasculaires responsables de néovascularisation
rétinienne ou d’œdème maculaire. C’est une étude rétrospective portant sur des
patients atteints de rétinopathie diabétique proliférante dans sa forme néovasculaire
périphérique ou oedémateuse maculaire, des patients présentant une
dégénérescence maculaire exsudative liée à l’âge, et des cas d’œdème maculaire
sur occlusion veineuse. Tous ces patients ont été suivis sur une durée moyenne de
12 mois avec des contrôles angio-OCT.
Résultats :
Dans tous les cas traités par antiVEGF, nous assistons à une régression des
néovaisseaux rétiniens et de l’œdème maculaire avec amélioration de l’acuité
visuelle avec un gain moyen de trois lignes de l’acuité visuelle. Cependant des
récidives exsudatives sont rencontrées nécessitant des injections itératives selon les
cas.
Discussion :
La dégénérescence maculaire liée à l’âge, l’œdème maculaire et la néovasularisation
prérétinienne sont les principales indications des antiVEGF. Leur action consiste à
réduire la perméabilité vasculaire et lutter contre la néovascularisation induite par Le
VEGF libéré par le tissu hypoxique. Néanmoins, se pose le problème du nombre
d’injections et de stabilité à long terme qui sont des paramètres non définis dans les
études. L’impact financier reste posé aussi pour des pays où cette thérapeutique
n’est pas prise en charge par la sécurité sociale. La recherche se dirige actuellement
vers le développement de formules d’antiVEGF à longue durée d’action et vers des
traitements combinés.
Conclusion :
Incontestablement, le traitement antiVEGF en ophtalmologie, représente une
évolution thérapeutique majeure dans le traitement de la néovascularisation
rétinienne et de l’œdème maculaire. Ils ont permis une stabilisation voir une
amélioration de l’acuité visuelle pour des pathologies qui étaient considérées
auparavant de pronostic sombre sans issue thérapeutique.
CO17- LE SYNDROME DE TERSON; DIAGNOSTIC ET TRAITEMENT
Mahjoub H, Yaakoubi S, Gatfaou F, Zayani M, Krifa F, Ghorbel M, Ben Haj Hmida F
Service d’Ophtalmologie (Hôpital Farhat Hached de Sousse)
But :
Etablir le diagnostic positif et dégager une attitude thérapeutique devant un
syndrome de Terson à partir de deux cas.
Matériel et méthodes :
Deux patients âgés respectivement de 27 et de 19 ans, victimes de traumatismes
crâniens suite à des AVP, occasionnant des hémorragies méningées et une baisse
brutale de la vision différée bilatérale (PLBO ODG pour les deux patients) en rapport
avec une hémorragie intravitréenne bilatérale.
Une imagerie cérébrale et oculaire et un examen ophtalmologique complet ont été
réalisés.
Résultats :
Il n’y avait pas de problème de diagnostic positif devant le contexte traumatique,
l’imagerie cérébrale objectivant l’hémorragie méningée et l’examen ophtalmologique
objectivant l’hémorragie intravitréenne.
Les deux patients ont bénéficié d’une vitrectomie 20G; le premier après un délai de
1 mois pour l’OG et de 2 mois et demi pour l’OD, le deuxième après un délai de 3
mois pour l’OD et de 8 mois pour l’OG avec une récupération visuelle respective de
1/10 ODG pour le premier, et de 3/10 ODG pour le deuxième. (La PEC était
différée à cause d’autres lésions neurologiques menaçant le pronostic vital).
Conclusion :
Le syndrome de Terson est de diagnostic facile, deux attitudes thérapeutiques ont
été décrites l’abstention et la surveillance de la résorption spontanée au prix du
risque de complications; et la vitrectomie, dans des délais variables sujets à des
controverses, et dont les résultats fonctionnels sont généralement satisfaisants
selon plusieurs études, ce qui concorde avec les résultats qu’on a trouvés.
CO18- VITRECTOMIE 23 GAUGE DANS L’EXTRACTION DE CORPS ETRANGER
INTRA OCULAIRE
Mahjoub H, Krifa F, Daldoul N, Sammouda T, Knani.L, Yacoubi S, Ben Hadj Hmida F
Service d’ophtalmologie (Hôpital Farhat Hached de Sousse)
Objectif : Evaluer l’intérêt de la vitrectomie trans conjonctivale 23 Gauge dans
l’extraction de corps étranger intraoculaire en la comparant avec les autres
méthodes.
Matériel et méthodes :
Etude rétrospective sur 23 patients d’âge moyen 32 ans ayant subi un traumatisme
pénétrant du globe avec retention de corps étranger intra oculaire entre Janvier 2003
et Juin 2010. Les méthodes d’extraction (vitrectomie 20G, 23G, extraction à
l’électroaiment, vitrectomie 23G + phacoexérèse par voie antérieure)
Les critères de jugement sont l’acuité visuelle et les complications post opératoires.
Résultats :
Trois cinquième des cas traités par électroaimant gardent une AV<1/20éme (vu le
risque de PVR). L’acuité visuelle finale varie entre PL+ et 1/20ème chez les patients
n’ayant pas de vitrectomie et entre 1/20ème et 5/10ème chez les patients ayant eu une
vitrectomie.
La phacoéxérèse + vitrectomie 23G offre la possibilité d’extraire le corps étranger par
voie antérieure sans avoir recours à l’élargissement de la sclérectomie.
Conclusion :
La vitrectomie 23G est une technique qui présente beaucoup d’avantages par
rapport aux autres techniques d’extraction de corps étranger intra oculaire en termes
de confort et d’efficacité.
CO19- LES DECOLLEMENTS DE RETINE BILATERAUX DU FORT MYOPE, A
PROPOS DE NEUF CAS
Mahfoudi Benmerzouga N1,*, Mahfoudi EH², Mehri Doghmane N1, Beddiar Boulaneb
F1
1
Clinique ophtalmologique (CHU IBN ROCHD, Annaba, Algérie)
² Ophtalmologiste privé (Annaba)
Introduction :
Les décollements de rétine bilatéraux sont rares, leur fréquence est augmentée en
cas de forte myopie. L’objectif de notre étude est d’étudier leur incidence, leur prise
en charge et les résultats post opératoires.
Matériel et méthodes :
C’est une étude rétrospective portant sur neuf patients (soit 18 yeux) forts myopes
âgés de 11 à 35 ans ayant présenté un décollement de rétine bilatéral d’emblée ou
qui s’est bilatéralisé secondairement, opérés dans notre service entre le 1er
septembre 2010 et le 1er septembre 2011.
Résultats :
Les décollements de rétine bilatéraux représentaient 4.11% de l’ensemble des
décollements de rétine opérés pendant cette période (soit 219 patients) et 9.17% des
décollements de rétine sur forte myopie (soit 98 patients). Le sexe ratio est de 1
homme pour 8 femmes avec une moyenne d’âge de 31ans. Les décollements étaient
bilatéraux d’emblée chez 3 patients. L’acuité visuelle initiale corrigée variait entre
1/40e et 4/10e, un schisis rétinien était retrouvé dans 4 cas, les lésions retrouvées
étaient des trous atrophiques et des déchirures à clapet. Une chirurgie classique a
été pratiquée d’emblée chez tous les patients, avec un taux de réapplication de
83.8%, aucune chirurgie vitréo-rétinienne n’a été pratiquée. L’acuité visuelle
moyenne finale variant entre 1/20e et 6/10e.
Discussion :
L’incidence retrouvée dans notre étude est supérieure à celle de l’étude tunisienne
du Dr El Matri. Tous nos patients étaient forts myopes ce qui diffère de la littérature.
La chirurgie classique trouve sa place en première intention, la réalisation d’une
chirurgie endo-oculaire en 2e intention est retrouvée dans la littérature, elle n’a pas
été réalisée dans notre série en l’absence d’une prolifération vitréorétinienne sévère
ou d’une déchirure géante. L’existence de lésions maculaires ou d’amblyopie chez
les patients forts myopes explique le retard de consultation et la récupération visuelle
souvent limitée.
Conclusion :
La fréquence des décollements de rétine bilatéraux augmente en cas de forte
myopie associée, ils s’observent essentiellement chez le sujet jeune. Leur prise en
charge est difficile en raison du risque de prolifération vitréorétinienne associée et la
récupération visuelle finale dépend du type de décollement et du degré de la myopie.
CO20- DEVENIR OPHTALMOLOGIQUE DES MACROADENOMES
HYPOPHYSAIRES OPERES : A PROPOS D’UNE SERIE DE 29 CAS ET REVUE
DE LA LITTERATURE
Ladib M*, Bouchaala M *, Guassab E **, Hamdi R****, Selim I ***, Krifa H *
* Service de Neurochirurgie (CHU Sahloul - Sousse)
** Service ORL (CHU Fattouma Bourguiba – Monastir)
*** Service d’Endocrinologie (CHU Farhat Hached – Sousse)
**** Service d’Ophtalmologie (CHU Farhat Hached – Sousse)
Introduction
Les adénomes hypophysaires avec extension supra sellaire peuvent être
responsables de troubles visuels par compression du tractus opto-chiasmatique. Les
troubles du champ visuel peuvent s’associer à une détérioration de l’acuité visuelle et
à des anomalies au fond d’œil.
Matériel et méthodes :
Nous rapportons une série de 29 cas de Macro Adénomes Hypophysaires opérés
dans le service de Neurochirurgie de l’Hôpital Sahloul de Sousse, durant ces 5
dernières années avec une mention particulière du bilan ophtalmologique pré et post
opératoire.
Résultats :
Les Macro adénomes représentent 96% des adénomes de l’hypophyse dans notre
expérience. Le volume moyen tumoral était de 19,9 cm3 avec un diamètre moyen de
27 mm. 86% des patients présentaient des troubles visuels, révélateurs de
l’adénome dans 24 cas (82%). Il s’agit soit d’une baisse de l’acuité visuelle uni ou
bilatérale chez 22 patients, altération du champ visuel chez 18 patients, et des
anomalies du fond d’œil chez 10 patients.
Après exérèse chirurgicale par voie trans sphénoïdale, nous avons noté une
amélioration dans 78% des cas, uns stabilisation dans 22% des cas et aucune
aggravation visuelle.
Il se dégage de notre travail que le délai d’installation des troubles visuels est le seul
facteur pronostic qui influence le résultat ophtalmologique post opératoire.
Conclusion :
Les troubles visuels des Macro adénomes hypophysaires évoluent favorablement
dans la majorité des cas à condition que la décompression soit rapide.
CO21- LES CONJONCTIVITES ALLERGIQUES; ASPECTS CLINIQUES ET
EVOLUTIFS AU NORD EST ALGERIEN; A PROPOS D’UNE ETUDE
PROSPECTIVE DE 82 CAS
Mahfoudi Benmerzouga N1,*, Mehri Doghmane N1, Mahfoudi E.H², Beddiar Boulaneb
F1
1
Clinique ophtalmologique (CHU IBN ROCHD, Annaba, Algérie)
² Ophtalmologiste privé (Annaba)
Introduction :
Les conjonctivites allergiques constituent une entité variée à la fois par leur
polymorphisme clinique, la gravité de leurs symptômes et la multiplicité des
traitements proposés.
L’objectif de notre travail est d’identifier les formes cliniques les plus fréquemment
rencontrées dans la région nord est de l’Algérie ainsi que leurs aspects évolutifs.
Patients et méthodes :
Il s’agit d’une étude prospective portant sur 82 patients examinés entre le 1er février
2012 et le 1er mai 2012 au niveau du pavillon des urgences ophtalmologiques du
CHU de ANNABA en ALGERIE
Résultats :
Le sexe ratio est de 1 avec une moyenne d’âge de 35 ans, 66% des patients
demeuraient en milieu urbain, le contact avec un allergène d’origine animal n’était
retrouvé que chez 10% des patients alors que 45% des patients rapportaient la
notion de travail prolongé sur ordinateur.
Les patients étaient déjà traités pour conjonctivite allergique dans 66% des cas et
avait une autre manifestation allergique associée dans 75% des cas.
Le prurit et la rougeur étaient les principaux symptômes retrouvés, avec une
prédominance de papille à l’examen de la conjonctive et l’association à des
stigmates de sécheresse lacrymale chez 18% des patients.
La conjonctivite allergique saisonnière était la forme la plus fréquemment retrouvée
cependant 4 cas de conjonctivite vernale ont été recensés.
Le schéma thérapeutique comprenait systématiquement un lavage fréquent du
visage avec dés que possible une éviction de l’allergène (après bilan allergologique),
ensuite fonction des formes cliniques soit un stabilisateur de membrane des
mastocytes ou un antiH2, les corticoïdes ont été prescrits chez 43% des patients.
Discussion :
Cette étude a permis d’identifier les particularités épidémiologiques, cliniques et
évolutives des patients atteints de conjonctivite allergique dans la région de Annaba,
et de les comparer avec les données de la littérature pour identifier les similarités et
les différences des populations.
Conclusion :
Les conjonctivites allergiques constituent un problème de santé publique de
fréquence constamment croissante en raison de leur répercussion sur la qualité de
vie des patients tant sociale que professionnelle d’autant qu’elles sont fréquemment
associées à d’autres atteintes atopiques (rhinite, eczéma ou asthme).
La connaissance des facteurs déclenchants et la standardisation de protocoles de
diagnostic et de prise en charge amélioreront le pronostic de cette pathologie
fréquente et potentiellement grave.
CO22- ATTEINTE OCULAIRE AU COURS DE LA REACTION DU GREFFON
CONTRE L’HOTE CHRONIQUE
Errais K, Ben Moussa N, Fekih O, Letaief J, Dallali, Zhioua R, Meddeb Ouertani A
Service ophtalmologie, EPS Charles Nicolle, Tunis, Tunisie
Introduction :
La maladie du greffon contre l’hôte dans sa forme chronique (GVH chronique) est
actuellement la complication majeure de la greffe des cellules souches
hématopoïétiques.
Les complications oculaires dans le cadre d’une GVH chronique sont fréquentes et
de nature diverse dominées par la sécheresse oculaire.
But :
Etudier les aspects fonctionnels, cliniques et thérapeutiques de l’atteinte oculaire au
cours de la GVH chronique.
Matériel et méthodes :
Etude rétrospective portant sur 14 yeux de 7 patients présentant une GVH
chronique.
Un examen ophtalmologique complet ainsi qu’une étude de la surface oculaire par le
test de Schirmer, par la mesure du temps de rupture du film lacrymal, et par les
colorations vitales ont été effectués dès l’apparition de symptomatologie oculaire et
de façon régulière après mise sous traitement.
Résultats :
L’âge moyen était de 39 ans avec une prédominance masculine (sexe ratio = 1,33).
Les symptômes les plus fréquents étaient dominés par la sensation de corps
étrangers et l’irritation. Le signe physique le plus fréquent était la kératite ponctuée
superficielle. Les différentes indications de la greffe de la moelle osseuse étaient : le
syndrome myélodysplasique (1 cas), l’aplasie médullaire idiopathique (1 cas), la
leucémie myéloïde chronique (3 cas), la leucémie lymphoïde chronique (1 cas) et la
leucémie aigue myéloïde (1 cas). Tous les patients avaient une sécheresse oculaire,
associée à une blépharite dans 7 yeux, à des symblépharons dans 2 yeux, à un
ulcère cornéen dans 2 yeux, et à une uvéite toxoplasmique dans 1 œil. Tous les
patients ont été mis sous agents mouillants, avec un recours à la cyclosporine collyre
à 0,05 % chez 5 patients, à des clous méatiques chez un patient. Une amélioration
clinique et fonctionnelle a été notée dans 3 cas, une stabilisation dans 3 cas et une
intolérance au traitement dans un cas.
Conclusion :
Devant toute atteinte oculaire chez un patient ayant bénéficié d’une greffe des
cellules souches hématopoïétiques, nous devons penser à une GVH chronique avec
localisation oculaire. Cette atteinte oculaire est le plus souvent caractérisée par une
kératoconjonctivite sèche avec irritation et photophobie, et peut dans certains cas
aboutir à des lésions cornéo-conjonctivales parfois invalidantes. Le traitement
comporte un double volet : un traitement général pour stabiliser la réaction du greffon
contre l’hôte et un traitement local afin de diminuer la sécheresse et les phénomènes
inflammatoires et cicatriciels oculaires.
CO23- INJECTIONS SOUS-CONJONCTIVALES
D’AVASTIN DANS
NEOVAISSEAUX CORNEENS
Beltaief O, Zhioua I, Khallouli A, Ghribi H, Fekih S, Errais K, Ouertani A
Service d’Ophtalmologie (EPS Charles Nicolle, Tunis)
LES
Introduction :
Les néovaisseaux cornéens sont des pathologies fréquentes de la surface oculaire
menaçant la transparence cornéenne et mettant en jeu le pronostic visuel et celui
des greffes de cornée. Les traitements classiques, peu efficaces, ont été modifies par
les anti-VEGF par voie locale. Le but de ce travail est d’étudier l’efficacité et intérêt
des injections sous-conjonctivales d’Avastin dans le traitement des néovaisseaux
cornéens.
Matériel et méthodes :
Etude rétrospective non randomisée portant sur 15 patients entre et décembre 2011,
traités par des injections sous-conjonctivales de 2,5mg d’Avastin (1 à 3 injections).
Le recul moyen est de 15 mois. Le succès a été défini par une réduction de la
surface ou de la taille des néovaisseaux ou de leur profondeur.
Résultats :
Le nombre moyen d’injections est de 2,07. La régression des néovaisseaux a été
obtenue dans 86% des cas. Une récidive après 3 mois a été notée dans 2 cas
(13%). Les complications sont : hypertonie oculaire dans 1 cas et défect épithélial
dans 1 cas ; aucun effet secondaire général n’a été noté.
Conclusion :
Nos résultats confirment l’intérêt majeur des injections sous conjonctivales d’Avastin
dans la réduction partielle des néovaisseaux cornéens. Des études multicentriques
randomisées permettraient de définir le nombre d’injections et les doses d’Avastin
optimales, et la comparaison avec le traitement topique par Bevacizumab.
CO24- CYCLOSPORINE A ET NODULES SOUS EPITHELIAUX DE LA
KERATOCONJONCTIVITE A ADENOVIRUS
Zghal I, Malek I, Amara F, Baba M, Bouguila H, Chergui S, Nacef L
Service A (Institut Hédi Rais d’ophtalmologie de Tunis)
Introduction :
Les nodules sous épithéliaux séquelles de la kérato-conjonctivite à adénovirus
peuvent être source de gêne fonctionnelle visuelle importante justifiant le recours à
divers moyens thérapeutiques. Le but de notre travail est d’évaluer l’efficacité et la
tolérance à court et à moyen terme de l’utilisation de la ciclosporine A à 2% topique
dans le traitement des nodules sous épithéliaux.
Matériel et méthodes :
Etude rétrospective portant sur 37 yeux de 20 patients présentant une kératoconjonctivite à adénovirus avec apparition de nodules sous épithéliaux traités par la
ciclosporine A à 2% de 2008 à 2011.
La ciclosporine A à 2% topique a été préparée à partir de la forme buvable de
ciclosporine (Sandimmun® buvable) et des larmes artificielles de commerce
(hypromellose, Artelac®).
La ciclosporine A à 2% topique a été d’abord administrée à raison de 4 gouttes par
jours pendant 15 jours, ensuite à raison de 2 gouttes par jour pendant une durée
variable de 3 mois à 6 mois.
Résultats :
Le recours à cette molécule a été motivé par la présence d’un éblouissement
persistant, par l’existence d’une baisse de la vision inférieure ou égale à 6/10 ou
d’un astigmatisme important. A la fin du suivi l’éblouissement a disparu chez tous nos
patients, l’acuité visuelle moyenne était de 8/10 et l’astigmatisme cornéen de 0.75
dioptries en moyenne. L’examen au biomicroscope a montré une nette diminution en
nombre et en densité des nodules sous épithéliaux dès le 15e jour. Aucune
complication locale ou générale n’a été observée chez nos patients. Le recul moyen
est de 9 mois.
Discussion :
La ciclosporine A topique semble constituer un moyen thérapeutique efficace sur le
plan clinique et fonctionnel des nodules sous épithéliaux dus à la kératoconojnctivite
à adénovirus. Par ailleurs elle est bien tolérée grâce à une action immunomodulatrice
localisée.
Conclusion :
La ciclosporine A topique constitue une alternative efficace et bien tolérée à la
corticothérapie dans les nodules sous épithéliaux ainsi que dans de nombreuses
pathologies de la surface oculaire cependant il peut exister un effet rebond à l’arrêt
du traitement.
CO25- PACHYMETRIE CORNEENNE CENTRALE ET CORRELATION
TONOMETRIQUE. A PROPOS DE 58 PATIENTS GLAUCOMATEUX
Mahfoudi E H, Mahfoudi-Benmerzouga N (Annaba)
Introduction :
Parmi les nombreux paramètres cornéens susceptibles d’influencer la mesure de la
pression intraoculaire (PIO), la mesure de l’épaisseur cornéenne centrale qui
représente un outil diagnostique intéressant chez les patients atteints d’hypertension
oculaire et/ou de glaucome chronique.
Matériel et méthodes :
C’est une étude prospective transversale sur une période de portant sur 58 patients
soit 116 yeux suivis pour glaucome chronique à angle ouvert. Une pachymétrie
cornéenne centrale a été réalisée chez ces patients par méthode ultrasonique ou
non contact .avec correction des chiffres tensionnels et ajustements thérapeutiques.
Résultats :
Les patients étaient âgés de 43 à 78 ans avec une moyenne de 63.5 avec 35
hommes et 23 femmes. La pachymétrie variait de 494 à 576µm avec une moyenne
de 526µm. La correction de la PIO prise au tonomètre de goldmann a été rectifiée
avec des additions allant de – 2.3 à + 5.2 mmHg selon les logiciels de conversion.
L’ajustement thérapeutique a été préconisé chez 06 patients après photographies
du fond d’œil et examens campimétriques.
Discussion :
Les résultats de cette étude seront comparés à d’autres études similaires en
abordant la relation biophysique entre pachymétrie et tonométrie.
Conclusion :
La mesure de l’épaisseur cornéenne bien qu’elle ne constitue, qu’une des
composantes de la tonométrie; elle permet sans doute de mieux cibler le traitement.
CO26- ETUDE SD - OCT DE LA CHOROÏDE ET DE LA NEURORETINE DANS LE
GLAUCOME DU MYOPE FORT
Larguech L, Chebil A, EL Matri L
Service d’ophtalmologie B (Institut Hédi Rais d’ophtalmologie de Tunis)
Introduction :
La choroïde est un des éléments les plus difficiles à étudier en clinique alors que son
rôle est considérable dans la vascularisation des photorécepteurs et des portions
laminaires et prélaminaires de la tête du nerf optique. Si les atteintes périphériques
sont bien connues grâce au champ visuel les atteintes centrales sont plus difficiles à
appréhender. Le but de ce travail est d’étudier l’apport de la SD-OCT dans l’étude de
la choroïde et de la neurorétine dans le glaucome du myope fort.
Patients et méthodes :
Nous avons mené une étude prospective transversale qui a concerné 48 yeux
myopes forts glaucomateux appariés selon l’âge et l’équivalent sphérique avec 48
yeux myopes forts non glaucomateux. Les examens en OCT ont été réalisés par
l’appareil OCT spectral domain (OCT TOPCON 2000). L’épaisseur choroïdienne
maculaire et péripapillaire ont été mesurée manuellement entre la membrane de
Bruch et la portion interne de la sclère. L’épaisseur de la neurorétine a été mesurée
avec le protocole de scan radial maculaire avec segmentation manuelle.
Résultats :
Dans le groupe avec glaucome, l’épaisseur choroïdienne fovéolaire était de 50.44µm
(± 16.36µm), l’épaisseur choroïdienne péripapillaire était de 121 µm (± 19.14µm) et
l’épaisseur de la neurorétine était de 83 µm. Une corrélation négative statistiquement
significative a été observée entre l’épaisseur choroïdienne et l’équivalent sphérique
(ES) (r=-0.42, P=0.001). L’équation de régression a montré une diminution de
l’épaisseur choroïdienne fovéolaire de 1.622µm par dioptrie de myopie. Dans le
groupe sans glaucome, apparié avec le groupe avec glaucome selon l’âge
(P=0,578), et l’ES (P=0,859), l’épaisseur choroïdienne fovéolaire était de 96,32µm
±39,56µm, l’épaisseur choroïdienne péripapillaire était de164µm (± 20.24µm) et
l’épaisseur de la neurorétine était de 96 µm. La différence entre les deux groupes
était statistiquement significative (P<10-3) pour les épaisseurs choroïdiennes.
L’épaisseur de la neurorétine était diminué dans le groupe glaucomateux par rapport
au groupe non glaucomateux sans que la différence soit statistiquement significative
(P =0.059).
Conclusion :
Ceci permet de suggérer que la mesure de l’épaisseur choroïdienne maculaire ainsi
que l’épaisseur de la neurorétine peuvent être utiles pour détecter à temps les
redoutables atteintes maculaires du glaucome mais aussi pour le suivi des patients
myopes forts glaucomateux.
CO27- INTERET DE LA TRABECULOPLASTIE
TRAITEMENT DU GLAUCOME A ANGLE OUVERT
Romdhane K, Romdhane R, Romdhane K, Rekik R
Clinique Ophtalmologique les Oliviers, Sousse
SELECTIVE
DANS
LE
Résumé
De nombreux procédés laser sont utilisés dans le traitement physique du glaucome à
angle ouvert : le laser diode pour la destruction du corps ciliaire, le laser argon pour
la trabéculoplastie classique, le laser yag pour la goniopuncture et le laser excimer
pour la réalisation d'un volet scéral dans la trabéculectomie.
La trabéculoplastie au laser argon (ALT) s'est montré efficace pour abaisser la
pression intra oculaire (PIO) des patients atteints de glaucome à angle ouvert (GAO)
mais au prix de lésions anatomiques trabéculaires indésirables. Elle tend à être
remplacée par la trabéculoplastie sélective au laser yag pulsé (SLT), qui produit le
même effet sur la PIO, tout en respectant la structure anatomique du trabéculum.
La technique, les indications et l'intérêt du SLT dans le GAO sont passées en revue.
CO28- RAMIPRIL : EVALUATION DE L’EFFICACITE DANS LA REDUCTION DES
LESIONS
DES
PHOTORECEPTEURS
DANS
UN
MODELE
D’ISCHEMIE/REPERFUSION CHEZ LE RAT
Rekik R, Romdhane K, Mhenni A, Ben Gharbia M
Purpose :
The aim of the present study was to determine wether administrations of ramipril
(2%) result in a better recovery of the retinal electric activity after a transient ischemia
in pigmented rats.
Material and Methods :
Twenty-four (24) pigmented rats (Long Evans strain) were randomly divided in three
groups of 8 animals each. Test and control items were administred by multiple
instillations (10 µl each) in the right eyes. Reference item was intraperitoneally
injected (1 ml/kg) 30 minutes before induction.
Group
No.
Treatment
Dose
1
Ramipril
2%
2
Vehicle
-
3
Brimonidine
2
(solution in
mg/ml
NaCl 0.9%)
Route
of
administration
(volume)
Multiple
instillations
(10 µl each)
Multiple
instillations
(10 µl each)
Time
administration
of Animals
number
20,
23,
18, 7, 15,
3 prior to ischemia,
11, 2, 12
3 after ischemia with
10, 1, 4,
30 min apart
22,
19,
14, 3, 5
30
min
before 6, 8, 13,
i.p injection (1
induction (D0 – 30 9, 17, 16,
ml/kg)
min)
21, 24
Retinal ischemia was induced by a vascular ligation of the optic nerve for 45 minutes.
Electroretinography measurement was performed 24h after reperfusion (Day 1) and
at Day 8 before sacrifice.
Immediately after sacrifice, the retinae of induced eyes were dissected and flat
mounted for a counting of surviving retinal ganglion cells (RGCs).
Results :
Following multiple instillations of ramipril and its vehicle in the right eye of pigmented
rats, it can be stated that :
General Observations : All animals had normal body weight increase, a good health
and no noteworthy clinical signs during this experimental period.
Ocular Evaluations : The ramipril or its vehicle did not induce ocular reaction on the
anterior segment of the treated eyes. The macroscopic ocular tolerance was good.
ERG part : Ramipril seemed to improve retinal function as the reference. The
amplitude of the b-wave was recovered at 80.3% (SD 17.3%) of the initial response
at Day 8. This protection effect was not statistically significant (p>0.05).
RGCs part : Ramipril induced a protection effect in increasing the number of RGC
survival (270.43 ± 87.57 cells/mm2). This increase was statistically significant
(p=0.0357).
Conclusion :
In these experimental conditions, it can be stated that multiple instillations of ramipril
at 2% seemed to improve retinal function and retinal ganglion cells survival in a
retinal ischemia-reperfusion model in the pigmented rat.
RESUMES des E-POSTERS
P1- RESULTATS PRELIMINAIRES DU TRAITEMENT PAR CYCLOSPORINE
COLLYRE DU SYNDROME SEC SECONDAIRE A UNE
REACTION DU
GREFFON CONTRE L’HOTE
Errais K, Ben Moussa N, Fekih O, Ammous I, Fekih S, Zhioua R, Meddeb Ouertani A
Service ophtalmologie (EPS Charles Nicolle, Tunis, Tunisie)
Introduction :
La maladie du greffon contre l'hôte (GVH) est une complication immunologique grave
de l'allogreffe de cellules souches hématopoïétiques. C’est une réaction des cellules
immunocompétentes du donneur contre les tissus de l'hôte. La sécheresse oculaire
secondaire à la GVH chronique est une des principales complications de ce type
d’allogreffe, pouvant être responsable d’un sérieux retentissement sur la qualité de
vie et un risque non négligeable de cécité.
But : Evaluer l’effet et la tolérance du traitement par cyclosporine collyre dosée à
0,05 % dans le cadre d’un syndrome sec compliquant une GVH chronique.
Matériel et méthodes :
Il s’agit d’une étude prospective portant sur 10 yeux de 5 patients consécutifs
présentant une sècheresse oculaire dans le cadre d’une GVH chronique chez qui le
traitement par agents mouillants était insuffisant nécessitant le recours à un
traitement par cyclosporine en collyre a 0,05 % . Un examen biomicroscopique
associé à une exploration des éléments de la surface oculaire par test de Schirmer,
une mesure du break-up time, de l’imprégnation par la fluorescéine et le vert de
Lissamine ont été effectués avant le traitement, et à 15 jours , 1 mois et 2 mois
après traitement.
Résultats :
Nous avons noté une amélioration clinique et fonctionnelle chez 2 patients, une
intolérance au traitement chez un patient et une stabilisation chez 2 patients.
Aucun patient n’a présente d’aggravation clinique et/ou fonctionnelle.
Conclusion :
Les résultats préliminaires de notre travail suggèrent que le traitement par
cyclosporine collyre est une alternative thérapeutique intéressante dans la prise en
charge des sècheresses oculaires dans le cadre d’une GVH chronique réfractaires
au traitement par agents mouillants. Toutefois sa toxicité épithéliale reste un des
principaux facteurs limitant son utilisation.
P2- CYCLOSPORINE A EN COLLYRE DANS LA PREVENTION DU REJET DE
GREFFE APRES KERATOPLASTIE TRANSFIXIANTE
Zghal I, Chebbi A, Ben Hadj Salah W, Ben Amor S, Bouguila H, Chergui S, Nacef L
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service A)
Introduction :
Le rejet de greffe constitue la 1ère cause d’échec des kératoplasties transfixiantes
(KPT). La prévention des réactions de rejet repose sur les corticoïdes par voie
topique mais ils exposent à de nombreux effets indésirables.
But : étudier l’apport de la Cyclosporine A (CsA) en collyre dans la prévention du
rejet après greffe de cornée.
Matériel et méthodes :
Nous avons mené une étude rétrospective, comparative, portant sur 72 patients (72
yeux) opérés de kératoplastie transfixiante entre 2006 et 2011
Le 1er groupe a été traité par dexaméthasone collyre à 0,1% uniquement.
Le 2ème groupe a été traité par une association déxaméthasone collyre à 0,1% +
CsA collyre à 2%
Dans chaque groupe, nous avons individualisé un sous-groupe à haut risque de rejet
(néovaisseaux cornéens, antécédents de KPT)
Résultats :
Age moyen était de 39 ans. L’indication de la KPT était un Kératocône : 16 yeux
(22,2%), Séquelles de kératite : 15 yeux (20,8%), Kératopathie bulleuse : 10 yeux
(13,9%), Séquelles de traumatisme : 7 yeux (9,7%) et Autres : 24 yeux (33,3%).
Dans le groupe 1, il n’y avait pas de rejet dans 75,8 % des cas à risque normal et
dans 57,1 % des cas à haut risque de rejet. Dans le groupe 2, il n’y avait pas de rejet
dans 80 % des cas à risque normal et dans 66,7 % des cas à haut risque de rejet.
Discussion :
Contrairement aux corticoïdes, la CsA a une action plus spécifique sur la prévention
du rejet.
L’effet secondaire le plus fréquent est la toxicité épithéliale.
La survie sans rejet semble être améliorée par l’adjonction de la CsA topique aux
corticoïdes, mais la survie globale n’est pas augmentée.
Conclusion :
La CsA en collyre permettrait de diminuer le risque de rejet immunologique après
KPT, en particulier dans les greffes à « haut risque ». La CsA peut être associée ou
substituée aux corticoïdes quand ceux-ci sont contre indiqués. Nécessité d’études
prospectives randomisées afin d’évaluer son efficacité et son innocuité
P3- ANNEAU DE KAYSER FLEISHER : À PROPOS D’UN CAS
Khemiri N, Daoued H
Hopital Régional de Bizerte
Introduction :
La maladie de Wilson est une affection métabolique héréditaire rare de transmission
autosomique récessive. Elle est caractérisée par des troubles de l’excrétion biliaire
du cuivre qui aboutit à son accumulation dans le foie et à sa libération par la suite
dans la circulation sanguine avec déposition dans le système nerveux central, le rein,
la cornée et d’autres tissus.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Nous nous proposons dans ce travail de présenter le cas d’un enfant âgé de 11 ans
suivi en pédiatrie pour atteinte hépatique avec cytolyse, cholestase et insuffisance
hépatocellulaire. Le bilan cuprique chez ce patient est perturbé avec un taux de
céruléoplasmine effondré, une cuprémie abaissée et une cuprurie élevée. Il nous a
été adressé dans le but de rechercher des manifestations ophtalmologiques orientant
le diagnostic. L’examen à la lampe à fente retrouve au niveau des deux yeux un
anneau péri-cornéen vert correspondant à des dépôts de matériel au niveau de la
membrane de descemet. Il s’agit de l’anneau de Kayser Fleischer.
Discussion :
Les manifestations ophtalmologiques usuelles de la maladie de Wilson sont la
présence de l’anneau cornéen de Kayser Fleischer reflétant le dépôt de cuivre dans
la membrane de descemet. Il est quasi pathognomonique de la maladie.
Cet anneau est inconstant dans les formes hépatiques, en revanche il est
constamment présent dans les formes avec atteinte neurologique.
Parfois, la découverte de cet anneau par l’ophtalmologiste peut être la circonstance
de découverte d’une forme asymptomatique de la maladie de Wilson et conduire
ainsi à une prise en charge précoce.
Conclusion :
La maladie de Wilson est une maladie métabolique qui peut évoluer à bas bruit. La
reconnaissance de l’anneau de Kayser Fleischer par l’ophtalmologiste peut aider
parfois à poser précocement le diagnostic avant la survenue de dommages
systémiques irréversibles.
P4- MESURE DE L’EPAISSEUR CORNEENNE CENTRALE
CHEZ
MYOPES FORTS PAR SD-OCT : A PROPOS DE 50 YEUX
Ben Achour B, Chebil A, Jedidi L, Abroug N, Limaiem R, EL Matri L
Service d’ophtalmologie B, Institut Hédi Rais d’ophtalmologie de Tunis
LES
But :
Le but de notre étude est d'évaluer l'épaisseur cornéenne centrale dans la myopie
forte par la tomographie en cohérence optique (OCT) en mode spectral domain et
d'étudier la corrélation entre l'épaisseur cornéenne centrale, la longueur axiale et
l'équivalent sphérique.
Matériel et Méthodes :
Une étude prospective réalisée entre juillet et décembre 2011 a concerné 100 yeux
de 52 patients myopes forts. Les examens en OCT ont été réalisés par l'appareil
OCT spectral domain (OCT TOPCON 2000). L'épaisseur cornéenne centrale a été
mesurée manuellement.
Résultats :
L'âge moyen était de 36,79 ans, l'équivalent sphérique moyen était de -14,48 D. La
longueur axiale était de 28,47mm. L'épaisseur cornéenne centrale était de 528,1µm.
Aucune corrélation n'a été observée entre l'épaisseur cornéenne et le degré de la
myopie (P>0.05).
Conclusion :
Notre étude montre qu’il n’existe pas de corrélation entre l’ECC et le degré de la
myopie (l’ES ou la longueur axiale). Ceci permet de suggérer que le processus de la
progression myopique n’altère pas la cornée.
P5- PROFIL MICROBIOLOGIQUE DES KERATITES INFECTIEUSES
Chebbi A, Hachicha F, Malek I, Triki W, Boughanmi M, Boujemaa C, Zeghal I, Ben
Ayed N*,Bouguila H, Nacef L
Service A. Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis
* Service de Biologie. INO
Introduction :
La kératite infectieuse est une affection grave, elle représente une des principales
causes de cécité d’origine cornéenne en l’absence d’une prise en charge
diagnostique et thérapeutique urgente. Nous étudions le profil microbiologique de
cette affection dans notre population de consultants.
Matériel et méthodes :
Nous rapportons une étude rétrospective portant sur 123 patients hospitalisés pour
abcès cornéen grave de janvier 2001 au mois de mai 2010.
Résultats :
Les prélèvements microbiologiques étaient positifs dans 64.5% des cas et les
cultures ont isolé trois groupes de germes : les cocci gram positifs dans 71.2% des
cas, les bacilles gram négatifs dans 23.7% et les mycoses dans 5% des cas.
90.9% des cultures réalisées dans les abcès secondaires au port de lentilles de
contact étaient positives au Pseudomonas. Les CGP ont été retrouvés dans 74.2%
des pathologies de surface oculaire, 83.3% de chirurgie oculaire, 76.9% de
traumatisme et 68.7% des patients immunodéprimés. Les abcès fongiques ont été
retrouvés dans 15.3% des abcès secondaires à un traumatisme et 12.5% des
patients immunodéprimés. Nous n’avons pas établi de relation statistiquement
significative entre la localisation, la taille et la profondeur de l’infiltration stromale et la
positivité des prélèvements (p≥0.05)
Conclusion :
Seule une collaboration entre ophtalmologiste et microbiologiste et l’adoption de
mesures préventives pour diminuer les sources de contaminations infectieuses
permettent d’améliorer le pronostic de cette pathologie.
P6- DYSTROPHIE CORNEENNE BILATERALE ASSOCIEE A UN SYNDROME DE
DANDY WALKER REVELANT UNE RUBEOLE CONGENITALE
Kammoun S, Bouassida W, Mnefgui H, Ammous D, Mhennaoui J, Hariz A, Sallemi D,
Feki J
Service d’Ophtalmologie (CHU Habib Bourguiba Sfax)
Introduction :
Le syndrome de Dandy Walker (DWS) est une malformation intéressant le système
nerveux central. Elle est caractérisée par une agénésie partielle ou totale du vermis
cérébelleux, une atteinte kystique de la fosse postérieure associée ou non à une
ventriculo-mégalie. Ce syndrome peut s’associer à d’autres malformations générales.
Nous rapportons le cas d’un nouveau né atteint d’une dystrophie cornéenne
bilatérale associée à un DWS.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Il s’agit d’un nouveau né de sexe féminin âgé de 13 jours, issue d’un mariage
consanguin et d’une grossesse bien suivie et normalement déroulée, admis pour
opacités cornéennes bilatérales découvertes à la naissance. L’examen sous
anesthésie générale ne montre pas d’autres atteintes ophtalmologiques. Des
examens complémentaires ont été réalisés dans le cadre d’un bilan étiologique et à
la recherche d’autres malformations: l’échographie trans fontanéllaire a montré un
aspect de malformation de Dandy Walker (présence de dilatation kystique de la fosse
postérieure avec ventriculo-mégalie), les examens biologiques ont révélé une
séroconversion de la sérologie de la rubéole durant la grossesse chez la mère et
aucune autre anomalie biologique ou morphologique n’a été trouvée.
Discussion et conclusion :
Les mécanismes étiopathologiques du DWS sont diverses et mal précisés. Dans le
cas de notre patiente, l’étiologie la plus probable est la rubéole congénitale du fait de
la séroconversion rubéolique de la mère au cours de la grossesse. A notre
connaissance, aucun cas de dystrophie cornéenne associée à un syndrome de
Dandy Walker n’a été publié. Cette observation met en évidence une implication
possible de la rubéole congénitale dans les mécanismes physiopathologiques
incriminés au cours de ces malformations.
P7- SYNDROME DE KERATITIS-ICHTHYOSIS-DEAFNESS
Zghal I, Hachicha F, Laadhari G, Khanoussi A, Bouguila H, Nacef L
Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis (Service A)
Introduction :
Le syndrome KID ou syndrome de keratitis-ichthyosis-deafness est une affection
rare associant kératite, ichtyose et surdité, probablement due à une dysplasie
congénitale de l'ectoderme affectant la cornée, la peau et l'oreille interne.
But : Nous illustrons les différentes manifestations ophtalmologiques rencontrées
dans ce syndrome à travers une observation et une revue de la littérature.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Patiente de 26 ans, issue d'un mariage non consanguin, suivie depuis le jeune âge
en dermatologie pour érythrokératodermie avec surdité associée. Elle se présente
en ophtalmologie pour baisse de l'acuité visuelle, sensation de grain de sable dans
les yeux et photophobie. L'examen trouve une hypotrichose des cils et un ectropion
bilatéral. L'acuité visuelle est à 2/10 OD et 4/10 OG. A la lampe à fente, il existe une
kératite bilatérale avec dystrophie cornéenne plus sévère à droite. Le fond de l'œil
est normal.
Discussion :
Le KID syndrome est une affection héréditaire rare, décrit initialement en 1915 par
Burns. Le diagnostic de cette affection est d'abord clinique .Il n'y a pas d'anomalies
biologiques spécifiques. L'atteinte ophtalmologique peut conduire à la cécité.
L'atteinte cutanée est très inesthétique et se complique de surinfection et la surdité
est généralement sévère. Le retentissement sur la vie sociale est certain. Sans
négliger le risque élevé de développer des carcinomes spinocellulaires parfois
mortels.
Conclusion :
Le traitement de l'atteinte ophtalmologique dans le cadre de KID syndrome est
symptomatique. Le dépistage précoce des complications est le seul moyen pour
prévenir la cécité par opacification cornéenne définitive.
P8- EFFICACITE DE LA CYCLOSPORINE TOPIQUE A 0,1% DANS LE
TRAITEMENT DES KERATO-CONJONCTIVITES VERNALES SEVERES
Malek I, Chebbi A, Romdhane O, Triki W, Souissi K, Kaouache M, Zghal I,
Boujemaa C, Bouguila H, Nacef L
Institut « Hédi Raies » d’ophtalmologie de Tunis
Introduction :
La kérato-conjonctivite vernale ou kérato-conjonctivite printanière est une forme rare
et très particulière d’allergie oculaire, classée dans les allergies sévères.
Dans ce travail, nous rapportons l’intérêt de la cyclosprine topique à 0,1% dans le
traitement des kérato-conjonctivites vernales cortico-dépendantes.
Matériel et méthodes :
Nous avons inclus dans cette étude prospective, 9 enfants (18 yeux) suivis pour
kérato-conjonctivite vernale sévère avec cortico-dépendance. Tous les enfants ont
eu un interrogatoire détaillé recueillant les signes fonctionnels et un examen
ophtalmologique complet avant leur mise sous cyclosporine collyre à 0,1%.
Résultats :
L’âge des enfants a varié de 5 à 9 ans. Une prédominance masculine a été notée (7
garçons/2filles). Tous les patients avaient un prurit intense et une photophobie
gênante. L’examen avait trouvé des papilles géantes au niveau de la face
postérieure des paupières supérieures chez tous les patients avec un aspect de
pseudo-ptosis chez 6 patients. Les grains de Trantas ont été observés chez 7
patients et une KPS a été rencontrée chez tous les patients. Aucun patient n’avait
d’ulcère vernal.
Tous les enfants ont eu une nette amélioration des signes fonctionnels et cliniques
sous cyclosporine. Aucune complication n’a été notée au cours du traitement. La
durée du traitement a varié de 3 à 6 mois.
Discussion et conclusion :
La prescription de collyres immunosuppresseurs n’est indiquée que dans les formes
sévères de KCV. Les concentrations préconisées de la cyclosporine A collyre varient
dans la littérature de 0,5 à 2%. Une faible concentration à 0,1% semble être efficace
et bien tolérée chez nos patients, toutefois une étude avec un large effectif est
nécessaire avant de confirmer ces résultats.
P9- EFFICACITE DE LA CYCLOSPORINE DANS LE TRAITEMENT DES
NODULES SOUS EPITHELIAUX SECONDAIRES A L’ADENOVIRUS
Turki O, Ben Jalel W, Hmaied W, Kharrat O, El Fekih L
Hôpital La Marsa
But :
Evaluer l’intérêt de l’utilisation de la cyclosporine en collyre 0.5% dans le traitement
des nodules sous épithéliaux secondaires à la kératoconjonctivite à adénovirus.
Matériel et Méthodes : Cas cliniques
Résultats :
Nous rapportons trois cas de patients ayant présenté une kérartoconjonctivite à
adénovirus compliquée des nodules sous épithéliaux persistants malgré un
traitement par antiviraux et corticoïdes topiques. Les trois patients avaient présenté
une baisse de la vision, un astigmatisme et un éblouissement persistants motivant la
prescription de cyclosporine collyre 0.5% à la dose de deux gouttes par jour.
Dans les trois cas, nous avons noté une diminution du nombre, de la taille et de la
densité des opacités sous épithéliales avec un gain moyen d’une ligne de la
meilleure acuité visuelle corrigée (MAVC). Aucun effet indésirable local mis à part un
picotement après instillation ni effet indésirable général n’a été noté.
Conclusion :
La kératoconjonctivite à adénovirus est caractérisée par la survenue lors de la phase
immunologique de kératite nummulaire avec nodules sous épithéliaux source
d’handicap visuel.
Les corticoïdes topiques sont souvent efficaces pour traiter ce type de nodules.
Néanmoins, il existe certains cas où on note la persistance d’opacités sous
épithéliales séquellaires pouvant entrainer une baisse de vision.
A travers
l’observation de nos patients la cyclosporine collyre peut être une alternative
intéressante dans le traitement de ces nodules sous épithéliaux persistants. Des
études plus larges permettraient de préciser le dosage, le nombre d’instillations et la
durée optimale du traitement dans cette pathologie.
P10- SYDROME TOXIQUE DU SEGMENT ANTERIEUR APRES CHIRURGIE DE
LA CATARACTE
Maalej A, Ben Romdhane B, Ben Salem M, Jalleli L, Choker A, Gabsi S
Service d’Ophtalmologie (Hôpital Militaire de Tunis)
Introduction :
Le Toxic Anterior Segment Syndrome est une réaction inflammatoire aigue postopératoire stérile du Segment Antérieur due à des agents non infectieux.
Le principal diagnostic différentiel est l’endophtalmie.
Matériel et méthodes : Cas cliniques
Résultats :
Nous rapportons deux cas de TASS survenus dans notre service après chirurgie de
cataracte.
L’examen à J1 post-op a découvert la présence d’un œdème cornéen, d’un hypopion
de petite abondance et d’une membrane cyclitique. Le vitré était transparent.
L’évolution était bonne sous traitement corticoïde.
Conclusion :
Le TASS est une entité rare. Il doit être connu de tous les chirurgiens du segment
antérieur. La prévention de cette affection est primordiale.
P11- LE SYNDROME TOXIQUE DU SEGMENT ANTERIEUR (TASS)
Cheour M, Mazlout H, Agrebi S, Lajmi H, Ben Alaya N, Hijazi C, Hamdi A, Souguir A,
Kraiem A
Service d’Ophtalmologie (Hôpital Habib Thameur-Tunis)
Résumé non parvenu
P12- FIBROSE DU MUSCLE DROIT SUPERIEUR APRES CHIRURGIE DE
CATARACTE : A PROPOS D’UN CAS
Chakroun I, Mazlout H, Lajmi H, Hijazi A, Dridi A, Ouedreni M, Chéour M, Kraiem A
Service d’Ophtalmologie (Hôpital Habib Thameur de Tunis)
Introduction :
La diplopie après chirurgie de la cataracte est une complication souvent méconnue
et négligée. Ses causes sont très variées, mais elle est assez fréquente après
anesthésie péri-bulbaire.
Nous rapportons un cas de diplopie survenant après une chirurgie de cataracte de
l’œil gauche par fibrose du muscle droit supérieur du même œil.
Matériel et méthodes : Cas cliniques
Résultats :
Patient de 63 ans, diabétique depuis 3 ans sous antidiabétiques oraux,
pseudophaque des deux yeux qui a consulté pour une diplopie binoculaire
persistante depuis un an.
Cette diplopie était verticale (dans le regard en haut), persistante, apparue un mois
après chirurgie de cataracte de l’œil gauche.
L’examen oculomoteur a montré une hypertropie de l’œil gauche avec limitation
homolatérale de l’abaissement.
Le reste de l’examen ophtalmologique était sans anomalies, le fond de l’œil était
normal.
Le Test de Lancaster a montré une paralysie du muscle droit inférieur gauche et une
hyperaction du muscle droit supérieur gauche.
Le malade a eu une chirurgie oculomotrice sous anesthésie générale. En per
opératoire, la duction forcée était limitée à gauche et il existait une fibrose de muscle
droit supérieur gauche qui était hypoélongable. Un recul de 7 mm du muscle droit
supérieur gauche selon la technique de l’arc été pratiqué. Le malade était
orthophorique en postopératoire immédiat et à un mois.
Discussion et Conclusion :
Les diplopies binoculaires après chirurgie de cataracte sont assez fréquentes.
Elles peuvent survenir chez des sujets qui présentent un trouble oculomoteur
préexistant ou une anisométropie, mais la cause essentielle est l’atteinte musculaire
après anesthésie locale.
La prophylaxie de leur apparition consiste en une meilleure technique d’anesthésie
péri-bulbaire et en l’utilisation de quantités plus modérées d'anesthésiques locaux.
P13- CAPSULOPHIMOSIS SEVERE SURVENANT APRES CHIRURGIE DE LA
CATARACTE CHEZ UN PATIENT PRESENTANT UNE RETINITE PIGMENTAIRE
Bouayed E, Ammous I , Erraies K, Ghribi H, Beltaief O, Soukkah M, Ouertani A
Service d’Ophtalmologie (EPS Charles Nicolle Tunis)
Introduction :
La phacoémulsification est actuellement la meilleure technique chirurgicale pour
opérer la cataracte. Le capsulorhexis continu et curviligne est la méthode de
référence pour réaliser la capsulotomie antérieure, la constriction du capsulorhexis
en est une complication décrite surtout au cours des rétinite pigmentaire.
Nous rapportons le cas d’un patient atteint d’une rétinite pigmentaire (RP), qui a
développé un capsulophimosis sévère après chirurgie de cataracte sans incidents.
Matériel et Méthodes : Cas clinique
Résultats :
Patient âgé de 43 ans opéré en octobre 2010 pour cataracte de l’œil droit (OD) par
phacoémulsification (PKE) avec mise en place d’un implant souple de chambre
postérieure (ICP) acrylique hydrophile avec suites opératoires immédiates simples et
récupération visuelle à 3/10. Un an après, le patient consulte pour baisse progressive
de la vision (BAV) de l’OG en rapport avec une cataracte pathologique pour laquelle
le patient a été opéré par PKE + ICP acrylique hydrophile avec bonne récupération
visuelle (4/10).
A 4 mois, le patient a rapporté une BAV de l’OG avec à l’examen une acuité visuelle
limitée à compte les doigts à 3 mètres et à la lampe à fente un capsulophimosis
serré. Une intervention chirurgicale a été nécessaire pour restaurer une acuité
visuelle chiffrable.
Conclusion :
La constriction du capsulorhexis résulte d’une métaplasie fibreuse des cellules
résiduelles de la capsule antérieure. Cette complication rare mais sévère impose le
dépistage des personnes à risque. La rétinite pigmentaire semble prédisposer à la
constriction de la capsule antérieure après chirurgie de la cataracte.
P14- ECTOPIE CRISTALLINIENNE BILATERALE DANS LE CADRE DU
SYNDROME DE MARFAN: A PROPOS D’UN CAS
Hamdi C, Mazlout H, Ouederni M, Hijazi A, Lejmi H, B Alaya N, El Afrit MA, Kraiem A
Service d’ophtalmologie, Hôpital Habib Thameur
Introduction :
Le syndrome de Marfan est une maladie rare qui touche le tissu conjonctif de
l’ensemble de l’organisme, l’ectopie cristallinienne est la manifestation
ophtalmologique la plus fréquente dont le traitement chirurgical expose à de
nombreuses complications.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Nous rapporte le cas d’une patiente suivie pour syndrome de Marfan qui se présente
pour ectopie cristallinienne bilatérale avec cataracte et anisomyopie, elle a été
opérée par phacoémulsification avec implantation en chambre postérieure avec
suites opératoires simples
Discussion :
L’ectopie cristallinienne est l’atteinte la plus spécifique au cours du syndrome de
Marfan, elle est généralement bilatérale. La cataracte apparait précocement au
cours de l’évolution. Le traitement chirurgical chez l’adulte fait appel à la
phacoémulsification, en l’absence de luxation du cristallin, avec une grande
fréquence de complications.
Conclusion :
Le syndrome de Marfan est une pathologie générale rare qui s’accompagne souvent
d’ectopie cristallinienne bilatérale, dont le traitement chirurgical est difficile en raison
de la fragilité zonulaire.
P15- DYSTROPHIE CRISTALLINE DE BIETTI : A PROPOS D’UN CAS
Farea M, Letaief I, Ammous I, Fekih S, Ben Moussa N, Mili Boussen I, Ouertani A
Service d’Ophtalmologie (Hôpital Charles Nicolle de Tunis)
Résumé non parvenu
P16- UVEITE SYPHILITIQUE : A PROPOS D’UN CAS
Saadouli D, Bouladi M, Kort F, Chebil A, Brour J, Mghaieth F, El Matri L
Service B. Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis.
Introduction :
L`uvéite est une manifestation rare au cours de la maladie syphilitique. Les
manifestations oculaires syphilitiques sont polymorphes et se produisent
généralement lors de la phase secondaire ou tertiaire de la syphilis.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Nous rapportons l’observation d`un patient âgé de 49 ans ayant présenté une uvéite
syphilitique révélée par une papillite et vascularite occlusive bilatérale avec présence
d`un foyer chorio-rétinien dans un œil. Le traitement a reposé sur une antibiothérapie
à base de pénicilline G et une photocoagulation au laser argon de l’ischémie
rétinienne.
Discussion :
Bien que la syphilis oculaire soit une pathologie rare, elle connaît une récente
résurgence. Les lésions qu’elle occasionne étant très polymorphes, il faut toujours y
penser et réaliser la sérologie systématiquement. Le pronostic est favorable après
l’instauration d’un traitement précoce et approprié.
Conclusion :
Devant toute uvéite ou papillite, il faut évoquer une infection syphilitique. Le
traitement de la syphilis oculaire est mal codifié mais permet parfois une récupération
fonctionnelle complète, s’il est précoce et adapté.
P17- HYPERTONIE OCULAIRE DANS LES UVEITES ANTERIEURES VIRALES
Ksiaa I, Zaouali S, Dkhilali R, Anène S, Bafjaish S, Jelliti B, Ben Yahia S, Khairallah
M
Service d’Ophtalmologie (CHU Fattouma Bourguiba de Monastir)
Objectif :
Analyser la fréquence de l’hypertonie oculaire (HTO) dans les uvéites antérieures
(UA) virales.
Patients et méthodes :
Nous rapportons le résultat d’une étude rétrospective menée au service
d’Ophtalmologie de l’Hôpital Universitaire Fattouma Bourguiba de Monastir entre
janvier 2000 et décembre 2011.
Cinquante cinq patients (57 yeux) atteints d’uvéite antérieure virale active ont été
inclus. L’HTO a été définie par une pression intra-oculaire supérieure ou égale à 22
mmHg. Une buée sous épithéliale a été recherchée.
Résultats :
L’HTO a été retrouvée dans 44% des cas. Elle a été sévère (> 35 mmHg) dans 28%
des cas. Une buée sous épithéliale a été notée dans 56%. Le HSV 1 a été plus
incriminé que le VZV. La plupart des patients ont bien répondu à un traitement
médical. Une évolution vers le glaucome a été observée chez 9 patients. La plupart
d’entre eux ont nécessité une bithérapie.
Conclusion :
Notre étude souligne la fréquence de l’HTO dans les UA virales. Le HSV1 est plus
incriminé que le VZV. Le traitement reste essentiellement médical.
P18- SARCOÏDOSE OCULAIRE : APPLICATION DES CRITERES DE
L’INTERNATIONAL WORKSHOP ON OCULAR SARCOIDOSIS (IWOS) : A
PROPOS DE 19 CAS
Sayadi J, Khochtali S, Attia S, Ouled Salek M, Charfi H, Zina S, Ben Yahia S,
Kairallah M
Service d’Ophtalmologie (Hôpital Fattouma Bourguiba, Monastir) – Tunisie
But :
Etablir le diagnostic de sarcoïdose oculaire en se référant aux critères établis par
l’« International Workshop on Ocular Sarcoidosis » (IWOS).
Patients et Méthodes :
Nous rapportons une étude rétrospective menée au service d’Ophtalmologie
Fattouma Bourguiba de Monastir entre juin 2005 et décembre 2011. Dix-neuf
patients (38 yeux), chez qui la cause de l’uvéite était une sarcoïdose confirmée ou
suspectée, ont été inclus. On a vérifié la présence des critères cliniques et
paracliniques établis par l’IWOS, chez nos patients.
Résultats :
L’âge moyen des patients était de 35,3 ans. Seize patients (84,2%) étaient de sexe
féminin. Les autres causes possibles d’uvéite notamment la tuberculose et la syphilis
ont été éliminées. L’uvéite était bilatérale dans 100% des cas. La présence de
précipités rétro-cornéens granulomateux et/ou de nodules iriens a été notée dans 89
% des cas. Une périphlébite segmentaire a été objectivée dans 58% des patients.
L’anergie tuberculinique était retrouvée chez 94 % des patients. Chez 3 de nos
patients, le diagnostic de sarcoïdose certaine a été retenu. Chez 3, un diagnostic
de sarcoïdose présumée a été posé (selon des définitions établies par le Workshop).
Discussion et conclusion :
Le diagnostic de sarcoïdose oculaire reste difficile lorsqu’il existe peu de
manifestations extra-ophtalmologiques. D’autres études sont nécessaires pour
valider les signes ophtalmologiques orientant plutôt vers le la sarcoïdose, que
vers une autre cause d’uvéite.
P19- LES UVEITES HYPERTENSIVES
Ben Amor S, Sellami D, Abid R, Jellali I, Kamoun S, Bouassida W, Trigui A, Feki J
Service d’ophtalmologie (CHU Habib Bourguiba Sfax)
Introduction :
Le but de ce travail est de dégager les différentes étiologies des uvéites
hypertensives, d'analyser les mécanismes de l'hypertonie oculaire, de préciser les
modalités thérapeutiques et d'étudier leur pronostic.
Matériel et méthodes :
Il s'agit d'une étude rétrospective de 27 patients présentant une uvéite hypertensive,
suivis au service d'ophtalmologie de Sfax durant la période 2007-2012. Tous les
patients ont bénéficié d'un examen ophtalmologique complet et d'une enquête
étiologique orientée. Le traitement était médical en première intention et chirurgical
en cas d'échec du traitement médical.
Résultats :
L'âge moyen des patients était de 48 ans. Ils étaient répartis en 14 femmes et 13
hommes. Il s’agissait d’une uvéite herpétique dans 10 cas, d’une uvéite zostérienne
dans 4 cas, d’une toxoplasmose oculaire dans 4 cas, d’un syndrome de VogtKoyanagi-Harada dans 3 cas, d’une sarcoïdose dans 3 cas, d’un syndrome de
Posner Schlossman dans 1 cas, d’un syndrome de Fuchs dans 1 cas et d’une
tuberculose oculaire dans 1 cas. Le traitement étiologique était possible dans 19 cas.
Le traitement hypotonisant était médical seul dans 20 cas, associé à une IP au Yag
dans 2 cas et chirurgical (trabéculectomie) dans 5 cas. L’évolution était favorable
dans 26 cas (94.5 %).
Conclusion :
La constatation d'une HTO au cours d'une uvéite évoque des étiologies particulières,
mais ne doit pas faire oublier la possibilité d'une hypertension oculaire liée aux
corticoïdes. L'analyse des mécanismes impliqués dans cette HTO est nécessaire
pour proposer un traitement adapté.
P20- UVEITES DE L’ENFANT DANS LE CADRE DE L’ARTHRITE
CHRONIQUE JUVENILE
Sfina H, Ammari W, Ouled Salek M, Zina S, Attia R, Attia S, Khairallah M
Service d’ophtalmologie (CHU Fattouma Bourguiba de Monastir)
Introduction :
L’arthrite chronique juvénile (ACJ) représente la première cause d’uvéite antérieure
chez l’enfant. L’ACJ donne une uvéite antérieure non granulomateuse chronique.
Patients et méthodes :
Cette étude rétrospective décrit les caractéristiques cliniques et la prise en charge
thérapeutique de cinq patients pris en charge dans le service d’ophtalmologie de
Monastir et chez lesquels le diagnostic d'uvéite associée à une arthrite chronique
juvénile a été porté.
Résultats :
Cinq patients avec uvéite antérieure non granulomateuse ont été identifiés. L’âge
moyen est de 7 ans, (4-12 ans), un sujet de sexe masculin et 4 de sexe féminin.
Dans 4 cas l'uvéite a été bilatérale d'emblée, et s'est bilatéralisée secondairement
dans un seul cas après un délai moyen de 11 mois, Il s'agit d'une forme
oligoarticulaire dans les 4 cas et une forme monoarticulaire dans un seul cas. Deux
cas sont AAN positif, et dans 2 cas le diagnostic d'uvéite a été porté lors d'un
examen systématique. L'atteinte articulaire précède l'atteinte oculaire dans les 5 cas.
L’acuité visuelle est 20/50 dans 3 cas .Les complications évolutives sont dominées
par les synéchies postérieures bilatérales dans 4 cas unilatérales dans un seul cas.
la cataracte bilatérale dans deux cas, unilatérale dans un seul cas. La kératopathie
en bandelette bilatérale dans 2 cas et unilatérale dans un cas, un glaucome
secondaire unilatéral dans 2 cas. Dans notre série, nos malades ont reçu un
traitement local (corticoïde et mydriatique) associé à un traitement per os à base de
corticoïde (3 cas) et Méthotrexate (2 cas). Un traitement hypotoniasnt (cartéol +
Diamox) pour le glaucome secondaire. La prise en charge chirurgicale a consisté en
une phacoaspiration avec implantation dans deux cas pour la cataracte.
Discussion et conclusion :
L’uvéite de l’ACJ est le plus fréquemment une iridocyclite chronique
non
granulomateuse, bilatérale chez 71 % des enfants, un traitement spécifique doit
rapidement être mis en place dans l’uvéite antérieure associée a l’ACJ. Il se présente
sous forme de collyres (corticoïdes + mydriatiques). Lorsque ce traitement est
entrepris au début de la maladie, il est habituellement très efficace. En cas d’atteinte
très sévère, avec baisse de la vision, un traitement à base de corticoïdes par voie
générale peut être envisagé. Le traitement doit souvent être poursuivi pendant
plusieurs mois, voire plusieurs années. Le méthotrexate est l’immunosuppresseur
de choix dans le traitement des formes corticorésistantes et des formes
corticodépendantes.
P21- ETUDE DES CARACTERISTIQUES DES UVEITES AU COURS DE LA
MALADIE DE BEHÇET
Gharbi D, Bouraoui N, Daoud H, Khemiri N
Bizerte
Introduction :
La maladie de Behçet est une vascularite multisystémique de cause inconnue.
L’atteinte oculaire est fréquente et peut être grave mettant en jeu le pronostic visuel.
L’incidence de l’atteinte est variable d’un pays à l’autre.
But : nous nous proposons de présenter les caractéristiques des uvéites chez les
patients originaires de Bizerte et atteints de la maladie de Behçet.
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective portant sur 12 patients originaires du gouvernorat de Bizerte et
atteints de la maladie de Behçet ; ayant présentés lors du diagnostic ou du suivi une
ou plusieurs poussées d’uvéite.
Les patients ont eu un examen ophtalmologique complet et une angiographie à la
fluorésceine.
Résultats :
Il s’agit de 10 hommes et 2 femmes originaires de Bizerte et ayant une maladie de
Behçet associée à une uvéite. L’âge varie entre 28 et 42 ans. Les manifestations
cliniques les plus fréquentes sont l’aphtose buccale, l’aphtose génitale et la
thrombophlébite. L’uvéite est bilatérale chez 4 patients (33%). L’AV initiale est > 5/10
chez 8 patients. L’uvéite antérieure est notée chez 3 patients (25%), l’uvéite
postérieure est notée chez 1 patient (8%), la panuvéite est notée chez 8 patients
(66%). La vascularite rétinienne est notée chez 5 patients (41%).
Les complications oculaires retrouvées sont des synéchies irido-cristalliniennes dans
4 cas (33%), cataracte dans 2 cas (16%) et l’œdème maculaire cystoïde dans 2cas
(16%).
Une corticothérapie topique et/ ou systémique est prescrite chez tous les patients. Un
patient seulement a nécessité sa mise sous immunosuppresseurs. L’AV finale est
>5/10 pour 10 patients.
Discussion et conclusion :
Les caractéristiques des uvéites au cours de la maladie de Behçet sont variables
suivant les particularités ethniques et géographiques de la population étudiée.
L’uvéite se présente souvent comme une panuvéite non granulomateuse associée
fréquemment à une vascularite rétinienne. Les éléments de mauvais pronostic visuel
comprennent le sexe masculin, l’uvéite postérieure et ses complications
(hémorragies vitréennes et glaucome néovasculaire). Le traitement fait appel à la
corticothérapie associée ou non aux immunosuppresseurs et a pour but de réduire
l’inflammation, éviter les récidives et préserver la vision. Une collaboration étroite
entre interniste et ophtalmologiste est souvent nécessaire.
P22- PANUVEITE CHRONIQUE BILATERALE ET GRANULOMATEUSE
SUCCEDANT A UNE LEISHMANIOSE CUTANEE
Loukil I, Marrakchi A, Hachicha F, Bhiri R, Mallouch N, El Afrit MA
Service d’ophtalmologie (CHU la Rabta)
But :
Une observation d’une panuvéite chronique bilatérale et granulomateuse survenant
au décours d’une LC du nez.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Nous rapportons l’observation d’un patient âgé de 53 ans cirrhotique qui consulte
pour une baisse brutale bilatérale de l’acuité visuelle. L’examen ophtalmologique
objectivait une acuité visuelle à 4/10 OD et 1/20 OG et une uvéite totale bilatérale
synéchiante avec des foyers de choriorétinite à gauche. Le bilan étiologique de cette
uvéite est resté négatif. Devant le terrain d’immunodépression, le diagnostic
d’endophtalmie endogène a été posé. A J3 des lésions papuleuses ulcéro
crouteuses et entourées de bourrelets inflammatoires sont apparues au niveau du
nez. L’examen parasitologique direct de trois de ces lésions révélait la présence de
corps de Leishman. Le patient a été traité par glucantime et corticothérapie
systémique. L’évolution était marquée par une régression de l’uvéite à droite mais à
gauche un décollement rétinien est survenu.
Conclusion :
Les manifestations oculaires sont exceptionnelles au cours des leishmanioses et
sont essentiellement à type de blépharoconjonctivite non spécifique. L’uvéite
chronique peut être ainsi considérée comme complication possible de la LC.
P23- ATTEINTE ISOLEE DU SEGMENT POSTERIEUR CHEZ UNE PATIENTE
PORTEUSE DE SPONDYLARTHROPATHIE ANKYLOSANTE
Chaker N, Falfoul Y, Bouraoui R, Kort F, Bouladi M, Jedidi L, Mghaieth F, El Matri L
Service B (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
But :
Rapporter l’observation d’une femme âgée de 60ans suivie pour spondylarthropathie
ankylosante et qui présentait une atteinte isolée du segment postérieur.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Femme âgée de 60 ans suivie depuis 10 ans pour spondylarthrite ankylosante (HLA
B27), ayant comme handicap physique une atteinte mandibulaire et métacarpophalangienne, sans antécédents d’uvéite antérieure aiguë, adressée pour examen
systématique.
L’examen ophtalmologique a révélé au niveau de l’œil gauche une cicatrice choriorétinienne nasale amincie compliquée d’une déchirure rétinienne en son centre de
2 diamètres papillaires avec de multiples foyers chorio-rétiniens blanchâtres contigus
en supéro-nasal. Nous avons complété par une angiographie rétinienne à la
fluorescéine qui a montré la présence d’une capillarite bilatérale. Tout le bilan
inflammatoire et immunologique était revenu négatif.
Discussion et conclusion :
La manifestation ophtalmologique la plus fréquente de la spondylarthrite ankylosante
est l’uvéite antérieure aiguë unilatérale ou à bascule touchant l’homme jeune.
Les atteintes du segment postérieur sont plus rares et rentrent dans le cadre de
complications à type d’hyalite, de papillite, de vascularite et d’œdème maculaire
cystoïde.
Notre observation donne l’originalité d’une atteinte isolée du segment postérieur, à
type foyers chorio-rétiniens et de capillarite sans atteinte associée du segment
antérieur, il n’ya pas de cas similaires rapportés à notre connaissance.
P24- GLAUCOME PIGMENTAIRE: A PROPOS D’UN CAS
Hijazi A, H Mazlout M, Ouderni M, Hamdi C, Hamdouni M, El Afrit MA, Kraiem A
Service d’ophtalmologie (Hôpital Habib Thameur de Tunis)
Résumé non parvenu
P25- « GLAUCOMA SUSPECT » : DIFFICULTES DIAGNOSTIQUES
Malek I, Zghal I, Khanoussi A, Hachicha F, Souissi K, Boujemaa C, Bouguila H,
Nacef L
Service A (Institut « Hédi Raies » d’ophtalmologie de Tunis)
But :
Définir le « glaucoma suspect » et exposer à travers des observations cliniques, la
démarche diagnostique.
Matériel et méthodes : Cas cliniques
Résultats :
Nous rapportons les observations cliniques de 4 patients présentant une suspicion
de glaucome primitif à angle ouvert. La démarche diagnostique a permis de retenir le
diagnostic de glaucome primitif à angle ouvert débutant chez un patient qui a été mis
sous traitement. Concernant les autres patients la décision de ne pas traiter a été
prise devant et les résultats de l’examen clinique, des examens complémentaires et
de l’absence de facteurs de risque.
Une simple surveillance a été préconisée.
Discussion et conclusion :
Le « glaucoma suspect » est défini par l’existence d’une des caractéristiques
suivantes :
- Un aspect papillaire ou un déficit des fibres optiques, évocateurs de glaucome
- Une anomalie du champ visuel évocatrice de glaucome
- Une pression intraoculaire > à 21 mmHg
La conduite à tenir face à des patients à suspicion de glaucome ou « glaucoma
suspect » reste difficile. Elle se base non seulement sur les données de l’examen
clinique et l’existence de facteurs de risque de glaucome mais aussi sur les données
des examens complémentaires qui doivent être répétés dans le temps.
Ainsi, l’apparition et le perfectionnement de moyens de diagnostic précoce du GPAO
tels que le GDX, FDT matrix, périmétrie Bleu-jaune….ont considérablement amélioré
la prise en charge des patients présentant un glaucoma suspect.
P26- GLAUCOME NEOVASCULAIRE COMPLIQUANT LE MELANOME DE
L’UVEE TRAITE PAR PROTONTHERAPIE : A PROPOS DE 5 CAS
Chebbi A, Malek I, Amara F, Baba M, Ben Amor S, Bel Hadj salah W, Souissi K,
Zeghal I, Boujemaa C, Boughuila H, Nacef L
Service A (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
Introduction
La protonthérapie oculaire dans la prise en charge des mélanomes malins de l’uvée
postérieure est un traitement conservateur permettant un taux élevé de contrôle
tumoral local avec espoir de conservation de la fonction visuelle. Les succès
carcinologiques et fonctionnels sont régulièrement anéantis par la survenue d’un
glaucome néovasculaire conduisant dans un certain nombre de cas à une
énucléation de deuxième intention.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Nous rapportons une étude portant sur 5 patients (3 femmes et 2 hommes) suivis
pour mélanome malin de l’uvée traité par protonthérapie. La moyenne d’âge était de
62 ans. La tumeur était postérieure dans 3 cas, para papillaire dans 1 cas et nasal
dans 1 cas. La taille moyenne de la tumeur était de 11 mm et l’épaisseur moyenne
de 6.5 mm. Les patients ont développé un glaucome néo vasculaire avec un délai
moyen de 34 mois. Une énucléation a été pratiquée dans 3 cas de GNV sur
cataracte obturante avec équipement par prothèse, Un cas de refus de l’énucléation
avec bon control local sous traitement médical et un cas perdu de vue. Le glaucome
néo vasculaire constitue pour l'œil irradié une complication sévère qui impose
presque toujours une énucléation.
Discussion :
Les mélanomes de la choroïde sont traités le plus souvent par traitements
conservateurs depuis qu’il a été démontré que l’irradiation de la tumeur par protons
ou plaque radioactive donne d’excellents résultats. Le traitement conservateur des
mélanomes de l’uvée par proton thérapie s’indique aux tumeurs dont l’épaisseur ne
dépasse pas 6 mm et la taille 12 mm avec un bon contrôle local de la tumeur. La
survie est identique que l’on traite par énucléation primaire. Pour les tumeurs
volumineuses (diamètre supérieur à 15 mm et épaisseur supérieure à 8 mm). Le
risque de décollement exsudatif et de glaucome néo vasculaire est estimé à 50%
voire à 100%, si le patient est en outre diabétique. Ces complications sont liées à
l’ischémie rétinienne d’une grande surface de rétine irradiée et à une «toxicité» de la
tumeur nécrotique qui s’accompagne de sécrétions de chimiokines inflammatoires et
de VGEF. Si bien que pour les tumeurs dont la taille est supérieure à 20 mm, il est
préférable de proposer au patient une énucléation d’emblée. Lorsqu’il existe un
décollement bulleux persistant qui ne permet plus de surveiller la tumeur autrement
que par échographie, que l’œil est hypertone et douloureux, le patient devra subir
une énucléation.
Conclusion :
L’irradiation oculaire si elle contrôle bien la tumeur avec environ 4% de récidive
locale, génère des complications d’autant plus fréquentes que la tumeur est
localisée au pôle postérieur ou possède des dimensions (diamètre de la base,
épaisseur) importantes.
P27- TRAITEMENT DES GLAUCOMES NEOVASCUALIRES : APPORT DES ANTI
VEGF
Kammoun S, Chaabouni F, Jellali I, Abid R, Zahaf A, Trigui A, Feki J
Service d’Ophtalmologie (CHU Habib Bourguiba Sfax)
Introduction :
Les glaucomes néovasculaires (GNV) résultent de la prolifération dans l’angle iridocornéen de néovaisseaux (NV) développés en réponse à une ischémie rétinienne
étendue. Leur traitement demeure très difficile et comporte deux volets: le traitement
de l’ischémie rétinienne et le traitement de l’hypertonie oculaire (HTO). Le but de
notre travail est de rapporter les différentes modalités thérapeutiques dans la prise
en charge des GNV.
Patients et méthodes :
C’est une étude rétrospective comportant 16 yeux de 14 patients présentant un GNV
à angle ouvert diagnostiqué et traité au service d’ophtalmologie de l’hôpital Habib
Bourguiba de Sfax. Chaque patient a bénéficié d’une injection intra vitréenne (IVT)
de 1,25mg de Bevacizumab (Avastin) associée à une panphotocoagulation(PPR) en
cas de transparence des milieux. Pour les HTO rebelles, un traitement (TTT)
médical a été prescrit. D’autres procédures adaptées à type de cryothérapie et /ou
de chirurgie filtrante ont été associées. Un contrôle ophtalmologique a été pratiqué à
J1 post injection, à j7 et à J30, puis tous les 3 mois.
Résultats :
Il s’agit de 10 hommes et de 4 femmes. Le GNV était secondaire à une occlusion
veineuse rétinienne dans 5 cas et à une rétinopathie diabétique proliférante dans 11
cas. L’acuité visuelle(AV) initiale variait d’une perception lumineuse négative au
décompte des doigts à 3 mètres. Le tonus oculaire(TO) moyen était de 44,5 mm Hg
(entre 24 et 60 mm Hg). Après traitement : disparition de la rubéose irienne (RI) dans
10 yeux, une régression dans 5 et une persistance dans 1oeil. La PPR a pu être
réalisée dans 9 yeux. La normalisation du TO a été notée dans 10 yeux (taux de
succès 62%) et une persistance de l‘HTO dans 6 yeux malgré un TTT hypotonisant
associé. Une cyclocryoapplication a été pratiquée chez un patient très algique ayant
un globe non fonctionnel.
Discussion et conclusion :
Le glaucome néovasculaire est un glaucome grave réfractaire et cécitant en
l’absence d’un traitement urgent. Ce traitement est essentiellement étiologique
reposant sur la destruction de la rétine ischémique. L’injection intra vitréenne de
Bevacizumab est bien tolérée et peut être, en association aux autres thérapeutiques,
un traitement de choix du glaucome néo vasculaire principalement au cours des
stades précoces de cette pathologie.
P28- HYPOTONIE PROFONDE PAR CYCLODIALYSE POST TRAUMATIQUE : A
PROPOS D’UN CAS
Bafjaich S, Khochtali S, Ennouri A, Rebai W, Attia S, Sfina H, Zouali S, Khairallah M
Service d’Ophtalmologie (CHU Fattouma Bourguiba, Monastir)
Introduction :
La cyclodialyse, définie par une désinsertion du muscle ciliaire de l’éperon scléral,
est rarement observée à la suite d’un traumatisme oculaire violent.
Nous rapportons un cas d’hypotonie profonde due à une cyclodialyse post
traumatique.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Il s’agit d’un patient de 33 ans, victime d’un traumatisme contusif au niveau de l’œil
droit.
L’examen initial a trouvé une acuité visuelle limitée à 1/20, un hyphéma stade 1, une
hémorragie du vitré (HIV) avec un tonus oculaire normal. Le contrôle à J5 du
traumatisme, a objectivé une hypotonie à 1 mmHg, iridodonésis avec rupture
sphinctérinne à 7h, avec résorption de l’hyphéma et de l’HIV et au fond d’œil un
œdème papillaire et des plis rétiniens. La gonioscopie a montré une cyclodialyse
étendue sur 120°.
Le malade a été mis sous Atropine 1%. Une normalisation du tonus oculaire a été
obtenue après 01 mois, avec récupération visuelle au niveau de l’œil droit.
Discussion :
La cyclodialyse est une complication rare des traumatismes contusifs qui provoque
une hypotonie expliquée par la communication entre la chambre antérieure et les
espaces sous choroïdiens. Le diagnostic se fait à la gonioscopie. Plusieurs moyens
thérapeutiques sont disponibles : instillation d’atropine pendant six semaines, ainsi
que des traitements physiques et chirurgicaux. L’évolution a été favorable chez
notre patient sous atropine.
Conclusion :
La cyclodialyse est une entité rare qui doit être cherchée et traitée devant toute
hypotonie après un traumatisme oculaire violent.
P29- UNE CRISE BILATERALE DE GLAUCOME PAR FERMETURE DE L’ANGLE
REVELANT UNE MALADIE DE VOGT KOYANAGI HARADA
Anane S, Kahloun R, Khochtali S, Sayadi J, Ammari W, Bouzayene M, Ben Yahia S,
Khairallah M
Service d’Ophtalmologie (CHU Fattouma Bourguiba, Monastir)
But :
Rapporter un cas de crise bilatérale de glaucome par fermeture de l’angle (GFA)
révélant une maladie de Vogt Koyanagi Harada (VKH).
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Patiente âgée 51 ans qui consulte pour baisse brutale et bilatérale de la vision
associée à des douleurs oculaires intenses. Il s’agissait d’une crise bilatérale de
GFA associée à un décollement rétinien exsudatif bilatéral. Le diagnostic de la
maladie de VKH était confirmé par les données de l‘imagerie rétinienne.
Discussion :
La crise de GFA est une manifestation rare de la maladie de VKH. Ce diagnostic doit
être évoqué devant toute crise bilatérale de GFA, notamment chez le sujet jeune. La
crise dans ces cas semble sévère et résistante au seul traitement médical.
L’imagerie rétinienne est nécessaire pour confirmer le diagnostic.
Conclusion :
La crise de GFA peut être la circonstance de découverte de la maladie de VKH. La
crise de GFA dans ce contexte semble sévère et difficile à contrôler par le seul
traitement médical.
P30- ASSOCIATION SYNDROME D’IRIS PLATEAU ET GLAUCOME MALIN : A
PROPOS D’UN CAS
Ouederni M, Mazlout H, Hamdi C, Hamdouni M, Hijazi A, El Afrit MA, Kraiem A
Service d’Ophtalmologie (CHU habib thameur – Tunis)
Introduction :
Le syndrome iris-plateau est une anomalie de configuration de l’iris rare qui peut
aboutir à un glaucome par fermeture de l’angle (GFA) aigu ou chronique. Son
diagnostic doit être évoqué devant tout patient présentant un GFA et qui continue à
avoir une hypertonie oculaire malgré une IP fonctionnelle. La survenue de glaucome
malin est la complication à redouter qui survient suite à la chirurgie filtrante et plus
rarement spontanément.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 35 ans avec une histoire familiale de
GFA qui nous a été adressée pour une chirurgie filtrante de l’œil gauche. Le
diagnostic de glaucome chronique par fermeture de l’angle a été posé devant des
chiffres tensionnels élevés, une chambre antérieure très étroite, un angle iridocornéen fermé avec un champ visuel très altéré des deux cotés. Une OCT de l’angle
irido-cornéen a permis de poser le diagnostic de syndrome d’iris plateau.
Elle a eu une microtrabéculectomie de l’OG avec anti-mitotique suivie à distance
d’une extraction du cristallin par phaco-émulsification mais l’évolution a été marquée
par l’apparition d’un glaucome malin avec des chiffres tensionnels réfractaires.
L’évolution était plus favorable à droite avec diminution des chiffres tensionnels sans
toutefois leur normalisation. Seule la mise sous Atropine à 1% a permis de contrôler
les chiffres de PIO à 16 mm Hg ODG.
Conclusion :
Le syndrome iris plateau doit être évoqué devant tout GFA survenant en présence
d’une IP transfixante. Il est important à connaitre du fait de sa survenue chez des
sujets jeunes et des difficultés de traitement. Il constitue un facteur de risque du
glaucome malin dont la survenue complique la prise en charge.
P31- GLAUCOME CONGENITAL DANS LE CADRE DU SYNDROME
D’AXENFELD RIEGER: A PROPOS D’UN CAS
Hamdi C, Mazlout H, Ouederni M, Hijazi A, Lejmi H, Elafrit MA, Kraiem A
Service d’ophtalmologie, Hôpital Habib Thameur
Introduction :
Le syndrome d’Axenfeld Rieger est une pathologie rare qui associe des anomalies
du segment antérieur de l’œil à d’autres anomalies extraoculaires: dentaires,
faciales,ombilicales…Il se complique de glaucome dans la moitié des cas, donnant
des altérations profondes du champ visuel et de la papille.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Nous rapportons le cas d’une patiente suivie pour glaucome congénital associé à un
syndrome d’Axenfeld Rieger, opérée par trabéculectomie à l’âge de 7 ans avec
glaucome déséquilibré sous bithérapie antiglaucomateuse, elle a bénéficié d’une
valve d’Ahmed de l’œil droit avec bon résultat post opératoire.
Discussion :
Le syndrome d’Axenfeld Rieger englobe plusieurs entités qui associent des
anomalies oculaires et extraoculaires dues à un défaut de migration et de
différentiation des cellules de la crête neurale. Un glaucome est retrouvé dans 50%
des cas nécessitant alors le recours au traitement chirurgical. La méthode de choix
est la trabéculectomie. Dans notre cas, l’indication d’une valve d’Ahmed a été posée
devant l’échec de la trabéculectomie.
Conclusion :
La prise en charge du glaucome au cours du SAR est difficile nécessitant souvent le
recours au traitement chirurgical avec mauvais pronostic visuel final.
P32- DYSVERSION PAPILLAIRE ET GLAUCOME CHRONIQUE : DIFFICULTES
DIAGNOSTIQUES
Zghal I, Malek I, Ben Hadj salah W, Hachicha F, Khanoussi A, Bouguila H, Nacef L
Service A (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
Introduction :
La dysversion papillaire est une malformation papillaire congénitale qui peut rendre
certains diagnostics positifs difficiles tels que ceux de tumeur papillaire ou glaucome.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Nous rapportons le cas d’une patiente présentant une dysversion papillaire, ayant
une forte hypermétropie, un astigmatisme, une amblyopie relative bilatérale, des
anomalies du champ visuel et du SLO rendant le diagnostic précoce de glaucome
difficile.
Discussion :
En effet la dysversion papillaire s’accompagne
fréquemment de myopie et
d’astigmatisme. L’aspect de la papille dysversique au fond d’œil est difficile à
analyser d’autant plus qu’il existe souvent une atrophie péripapillaire qui peut prêter
à confusion avec la zone beta dans le glaucome. De même des anomalies de
structure et de fonction (SLO et champ visuel) sont fréquentes dans la dysversion
papillaire ; la pachymétrie serait également plus fine.
Il semblerait que l’OCT serait de contribution meilleure dans le cadre des dysversions
papillaires que le SLO ou GDX.
Conclusion :
Seule l’évolution du champ visuel et des anomalies de structure nous permettrait de
poser le diagnostic de glaucome ; pour cela une surveillance prolongée est
souhaitable chez ces patients à haut risque de survenue de glaucome.
P33- APPLICATION DU TEST DE SURCHARGE HYDRIQUE DANS
SURVEILLANCE DU GPAO
Loukil I, Marrakchi A, Hachicha F, Bhiri R, Mallouch N, El Afrit MA
Service d’Ophtalmologie (Hôpital La Rabta)
LA
Introduction :
Des études récentes ont montré que le pic tensionnel obtenu au cours du test de
surcharge hydrique est comparable à la pression intra-oculaire maximale de la
courbe tonométrique nycthémérale. Le but de cette étude est d’évaluer l’amplitude
de variation de la pression intra-oculaire et le pic tensionnel chez des patients traités
médicalement, pour apprécier l’efficacité de cette technique de mesure dans le suivi
des patients glaucomateux.
Patients et méthodes :
Nous avons étudié 68 yeux de 34 patients glaucomateux, répartis en 2 groupes : le
groupe I est composé de 17 glaucomateux traités médicalement avec une stabilité
périmétrique > 1 an, le groupe II de 17 patients glaucomateux sous traitement
médical avec une aggravation périmétrique récente. Un test de surcharge
hydrique a été réalisé dans les 2 groupes. L’amplitude de variation de la pression
intra-oculaire a été comparée dans chaque groupe.
Résultats :
Nous avons observé que les yeux ayant aggravé leur NG (groupe 1) avaient des
pics de PIO lors du test de surcharge hydrique significativement plus importants
que ceux du groupe 2. (P=0,007).
Un pic de PIO>23 mmHg est prédictif de progression (P=0,02) avec un odds ratio
[IC 95%] de 4,5.
L’écart type de ces PIO était également statistiquement plus important en cas
d'aggravation de la NG. Il était de 3,9 mmHg pour le groupe 1 et de 2,3 mmHg
pour le groupe 2 (P=0,01)
Conclusion :
Le test de surcharge hydrique est sensible pour le dépistage des fluctuations de la
PIO chez les patients glaucomateux. Il s’agit d’une technique facile et rapide pour la
surveillance du patient glaucomateux et l’adaptation de la stratégie thérapeutique.
P34- PROFIL EPIDEMIOLOGIQUE DU GLAUCOME CHRONIQUE A ANGLE
OUVERT
Loukil I, Marrakchi A, Hachicha F, Mallouch N, Bhiri R, El Afrit MA
Service d’ophtalmologie (CHU La Rabta)
Introduction :
Le glaucome chronique à angle ouvert constitue la deuxième cause de cécité au
monde et dans notre pays. Il représente une cause majeure de cécité au Maroc.
L’objectif de ce travail est d’analyser le profil épidémiologique de cette affection.
Matériel et Méthodes :
Il s’agit d’une étude rétrospective étalée incluant 140 patients atteints de glaucome
chronique à angle ouvert colligés sur une période de 12 ans (1998-2011). Pour
chaque patient nous avons analysé les données sociodémographiques, cliniques,
thérapeutiques et évolutives.
Résultats :
L’âge moyen de nos patients était de 66,57 ans ±11,6 avec une prédominance
masculine (58,4%). Les principaux facteurs de risque vasculaire étaient l’HTA
(42,9%) et le diabète (37,1%). Parmi les facteurs de risque oculaire nous citons par
ordre de fréquence la myopie (33%) et l’exfoliation (28,6%). La PIO initiale moyenne
était de 20,24mmHg et le MD initial moyen de -5,83+/-6,1 db. Le traitement médical
était essentiellement à base de β-Bloquants (80%) avec prédominance de la
monothérapie notée dans 68,6 %. Le nombre moyen de collyre était de 1,37.
L’observance thérapeutique était bonne dans 74,3 %. L’évolution a été marquée
réduction de la PIO avec une PIO finale moyenne de 15,5 mmHg+/- 3,9 soit une
réduction 56,8%. Au terme d’un recul de 62,06 mois, 32% des yeux ont présenté une
aggravation périmétrique.
Conclusion :
Le GPAO est une maladie multifactorielle. Il existe un effet dose réponse entre
traitement et PIO. La progression est inéluctable en dépit du contrôle tonométrique.
Le dépistage précoce reste une étape primordiale pour garantir une prise en charge
précoce et prévenir la cécité.
P35- FACTEURS DE RISQUE DE PROGRESSION DU GLAUCOME EXFOLIATIF
Loukil I, Hachicha F, Bhiri R, Marrakchi A, Mallouch N, El Afrit MA
Service d’ophtalmologie (CHU la Rabta)
But :
Evaluer les facteurs de risque incriminés dans la progression du glaucome exfoliatif.
Patients et méthodes :
Il s’agit d’une étude rétrospective incluant 65 patients atteints de glaucome exfoliatif
et colligés sur une période de 10 ans (2000-2010). Après analyse de leur profil
évolutif, les yeux de nos patients ont été repartis en 2 groupes : le groupe 1(G1)
comportant les yeux ayant aggravés leur glaucome et le groupe 2 (G2) comportant
les yeux restés stables. Les paramètres oculaires de progression évalués étaient les
facteurs liés à la neuropathie glaucomateuse, les autres facteurs de risque oculaires
et les facteurs de risque liés au traitement.
Résultats :
Nous avons colligés 38 yeux ayant aggravé leur glaucome (G1) et 27 yeux ayant
stabilisé leur champ visuel (G2) soit un taux de progression de 41,5%. La PIO
moyenne initiale était statistiquement plus élevée en cas de progression avec
respectivement 26,8 mmHg et 21,9 mmHg (p=0,02; OR=6). Une PIO finale élevée
était également associée à la progression (17,6 mmHg pour le G1 versus 13,78
mmHg pour le G2; p=0,04). Une PIO ≤11,80 mmHg a été identifiée comme PIO cible
pour notre population. La fluctuation à long terme était également prédictive de la
progression (5,62 mmHg pour le G 1 et de 3,24 mmHg pour le G 2 ; p =0,001). Un
déficit périmétrique initial supérieur à -6,8 Db en valeur absolue expose à 7 fois plus
au risque de progression (p=0,003). La cornée <510µ (OR=11 ;p=0,001), et le
nombre de collyre >2 (OR= 4;p=0,002) ont été identifié comme facteurs de risque
indépendant en analyse multivariée.
Conclusion :
Le glaucome exfoliatif a une tendance sévère à la progression. L’abaissement de la
PIO reste un des garants de la stabilité des déficits périmétriques. La bithérapie et la
cornée fine constituent des facteurs de risque indépendants dans notre étude.
P36- OBSERVANCE ET RESULTATS THERAPEUTIQUES DES COMBINAISONS
FIXES
Loukil I, Bhiri R, Marrakchi A, Hachicha F, Mallouch N, El Afrit MA
Service d’ophtalmologie (Hôpital la Rabta)
But :
Évaluer l’efficacité et l’observance de patients atteints de glaucome chronique ou
d’hypertonie oculaire pure après mise en place d’une bithérapie fixe.
Matériel et méthodes :
Nous avons réalisé une étude prospective incluant 22 patients atteints de GPAO ou
d’hypertonie oculaire pure colligés de décembre 2011 à Mars 2012. Tous les patients
étaient sous bithérapie non fixe et ont été mis sous combinaison fixe. Un test de
surcharge hydrique a été réalisé avant et après le changement de traitement. Un
questionnaire portant sur la satisfaction et l’observance a été remis avant la mise en
route et 1 mois après l’instauration d’une bithérapie fixe.
Résultats :
Dix huit patients atteints de GPAO et 4 patients hypertones ont été inclus. L’âge
moyen était de 66,7 ± 10,6 ans. L’ancienneté de la maladie était 62,06 mois ±37,48
mois (extrêmes de 12 à 121 mois). Une combinaison fixe timolol travoprost a été
prescrite chez 8 patients et timolol dorzolamide chez 14 patients. La PIO moyenne
obtenue lors des tests de surcharge était de 19,24 ±3,5 mmHg avant changement et
de 15,5 ±3,9 mmHg après instauration de la bithérapie fixe. L’observance
thérapeutique est passée de 72,7% (16 patients) à 91% (20 patients).
Conclusion :
La bithérapie fixe permet en simplifiant le traitement local de garder sinon d’améliorer
le contrôle tonométrique et d’obtenir une meilleure observance et un meilleur respect
de la qualité de vie chez les patients traités pour glaucome à angle ouvert ou
hypertonie oculaire.
P37- EPAISSEUR CHOROÏDIENNE DANS LE GLAUCOME A ANGLE OUVERT
Chaker N, Brour J, Bouraoui R, Chebil A, Falfoul Y, Ben Youssef N, Mghaieth F,
Limaiem R, El Matri L
Service B (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
But :
Evaluer l’épaisseur choroïdienne en SD-OCT chez des patients présentant un
glaucome primitif à angle ouvert.
Matériel et méthodes :
Il s’agit d’une étude prospective, incluant 15 patients (26 yeux) suivis pour glaucome
primitif à angle ouvert.
Le critère principal d’analyse de l’étude était l’épaisseur choroïdienne moyenne
(ECM). Les critères secondaires étaient l’excavation papillaire et l’atrophie péripapillaire (APP).
L’épaisseur choroïdienne moyenne était calculée à partir de trois mesures
correspondant à l’épaisseur choroïdienne subfovéolaire, nasale et temporale,
réalisées à l’aide de l’OCT Spectral Domain.
Résultats :
L’épaisseur choroïdienne moyenne était de 210.24 µm. Elle variait de 172 µm en
présence d’atrophie péri-papillaire et de 218.9 µmn en l’absence de celle-ci.
Les patients ayant un rapport c/d < 5/10 présentaient une ECM à 194.3 µm et ceux
ayant un rapport c/d ≥ 5/10 présentaient une ECM à 196.9 µm.
Discussion :
Un amincissement choroïdien a été trouvé chez les patients suivis pour glaucome.
L’atrophie péri-papillaire était toujours corrélée négativement avec l’épaisseur
choroïdienne. Par contre, il n’y avait pas de relation entre l’épaisseur choroïdienne
et le rapport c/d.
Conclusion :
Nos résultats confortent l’hypothèse de l’existence d’un amincissement choroïdien au
cours du glaucome mais ne permettent pas de conclure si les anomalies
choroïdiennes sont la cause ou bien la conséquence de la maladie glaucomateuse.
P38- MODIFICATION DU CHAMP VISUEL CHEZ UNE GLAUCOMATEUSE
REVELANT UNE TUMEUR CEREBRALE : A PROPOS D’UN CAS
Ben Amor S, Hariz A, Aloulou K, Gargouri S, Ben Salah Y, Trigui A, Sellami D, Feki J
Service d’ophtalmologie (CHU Habib Bourguiba, Sfax)
Introduction :
Le but de ce travail est de déterminer l’intérêt de la surveillance du champ visuel
chez le patient glaucomateux pour le suivi de la maladie et pour le dépistage d’un
désordre quelconque survenant au niveau des voies visuelles.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Il s’agit dune patiente âgée de 47 ans, monophtalme de l’œil gauche, suivie pour
glaucome primitif à angle ouvert. Lors du suivi : modification du champ visuel avec
apparition d’une hémianopsie temporale. Une IRM cérébrale a été réalisée montrant
un volumineux processus tumoral du jugum sphénoïdal envahissant le sinus
caverneux et évoquant un méningiome. Elle a bénéficié d’une exérèse complète de
la tumeur avec suites opératoires simples.
Conclusion :
La surveillance d’un glaucomateux doit inclure impérativement un champ visuel. La
constatation d’un déficit périmétrique inhabituel associé ou non à une pâleur de
l’anneau neurorétinien doit inciter à réaliser une exploration radiologique urgente afin
de ne pas passer à côté d’un processus expansif intracrânien.
P39- INTERET DE LA GONIOSCOPIE DYNAMIQUE DANS LA PRISE EN
CHARGE DES GLAUCOMES PAR FERMETURE DE L’ANGLE
Malek I, Chebbi A, Triki W, Boughanmi M, Hachicha F , Kaouache M, Zghal I,
Boujemaa C, Bouguila H, Nacef L
Institut « Hédi Raies » d’ophtalmologie de Tunis
Introduction :
La gonioscopie dynamique avec indentation est une technique d’examen de l’angle
irido-cornéen utilisant un verre à 4 miroirs dont le rayon de courbure est inférieur à
celui de la cornée.
Dans ce travail, nous rapportons l’intérêt de la gonioscopie dynamique chez les
patients présentant une fermeture de l’angle (GFA).
Matériel et méthodes :
Il s’agit d’une étude rétrospective concernant 14 patients soit 16 yeux présentant un
glaucome par fermeture de l’angle. Tous les patients ont eu un examen
ophtalmologique complet avec gonioscopie dynamique après éclaircissement de la
cornée pour les patients qui avaient un œdème cornéen.
Résultats :
L’âge des patients variait de 45 à 67 ans. La majorité des patients étaient de sexe
féminin. Onze patients avaient une crise aigue de GFA qui était bilatérale chez deux
patients. Deux patients avaient un glaucome chronique par fermeture de l’angle et un
patient avait un iris plateau. La gonioscopie dynamique avait trouvée une fermeture
par apposition irido-trabéculaire dans 8 yeux et une fermeture de l’angle avec
synéchies antérieures limitées dans 3 yeux nécessitant une simple iridotomie. Une
fermeture synéchiante étendue de l’angle a été retrouvée dans 5 yeux, nécessitant
une trabéculectomie.
Discussion et conclusion :
La gonioscopie avec indentation est la seule technique qui permet de faire le
diagnostic différentiel entre une fermeture par synéchies et une fermeture par
apposition irido-trabéculaire, ce qui a une importante incidence thérapeutique. Ainsi,
elle doit être systématiquement réalisée devant un angle fermé.
P40- LES BLEBITES A PROPOS DE CINQ CAS
Gatfaoui F, Krifa F, Ben Abdesslem N, Hani MS, Ben Rayana N, Ben Haj Hmida.F
Service d’Ophtalmologie (Hôpital Farhat Hached de Sousse)
But :
Identifier les facteurs de risque, décrire les modalités thérapeutiques et évaluer le
pronostic des blébites.
Matériel et méthodes :
Etude rétrospective de 5 cas de blébites sur 315 yeux opérés de trabéculectomie
entre 1990 et 2010 avec un recul moyen de 5 ans.
Des prélèvements microbiologiques ont été systématiquement faits.
Tous les cas ont été traités par une antibiothérapie par voies locale et générale.
Trois patients parmi eux ont eu en plus des injections intravitréennes d’antibiotiques
dont un a bénéficié d’une vitrectomie.
Résultats :
La prévalence de cette complication est de 1,58 % dans notre série.
Tous les cas de blébites colligés sont des infections postopératoires tardives, avec
des facteurs de risque bien individualisables. Deux prélèvements sur cinq sont
revenus positifs : un CG(+) et un BG (-).
Après traitement, deux patients ont récupéré leurs acuités visuelles initiales, des
résultats fonctionnels satisfaisants ont été obtenus avec deux autres patients, par
contre un cas s’est compliqué d’une phtyse du globe.
Discussion :
Les blébites sont une complication redoutable de la chirurgie filtrante du glaucome,
survenant souvent en présence de certains facteurs de risque. Des CG+ sont
souvent mis en cause, cependant un BG(-) a été isolé dans l’un de nos cas. Le
traitement repose sur une antibiothérapie locale +/- générale. Les travaux récents
mettent l’accent sur une nouvelle classification avec un « staging » permettant
d’évaluer la gravité du tableau et de standardiser la PEC.
Conclusion :
Le pronostic visuel voire anatomique peut être mis en jeu, certains facteurs de risque
modifiables peuvent être prévenus. Les résultats sont fonction de la précocité du
traitement et de la virulence du germe.
P41- BLEBITE ET ENDOPHTALMIE: FACTEURS DE RISQUE ?
Zahaf A, Ben Amor S, Gargouri S, Masmoudi J, Abid R, Mhennaoui, Bouassida W,
Mahmoud A, Feki J
Service d’ophtalmologie (CHU Habib Bourguiba Sfax)
Introduction :
La blébite est une inflammation localisée du segment antérieur avec du
matériel mucopurulent dans et autour de la bulle de filtration. Une blébite non ou mal
traitée peut évoluer vers une endophtalmie. Nous rapportons deux observations de
blébite et nous proposons d’étudier ses facteurs de risque, de préciser son traitement
et d’apprécier son pronostic.
Matériel et méthodes :
Il s’agit d’une étude de deux observations présentant une blébite compliquée
d’endophtalmie. Les deux patients ont bénéficié d’un examen ophtalmologique
complet, d’une échographie B.
Résultats :
Il s’agit de deux patients de sexe masculin âgés de 59 et 60 ans. Le premier a eu
une trabéculectomie il y a 13 ans et le deuxième une trabéculectomie avec
mitomycine C.
L’examen révélait une blépharite chronique chez le premier patient. Le traitement
était basé sur des injections intravitréennes d’antibiotique et d’antibiothérapie locale
et générale. L’évolution était favorable avec contrôle de l’infection.
Conclusion :
L’infection de la bulle de filtration constitue une complication sévère de la chirurgie
du glaucome. Ses facteurs de risque sont nombreux: la fuite tardive d'une bulle de
filtration, la mitomycine C, le sujet jeune, le patient de race noire, la localisation
inférieure de la bulle de filtration, la blépharite… La prise en charge précoce
conditionne le pronostic visuel.
P42- PARTICULARITES DE LA PRISE EN CHARGE DU GLAUCOME A
PRESSION NORMALE
Malek I, Zghal I, Boughanmi M, khanoussi A, Kaouache M, Boujemaa C, Bouguila H,
Nacef L
Institut « Hédi Raies » d’ophtalmologie de Tunis (service A)
Introduction :
Le glaucome à pression basse ou normale est une forme clinique de glaucome
primitif à angle ouvert où la pression intraoculaire n’excède pas les limites
statistiquement normales. Sa découverte impose une prise en charge spécifique.
Matériel et Méthodes :
Il s’agit d’une étude rétrospective incluant 15 patients (soit 30 yeux), présentant un
GPN et suivis au service « A » de l’institut « Hédi Raie »s d’ophtalmologie de Tunis.
Le diagnostic avait été retenu devant les données de l’interrogatoire, de l’examen
clinique et des examens complémentaires (CV, GDx…). Tous les patients ont eu un
bilan recherchant les facteurs de risques vasculaires essentiellement. Une
prostaglandine a été prescrite en 1ère intention pou tous les patients.
Résultats :
Parmi Les 15 patients une prédominance féminine a été notée (9 femmes). Un
terrain vasculaire a été retrouvé chez 12 patients. Un patient avait des signes en
faveur du syndrome de l’apnée du sommeil. La majorité des patients avait un
glaucome stable sous monothérapie sauf chez 2 patients qui ont nécessité
l’adjonction d’un alpha-agoniste.
Aucun patient n’a eu de chirurgie filtrante.
Conclusion :
Le GPN est considéré comme étant un glaucome sévère car souvent il est
diagnostiqué à un stade tardif. Sa physiopathogénie reste controversée et non
totalement élucidée. Cependant il semblerait que les facteurs de risque vasculaires
soient au premier.
P43- LE GLAUCOME A PRESSION NORMALE : COMPLICATION DES
STENOSES CAROTIDIENNES
Ben jalel W, Hmaied W, Sakka S, Turki O, Ben Abdallah M, Kharrat O, El FEKIH L
Hôpital des forces de sécurité intérieure de la Marsa
Introduction :
La pathologie carotidienne obstructive se manifeste la plupart du temps par des
accidents vasculaires cérébraux. Parfois, elle est découverte lors des accidents
oculaires aigus ou chroniques notamment le glaucome à pression normale (GPN). Le
but de notre travail est d’évaluer la prévalence du GPN chez les porteurs de sténose
carotidienne.
Matériel et méthodes :
Notre étude a porté sur 30 cas de sténose carotidienne confirmée, suivis à l’hôpital
des FSI de la Marsa.
Tous les patients avaient bénéficié d’un examen
ophtalmologique complet, bilatéral et symétrique. Nous avons établi, pour chaque
patient, une courbe de tonus nycthémérale et une périmétrie automatique 24-2. Tous
les patients ayant eu une courbe de tonus normale et des altérations périmétriques
glaucomateuses ont bénéficié d’une pachymétrie afin d’éliminer les faux GPN.
Résultats :
L’âge moyen des patients était de 60 ans. Nous avons colligé 21 hommes et 9
femmes dans notre série. La sténose carotidienne a été bilatérale, plus au moins
symétrique dans tous les cas.
Un glaucome à pression normale a été confirmé chez 5 patients soit 16.6% des cas.
Dans ces cas, la sténose carotidienne a été considérée comme facteur étiologique.
La prise en charge thérapeutique a été réalisée en coopération avec les médecins
cardiologues et a consisté en une équilibration des facteurs de risque vasculaire et la
mise sous traitement antiagrégant plaquettaire et hypotonisant.
Conclusion :
Notre étude montre une fréquence élevée du glaucome à pression normale chez les
porteurs de sténose carotidienne par rapport à la population générale. Cette
association assez fréquente est en accord avec les observations de certains auteurs.
Cependant, une série plus large est nécessaire pour confirmer ce lien de cause à
effet.
P44- NEUROPATHIE OPTIQUE COMPRESSIVE SIMULANT UN GLAUCOME A
PRESSION NORMALE
Ben jalel W, Hmaied W,Sakka S, Kharrat O, Ben Abdallah M, El Fekih L
Hôpital des forces de sécurité intérieure de la Marsa
Introduction :
L’élargissement de l’excavation papillaire est un signe évocateur de la neuropathie
optique glaucomateuse. Il a été cependant rapporté dans d’autres neuropathies
optiques notamment compressives. Certains éléments cliniques doivent faire
suspecter le diagnostic et indiquer l’exploration neuroradiologique.
Nous rapportons le cas d’un patient présentant une grande excavation papillaire
d’allure glaucomateuse et dont l’IRM cérébrale a révélé une lésion expansive intra et
suprasellaire comprimant les voies optiques.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Il s’agit de l’observation d’un homme de 37 ans sans antécédents pathologiques
particuliers, ayant consulté pour baisse progressive de l’acuité visuelle de l’œil droit
évoluant depuis deux mois.
L’étude de la fonction visuelle a noté que :
- L’acuité visuelle corrigée était chiffrée à 3/10 non améliorable P 3 au niveau de
l’œil droit et à 10/10 P 2 au niveau de l’œil gauche.
- La périmétrie automatique 30-2 montre à l’œil droit des scotomes relatifs et absolus
partant de la tache aveugle, contournant en s’élargissant le point de fixation pour
concerner en fin tout l’hémichamp nasal et à l’œil gauche scotomes relatifs et
absolus du champ temporal supérieur toujours rattachés à la tache aveugle, mais
respectant la ligne médiane verticale.
L’examen du segment antérieur est sans anomalies, en particulier le tonus oculaire
est à 12 mmhg aux deux yeux.
Le fond d’œil trouve : à l’œil droit un rapport cup / disk (C/D) vertical à 0.8 et
horizontal à 0.6, avec un anneau neurorétinien plus ou moins pâle et un rejet nasal
des vaisseaux. A l’œil gauche un rapport C/D vertical à 0.6 et horizontal à 0.5, avec
un rejet nasal des vaisseaux.
L’exploration neuroradiologique par l’IRM cérébrale a révélé une lésion expansive,
volumineuse intra et suprasellaire comprimant les voies optiques. Il s’agissait en effet
d’un macro-adénome hypophysaire à GH.
Conclusion :
L’excavation papillaire est certes un élément caractéristique de la neuropathie
optique glaucomateuse. Cependant, en l’absence d’une hypertonie oculaire
associée, le diagnostic de compression des voies optiques antérieures doit être
évoqué devant certains éléments cliniques, notamment, l’âge inférieur à 50 ans, la
baisse de l’acuité visuelle et la pâleur de l’anneau neurorétinien.
P45- LE GLAUCOME SILICONIQUE
Hmaied W, Ben jalel W, Sakka S, Turki O, Hammami A, Rayhane H, El Fekih L
Hôpital des forces de sécurité intérieure de la Marsa
Introduction :
L’usage de l’huile de silicone a été réactualisé de manière positive concernant la
pathologie vitréorétinienne du diabétique. Cependant, son usage est associé à
plusieurs complications telles que la kératopathie en bandelette, la cataracte et
essentiellement le glaucome siliconique.
Le but de notre travail est d’exposer, à travers notre série, les caractéristiques
épidémiologiques, cliniques et la prise en charge thérapeutique de ce type de
glaucome.
Matériel et méthodes :
Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 34 yeux de patients diabétiques opérés
d’une hémorragie intravitréenne associée ou non à un décollement de rétine et ayant
bénéficié d’un tamponnement par l’huile de silicone. Dans notre travail, l’usage de
l’huile de silicone a été essentiellement indiqué chez le monophtalme, en cas de
prolifération fibrovasculaire sévére, dans les cas de décollement de rétine et de
déchirures iatrogènes. Les patients ayant des antécédents personnels de glaucome
ont été exclus de notre étude et tous nos patients ont bénéficié d’un examen
ophtalmologique complet.
Résultats :
L’âge moyen des patients a été de 53 ans. Tous étaient diabétiques du type II. La
durée moyenne d’évolution du diabète a été de 14,5 ans et La plupart de nos
patients avaient un diabète mal équilibré. 23 yeux ont été opérés d’une hémorragie
intravitréenne et 11 yeux d’un décollement de rétine. Une ablation de l’huile de
silicone a été réalisée dans 27 cas. Cette ablation a été réalisée 4 à 8 mois après
l’intervention.
Le glaucome siliconique a été retrouvé dans 2 cas (3,2%). Ce glaucome est apparu
en moyenne 06 mois après l’intervention. Les chiffres de tonus oculaires retrouvés
ont été supérieurs à 30 mmHg dans les deux cas.
Le glaucome a été bien contrôlé par un traitement médical et n’a pas régressé après
l’ablation de l’huile de silicone.
Conclusion :
Le glaucome siliconique constitue l’une des principales complications du
tamponnement par l’huile de silicone. Il est surtout observé en cas de tamponnement
interne prolongé d’où l’intérêt de l’ablation précoce de l’huile de silicone. Il est lié à
l’émulsification avec un passage dans la chambre antérieure de l’huile de silicone. Il
peut nécessiter un traitement hypotonisant au long cours et, dans certains cas, une
intervention chirurgicale.
P46- RETENTISSEMENT TARDIF DE LA PLONGEE SOUS-MARINE SUR LE
NERF OPTIQUE ET LE CHAMP VISUEL DU PLONGEUR PROFESSIONNEL
Turki O, Ben Jalel W, Hmaied W, Sakka S, El Fekih L*
Arab R **
* Service Ophtalmologie Hôpital des FSI – La Marsa
**Service de Santé et de l’action Sociale – Protection Civile
But :
Apprécier le retentissement à long terme lié de plongée sous-marine sur le nerf
optique et le champ visuel chez des plongeurs de la Marine Nationale.
Patients et méthodes :
Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur une population de 20 plongeurs
totalisant un minimum de 1 000 plongées. Tout antécédent d’hypotension
orthostatique, de terrain vasospastique, de tabagisme ainsi que de glaucome ou
d’hypertonie oculaire, constituait un critère d’exclusion. . Les examens réalisés
consistaient en une mesure de la meilleure acuité visuelle, un examen de la papille
au fond de l’œil, effectués par le même opérateur, une photographie couleur de la
papille et un test de seuil « Centrale 24-2 » de l’appareil de Humphrey pour le champ
visuel
Résultats :
Nous avons noté un élargissement de l’excavation du nerf optique et une élévation
de la déviation individuelle corrigée, indices soulignant les zones de moindre
sensibilité du champ visuel. Ces constatations peuvent faire évoquer une atteinte du
nerf optique.
Conclusion :
La pratique itérative de la plongée sous-marine pourrait occasionner à long terme,
des altérations du nerf optique. D’autres études à venir à large échelle en s’aidant
des analyseurs de la tête du nerf optique pourraient identifier plus précisément l’effet
de la plongée sur le nerf optique ainsi que les facteurs incriminés, notamment le rôle
de l’ hyperpression et la nature du gaz inhalé.
P47- DMLA EXSUDATIVE, QUAND LES IVT D’ANTI-VEGF N’ONT PLUS
D’EFFICACITE ?
Maalej A, Choker A, Wathek C, Dhouib N, Ben Salem M, Gabsi S
Service d’Ophtalmologie (Hôpital Militaire de Tunis)
Introduction :
Le traitement de référence de la DMLA humide est basé sur les IVT d’anti-VEGF.
Leurs indications, le rythme des injections ainsi que la durée de traitement restent
discutés.
Nous illustrons les différentes situations au cours des quelles les IVT d’anti-VEGF
semblent être inutiles.
Matériel et méthodes : Cas cliniques
Résultats :
IVT non indiquées car il ne s’agit pas d’une DMLA exsudative.
IVT arrêtées car très bonne efficacité sans récidive, efficacité insuffisante ou
mauvaise tolérance aux anti-VEGF.
Conclusion :
Les IVT d’anti-VEGF ont sauvé un nombre non négligeable d’yeux souffrant de
DMLA exsudative. Cependant, il faut savoir quand les débuter et quand les
suspendre afin d’apporter aux patients le maximum de bénéfices avec le minimum
d’effets néfastes.
P48- RANIBIZUMAB VERSUS BEVACIZUMAB DANS LE TRAITEMENT DE LA
DMLA EXSUDATIVE
Maalej A, Choker A, Ben romdhane B, Jalleli L, Dhouib M, Gabsi S
Service d’Ophtalmologie (Hôpital Militaire de Tunis)
Introduction :
Le traitement de référence de la DMLA humide est basé sur les IVTd’anti-VEGF.
Deux molécules sont utilisées, l’une ayant l’AMM (Ranibizumab) et l’autre n’ayant
pas l’AMM mais beaucoup moins onéreuse.
But :
Comparer l’effet sur l’AV et l’épaisseur maculaire à l’OCT des IVT de Ranibizumab et
de Bévacizumab au cours des NVC de la DMLA
Matériel et méthodes :
Etude rétrospective sur 10 yeux présentant une DMLA exsudative.
Examen ophtalmologique initial (AV, SA, FO) avec angiographie à la fluorescéine et
OCT.
Groupe 1 : 5 yeux, IVT de Ranibizumab
Groupe 2 : 5 yeux, IVT de Bévacizumab
Les patients ont été appariés selon l’âge, le niveau d’AV et l’épaisseur maculaire
initiales.
Examen + OCT de contrôle à J 15, puis tous les mois post IVT.
Rythme des IVT : 3IVT à 1 mois d’intervalle puis à la demande.
Résultats :
Age moyen = 73 ans (comparable pour les deux groupes)
Tous les yeux sont naïfs
AV moyenne initiale = 1/10 dans les deux groupes
La récupération visuelle ainsi que la régression des signes exsudatifs à l’OCT étaient
comparables entre les deux groupes avec une légère supériorité des IVT de Lucentis
constatée chez 2 yeux.
Conclusion :
Les IVT d’anti-VEGF ont sauvé un nombre non négligeable d’yeux souffrant de
DMLA exsudative. Les IVT de Ranibizumab et Bévacizumab semblent être
équivalentes. Le choix de l’un ou de l’autre de ces produits dépend de plusieurs
facteurs dont la stratégie de l’institution.
P49- RETINOPATHIE PIGMENTAIRE ET TROUBLE DE LA BETA OXYDATION
Hani M S, Knani L, Najjar S, Mekni M, B Abdesselem N, Ben Hadj Hamida F
Service d’ophtalmologie (Hôpital Farhat Hached de Sousse)
But :
Rapporter le cas d’une rétinopathie pigmentaire diagnostiquée chez un patient suivi
pour un trouble de la Bêta oxydation
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Un patient âgé 30 ans nous a consulté pour baisse progressive de la vision depuis
le jeune âge. Il était suivi depuis le jeune âge pour des épisodes d’hypoglycémie
hypocétosiques et de fatigabilité musculaire avec rhabdomyolyse. Il présente une
cardiomyopathie hypertrophique et une hépatomégalie sans insuffisance hépatocellulaire. Le diagnostic le plus probable était une trouble de beta oxydation.
L’examen ophtalmologique retrouvait une acuité visuelle à 1 /20 des deux côtés.
L’examen du fond d’œil était en faveur d’une rétinopathie pigmentaire.
Discussion :
Les troubles de la beta oxydation sont des cytopathies mitochondriales
constitutionnelles
regroupant plusieurs types des déficits enzymatiques. Les
manifestations les plus fréquentes sont d’ordre général : hypoglycémie
hypocétosique, myopathie, cardiomyopathie, rhabdomyolyse, polyneuropathie, mort
subite par troubles du rythme cardiaque …
La rétinopathie pigmentaire et de plus en plus décrite en association avec les
troubles de la bêta oxydation.
Conclusion :
Les troubles de la bêta oxydation sont des pathologies rares mais de plus en plus
diagnostiquées. Le risque de mort subite est important. L’ophtalmologiste doit donc y
penser devant la découverte d’une rétinopathie pigmentaire, surtout en cas de
présence d’autres signes généraux.
Un conseil génétique doit être proposé avec possibilité de diagnostic anténatal.
P50- MELANOME MALIN DE LA CHOROÏDE : STRATEGIE DIAGNOSTIQUE
Mahjoub A, Knani l, Rouatbi A, Ben Rayana N, Mahjoub H, Ben Hadj Hamida F
Service d’ophtalmologie (Hôpital Farhat Hached de Sousse)
Introduction :
Le mélanome de la choroïde constitue la tumeur maligne primitive la plus fréquente
chez l’adulte. Son pronostic est étroitement lié à la précocité du diagnostic. Le
diagnostic positif repose sur un faisceau d’arguments cliniques et paracliniques. Il
peut être parfois difficile, en raison de formes atypiques.
Le but de notre étude est de rapporter et analyser notre approche diagnostique des
mélanomes malins de la choroïde.
Matériel et méthodes :
C’est une étude rétrospective portant sur 6 patients qui présentaient un mélanome
de la choroïde colligés entre février 1997 et octobre 2009. Le diagnostic était porté
sur l'examen clinique à la lampe à fente et la biomicroscopie du fond d'œil au verre à
3 miroirs. Tous les patients ont eu une angiographie à la fluorescéine, et une
échographie B. Pour certains patients une angiographie au vert d'indocyanine. Une
IRM orbito cérébrale a été réalisée chez tous les patients.
Résultats :
Notre étude comprenait 6 hommes âgés de 49 à 76 ans (moyenne 62 ans). Le motif
de consultation était une baisse de la vision pour 4 cas, une amputation du champ
visuel dans un cas et lors d un examen systématique dans un autre cas.
L’échographie B a montré un épaississement choroïdien avec excavation dans 5
cas. L’angiographie rétinienne à la fluorescéine a montré une hyperfluorescence
précoce dans 5 cas. L’IRM a montré une lésion en hypersignal en T1 et hyposignal
en T2 dans 4 cas. Le bilan d extension était négatif pour tous les patients. Le
traitement consistait en une énucléation pour 3 patients et une abstention pour les 3
autres. L’examen anapath a confirmé le diagnostic de mélanome après traitement
radical.
Discussion :
Le diagnostic de mélanome malin de la choroïde repose en premier lieu sur l’examen
systématique et minutieux du fond d’œil, qui permet de diagnostiquer des tumeurs de
petite taille et de surveiller les lésions suspectes. La présence de limites floues, un
contact avec la papille, une épaisseur de plus de 2 mm, la présence de pigment
orange, d'un décollement séreux rétinien ou de symptômes sont hautement
suspects. La présence de pin points en angiographie et d'une excavation
choroïdienne en échographie est aussi des facteurs de risques. . L’échographie,
l’angiographie à la fluorescéine et au vert d’indocyanine gardent une place
importante dans le diagnostic positif du mélanome choroïdien.
Conclusion :
L'examen du fond d’œil est primordial pour le diagnostic positif du mélanome
choroïdien. Le rôle de l'imagerie est aussi important pour faire le diagnostic, préciser
la topographie, établir un bilan d’extension locale, régionale et de guider une attitude
thérapeutique adéquate. La certitude diagnostique repose sur l’examen anapath.
P51- ANALYSE DE LA REGION PERIPAPILLAIRE CHEZ LES MYOPES FORTS
PAR SD-OCT : A PROPOS DE 50 YEUX
Ben Achour B, Chebil A, Mahjoub W, Bouladi M, Largueche L, EL Matri L
Service d’ophtalmologie B, Institut Hédi Rais d’ophtalmologie de Tunis
But :
Le but de notre travail est de décrire les différentes anomalies de la région
péripapillaire par tomographie en cohérence optique (OCT) en mode spectral domain
chez des sujets myopes forts.
Matériel et Méthodes :
Une étude prospective réalisée entre janvier et mai 2012 portant sur 50 yeux de 27
patients myopes forts. Les examens en OCT ont été réalisés par l'appareil OCT
spectral domain (OCT TOPCON 2000). La région péripapillaire a été étudiée par de
multiples scans focalisés sur la papille et la région péripapillaire (protocole 3D disc,
cercle).
Résultats :
L'âge moyen était de 30,16 ans, l'équivalent sphérique moyen était de -13,1 D, la
longueur axiale était de 28,36 mm. Les microplis paravasculaires ont été détectés
dans 20 yeux (40%), les kystes paravasculaires dans 5 yeux (10%), les rétinoschisis
dans 5 yeux (10%) et les décollements péripapillaires dans 4 yeux (8%).
Conclusion :
La tomographie en cohérence optique a permis d’analyser la région péripapillaire et
de mettre en évidence des anomalies assez fréquentes chez les myopes forts et qui
pourrait se traduire dans plusieurs cas par des altérations de la fonction visuelle. Il
serait donc recommandé de les détecter et de les surveiller afin de prédire de
l’évolution ultérieure de la vision.
P52- DMLA PSEUDOTUMORALE. A PROPOS D′UN CAS
Agrebi S, Hijazi A, Cheour M, Mazlout, Ben Alaya N, Chakroun I, Souguir A, Kraiem
A
Service d′ophtalmologie (Hôpital HabibThameur, Tunis)
Introduction :
La DMLA pseudo-tumorale est une forme de DMLA exsudative, où les collections
séro-hémorragiques choroïdiennes et sous rétiniennes peuvent simuler une véritable
tumeur maligne choroïdienne (mélanome ou métastase choroïdienne).
Nous rapportons un cas de DMLA exsudative, pseudo-tumorale qui a posé un
problème de diagnostic différentiel avec une métastase choroïdienne.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Une femme âgée de 59 ans, consulte pour une baisse de l`acuité visuelle
rapidement progressive de l'œil droit. Elle a subi, en 1996, une néphrectomie élargie
pour un carcinome rénal. L'examen ophtalmologique a trouvé une masse
amélanique, jaune orangée, bombée, juxtamaculaire, à bords flous faisant 4
diamètres papillaires, avec une hémorragie périphérique sous rétinienne, associée à
un décollement séreux rétinien.
L’angiographie rétinienne à la fluorescéine, L’échographie oculaire en mode B,
l′imagerie par résonance magnétique orbitaire et surtout la tomographie en
cohérence optique ont permis d’éliminer une pathologie tumorale choroïdienne et de
retenir le diagnostic de DMLA pseudo-tumorale.
Discussion :
La DMLA pseudotumorale est une forme particulière de la DMLA exsudative. Elle est
caractérisée par des signes cliniques et agiographiques particuliers et elle pose
parfois un problème de diagnostic différentiel avec les tumeurs choroïdiennes
malignes (mélanome choroïdien et métastases choroïdiennes).Certains examens
complémentaires et surtout la tomographie en cohérence optique permettent le
diagnostic.
Conclusion :
La découverte d’une lésion suspecte au fond d’œil, doit susciter une démarche
diagnostique très prudente se basant sur la confrontation des données cliniques et
paracliniques. Ceci permet de différencier une tumeur et d’une pseudotumeur et de
ne pas méconnaitre une pathologie choroïdienne maligne, mais aussi d′éviter des
énucléations abusives pour une pathologie oculaire bénigne.
P53- ASPECT DE LA MACULA EN SD-OCT AU-COURS DE L’ACHROMATOPSIE
COMPLETE CONGENITALE
Largueche L, Chebil A, Bouladi M, Kort F, El Matri L
Service B (Institut Hédi Raïs d’ophtalmologie de Tunis)
Introduction :
L’achromatopsie totale est une absence complète de vision des couleurs due à une
dysfonction sévère des cônes. Sa fréquence est estimée de 1/50000 à 1/30000. Sa
transmission est autosomique récessive.
Nous rapportons le cas d’une fratrie issue d’une famille consanguine tunisienne
présentant un tableau clinique d’achromatopsie complète congénitale et nous
décrivons l’aspect particulier de la macula en SD-OCT.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Patiente âgée de 17 ans adressée avec son frère âgé de 12 ans en consultation
d’oculo-génétique pour suspicion de maculopathie héréditaire. A l’interrogatoire on
note un nystagmus depuis la naissance, une acuité visuelle bilatérale basse non
améliorable depuis la jeune enfance et une photophobie intense.
L’examen clinique montre chez les 2 patients une amblyopie bilatérale sévère avec
une acuité visuelle à 2/10 NA et un fond d’œil normal. L’ERG est très altéré en
photopique et normal en scotopique. Les tests de vision des couleurs montrent une
disparition totale du sens chromatique. Ce tableau a permis de retenir le diagnostic
d’achromatopsie totale congénitale.
En SD-OCT on retrouve au deux yeux, chez les 2 patients, une disparition brutale et
totale de la ligne IS/OS au niveau de la macula.
Discussion et conclusion :
Cet aspect de la macula en SD- OCT avec la disparition de la ligne IS/OS (jonction
entre articles internes et externes des photorécepteurs) et la constitution d’un espace
optiquement vide en rétine externe a déjà été décrit au-cours de l’achromatopsie
complète et ce diagnostic doit être suggéré devant des images similaires et un
contexte clinique évocateur. Toutefois, il ne s’agit pas d’un signe pathognomonique
puisqu’il a aussi déjà décrit dans certains cas de maculopathie solaire, de
télangectasies juxta-maculaire de rétinopathie dûe au Tamoxifen ou de traction
vitréo-rétinienne.
P54- EFFICACITE ET INNOCUITE DES IVB VERSUS PDT DANS
TRAITEMENT DES NVC DU MYOPE FORT A LONG TERME
Chebil A, Kort F, Abroug N, Bouraoui R, Jedidi L, Mghaieth F, EL Matri L
Service d’ophtalmologie B, Institut Hédi Rais d’ophtalmologie de Tunis
LE
But :
Comparer à long terme l’efficacité et l’innocuité des injections intravitréennes de
bevacizumab (IVB) versus la photothérapie dynamique à la vertéporfine (PDT) dans
le traitement des néovaisseaux choroïdiens (NVC) du myope fort.
Matériel et méthodes :
Nous avons inclus de manière rétrospective 60 patients (60 yeux) présentant des
NVC compliquant une forte myopie et qui ont été traités par injections intravitréennes
de 1,25 mg de bevacizumab (groupe IVB, n=30) et par photothérapie dynamique à
la vertéporfine (groupe PDT, n=30). Les deux groupes ont été comparés à l’état
initial, à 3, 6, 12, et 24 mois du traitement.
Résultats :
Dans le groupe IVB, l’acuité visuelle (AV) moyenne s’est significativement améliorée
de 3 à 12 mois. Cependant, cette amélioration n’était pas significative à 24 mois.
Dans le groupe PTD, l’AV moyenne s’est améliorée à 3 et à 6 mois sans que cette
amélioration soit significative, puis s’est détériorée à 12 mois et 24 mois. L’AV
moyenne du groupe IVB était meilleure que celle du groupe PTD à 3, 6, 12 et 24
mois du traitement. La diminution de l’épaisseur maculaire centrale était
significativement meilleure dans le groupe IVB à 3, 6, 12 et 24 mois. A 24 mois, une
atrophie chorio-rétinienne a été notée dans 5 yeux (16.6%) du groupe IVB contre 22
yeux (73.3%) du groupe PDT. Cette différence était statistiquement significative (p=
2×10-5).
Conclusion : Nos résultats fonctionnels et anatomiques ont montré la supériorité de
bevacizumab versus la Photothérapie dynamique dans le traitement des
néovaisseaux choroïdiens du myope fort à long terme.
P55- LA NEURORETINOPATHIE AIGÜE MACULAIRE : A PROPOS DE 2 CAS
Khedhri A, Attia S, Taleb H, Bouzayene M, Ben Yahia S, Ksiaa I, Jelliti B,
Khairallah.M
Service d’ophtalmologie (CHU F Bourguiba Monastir)
Introduction :
Nous rapportons les observations de 2 jeunes femmes ayant présenté une
neurorétinopathie aigüe maculaire tout en insistant sur les éléments cliniques
permettant le diagnostic positif.
Matériel et méthodes : Cas cliniques
Résultats :
Il s’agit de 2 patientes âgées respectivement de 25 et 30 ans, qui se sont
présentées pour un scotome paracentral unilatéral, l’examen ophtalmologique,
l’angiographie à la fluorescéine et au vert d’indocyanine ainsi que l’OCT étaient
sans anomalies. Seule l’image SLO a trouvé une image superposable au scotome
révélé par le champ visuel.
Discussion et conclusion :
La neurorétinopathie aigue maculaire est une entité clinique rare d’étiologie inconnue
survenant en général chez une jeune femme, la symptomatologie est faite de
scotomes paracentraux dans un contexte d’infection virale.
L’examen du fond d’œil peut révéler un discret changement du reflet maculaire. La
normalité des différentes explorations est un élément en faveur du diagnostic.
La SLO montrant bien les limites de la lésion maculaire superposable au scotome
perçus par le malade,
est d’une aide précieuse pour le diagnostic de
neurorétinopathie aigue maculaire.
P56- RETINOPATHIE DE VALSALVA ET SYNDROME D’ANTICORPS ANTIPHOSPHOLIPIDE
Baroudi B, Chebil A, Bouladi M, Kort F, Mghaieth F, EL Matri L
Service d’ophtalmologie B, Institut Hédi Rais d’ophtalmologie de Tunis
Introduction :
La rétinopathie de valsalva est une atteinte le plus souvent unilatérale; survenant
généralement au cours d’un effort physique qui entraine une augmentation de la
pression intrathoracique ou abdominale à glotte fermé. Certains individus seraient
plus prédisposées à faire à ce type d’hémorragie pré rétinienne.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Une patiente âgée de 23 ans, aux antécédents de lupus érythémateux disséminé
avec un syndrome d’anticorps anti phospholipides secondaire (SAPL); qui a
présenté une baisse brutale de la vision aux deux yeux à la suite d’un effort de
vomissement incoercible lors d’une gastroentérite aigue. L’examen ophtalmologique
trouve une acuité visuelle effondrée et réduite à « voit bouger la main » aux deux
yeux et à P 10 de prés. L’examen à la lampe à fente aux deux yeux est sans
anomalies. L’examen du fond d’œil a révélé une hémorragie pré-rétinienne, prémaculaire bilatérale en nid de pigeon. La SD-OCT a montré une hyper refléctivité qui
siège entre la couche des fibres optiques et la limitante interne avec un ombrage
postérieur. L’évolution a été favorable sous simple surveillance avec récupération
complète de l’acuité visuelle et une disparition de l’hémorragie au bout de 40 jours.
Discussion et conclusion :
La rétinopathie de Valsalva est rare et d’évolution le plus souvent spontanément
favorable. Le diagnostic est généralement facile lorsque les circonstances sont
évocatrices : manœuvre de Valsalva. Cependant, il nous parait légitime de chercher
des facteurs prédisposant et en particulier le SAPL chaque fois que la rétinopathie de
Valsalva s’associe à une maladie de système ou autres manifestations cliniques et à
chaque fois que la présentation clinique est atypique : récidive mais surtout
bilatéralité.
P57- PROFIL EPIDEMIOLOGIQUE ET VARIABILITE PHENOTYPIQUE DE LA RP
EN TUNISIE: A PROPOS DE 12 FAMILLES
Falfoul Y, Chebil A, Largueche L, Mahjoub W, Baroudi B, EL Matri L
Service d’ophtalmologie B, Institut Hédi Rais d’ophtalmologie de Tunis
But :
Etudier le profil épidémiologique de la rétinopathie pigmentaire (RP) dans la
population Tunisienne, analyser ses particularités cliniques et sa variabilité
phénotypique et apprécier les perspectives d'avenir de sa prise en charge.
Matériel et méthodes :
Etude rétrospective portant sur 33 patients de 12 familles Tunisiennes atteintes de
RP non syndromique colligées au service d’ophtalmologie B de l’institut Hédi Rais
d’ophtalmologie de Tunis (IHROT) pendant une période de 11 ans (de 2000 à 2010).
Tous les patients ont bénéficié d’un interrogatoire minutieux ainsi que d’un examen
ophtalmologique complet.
Résultats :
L’âge moyen était de 39,90 ans avec des extrêmes allant de 7 à 63 ans. Le sexe
ratio était de 1,2. La consanguinité était présente dans 87,87% des cas. Environ 45%
des cas ont été colligés dans la région du Cap Bon. La RP de l’enfant était présente
dans 78,78% des cas (amaurose congénitales 15,38%, RP juvénile 42,30% et RP à
début précoce 38,46%). L’hespéranopie était présente dans 96,96% des cas. La
meilleure acuité visuelle corrigée variait de la perception lumineuse négative à 8/10.
La myopie était la principale amétropie associée et la cataracte compliquée était
présente dans 57,57% des cas. Au fond d’œil tous les patients avaient une pâleur
papillaire, un rétrécissement des vaisseaux rétiniens ainsi qu’une atrophie rétinienne.
Les migrations rétiniennes étaient à type d’ostéoblastes, de spicules, de taches
blanchâtres ou de mottes pigmentaires en fonction de la forme de la RP et des
familles. Les taches blanchâtres et les mottes pigmentaires étaient spécifiques aux
RP de l’enfant.
Discussion et conclusion :
L’âge de début et progression du déficit fonctionnel sont variables selon les formes et
traduisent l’importance de la dégénérescence des bâtonnets et plus tardivement des
cônes. La RP est caractérisée par une grande hétérogénéité phénotypique avec
différentes formes cliniques, bien que l’atteinte concerne initialement le couple
cellulaire épithélium-photorécepteur à l’origine des signes cliniques caractéristiques.
Le conseil génétique s’avère actuellement d’un grand apport vu l’importance du
facteur consanguinité dans notre pays. L’étude de la corrélation phénotype-génotype
permettra dans l’avenir une identification clinique de la mutation afin de faciliter
l’accès à une éventuelle thérapie génique.
P58- APPORT DE LA SD OCT DANS LE DEPISTAGE ET LE DIAGNOSTIC DES
DIFFERENTES ATTEINTES MACULAIRES AU COURS DE LA RP
Chebil A, Largueche L, Touati S, Falfoul Y, Mahjoub W, Limaiem R, EL Matri L
Service d’ophtalmologie B, Institut Hédi Rais d’ophtalmologie de Tunis
But :
Décrire et évaluer la fréquence des différentes atteintes maculaires au cours des RP.
Patients et méthodes :
Nous avons mené une étude prospective descriptive de 100 patients (196 yeux)
atteints d’une RP dans sa forme typique. Tous les patients ont bénéficié d’un
examen ophtalmologique complet, d’un électrorétinogramme et d’une tomographie
en cohérence optique (SD-OCT). Certains patients ont bénéficié d’une angiographie
rétinienne à la fluorescéine, d’un relevé du champ visuel, d’un électrorétinogramme
multifocal et des clichés en auto fluorescence.
Résultats :
L’âge moyen de nos patients au moment de l’examen était de 40,77±15,78 ans avec
des extrêmes allant de 9 à 76 ans. L’acuité visuelle moyenne était de 3/10. Nous
avons noté une macula d’aspect normal dans 48,5%, un œdème maculaire dans
14,5% et une atrophie maculaire dans 37%. L’épaisseur maculaire centrale moyenne
a été de 167,79 µm et nous n’avons pas noté de corrélation statistiquement
significative entre l’acuité visuelle et l’épaisseur fovéolaire. Nous avons pu identifier
trois types tomographiques d’œdème maculaire : un OMC avec des logettes de taille
variable dans 10,25% un œdème tractionnel dans 4,5% et un œdème mixte dans
6,25%. Nous avons identifié deux aspects tomographiques d’atrophie en fonction du
siège: une atrophie centro-fovéolaire dans 34 yeux (17,5%) et une atrophie diffuse
de toute la fovéa dans 38 yeux (19,5%). Une membrane épi rétinienne (MER) était
présente dans 24 yeux (8,2%).
Conclusion :
La SD-OCT est un outil incontournable dans la prise en charge des RP. Elle a permis
une meilleure analyse épidémiologique et morphologique des différentes atteintes
maculaires au cours de la RP.
P59- DECOLLEMENT SEREUX RETINIEN COMPLIQUANT UN STAPHYLOME DU
MYOPE FORT
Bouzayene M, Jelliti B, Hadj Taher O, Mekni M, Sayadi J, Ben Yahia S, Massaoud R,
khairallah M
Service d’Ophtalmologie (CHU F. Bourguiba Monastir Tunisie)
Introduction :
Le staphylome postérieur du myope fort est une augmentation irrégulière du diamètre
antéro-postérieur réalisant une ectasie sclérale. Le décollement séreux rétinien est
une complication rare du staphylome postérieur du myope fort.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Patient âgé de 32 ans qui a consulté pour des métamorphopsies de l’œil gauche
avec à l’examen :
- Œil droit : vision: 4/10, segment antérieur : calme, tonus oculaire : 16, fond d’œil :
choroïdose myopique.
- Œil gauche : vision : compte les doigts à 1m, segment antérieur : calme, tonus
oculaire:16, fond d’œil: atrophie chorio-rétinienne diffuse.
L’angiographie à la fluorescéine, l’angiographie au vert d’Indocyanine et la
tomographie en cohérence optique ont montré un aspect de décollement séreux
rétinien de l’œil gauche.
L’écho B a mis en évidence un staphylome postérieur de l’œil gauche.
Discussion :
Chez les myopes forts, à partir de la quatrième décennie, un décollement séreux
maculaire peut compliquer un staphylome postérieur et mimer dans ce cas une
choriorétinite séreuse centrale idiopathique. La dysfonction de l’épithélium
pigmentaire à la limite du staphylome, associée à des anomalies de la perfusion
choroïdienne pourraient expliquer le détachement de la rétine. Le traitement au
Laser des points de fuite peut améliorer le pronostic.
Conclusion :
Le décollement séreux rétinien compliquant un staphylome postérieur du myope fort
reste rare mais il faut y penser devant une baisse brutale de la vision chez le myope
fort.
P60- OCCLUSION D’UNE BRANCHE VEINEUSE RETINIENNE AU COURS DE LA
MALADIE DE BEHÇET
Baroudi B, Chebil A, Bouladi M, Jedidi L, Limaiem R, EL Matri L
Service d’ophtalmologie B, Institut Hédi Rais d’ophtalmologie de Tunis
Introduction :
La maladie de Behçet (MB) est une maladie inflammatoire systémique d'origine
inconnue, qui se manifeste par une panvascularite intéressant tous type de
vaisseaux. La thrombose veineuse est une manifestation caractéristique de la MB.
Les occlusions veineuses rétiniennes sont relativement rares au cours de la MB et
elles présentent certaines particularités cliniques et évolutives.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Patient âgé de 42 ans suivi pour MB qui consulte aux urgences en pour une baisse
brutale de l’acuité visuelle de l’œil droit. L’examen ophtalmologique trouve une
acuité visuelle à 8/10 à gauche et à VBLM à droite. Le segment antérieur est calme
aux deux yeux avec un TO 14mmHg .L’examen du FO est sans anomalies à gauche
et montre à droite une hyalite dense et une occlusion d’une branche veineuse
temporale supérieure confirmée à l’angiographie à la fluorescéine. La SD-OCT a
montré un œdème maculaire cystoïde avec un DSR. Le patient a été traité par trois
bolus de corticoïdes trois jours de suite relayé par prédnisone orale et par
Azathioprine. L’évolution a été marquée par l’amélioration de l’acuité visuelle au bout
d’un mois de traitement à 2/10 avec diminution de la hyalite et diminution de l’OM à
l’OCT.
Discussion et conclusion :
La thrombose veineuse rétinienne au cours de la MB est relativement rare. Deux
mécanismes physiopathologiques ont été proposés pour expliquer la survenu des
thromboses veineuses rétiniennes au cours de la MB : La vascularite rétinienne et
l’hypercoagulabilité sanguine. L’évolution est généralement favorable mais le risque
de néovascularisation rétinienne, des récidives et de bilatéralisation reste important.
Une prise en charge précoce et adaptée est indispensable afin de préserver le
pronostic visuel.
P61- ACUITE VISUELLE ET FACTEURS PRONOSTIQUES APRES INJECTION
INTRAVITREENNE DE BEVACIZUMAB DANS LES OCCLUSIONS VEINEUSES
RETINIENNES
Bouraoui R, Abroug N, Ben Slimene I, Chaker N, Kort F, Bouladi M, Mghaieth F, El
Matri L
Service B (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
But :
Evaluer l’acuité visuelle (AV) finale et identifier les facteurs pronostiques après
injection intravitréenne de bevacizumab (IVB) dans l’œdème maculaire (OM)
secondaire aux occlusions veineuses rétiniennes.
Matériel et Méthodes :
Etude rétrospective incluant 19 patients (20 yeux) atteints d’OM compliquant une
OVCR dans 11 yeux et une OBVR dans 9 yeux. Les patients ont été traités par des
injections intravitréennes de Bevacizumab, 3 injections systématiques à 1 mois
d’intervalle puis répétées au besoin en cas de persistance de l’œdème à l’OCT. Les
principaux paramètres étudiés étaient : L’acuité visuelle (AV), l’épaisseur maculaire
centrale (EMC), le nombre et le délai d’injection.
Résultats :
L’âge moyen des patients était de 52,7 ans. Le recul variait de 3 à 18 mois avec une
moyenne de 9,9 mois. Le nombre moyen des injections était de 3.8 (1- 6). Le délai
entre le début de la symptomatologie et l’IVB variait de 2 à 48 semaines avec une
moyenne de 12.4 semaines. L’AV initiale variait de 1/100 à 8/10 (1.9 à 0.1 logMAR)
avec une moyenne de 1.8/10 (0.7 logMAR). Une amélioration de l’AV a été notée
dans 11 yeux, une stabilisation dans 3 yeux et une aggravation dans 6 yeux. L’EMC
est passée de 603,95 µm à 300,75 µm. L’AV finale était meilleure chez les patients
d’âge inférieur à 55 ans, dont le délai d'injection était inférieur à 3 mois et dont l'AV
initiale était supérieure à 1/10.
Conclusion :
L’injection intravitréenne de Bevacizumab semble être une option thérapeutique
efficace en première intention de l'œdème maculaire dû à une OVR. Des injections
multiples sont souvent nécessaires pour maintenir l'amélioration visuelle. L’AV
initiale, l’âge du patient et la durée d’évolution de l’occlusion veineuse semblent être
des facteurs pronostiques de récupération visuelle.
P62- INTERET DE LA SD OCT DANS LE SYNDROME DE « MACULA BOMBEE »
CHEZ LE MYOPE FORT
Falfoul Y, Chebil A, Kort F, Abroug N, Bouladi M, El Matri L
Service B, Institut Hédi Raïs d’ophtalmologie de Tunis
But :
Le but de notre travail est d’analyser l’intérêt de la tomographie en cohérence
optique (OCT) dans le diagnostic et le suivi de la macula bombée chez le myope fort.
Patients et méthodes :
Neufs yeux de 6 patients myopes forts présentant un syndrome de «macula
bombée» ont été examinés. Ils ont tous bénéficié d’une mesure de l'acuité visuelle,
d’un examen biomicroscopique, d’une mesure de la longueur axiale et d’une
tomographie en cohérence optique avec mesure de l’épaisseur choroïdienne
Résultats :
La réfraction moyenne était de -14,17Dioptries (-11,75 à -18,75), la meilleure acuité
visuelle corrigée était de 3,2/10 (1/10 à 5/10), la longueur axiale moyenne était de
29,26 mm (27,89 à 31,17). Au fond d’œil, nous avons noté la présence d’un
staphylome myopique avec des altérations granitées de l’épithélium pigmentaire.
L’OCT a montré l'existence d'un syndrome de macula bombée. Il existe en effet une
élévation de la macula, de l'épithélium pigmentaire et de la choroïde, donnant un
aspect d'inflexion de l'aire maculaire dans la concavité du staphylome myopique.
Nous n’avons pas trouvé de décollement séreux rétinien. L’épaisseur choroïdienne
moyenne était de 169,08um ± 90 µm.
Discussion et conclusion :
Anomalie maculaire du myope fort, la macula bombée a été décrite comme une
forme particulière de staphylome myopique postérieur. Elle est souvent associée à
des altérations de l'EP avec DSR. L’OCT s’avère particulièrement utile pour le
diagnostic et le suivi des patients porteurs de ce syndrome.
P63- ASPECTS CLINIQUES ET PARACLINIQUES DES DEP VASCULARISES AU
COURS DE LA DMLA : A PROPOS DE 53 YEUX
Chebil A, Kort F, Mahjoub W, Sabbeh A, Bouladi M, Bouraoui R, El Matri L
Service d’ophtalmologie B, Institut Hédi Rais d’ophtalmologie de Tunis
But :
Décrire les particularités cliniques, angiographiques et tomographiques des
différentes formes de décollement de l’épithélium pigmentaire (DEP) vascularisé au
cours de la DMLA
Patients et méthodes :
Nous avons mené une étude rétrospective descriptive portant sur 43 patients (53
yeux) présentant un DEP vascularisé au cours de la DMLA. Tous nos patients ont
bénéficié d’un examen ophtalmologique complet, des clichés couleurs du fond d’œil
et une angiographie rétinienne à la fluorescéine (AF). Au besoin nous avons
complété par une angiographie au vert d’indocyanine et une tomographie en
cohérence optique SD-OCT 2000 Topcon.
Résultats :
L’âge de nos patients variait de 52 à 86 ans avec une moyenne de 69 ans. Vingt
patients étaient de sexe masculin (46,5%). L’atteinte était bilatérale chez 10 patients
(23,2%). Les signes fonctionnels les plus fréquemment retrouvés étaient les
métamorphopsies dans 38 cas (71,6%) et les scotomes dans 27 cas (51%). L’acuité
visuelle (AV) initiale variait de 20/2000 à 20/25 (2 à 0,1 logMAR) avec une moyenne
de 25/100 (0,6 logMAR). Le décollement séreux rétinien était le signe
ophtalmoscopique le plus fréquemment observé retrouvé dans 39 yeux (73,5%), suivi
par l’œdème dans 24 yeux (45,2%), l’hémorragie dans 11 yeux (20,7 %) et les
exsudats dans 4 yeux (7,5%). L’association de ces 3 signes était retrouvée dans 22
yeux (41,5%). A l’AF, Les NVC étaient identifiés dans 23 yeux (43,4%). Parmi ces 23
yeux, les NVC siégeaient au sein du DEP dans 18 yeux (78,2%) et au bord du DEP
dans 5 yeux (21,8%). A l’OCT, La hauteur du DEP varie de 165 à 665 µm avec une
moyenne de 449,1 µm et la largeur du DEP varie de 623 à 4455 µm avec une
moyenne de 3028,4 µm.
Conclusion :
La DMLA avec DEP vascularisé est une forme clinique particulièrement grave. Elle
est caractérisée par la variété des aspects, la sévérité de son évolution, le taux élevé
de bilatéralisation et le risque important de déchirure de l’EP
P64- ETUDE GENETIQUE DU VEGF ET REPONSE THERAPEUTIQUE AUX ANTIANGIOGENIQUES AU COURS DE LA DMLA EXSUDATIVE
Imen Habibi I1, Sfar1 I, Chebil2 A, Kort2 F, Bouraoui2 R, Jendoubi-Ayed1 S, Maklouf1
M, Ben Abdallah1 T, Gorgi1 Y, El Matri2 L
1
Laboratoire de Recherche d’Immunologie de la Transplantation Rénale et
d’Immunopathologie (LR03SP01. Université Tunis El Manar. Hôpital Charles Nicolle.
Tunis)
2
Service B (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie, Unité d’Oculogénétique)
Les fonctions biologiques du VEGF en tant que puissant modulateur de la
perméabilité capillaire sont bien caractérisées et son rôle dans la physiopathologie
de la DMLA est bien élucidé et actuellement le traitement par bevacizumab (antiVEGF) est la cible thérapeutique. La variation de la réponse au traitement antiangiogénique pourrait s’expliquer par la complexicité génétique du contrôle
transcriptionnel du gène VEGF.
Dans ce cadre et dans le but de rechercher une éventuelle corrélation entre le
polymorphisme d’un seul nucléotide (SNP) C/A (-2578) du gène VEGF et la réponse
au traitement par la bevacizumab, une exploration moléculaire a été réalisée par
PCR-RFLP chez 68 patients atteints d’une DMLA exudative ayant bénéficié de trois
injections intra-rétiniennes de bevacizumab à trois mois d’intervalle. Deux cent sept
donneurs de sang, indemnes de toute affection oculaire (Fond d’œil normal) ont été
génotypés et constituaient le groupe contrôle.
La distribution des fréquences génotypiques et alléliques du SNP C/A (-2578) du
gène VEGF était similaire chez les malades et les témoins. Néanmoins, l’allèle A
était statistiquement plus prévalent chez les malades ayant présenté une
amélioration de l’acuité visuelle après les trois injections comparativement à ceux
présentant une baisse de leur acuité visuelle (OR : 2.5, IC95% [1.13-5.73], p : 0.02).
Ces résultats préliminaires témoignent que le polymorphisme C/A du VEGF pourrait
influencer la réponse thérapeutique aux anti-angiogéniques des patients Tunisiens
atteints de DMLA exsudative. Une étude fonctionnelle du VEGF avant et après
l’injection du bevacizumab et portant sur un plus grand effectif mériterait d’être
menée afin de confirmer ces constations.
P66- PRISE EN CHARGE DE LA NECROSE RETINIENNE AIGUE : A PROPOS
D’UN CAS CLINIQUE
Gharbi D, Ghoul A, Aissaoui A
Bizerte
Introduction :
La nécrose rétinienne aigue est un syndrome clinique qui fait suite à une agression
virale chez un sujet immunocompétent. C’est un syndrome grave qui met en jeu le
pronostic visuel.
Nous nous proposons de rappeler le tableau de nécrose rétinienne aigue à travers
une observation et de discuter les modalités thérapeutiques.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Patient âgé de 50 ans, suivi en cardiologie pour HTA et consulte pour baisse de
l’acuité visuelle de l’œil gauche depuis 2 mois.
L’examen ophtlalmologique trouve à l’ œil droit : AV 10/10, segment antérieur
normal, TO 13mmHg, FO normal. A l’œil gauche : AV 1/10, cercle périkératique,
PRC fins, tyndall de CA, TO 10mmHg, hyalite, FO : foyers de nécrose rétinienne
périphérique, vascularite artérielle occlusive. Les sérologies de la syphilis,
toxoplasmose, VIH sont négatives. Le patient a été mis sous traitement antiviral (10j
par voie intraveineuse et 4 mois par voie orale) et corticothérapie générale à partir du
3ème jour et pendant 6 semaines à doses dégressives. L’évolution était bonne.
Discussion et conclusion :
La nécrose rétinienne aigue est une rétinite secondaire à une agression virale d’un
sujet immunocompétent. Le diagnostic est surtout clinique et les virus VZV et HSV
sont les plus souvent incriminés. L’atteinte au cours de la nécrose rétinienne aigue
est souvent unilatérale mais la bilatéralisation n’est pas rare. Le diagnostic
étiologique repose sur la recherche d’ADN viral dans l’humeur aqueuse, mais ne doit
en aucun cas retarder le traitement. En effet le traitement antiviral est urgent et doit
être instauré sur les signes de présomption clinique. Il est administré par voie
générale le plus souvent mais des injections intravitréennes d’antiviraux ont été
également proposées. Le traitement anti-inflammatoire n’est proposé qu’après
stabilisation de la rétinite.
La nécrose rétinienne aigue demeure une affection grave ; malgré un traitement bien
conduit les complications peuvent survenir. Le décollement de rétine et la
bilatéralisation sont les plus redoutables.
P67- STRIES ANGIOÏDES REVELANT UN PSEUDOXANTHOME ELASTIQUE : A
PROPOS D’UN CAS
Hamdi C, Mazlout H, Khayat O, Ouederni M, Hijazi A, El Afrit MA, Kraiem A
Service d’ophtalmologie, Hôpital Habib Thameur
Introduction :
Les stries angioïdes correspondent à des lignes de rupture de la lame de Bruch,
secondaires à une altération de la couche élastique par surcharge calcique, elles
s’associent souvent à une pathologie générale telle que le pseudoxanthome
élastique. Le but de ce travail est de rapporter un cas de stries angioïdes révélant un
pseudoxanthome élastique.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Il s’agit d’un patient qui consulte pour syndrome maculaire de l’œil droit,
l’angiographie rétinienne à la fluorescéine objective des stries angioïdes non
compliquées de l’œil droit. Un examen dermatologique avec biopsie cutanée et
examen anatomopathologique concluent au diagnostic de pseudoxanthome
élastique.
Discussion :
Le pseudoxanthome élastique est une pathologie héréditaire rare du tissu conjonctif
caractérisée par une calcification et une fragmentation des fibres élastiques affectant
la peau, la rétine et les parois artérielles. Le pronostic est dominé par les
complications oculaires et vasculaires. C’est une étiologie fréquente de stries
angioïdes.
Une surveillance clinique et angiographique rapprochée est préconisée afin de
guetter l’apparition de complications dont la plus redoutable : les néovaisseaux
choroïdiens.
Conclusion :
Le pseudoxanthome élastique est une étiologie fréquente de stries angioïdes qu’il
convient d’évoquer et de rechercher. Les néovaisseaux choroïdiens restent la
complication la plus redoutable qui impose une surveillance rapprochée.
P68- MACULOPATHIE BILATERALE AU TAMOXIFENE : A PROPOS D’UN CAS
Chebbi A, Malek I, Romdhan O, Khanoussi A, Triki W, Souissi K, Zeghal I,
Boujemaa C, Boughuila H, Nacef L.
Service A. Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis
Introduction :
Le tamoxifène est un modulateur sélectif des récepteurs oestrogéniques dans le
cancer du sein, en présence de récepteurs hormonaux, soit comme traitement
palliatif, soit comme traitement adjuvant dans les formes invasives. Les complications
décrites à ce traitement sont les complications thrombo-emboliques et quelques
complications oculaires (cataracte, neuropathie optique, maculopathies)
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Patiente de 67 ans traitée par tamoxifène comme traitement adjuvant d’un carcinome
mammaire opéré. Elle consulte pour une baisse de l’acuité visuelle bilatérale.
L’examen ophtalmologique trouve au niveau de l’œil droit une acuité visuelle à 4/10
P6 avec au fond d’œil une perte du reflet fovéolaire, au niveau de l’œil gauche 5/10,
P6 avec le même aspect au fond d’œil. Un champ visuel Goldmann trouve un
scotome central. L’angiographie rétinienne a mis en évidence l’image d’œil de bœuf
et à l’OCT présence de cristaux intra rétiniens périphériques ; le diagnostic de
maculopathie au tamoxifène a été posé et le traitement arrêté.
Discussion :
Le tamoxifène est indiqué dans le traitement du carcinome mammaire soit en
traitement adjuvant (préventif de récidive) soit dans les formes évoluées avec
progression locale et/ou métastatique. Les troubles visuels incluant des cataractes,
des modifications cornéennes et/ou des photorécepteurs dans un petit nombre de
cas, et pour lesquels une surveillance ophtalmologique est recommandée par
mesure de l’acuité visuelle, examen du fond d’œil et par OCT. La physiopathologie
reste très discutée.
Conclusion :
La maculopathie au tamoxifène, quoique rare, est rapportée dans quelques cas de la
littérature. La physiopathologie reste très discutée. L’OCT est primordiale dans le
diagnostic et le suivi de cette atteinte. L’arrêt du traitement est recommandé si
l’évolution de la maladie le permet.
P69- INJECTION COMBINEE DE BEVACIZUMAB, ACETONIDE DE
TRIAMCINOLONE DANS LE TRAITEMENT DE L’ANGIOME RETINIEN(VHL) : A
PROPOS D’UN CAS
Ben Abdesslem N, Ghorbel M, Daldoul N, Mahjoub A, Touzani F, Knani L, Ben Haj
Hmida F
Service d’Ophtalmologie (Hôpital Farhat Hached de Sousse)
Introduction :
Les hémangioblastomes rétiniens fréquemment révélateurs de la maladie de Von
Hippel Lindau sont responsables d’une cécité en l’absence de traitement.
L’objectif de notre étude est d’évaluer l’efficacité d’une injection combinée de
Bevacizumab, acetonide de triamcinolone dans le traitement de l’angiome rétinien de
la maladie de Von Hippel Lindau.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Nous rapportons le cas d’une patiente, âgée de 22 ans, épileptique sous traitement,
atteinte d’une maladie de VHL avec 3 hémangioblastomes rétiniens de l’œil droit
engendrant une baisse visuelle importante par un DSR étendu réfractaire au
traitement habituel (Laser Argon). La patiente a bénéficié de 5 injections de
Bevacizumab puis d’une injection combinée de Bevacizumab-acetonide de
triamcinolone ayant entrainé la régression totale du DSR et des exsudats. La fonction
visuelle ne s’est pas améliorée.
Discussion :
L’efficacité de l’anti-VGEF seul reste limitée dans le traitement de l’angiome rétinien
dans le cadre de la maladie de VHL, par contre l’injection combinée Bevacizumabacetonide de triamcinolone agit sur la perméabilité vasculaire et permet ainsi la
régression du DSR.
Conclusion :
La prise en charge précoce de l’angiome rétinien améliore le pronostic visuel qui
reste médiocre à plus au mois long terme même pour les cas traités.
P70- EVALUATION DE L’EPAISSEUR CHOROÏDIENNE PAR TOMOGRAPHIE EN
COHERENCE OPTIQUE (SD-OCT). ETUDE PRELIMINAIRE DANS LES
DECOLLEMENTS DE RETINE OPERES
Mghaieth F, Chaker N, Brour J, Bouraoui R, Ben Slimene I, Chebil A, Limaiem R, El
Matri L
Service B (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
But :
Evaluer l’épaisseur choroïdienne en SD-OCT chez des patients opérés de
décollement de rétine reghmatogène
Matériel et méthodes :
Etude rétrospective incluant 20 patients opérés de décollement de rétine
reghmatogène. Le critère principal d’analyse de l’étude était l’épaisseur choroïdienne
subfovéolaire(ECS). La mesure de l’épaisseur choroïdienne subfovéolaire a été
réalisée après dilatation pupillaire avec l’OCT spectralis et à l’aide de callipers,
depuis la partie externe de la couche hyper-réflective de l’épithélium pigmentaire
jusqu’à la limite choroïde/sclère interne.
Résultats :
L’épaisseur choroïdienne subfovéolaire était de 223 µm. Elle était de 230 µm en cas
de chirurgie épisclérale et de 218 µm en cas de chirurgie endovitréenne. Les patients
ayant un profil maculaire post opératoire normal présentaient une ECS à 213 µm et
ceux ayant un œdème maculaire présentaient une ECS à 241 µm.
Discussion :
L’épaisseur choroïdienne subfovéolaire moyenne était diminuée dans notre étude.
Cette diminution semble être indépendante du type de chirurgie et du profil rétinien
maculaire post opératoire.
Conclusion :
Nos résultats préliminaires suggèrent qu’il existerait une diminution de l’épaisseur
choroïdienne après décollement de rétine reghmatogène, qui pourrait être
secondaire au dysfonctionnement du couple épithélium pigmentaire rétinienchoriocapillaire.
P71- HEMORRAGIE MACULAIRE CHEZ UN PATIENT PORTEUR D’UNE
RETINOPATHIE PIGMENTAIRE
Delleli F, Ammous I, Letaief I, Bouayed A, Beltaief O, Mili Boussen I, Ouertani A
Service d’Ophtalmologie (EPS Charles Nicolle)
Introduction :
La Rétinopathie pigmentaire (RP) est une dystrophie rétinienne héréditaire liée à une
atteinte primitive du couple ‘épithélium pigmentaire – photorécepteur’, elle évolue
vers la malvoyance et la cécité à long terme. Cette malvoyance peut être secondaire
à différents mécanismes.
Le but de notre étude est de rapporter le cas d’un patient qui consulte pour une BAV
progressive et une hespéranopie avec découverte à l’examen ophtalmologique d’une
rétinite pigmentaire associée à une hémorragie maculaire bilatérale.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
MR A.S âgé de 58 ans sans Antécédents familiaux ou personnels pathologiques
particuliers consulte pour une BAV progressive aggravée il ya 2 mois et une
héméralopie.
L’examen ophtalmo a objectivé une AV corrigée à 1/10f ODG, un segment antérieur
sans anomalies et au FO les signes ophtalmoscopiques caractérisant une RP :
rétrécissement artériolaire
diffus, papille pale et la présence de migrations
pigmentaires ostéoblastique. Une hémorragie maculaire bilatérale est observée au
niveau des deux yeux.
L’angiographie à la fluorescéine montre l’aspect caractéristique de la RP avec effet
masque de l’hémorragie maculaire sans imprégnation ni diffusion
L’OCT a mis en évidence l’atrophie rétinienne diffuse en rapport avec la RP sans
aucun signe d’exsudation.
Conclusion :
La RP est une dystrophie rétinienne potentiellement cécitante par atteinte des
photorécepteurs L’hémorragie maculaire est exceptionnelle au cours de cette
atteinte. Son origine au cours de cette maladie est peu connue et n’est imputée a la
maladie qu’après avoir éliminé les autres étiologies plus fréquentes.
P72- HEMORRAGIES RETINIENNES DISSEMINES UNILATERALES CHEZ UNE
PATIENTE PORTEUSE DE MALADIE DE MOYAMOYA
Delleli F, AmmousI, Feki S, Hidaya S, Erraies K, Zhioua R, Ouertani A
Service d’Ophtalmologie (EPS Charles Nicolle)
Introduction :
La maladie de Moyamoya est une maladie vasculaire cérébrale chronique
caractérisée par la sténose de la terminaison de la carotide interne et des artères du
polygone de Willis.
L’atteinte visuelle au cours de cette maladie a été décrite dans la littérature chez de
présentant des accidents vasculaires cérébrales (AVC) .L’atteinte intraoculaire est
exceptionnellement décrite au cours de cette pathologie.
Le but de notre étude est de rapporter le cas d’une jeune patiente suivie pour
maladie de Moyamoya aux antécédents d’AVC et qui à l’examen ophtalmologique
présente des hémorragies rétiniennes homolatérales à l’AVC.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Il s’agit d’une jeune fille âgée de 22 ans suivie pour infirmité motrice depuis le jeune
âge, ayant présenté il ya 2 ans un AVC ischémique en rapport avec une maladie de
moyamoya ayant laissé comme séquelle une hémiparésie droite.
La patiente est suivie par ailleurs pour myopie forte.
L’examen ophtalmologique a objectivé une acuité visuelle corrigée à 2/10f (OD),
1/10 (OG), une scléromalacie bilatérale, un segment antérieur sans anomalies, un
TO à 26 mmHg (ODG), avec au FO de multiples hémorragies rétiniennes profondes
disséminés au niveau du pole postérieur et en périphérie rétinienne ainsi qu’une
atrophie chorio-rétinienne à droite, un conus myopique un rétino-schisis inféro-nasal
sans lésions hémorragiques à gauche.
L’angiographie rétinienne n’a pas objectivé l’origine de ces hémorragies sous
rétiniennes.
Conclusion :
La maladie de moyamoya se manifeste essentiellement par des accidents
vasculaires cérébraux qui peuvent engager le pronostic vital.
L’atteinte endoculaire reste rarement décrite qui est probablement en rapport avec
un effet vaso- occlusif de cette maladie pouvant toucher la vascularisation
ophtalmique.
P73- OCCLUSION ISOLEE D’UNE ARTERE CILIO-RETINIENNE
Kammoun S, Sellami D, Mahmoud A, Bouassida W, Gargouri S, Ben Amor S, Trigui
A, Feki J.
Service d’Ophtalmologie (CHU Habib Bourguiba Sfax)
Introduction :
L'occlusion isolée d'une artère cilio-rétinienne réalise un tableau clinique rare mais
caractéristique. A partir d'une observation et des données de la littérature nous
préciserons les particularités cliniques et angiographiques de ce syndrome puis en
discuterons les hypothèses physiopathogéniques.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Patient âgé de 63 ans, sans antécédents particuliers, consulte pour une baisse
brutale de l'acuité visuelle de l‘œil gauche (OG). L’examen au niveau de l’œil droit
trouve une acuité visuelle (AV) de 10/10, un segment antérieur calme et un fond de
l’œil (FO) normal. Au niveau de l’œil gauche l’AV est limitée à voire bouger les
mains, le segment antérieur est calme, et au FO un territoire d'ischémie rétinienne
interpapillo-maculaire centré par une artère cilio-rétinienne. Une angiographie à la
fluorescéine a été réalisée et a montré un œil droit normal et au niveau de l’oeil
gauche un retard de remplissage de l’artère cilio-rétinienne avec un ralentissement
du flux cilio-rétinien. Un bilan étiologique a été réalisé et une maladie de Horton a
été éliminée. Une hypertension artérielle (HTA) sévère mesurée à 240/130 a été
retrouvée, sans éléments évocateurs d'une HTA secondaire. Le patient est mis
sous traitement anti hypertenseur, antiagrégant plaquettaire et un vasodilatateur.
L’évolution était marquée sur le plan général par une normalisation rapide des
chiffres tensionnels et sur le plan local par une stabilisation de l’AV et de l’aspect du
FO.
Discussion et conclusion :
Les occlusions cilio-rétiniennes isolées sont rares et le plus souvent il s'agit de
formes associées soit à une occlusion veineuse rétinienne le plus souvent
tronculaire, soit à une neuropathie optique antérieure. L'occlusion de cette artère est
un accident grave et nécessite un bilan étiologique complet. Le pronostic visuel
global de cette affection dépend essentiellement de l'atteinte maculaire et des lésions
associées.
P74- LES INFLAMMATIONS NON SPECIFIQUES DE L’ORBITE : A PROPOS DE 4
CAS
Trifi Y, Knani L, Mekni M, Yakoubi S, Najjar S, Mahjoub H, Ben Hadj Hamida F
Service d’ophtalmologie (Hôpital Farhat Hached de Sousse)
Introduction :
Les inflammations non spécifiques de l’orbite peuvent revêtir des aspects évolutifs
multiples. Néanmoins, elles ont en commun certains critères cliniques, radiologiques
et thérapeutiques. Nous nous proposons de rapporter à travers notre série les
aspects diagnostiques et thérapeutiques des inflammations non spécifiques de
l’orbite.
Matériel et méthodes :
Nous avons réalisé une étude rétrospective sur 4 patients hospitalisés dans le
service d’ophtalmologie de Sousse entre 2004 et 2010. Il s’agissait d’une femme et
de 3 hommes dont l’âge variait entre 18 et 71ans. Le diagnostic était retenu sur des
critères cliniques, radiologiques et thérapeutiques. La biopsie était réalisée à deux
reprises.
Résultats :
L’exophtalmie unilatérale rapidement progressive était le mode de révélation dans
75% des cas. Au premier examen, une diplopie était présente dans 50% des cas.
Une myosite était présente chez deux patients. Pour les deux autres, il s’agissait
d’une atteinte inflammatoire diffuse de l’orbite. Une corticothérapie systémique était
prescrite dans tous les cas. L’évolution était favorable dans 3 cas. La biopsie réalisée
à deux reprises a permis de redresser le diagnostic dans un cas en révélant un
méningiome.
Discussion :
Le diagnostic des inflammations non spécifiques de l’orbite (appelées anciennement
pseudo tumeurs inflammatoires) repose sur des critères cliniques, radiologiques et
thérapeutiques. Il s’agit d’un diagnostic d’élimination. En effet, il faut éliminer toutes
les atteintes tumorales et inflammatoires spécifiques (tuberculose, sarcoïdose,
Dysthyroïdie, Wegener et lymphome). Le diagnostic peut être redressé par la
biopsie, indiquée en cas de résistance à la corticothérapie. Reste à mieux définir le
moment idéal pour la réaliser.
Conclusion :
Le diagnostic des inflammations non spécifiques de l’orbite est souvent difficile et
non définitif. Les corticoïdes par voie générale constituent un bon test diagnostique
et thérapeutique. L’apport de l’examen de médecine interne et de la biopsie est
considérable, en permettant de redresser le diagnostic.
P75- AMYLOSE ORBITAIRE ET CORNEENNE : A PROPOS D’UN CAS
Charfi H, Mbarek S, Kahloun R, Bafjaich S, Zina S, Jelliti B, Attia S, Khairallah M
Service d’ophtalmologie (CHU Fattouma Bouguiba de Monastir)
But :
Rapporter un cas d’amylose cornéenne, conjonctivale et orbitaire.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Une femme de 57 ans, aux antécédents de glaucome chronique à angle ouvert, a
présenté une tumeur conjonctivale bilatérale avec infiltration stromale cornéenne à
droite. Une biopsie des lésions décrites avec examen anatomo-pathologique a
conclu à une amylose. Une TDM orbitaire a retrouvé un aspect cadrant avec des
dépôts amyloïdes au niveau de la graisse orbitaire à gauche. Une amylose
systémique a été écartée.
Discussion :
Toutes les structures oculaires peuvent être le siège d’une infiltration amyloïde.
L’amylose orbitaire ou oculaire peut être localisée ou rentrant dans le cadre d’une
amylose systémique. Devant la diversité des présentations cliniques des amyloses
oculaires, péri oculaires et orbitaires, la gamme des diagnostics différentiels est
large. Le diagnostic positif repose sur l’examen anatomopathologique. L’apport de
l’imagerie est précieux dans le bilan d’extension des dépôts amyloïdes. Le glaucome
constitue une complication de l’amylose oculaire ou orbitaire.
Conclusion :
L’amylose oculaire, péri oculaire et orbitaire sont des affections rares qui peuvent
être isolées ou rentrant dans le cadre d’une amylose systémique. Il s’agit d’une
pathologie lentement progressive mais pouvant entraîner un déficit visuel majeur.
Toute la difficulté est d’évoquer le diagnostic devant la diversité des présentations
cliniques.
P76- MENINGIOME DE L’ORBITE : A PROPOS D’UN CAS
Chebbi A, Malek I, Amara F, Romdhan O, Boughanmi M, Souissi K, Zeghal I,
Boujemaa C, Boughuila H, Nacef L
Service A. Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis.
Introduction :
Le méningiome est la tumeur la plus fréquente des tumeurs cérébrales bénignes. Il
se développe à partir des cellules tumorales arachnoïdiennes. La plupart des
méningiomes de l’orbite sont une extension des méningiomes intracrâniens. La
localisation orbitaire primitive est rare.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Patiente âgée de 62 ans ayant été opérée il y a 2 ans d’un méningiome intracrânien
avec des suites opératoires simples, consulte pour exophtalmie unilatérale gauche
évoluant depuis 1 an. L’examen trouve une exophtalmie gauche grade II, une
perception lumineuse négative, une ophtalmoplégie totale et au fond d’œil une
atrophie optique. L’œil controlatéral est normal. Une IRM orbito-cérébrale a mis en
évidence un processus expansif intra conique de 2.5×2.1×2.2 cm engainant le nerf
optique faisant suspecter le diagnostic d’un méningiome orbitaire. La patiente a
bénéficié d’une prise en charge chirurgicale et d’une radiothérapie complémentaire.
Discussion :
Les méningiomes propagés à l’orbite proviennent de l’espace méningé péri-orbitaire
et envahissent l’orbite par la fente sphénoïdale ou le canal optique. L’exophtalmie est
le motif de consultation le plus fréquent. La neuro-imagerie permet le diagnostic ; les
récidives sont rares après exérèse et le pronostic vital est bon.
Conclusion :
Le méningiome de l’orbite est une entité rare d’évolution lente, malgré l’apport
considérable de l’imagerie, la certitude diagnostique est apportée par l’examen
histologique de la pièce d’exérèse tumorale.
P77- KERATOACANTHOME GEANT DE LA PAUPIERE CHEZ UN ENFANT DE 3
ANS
Ouederni M, Kamoun H, Chakroun I, Hamdi C, Hijazi A, Zghal M, Mazlout H,
Cheour M, El Afrit MA, Kraiem A
Service d’Ophtalmologie (CHU Habib Thameur de Tunis)
Introduction :
Le kératoacanthome est une tumeur épithéliale pouvant simuler cliniquement et
histologiquement un carcinome épidermoide.
Son évolution est habituellement aigue puis régressive au prix de cicatrice
inesthétique.
Le kérathoacanthome géant est une forme particulière rare définie par une taille qui
dépasse les 2 à 3 cm, d’évolution incertaine en dehors du traitement.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Nous rapportons le cas d’un enfant âgé de 3 ans et demi, suivi pour Xeroderma
Pigmentosum depuis l’âge de 6 mois, qui nous ca consulté pour volumineuse masse
palpébrale inférieure droite évoquant un Kératoacanthome. La lésion a été traitée par
3 injections intramusculaires hebdomadaires de Bléomycine avec résolution
complète au bout de 3 semaines.
Conclusion :
Le kératoacanthome est une tumeur fascinante par son aspect clinique et son
évolution explosive puis régressive au bout de quelques mois. Son traitement repose
actuellement sur les anti-mitotiques par voie générale ou intra-lésionnelle permettant
un meilleur confort pour le malade avec des résultats excellents tant sur le plan
esthétique que fonctionnel.
P78- PSEUDOTUMEUR INFLAMMATOIRE DE L’ORBITE (A PROPOS DE DEUX
CAS)
Barbouche Boukhris S, Bouattour H, Zayoud F, Labassi R
Hôpital Régional Sadok Mkadem de Jerba
Introduction :
La pseudotumeur inflammatoire de l’orbite (PTIO) est un processus inflammatoire
non spécifique qui peut atteindre n'importe quel tissu de l'orbite sans cause locale ou
systémique retrouvée simulant initialement une atteinte néoplasique. Il s'agit d'une
tumeur rare de tout âge. Son traitement repose sur la corticothérapie.
Matériels et Méthodes : Cas cliniques
Résultats :
Il s'agit de 2 patientes âgées de 34 et 62 ans se présentant pour œdème palpébral
unilatéral avec diplopie. Un examen ophtalmologique complet est pratiqué ainsi
qu’un bilan radiologique comportant un scanner orbito-cérébral et une imagerie par
résonnance magnétique. Le diagnostic de pseudotumeur inflammatoire est retenu
sur un faisceau d’arguments cliniques, radiologiques et sur l’efficacité thérapeutique
des corticoïdes.
Discussion :
Le diagnostic de pseudotumeur inflammatoire est basé sur la clinique et l'épreuve
thérapeutique aux corticoïdes. Il est nécessaire d'éliminer une néoplasie, une
infection et une maladie inflammatoire spécifique. Les explorations radiologiques
sont une aide au diagnostic et permettent surtout de suivre l’évolution sous
traitement. L'évolution des pseudotumeurs inflammatoires est imprévisible. La
guérison définitive est possible mais les récidives sont fréquentes.
Conclusion :
Les pseudotumeurs inflammatoires de l’orbite se caractérisent par leur aspect
clinique trompeur pseudotumoral, le polymorphisme des atteintes tissulaires,
l’absence d’étiologie retrouvée, la bonne réponse au traitement corticoïde et les
récidives fréquentes. L’imagerie aide au diagnostic et permet de suivre l’évolution
sous traitement.
P79- CELLULITE ORBITAIRE MYCOSIQUE : A PROPOS D’UN CAS
Chebbi A, Hamzaoui A*, Amara F, Laadhari G, Khanoussi A, Souissi K, Zeghal I,
Boujemaa C, Houman MH*, Boughuila H, Nacef L
Service A (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
*Service de Médecine Interne (Hôpital la Rabta)
Introduction :
La candidose est une infection mycosique aiguë gravissime qui survient chez les
sujets immunodéprimés. Nous rapportons le cas d’un patient diabétique qui a
présenté une cellulite orbitaire mycosique et nous discutons l’aspect clinique et
l’approche thérapeutique de cette affection.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Patient de 75 ans, diabétique de type 2 qui a consulté en urgence pour exophtalmie
unilatérale gauche évoluant dans un contexte de douleur et de fièvre. L’examen
ophtalmologique trouve une exophtalmie, une ophtalmoplégie totale unilatérale
gauche, un œdème palpébral, chémosis, une anesthésie cornéenne, une mydriase
arefléctique, une cataracte obturante et un fond d’œil inaccessible sur un globe
fonctionnel. Une TDM et une IRM faites en urgence ont conclu à une cellulite
orbitaire de l’apex orbitaire. Le patient a été mis sous antibiotiques par voie veineuse
avec une corticothérapie après 72 heures. L’évolution a été marquée par
l’aggravation de la symptomatologie et la survenue d’une hématémèse, une
fibroscopie digestive trouve une œsophagite candidosique confirmée par un examen
microbiologique, le patient a été mis sous antimycosiques avec bonne évolution
clinique et radiologique.
Conclusion :
Les cellulites orbitaires sont des pathologies fréquemment d’origine bactérienne,
l’origine fongique doit être recherchée surtout en présence de signes neuroophtalmologiques chez les personnes âgées et diabétiques. L’évolution peut être
rapidement défavorable mettant le pronostic vital en jeu.
P80- LES DIFFERENTS ASPECTS CLINIQUES DES CAVERNOMES: A PROPOS
DE 10 CAS
Chebbi A, Malek I, Louati H*, Ben Amor S, Baba M, Souissi K, Zeghal I, Boujemaa C,
Belagha A*, Boughuila H, Nacef L
Service A (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
*Service de Radiologie (Hôpital d’Enfants)
Introduction :
Les hémangiomes caverneux représentent des tumeurs vasculaires bénignes les
plus fréquentes de l’orbite. Nous rapportons une série de 10 cas d’hémangiome de
l’orbite colligés au service d’ophtalmologie A de l’institut Hédi Raies, et nous
discutons les différents aspects cliniques, les diagnostics différentiels et l’approche
thérapeutique.
Matériels et méthodes :
Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 10 cas d’hémangiomes orbitaires
caverneux colligés au service d’ophtalmologie A de l’institut Hédi Rais entre janvier
2006 et août 2011.
Résultats :
On a noté 7 femmes et 3 hommes âgés entre 5 et 50 ans. Le motif de consultation
était une exophtalmie unilatérale d’évolution progressive dans 85% des cas. Elle était
axile dans 7 cas. L’acuité visuelle était diminuée dans 6 cas. Au fond d’œil, on a
trouvé un œdème papillaire dans 3 cas, une hyperhémie papillaire dans 4 cas, et un
fond d’œil normal dans 3 cas. Des altérations du champ visuel ont été notées dans 7
cas. L’IRM a été pratiquée dans tous les cas et l’écho doppler dans 7 cas. L’imagerie
était concluante dans 8 cas et on a complété par angio IRM dans 2 cas dans le doute
diagnostique. Le traitement était chirurgical dans 7 cas et une abstention
thérapeutique dans 1 cas sur un globe non fonctionnel. Dans 2 cas le traitement a
été refusé par les patients.
Discussion :
L’hémangiome caverneux est une tumeur vasculaire bénigne lentement progressive
et intra conique, avec une nette prédominance féminine. Le pronostic visuel peut être
mis en jeu en rapport avec les complications compressives du pôle postérieur. Le
traitement est essentiellement chirurgical avec la voie d’abord chirurgicale qui diffère
selon les habitudes du chirurgien et la localisation tumorale. Les récidives sont
exceptionnelles.
Conclusion :
Les hémangiomes caverneux sont des tumeurs fréquentes et bénignes, bien que
diagnostiquées tardivement elles sont de bon pronostic. Actuellement la prise en
charge diagnostique et thérapeutique est bien codifiée.
P81LES
URGENCES
ORBITAIRES
PEDIATRIQUES :
APPROCHE
DIAGNOSTIQUE
Chebbi A, Louati H*, Malek I, Ben Amor, Baba M, Laadhari G, Souissi K, Zeghal I,
Boujemaa C, Belagha A*, Boughuila H, Nacef L
Service A (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
*Service de Radiologie (Hôpital d’Enfants)
Introduction :
Les exophtalmies chez les enfants sont des affections graves pouvant entrainer la
perte fonctionnelle du globe oculaire et engager le pronostic vital. Elles sont
primaires ou secondaires à un processus tumoral c’est une urgence médicale et
chirurgicale.
Matériel et méthodes :
Nous avons mené une étude rétrospective entre 2008 et 2011 sur 32 enfants (19
filles et 13 garçons), âgés de 2 mois à 11 ans ayant consulté en urgence pour une
exophtalmie d’apparition brutale. Nous avons réalisé un examen ophtalmologique
complet comprenant une mesure de l’acuité visuelle, du tonus oculaire et un examen
du fond d’œil ; et des examens complémentaires (TDM, IRM, écho doppler orbitaire,
champ visuel, test de lancaster, potentiels évoqués visuels) et un bilan général :
biologie, ponction lombaire, myélogramme, radiographie du thorax, échographie
abdominale. Une biopsie orbitaire a été pratiquée en urgence chez 9 patients.
Résultats :
Les étiologies retrouvées sont variées comportant une cellulite orbitaire dans 10 cas,
un hémangiome orbito-palpébral dans 4 cas, un rhabdomyosarcome dans 7 cas, un
lymphome de Burkitt dans 1 cas, une inflammation orbitaire idiopathique dans 1 cas,
une histiocytose X dans 2 cas, un gliome du nerf optique dans 2 cas, une hémorragie
périostée chez un drépanocytaire dans 1 cas, une malformation capillo-veineuse
dans un cas et 2 cas de lymphangiome kystique orbitaire.
Conclusion :
La survenue brutale d’une exophtalmie chez l’enfant reste rare. Il faut rechercher une
pathologie tumorale maligne et évaluer le risque de compression des voies visuelles.
P82- ASPECT ATYPIQUE D’UN LYMPHANGIOME ORBITAIRE
Zhioua I, Zbiba W, Ammous I, Zgolli H, Dridi H, Gareali A, Ben Ahmed N, Mrabet A
Service d’Ophtalmologie (CHU Mohamed Taher Maamouri de Nabeul)
Introduction :
Le lymphangiome orbitaire est une malformation vasculaire hémodynamiquement
exclue qui atteint les enfants surtout lors de la première décennie. Le diagnostic
repose essentiellement sur l’imagerie et le traitement dépend de l’extension locale.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Nous rapportons le cas d’une fille de 8 ans qui a présenté une tuméfaction bleutée
de l’angle supérointerne de l’œil gauche sans aucune notion de traumatisme. Il s’agit
d’une tuméfaction molle, indolore, mal limitée avec un examen ophtalmologique par
ailleurs sans anomalie. Le scanner a montré une formation orbitaire supérointerne
infiltrante hétérogène avec une calcification importante au contact du nerf optique,
qui reste par ailleurs bien individualisé.
L’IRM cérébro-orbitaire révèle un processus hétérogène hyper-intense en T2
rétrooculaire évoquant un lymphangiome.
Le diagnostic le plus probable reste le lymphangiome orbitaire malgré un aspect
radiographique plutôt atypique; et le traitement préconisé dans ce cas est la
surveillance clinique et radiologique.
L’évolution a été marquée par une stabilisation de la taille tumorale sans
retentissement fonctionnel.
Conclusion :
Le diagnostic de lymphangiome orbitaire peut être difficile, surtout que la biopsie,
dans la majorité des cas, ne peut être pratiquée; et une meilleure connaissance des
différents aspects clinico-radiographiques est nécessaire afin de guider la prise en
charge thérapeutique.
P83- EXOPHTALMIE UNILATERALE REVELANT UN MENINGIOME DE LA LOGE
CAVERNEUSE : A PROPOS D’UN CAS
Jedidi L, Chebil A, Mahjoub W, Kort F, Limaiem R, EL Matri L
Service B (Institut Hédi Raïs d’ophtalmologie de Tunis)
But : Rapporter le cas d’une exophtalmie unilatérale révélant un méningiome de la
loge caverneuse.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Patient âgé de 56 ans, aux antécédents de retard mental, nous a consulté pour
picotement et secrétions de l’œil droit. A l’examen ophtalmologique, on a noté du
côté droit une acuité visuelle à 1/10 non améliorable, une exophtalmie non axile, non
pulsatile, irréductible, une lagophtalmie, un chémosis avec une hyperhémie
conjonctivale et secrétions purulentes. Le segment antérieur et le fond d’œil étaient
normaux. L’examen de l’œil adelphe était sans particularités. Une TDM orbitaire a
conclu à un aspect en faveur d’un méningiome de la loge caverneuse droite avec
extension endo-orbitaire et à la tente du cervelet. Le patient a été adressé en
neurochirurgie pour complément de prise en charge.
Discussion :
Le méningiome est une tumeur bénigne, se développant à partir des cellules
méningothéliales de l’arachnoïde. Il survient souvent après 50 ans, avec une
prédominance féminine. C’est la deuxième cause d’exophtalmie tumorale, après le
lymphome. Son évolution est lente. Le diagnostic est aidé par l’imagerie et confirmé
par l’examen histologique. Le traitement est souvent chirurgical. La guérison clinique
est la règle après exérèse complète.
Conclusion :
Le méningiome doit être évoqué parmi les causes d’exophtalmie, surtout chez
l’adulte après 50 ans. Le pronostic visuel est généralement bon, et dépend du degré
d’extension de la tumeur.
P84- RHABDOMYOSARCOME ALVEOLAIRE ORBITAIRE AVEC METASTASE
PULMONAIRE
Zhioua I, Zbiba W, Ammous I, Dridi H, Gareali A, Zgolli H, Ben Ahmed N, Mrabet A
Service d’Ophtalmologie (CHU Mohamed Taher Maamouri Nabeul)
Introduction :
Le rhabdomyosarcome (RMS) est une tumeur maligne mésenchymateuse plus ou
moins différenciée en cellule musculaire striée. Le rhabdomyosarcome orbitaire (10%
de l’ensemble de toutes les localisations) est la tumeur maligne orbitaire primitive la
plus fréquente chez l’enfant.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
On rapporte le cas d’un nourrisson de 6 mois qui a présenté une tuméfaction
orbitaire supérieure droite augmentant rapidement de taille, en 10 jours, entraînant
une hypotropie du globe oculaire et un faux ptôsis. L’imagerie par résonnance
magnétique a montré un processus expansif de 22*18mm rehaussé intensément
après injection de contraste et refoulant le globe en bas. La biopsie de la tumeur
avec étude immunohistochimique a conclu à un RMS de type alvéolaire. Le bilan
d’extension a montré des nodules pulmonaires métastatiques sans autres
localisations tumorales. Le nourrisson a reçu plusieurs cures de chimiothérapie
intraveineuse avec régression de la taille tumorale et disparition des nodules
pulmonaires. Une radiothérapie locale est en cours.
Conclusion :
Le rhabdomyosarcome orbitaire est le premier diagnostic à évoquer devant toute
tumeur orbitaire. Le type alvéolaire reste beaucoup moins fréquent que le type
embryonnaire, mais de plus mauvais pronostic.
P85- FRACTURES SINUSIENNES COMPLIQUEES DE PNEOMO-ORBITE :
PARTICULARITES CLINIQUES ET THERAPEUTIQUES
Ben Jalel W, Hmaied W, Sakka S, El Fekih L
Hôpital des forces de sécurité intérieure de la Marsa
Introduction :
L’emphysème orbitaire (EO) ou pneumo-orbite est défini par la présence d’air dans
l’orbite secondaire, dans la majorité des cas, à un traumatisme occasionnant une
fracture sinusienne. Il est souvent sous diagnostiqué car habituellement
asymptomatique et spontanément régressif sans séquelles. Dans de rares cas, l’EO
peut être grave, mettant en jeu le pronostic visuel d’où la nécessité d’un diagnostic
rapide et d’une prise en charge adéquate.
Le but de se travail est d’exposer notre série de patients ayant un EO et de rappeler
les mécanismes de sa constitution, ses particularités cliniques ainsi que les éléments
de sa prise en charge.
Matériel et méthodes :
Nous rapportons dans ce travail une étude rétrospective à propos de sept cas
d’emphysème orbitaire colligés au service d’ophtalmologie de l’hôpital des FSI de la
Marsa. Tous nos patients ont bénéficié d’un examen ophtalmologique complet, d’un
examen ORL et d’un scanner du massif facial.
Nous avons étudié les mécanismes physiopathologiques et les éléments de
diagnostic et de prise en charge.
Résultats :
Tous nos patients sont de sexe masculin avec une moyenne d’âge de 32 ans. L’EO
a été secondaire à un traumatisme facial dans tous les cas. Un emphysème souscutané a été noté dans 3 cas et une exophtalmie a été retrouvée chez 5 patients.
L’acuité visuelle était normale dans 100% des cas. Le fond d’œil était sans
anomalies dans tous les cas. Un œdème jugal a été retrouvé chez 3 patients avec
une épistaxis unilatérale dans 2 cas.
Le scanner a mis en évidence des lésions osseuses orbitaires et sinusiennes dans
tous les cas. Ces patients ont bénéficié d’une antibiothérapie per os associée à un
traitement anti-inflammatoire per os. Les efforts de mouchage, d’éternuement et de
toux ont été déconseillés.
L’évolution a été favorable dans tous les cas. Sur le plan ORL, une surveillance
clinique et radiologique a été préconisée pour tous les patients.
Conclusion :
L’emphysème orbitaire est une complication fréquente des fractures de l’orbite. Il est
souvent bénin car spontanément régressif sans séquelles, mais il peut compromettre
sévèrement le pronostic visuel s’il est extensif ou s’il se complique d’infections. Ainsi,
l’emphysème sous cutané et sous conjonctival doivent être recherchés
systématiquement chez tout patient victime d’un traumatisme orbitaire. Leur
présence impose la pratique en urgence d’une TDM oculo-orbitaire qui permet de
confirmer le diagnostic d’EO, de préciser sa localisation et de guider un éventuel
geste de décompression.
P86- MYELOME MULTIPLE REVELE PAR UNE LOCALISATION PALPEBRALE :
A PROPOS D’UN CAS
Chebbi A, Sassi S*, Amara F, Laadhari G, Khanoussi A, Triki W, Souissi K, Zeghal I,
Boujemaa C, Ben Romdhan K*, Boughuila H, Nacef L
Service A (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
*Service d’Anapath (Institut Salah Azaiz)
Introduction :
La localisation palpébrale de la maladie de Kahler est rare ; il s’agit de plasmocytome
palpébral qui peut être inaugural et témoignant d’un stade avancé de la maladie
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Nous rapportons le cas d’une patiente âgé de 57 ans, qui consulte pour une
tuméfaction palpébrale évoluant depuis 3 mois. L’examen trouve une masse
palpébrale de toute la paupière supérieure de l’œil droit avec proptosis, le reste de
l’examen ophtalmologique est difficile vue l’occlusion palpébrale. L’examen de l’œil
adelphe est sans particularités.
Une IRM orbito-cérébrale a mis en évidence une lésion palpébrale en hypo signal T1
et hyper signal T2 qui se rehausse fortement après injection de gadolinium. Une
biopsie a été indiquée et a conclu à un plasmocytome d’une localisation secondaire
d’une maladie de Kahler. La patiente a eu une chimiothérapie.
Discussion :
Le diagnostic de plasmocytome orbito-palpébral dans le cadre de maladie de Kahler
repose sur l’examen anatomopathologique. Il n’y a pas une spécificité clinique ou
radiologique de la pathologie. La localisation orbito-palpébrale témoigne d’un stade
avancé de la maladie et est considérée de mauvais pronostic. Le traitement repose
sur la chimiothérapie associée ou non à la radiothérapie.
Conclusion :
La localisation orbito-palpébrale de la maladie de Kahler reste rare. Elle pose des
problèmes diagnostiques et thérapeutiques. La prise en charge est multi disciplinaire
et le pronostic général dépend du stade de la maladie.
P87- NECROSE PALPEBRALE ET OCCLUSION DE L’ARTERE OPHTALMIQUE
SECONDAIRE A L’ANESTHESIE LOCALE PAR LA LIDOCAINE ADRENALINEE :
A PROPOS D’UN CAS
Hidaya S, Kallel H, I Mili Boussen, R Zhioua, Ouertani A
Service d’Ophtalmologie (CHU Charles Nicolle, Tunis)
But :
Nous rapportons le cas d’une nécrose palpébrale associée à une occlusion de
l’artère ophtalmique suite à une anesthésie rétrobulbaire par la lidocaine adrénalinée
à 2 %.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Une femme âgée de 75 ans hypertendue et dyslipidémique, a été opérée d’une
cataracte obturante sous anesthésie rétrobulbaire utilisant la xylocaïne adrénalinée à
2%, sans incidents peropératoires. Elle a présenté à J1 postopératoire un œdème
palpébral important et un chémosis. L’évolution était marquée par la régression de
l’œdème, l’apparition d’une nécrose épidermique au niveau de la paupière inférieure
gauche et d’une occlusion de l’artère ophtalmique avec une AV réduite à des
perceptions lumineuses négatives.
Discussion :
La nécrose palpébrale et l’occlusion de l’artère ophtalmique semblent être dues à
l’anesthésie locale. En effet, la lidocaine qui constitue l’anesthésique local le plus
utilisé en chirurgie ophtalmologique est généralement considérée comme
vasodilatateur. L’adjonction d’adrénaline améliore l’analgésie et permet une
excellente hémostase mais peut entrainer un vasospasme pouvant être à l’origine
d’une ischémie.
Conclusion :
Le vrai mécanisme de l’occlusion de l’artère ophtalmique reste incertain.
Tout chirurgien doit tenir compte de ce risque et prendre des précautions afin de le
minimiser.
P88- SARCOME DU SAC LACRYMAL : DIFFICULTES DIAGNOSTIQUES ET
THERAPEUTIQUES A PROPOS D’UN CAS
Chebbi A, Malek I, Amara F, Khanoussi A, Triki W, Bel Hadj salah W, Souissi K,
Zeghal I, Boujemaa C, Boughuila H, Nacef L
Service A (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
Introduction :
Les tumeurs du sac lacrymal sont relativement rares, leur pronostic est le plus
souvent mauvais vu le retard diagnostique et la difficulté thérapeutique. Le but du
travail est de préciser les caractéristiques et les risques évolutifs des sarcomes du
sac lacrymal.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Patient âgé de 67 ans, consulte pour une dacryocystite chronique unilatérale.
L’examen trouve une tuméfaction canthale médiale de type inflammatoire, de
consistance dure, le reste de l’examen ophtalmologique est sans particularités. Un
scanner trouve une masse infiltrant le sac lacrymal avec extension au canal lacrymonasal ; La patiente a subi une dacryocystectomie avec ablation des canalicules et la
portion orbitaire du canal lacrymo-nasal. L’examen histologique de la pièce
opératoire conclut à un sarcome du sac lacrymal. La patiente a reçu un complément
par radiothérapie.
Discussion :
Les sarcomes du sac lacrymal sont des tumeurs rares. Le pronostic de ces sarcomes
est en général mauvais par la localisation tumorale et la proximité des voies
lacrymales favorisant la dissémination locorégionale de la tumeur. L’analyse à haute
résolution spatiale en dacryo-scanner évalue l’effet de masse refoulant les
canalicules et l’atteinte osseuse. L’IRM caractérise le signal tumoral et permet de
délimiter le processus expansif par rapport à la muqueuse lacrymale saine. Elle
permet par ailleurs de faire le diagnostic différentiel de l’obstruction par
dacryocystocèle.
Conclusion :
Le sarcome primitif du sac lacrymal est une tumeur exceptionnelle nécessitant une
prise en charge multidisciplinaire entre ophtalmologistes, oto-rhino-laryngologues et
radiothérapeutes. Le pronostic reste réservé vu le retard diagnostique et la proximité
des voies lacrymales favorisant la dissémination métastatique.
P89- LE SYNDROME DE GOLDENHAR : ASPECTS CLINIQUES ET TRAITEMENT
Knani L, Zayani M, Sammouda T, Yakoubi S, Ben Rayana N, Ben Hadj Hamida F
Service d’Ophtalmologie (Hôpital Farhat Hached de Sousse)
Introduction :
Le syndrome de Goldenhar ou Dysplasie oculo-auriculo- vertébrale est un syndrome
malformatif en rapport avec des anomalies de développement du premier arc
branchial.
But : Étudier les caractéristiques cliniques et thérapeutiques de l’atteinte oculaire
dans le syndrome de Goldenhar
Patients et méthodes :
Nous avons mené une étude rétrospective sur 11 enfants présentant un syndrome
de Goldenhar pris en charge dans le service d’ophtalmologie de Sousse. Chacun a
eu un examen complet des annexes et du globe oculaire, ainsi qu’un examen
pédiatrique général systématique, complété dans certains cas d’un examen
spécialisé (surtout ORL)
Résultats :
Il s’agit de 9 filles et 2 garçons d’âge moyen de 2,5 ans (extrêmes de 4 mois à 7
ans). Un colobome palpébral était présent chez 7 patients (63%). Dans tous les cas,
Il était unilatéral et siégeait en paupière supérieure. Un dermoïde du limbe était noté
chez 7 patients/11 (63,6%), unilatéral dans 100% des cas, unique dans 5 cas et
multiple dans 2 cas. L’appendice pré tragien était constant chez tous nos patients. Le
traitement du colobome était chirurgical (greffe tarso conjonctivale, plastie en Z,
suture bord à bord). Le dermoïde du limbe était réséqué.
Discussion :
Le syndrome de Goldenhar ou Dysplasie oculo-auriculo- vertébrale survient le plus
souvent de façon sporadique. Il associe des altérations osseuses et surtout des
parties molles. Il existe une dysmorphie faciale avec macrostomie, micrognathie, des
anomalies auriculaires (duplication du tragus, appendice pré auriculaire, fistule
auriculaire). D’autres atteintes sont plus rares (spina bifida, Retard mental: 10%).
L’atteinte ophtalmologique est dominée par les colobomes palpébraux et les
dermoides du limbe. D’autres atteintes peuvent être rencontrées : Ptôsis, obliquité
anti-mongoloïde des paupières. Le traitement des lésions oculaires est chirurgical.
Les résultats dépendent de la sévérité de la dysmorphie faciale.
Conclusion :
Le syndrome de Goldenhar est l’un des syndromes malformatifs les plus observés en
pratique courante. L’atteinte ophtalmologique est dominée par les colobomes
palpébraux et les dermoides du limbe. L’atteinte extra oculaire est dominée par les
anomalies auriculaires, dont la plus constante est l’appendice pré tragien. Le rôle de
l’ophtalmologiste est important dans le diagnostic positif.
P90- LA PHTIRIASE PALPEBRALE (A PROPOS DE 2 CAS)
Malek I, Chebbi A, Triki W, Hachicha F, Khanoussi A, Zghal I, Boujemaa C, Bouguila
H, Nacef L
Institut « Hédi Raies » d’ophtalmologie de Tunis
Introduction :
La phtiriase palpébrale est une cause rare de blépharite due au parasite « phtirius
pubis ».
Dans ce travail nous rapportons les observations cliniques de 2 patients présentant
une phtiriase palpébrale.
Matériel et méthodes : Cas cliniques
Résultats :
Il s’agit de 2 patients âgés respectivement de 35 et 56 ans qui consultent pour un
prurit palpébral avec blépharite résistante au traitement habituel.
L’examen à la lampe à fente a révélé la présence du parasite à la forme adulte ainsi
que l’existence de lentes. Les patients ont eu une extraction mécanique du parasite à
la pince et prescription d’une pommade à base d’oxyde jaune de mercure.
Discussion et conclusion :
La phtiriase palpébrale est de diagnostic facile. Différents traitements ont été
proposés ; mécaniques, chimiques et physiques.
Sa découverte impose une enquête dans l’entourage afin de détecter et traiter la
source de contamination.
P91- INTERET DE LA SD-OCT CHEZ LES PATIENTS TRAITES PAR
ANTIPALUDÉENS DE SYNTHÈSE
Bouladi M, Saadouli D, Chebil A, Largueche L, Brour J, Mghaieth F, El Matri L.
Service B (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
Introduction :
Le traitement au long cours par les anti-paludéens de synthèse peut aboutir à des
complications ophtalmologiques diverses dont la plus redoutable est représentée par
la l’atteinte maculaire d’où l’intérêt de son dépistage précoce.
Le but de notre travail est d’étudier l`intérêt de l`OCT dans la surveillance de la
maculopathie induite par antipaludéens de synthèse
Matériel et méthodes :
Il s’agit d’une étude rétrospective, comparative portant sur 2 groupes. Un groupe de
15 yeux de 15 patients traités par antipaludéens de synthèse dont l'examen
ophtalmologique clinique, l'électrorétinogramme multifocal (ERG mf) et le champ
visuel central sont normaux et un 2ème groupe de 15 yeux de 15 témoins non traités
appariés selon l’âge. Nous avons analysé et comparé l’épaisseur rétinienne centrofovéolaire moyenne et l’épaisseur péri-fovéolaire moyenne mesurées au SD-OCT
entre les 2 groupes.
Résultats :
Les 2 groupes étaient parfaitement comparables quant au sex-ratio et l’âge. Nous
n’avons pas observé de différence significative entre les 2 groupes concernant
l’épaisseur rétinienne centro-fovéolaire et l’épaisseur moyenne périfovéolaire.
Conclusion :
Nos résultats indiquent que les données du SD-OCT concordent avec ceux de l’ERG
mf et du CV maculaire. Bien que le SD-OCT n’ait pas montré de signes précliniques
de maculopathie aux APS, il reste utile pour suivre les patients sous APS
conjointement avec l’examen du FO et surtout les explorations fonctionnelles pour
dépister une intoxication rétinienne à un stade précoce indiquant un arrêt du
traitement.
P92- PARALYSIE DU VI DANS LE CADRE DU ZONA OPHTALMIQUE : A
PROPOS D’UN CAS
Rebai W, Kahloun R, Zina S, Attia S, Anane S, Ouled Sadek M, Zaouali S, Kairallah
M
Service d’ophtalmologie (CHU Fattouma Bourguiba, Monastir)
But :
Rapporter un cas de paralysie du VI au cours d’un zona ophtalmique
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Nous rapportons l’observation de Mme BH, âgée de 57 ans, sans antécédents
pathologiques notables, ayant présenté un zona ophtalmique de l’œil droit. La
patiente a reçu un traitement antiviral 48 heures après l’apparition de l’éruption
cutanée. 15 jours après, elle a présenté une paralysie du VI droit.
L’évolution a été marquée par la régression des lésions et la récupération de la
motilité oculaire de manière progressive avec disparition complète de la paralysie du
VI après 3 mois.
Discussion :
Les muscles oculomoteurs peuvent être affectés dans 31% des cas de zona
ophtalmique, l’atteinte du III étant la plus fréquente suivie de celles du VI et du IV.
L’atteinte oculomotrice au cours du zona ophtalmique régresse en général
rapidement et la durée de cette évolution est souvent raccourcie par un traitement
antiviral précoce.
Conclusion :
Les paralysies oculomotrices dues au zona ophtalmique sont moins fréquentes que
les kératites ou les uvéites. Leur évolution est généralement favorable, surtout sous
traitement antiviral. Parfois, l’association d’une corticothérapie peut être utile.
P93- NEURORETINITE AIGUË DE LEBER : A PROPOS D’UN CAS
Loukil I, Hachicha F, Bhiri R, Marrakchi A, Mallouch N, El Afrit MA
Service d’Ophtalmologie (CHU La Rabta)
Introduction :
Le syndrome de Leber est rare et survient préférentiellement entre 30 et 40 ans. Il
se caractérise par une baisse de l'acuité visuelle, un œdème papillaire et une étoile
maculaire. Le pronostic visuel est excellent. L'étiologie est essentiellement
infectieuse.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Une jeune femme de 26 ans s'est présentée, pour baisse de l'acuité visuelle de l'œil
gauche, indolore, d'apparition brutale, précédée d'un syndrome pseudo grippal et
d’un érythème noueux au niveau de deux jambes. L’examen ophtalmologique a
objectivé une acuité visuelle à 1/10 P8, un œdème papillaire et des exsudats secs
périmaculaires disposés en étoile maculaire. L’examen à droite était strictement
normal. L’angiographie rétinienne confirme le diagnostic d’œdème papillaire et
montre l’absence d’anomalie vasculaire ou choriorétinienne de la région maculaire.
Le bilan étiologique était négatif.
Un traitement par boli de corticoïdes pendant trois jours relayés par de la prednisone
per os a été instauré. L’examen ophtalmologique à 15 jours de traitement a montré
une amélioration clinique avec une acuité visuelle à 4/10 Parinaud 3. La résorption
totale de l'œdème papillaire est survenue après 3 mois avec une AV finale à 9/10.
Conclusion :
La neurorétinite de Leber est une entité rare dont l’étiologie est essentiellement
infectieuse. Le pronostic est généralement favorable.
P94- PARALYSIE DE LA IVème PAIRE CRANIENNE : RESULTATS DE LA
CHIRURGIE
Baba A, Ghorbel M, Daldoul N, Zayani M, Krifa F, Yakoubi S, Ben Hadj Hamida F
Service d’Ophtalmologie (Hôpital Farhat Hached de Sousse)
Introduction :
La paralysie de l'oblique supérieur la plus fréquente de toutes les paralysies
oculomotrices isolées. Son traitement médical par prismation est souvent mal
supporté étant donné la composante torsionnelle et la fréquente incomitance. Seul
un traitement chirurgical permet d’obtenir la guérison. Le but de notre travail était
d’évaluer les résultats de la chirurgie en cas de paralysie de l’oblique supérieur.
Matériel et méthodes :
Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 4 patients présentant une paralysie de
l’oblique supérieur suivis dans le service d’ophtalmologie CHU Farhat Hached de
Sousse. Le diagnostic de paralysie de l’oblique supérieur a été porté sur les données
de l’examen clinique et le test de Hess-Lancaster. Un bilan orthoptique a été réalisé
pour tous les patients. Trois patients bénéficiaient d’une plicature de l’oblique
supérieur associé à un recul du petit oblique dans un cas et à un recul du droit
inférieur dans un cas. Un patient bénéficiait du double recul du petit oblique
ipsilatéral et du droit inférieur controlatéral. En postopératoire, la présence ou non
d’une diplopie et d’un torticolis, la déviation verticale, horizontale ainsi que la
cyclodéviation résiduelle ont été notées à J1, J15, J30, 6 mois et un an.
Résultats :
L’âge moyen des patients était de 48 ans. La cause était traumatique dans 2 cas et
congénitale dans 2 cas. Tous les patients avaient un torticolis. La diplopie était
constante. Le délai de prise en charge chirurgicale après l’apparition des premiers
symptômes était en moyenne de 12 mois. Les résultats fonctionnels, portant sur la
présence ou non d’une diplopie et d’un torticolis, étaient bons dans tous les cas. La
déviation verticale avait diminuée chez tous les patients.
Discussion :
La paralysie de l’oblique supérieur a toujours été l’objet de controverse. Le but, dans
le traitement chirurgical des paralysies du IV, est la correction de l'hypertropie,
l'élimination d'une diplopie éventuelle et l'amélioration de l'attitude vicieuse de la
tête. Si tous les auteurs s’accordent sur l’intérêt incontestable d’un traitement
chirurgical, les avis divergent sur l’attitude chirurgicale à adopter. Doit-on renforcer le
muscle oblique supérieur paralysé, ou bien agir en premier lieu sur les hyperactions
associées, gestes plus simples et pour certains aussi efficaces.
Conclusion :
La paralysie de la IVème paire crânienne est la plus fréquente de toutes les
paralysies oculomotrices isolées. La paralysie de l’oblique supérieur, qu’elle soit
d’origine congénitale ou acquise, ne pose pas de grande difficulté diagnostique mais
la prise en charge chirurgicale ne fait toujours pas à l’heure actuelle l’objet d’un
consensus.
P95- PRISE EN CHARGE D’INCARCERATIION POST TRAUMATIQUE DU
MUSCLE DROIT INTERNE : A PROPOS D’UN CAS
Daoued H, Khemiri N
Hôpital Régional de Bizerte
Introduction :
L’incarcération post traumatique des muscles oculomoteurs dans les fractures des
parois de l’orbite est bien connue.
Nous rapportons le cas d’un jeune garçon avec incarcération du muscle médial
gauche au cours d’une fracture de la paroi médiale de l’orbite gauche.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Il s’agit d’un garçon âgé de 15 ans qui consulte pour diplopie suite à un traumatisme
crânien.
Le patient présente un strabisme divergent de l’œil gauche avec une diplopie
gênante. L’examen trouve une limitation du mouvement du droit interne du globe
gauche.
Le Lancaster met en évidence une paralysie du droit médial gauche
Le scanner oculo-orbitaire en urgence met en évidence une fracture de la paroi
interne de l’orbite gauche avec incarcération du muscle droit interne.
Le patient est adressé en urgence en maxillo-facial. On a réalisé une
désincarcération du muscle droit médial.
Quelques jours après l’intervention, le patient ne se pliant plus de diplopie avec
persistance d’un léger strabisme divergent de l’œil gauche
Conclusion :
L’incarcération du droit interne post traumatique est une pathologie peu commune
qui nécessite une vigilance particulière afin de porter un diagnostic rapidement. Une
réparation chirurgicale précoce permet d’éviter de multiples séquelles.
P96- LE SYNDROME DE LYELL : ASPECTS CLINIQUES ET PRONOSTIQUES
Mekni M, Ghorbel M, Ben Abdesslem N, Heni MS, Ben Rayana N, Krifa F, Bel Haj
Hamida F
Service d’ophtalmologie (Hôpital Farhat Hached de Sousse)
Introduction :
Le syndrome de Lyell est l’un des accidents médicamenteux cutanéo-muqueux les
plus sévères. Il est caractérisé par un clivage dermo-épidermique avec une nécrose
excédant 10% de l’aire corporelle. L’aspect est celui d’une brûlure étendue de 2ème
degré profond. La prise en charge précoce des patients par les unités de soins
intensifs pour grands brûlés a amélioré le taux de mortalité d’une affection naguère
très grave. Les manifestations ophtalmologiques sont fréquentes et laissent des
séquelles chez 50% des survivants.
Matériel et méthodes :
Notre étude a porté sur 4 cas qui ont été atteint d’un syndrome de Lyell suivis dans
le service d’ophtalmologie du CHU Farhat Hached de Sousse .Tous nos patients ont
bénéficié d’un examen ophtalmologique complet avec un suivi sur au moins 5 ans.
Résultats :
L’âge moyen de nos patients était de 24 ans, Les médicaments impliqués sont la
gentamicyne, la lincocine, la pénicilline et le paracétamol. Tous les patients se
plaignaient de sècheresse oculaire (test de schirmer effectué chez 3 patients :
<5mm) avec une kératite. Deux cas d’ulcère cornéen perforé ont été observés. On a
constaté des symblépharons chez 3 patients, 2 cas de dacryocystite chronique et
une baisse visuelle sévère chez 2patients (<1m).
Discussion :
Les manifestations oculaires sont présentes au stade aigu et au stade séquellaire de
la maladie. Initialement une conjonctivite bilatérale pseudomembraneuse avec des
paupières adhérentes se constitue rapidement, et toute tentative de séparation
aboutit à une madrose et à un décollement épidermique. Il se crée ainsi des
synéchies, des symblépharons, des entropions, des trichiasis, une exposition
cornéenne avec syndrome sec, kératite et ulcération. A long terme les séquelles
atteignent plus que 50% des survivants : obstruction du méat lacrymal, syndrome
sec, pannus cornéen, syndrome de sjögren secondaire par infiltration lymphocytaire
des glandes lacrymales, leucome cornéen. Les principaux groupes médicamenteux
impliqués dans la survenue de la maladie sont les sulfamides antibactériens, les
anticonvulsivants et les anti-inflammatoires non stéroidiens.
Conclusion :
L’atteinte oculaire dans le syndrome de Lyell est grave .Elle est constituée de deux
phases: aigue et séquellaire: l’intensité au stade aigu conditionne l’intensité des
séquelles.
P97- SCLERITE POSTERIEURE : DIAGNOSTIC, PARFOIS DIFFICILE
Daldoul N, Mahjoub H, Hani MS, Trifi Y, Touzani F, Knani L, Ben Hadj Hmida F
Service d’ophtalmologie (Hôpital Farhat Hached de Sousse)
Introduction :
La sclérite postérieure représente 3-20% de l’ensemble des sclérites. Affection
caractérisée par un polymorphisme clinique. Le diagnostic repose sur un faisceau
d’arguments clinique, biologique et radiologique. Le but de ce travail est de rapporter
un cas de présentation atypique de sclérite postérieure.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Il s’agit d’un patient âgé de 33 ans aux antécédents de sclérite postérieure OG
hospitalisé en Février 2011 (plis choriorétiniens au FO, épaississement scléral à
l’échographie B), bilan étiologique revenu négatif, avec bonne évolution sous
traitement anti inflammatoire. Actuellement, il se présente pour baisse de la vision de
l’œil
gauche associée à une rougeur oculaire intermittente. L’examen
ophtalmoscopique : OD: AV:10/10, conjonctive blanche, FO: atrophie
choriorétinienne, macula normale. OG:AV : 6/10, conjonctive blanche, FO: plis
maculaire, soulèvement rétinien de 1 h à 4h avec remaniement pigmentaire en
regard, pas de déhiscence. Echo B : OD: épaississement scléral localisé en supéro
temporal. OG : épaississement scléral localisé en supéro temporal + épaississement
diffus de 2 mm + 2 bulles de décollement séreux de rétine en temporal inférieur.
Angiographie à la fluorescéine : Hyperfluorescence temporale supérieure occupant
la moyenne périphérie étendue en regard de l’arcade temporale supérieure et de la
portion temporale supérieure de la macula. La fluorescence augmente en intensité et
en taille le long de la séquence angiographique. OCT : OD : macula normale, OG:
plissement choriorétinien. La séquence angiographique a fait suspecter un
hémangiome de la choroïde ou mélanome de la choroïde. Une angiographie à l’ICG
a été réalisée et qui a renoncé à ce diagnostic: 2 petites lésions constamment
hypofluorescentes. On a complété par une IRM oculo orbitaire qui montre un
épaississement choroïdien bilatéral avec décollement rétinien localisé de l’OG au
niveau du pole nasal. Ce qui confirme le diagnostic de sclérite postérieure. Le patient
a été mis sous corticothérapie 0.5 mg/kg/j avec amélioration clinique : AV à 10/10,
disparition de DSR au FO.
Discussion :
La sclérite postérieure est caractérisée par un polymorphisme clinique et une
symptomatologie d’emprunt prêtant confusion à d’autres affections surtout les
tumeurs oculaires bénignes ou malignes. L’écho B constitue la clé diagnostique :
épaississement scléro-choroïdien mais parfois on est amené à pousser encore plus
les explorations pour rectifier le diagnostic.
Conclusion :
La sclérite postérieure est une pathologie peu fréquente mais qui doit être évoquée
devant une baisse de l’acuité visuelle avec douleur oculaire inflammatoire. Les
manifestations cliniques sont polymorphes et les difficultés diagnostiques sont
fréquentes. Des investigations plus poussées permettent de redresser le diagnostic.
P98- APPORT DE LA GREFFE DE MEMBRANE AMNIOTIQUE DANS LE
TRAITEMENT DU SYMBLEPHARON. A PROPOS DE 4 CAS
Romdhane O, Zghal I, Triki W, Hachicha F, Boughanmi M, Kaouache M, Boujemaa
C, Bouguila H, Nacef L
Service A (Institut Hédi Raies d’Ophtalmologie de Tunis)
Introduction :
Le symblépharon correspond à une adhérence entre la conjonctive bulbaire et la
conjonctive palpébrale, sa morbidité impose son traitement pour restaurer une
surface oculaire normale.
La greffe de membrane amniotique constitue une option thérapeutique efficace.
Le but de ce travail est de rapporter nos résultats dans les symblépharons
secondaires aux brûlures chimiques et traitées par membrane amniotique et
d’évaluer les facteurs influençant le pronostic.
Matériel et méthodes :
Etude rétrospective réalisée à l’institut d’ophtalmologie Hédi Raies (service A) menée
sur
4 patients (4 yeux) victimes de brûlures chimiques compliquées de
symblépharon et de dystrophie cornéenne et traités par greffe de membrane
amniotique
Résultats :
Une bonne reconstitution du cul de sac conjonctival avec restauration de la mobilité
oculaire et amélioration de l’aspect esthétique a été observé dans 3 cas / 4.
Une récidive du symblépharon a été notée dans 1 cas à 1an.
Discussion :
Les principales indications de la greffe de membrane amniotique (GMAH) dans les
symblépharons sont :
- Le larmoiement persistant
- La baisse de la vision
- La diplopie
- La sensation gênante de corps étranger
Plusieurs facteurs influencent les résultats de la GMAH
- L’état du film lacrymal
- L’état de la conjonctive entourant la GMAH
- ATCD de chirurgie conjonctivale préopératoire
Conclusion :
La GMAH dans le cas de symblépharon secondaire aux brûlures chimiques est une
technique simple, efficace et sans complications post opératoires majeures.
Le succès de cette chirurgie est limité par l’état pathologique sous jacent de la
surface oculaire et du film lacrymal.
P99- CALCIFICATION CHOROIDO-SCLERALE IDIOPATHIQUE : A PROPOS
D’UN CAS
Bouayed E, Ammous I, Letaief I, Fekih S, Mili-Boussen I, Zhioua R, Ouertani A
Service d’Ophtalmologie (EPS Charles Nicolle)
Introduction :
La calcification choroido-sclérale idiopathique (CCSI) est une affection rare, de
nature bénigne et généralement asymptomatique. Elle se localise volontiers entre
l’arcade temporale supérieure et l’équateur. Le diagnostic est fait grâce à l’aspect
typique du fond d’œil couplé aux résultats échographiques mais reste néanmoins un
diagnostic d’élimination.
Matériel et méthodes : Cas clinique
Résultats :
Patiente de 55 ans, suivie en rhumatologie pour rhumatisme articulaire, adressée
pour bilan ophtalmologique de retentissement. L’examen ophtalmologique retrouve
une acuité visuelle bilatérale à 10/10. A l’examen bio microscopique, le segment
antérieur est calme (ODG). Le fond d’œil de l’OD retrouve une lésion blanc jaunâtre
bien limitée profonde située au niveau de l’arcade temporale supérieure surélevant
les vaisseaux. L’échographie en mode B retrouve une lésion hyper-échogène avec
cône d’ombre postérieure. L’angiographie à la fluorescéine objective une lésion bien
limitée prenant progressivement la fluorescéine sans diffusion tardive et au vert
d’indocyanine une lésion hypo fluorescente le long de la séquence angiographique.
L’imagerie en résonnance magnétique a éliminé une origine tumorale. Par ailleurs,
le bilan phosphocalcique était sans anomalies.
Devant la négativité des signes cliniques et para cliniques le diagnostic de CCSI est
retenu.
Conclusion :
La CCSI est une affection bénigne
diagnostiquée par l’image typique
ophtalmoscopique en combinaison avec l’échographie standardisée. Le diagnostic
différentiel le plus important à éliminer est l’ostéome choroïdien mais d’autres
pathologies peuvent être évoquées telles que les Naevius achrome ou encore les
métastases choroïdiennes.
P100- SYNDROME SEC OCULAIRE ET MEIBOMITE
Zghal I, Malek I, Ben Hadj Salah W, Baba M, Bhouri L, Bouguila H, Nacef L
Service A (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
La blépharite postérieure est une blépharite chronique secondaire à un
dysfonctionnement des glandes de meibomius. C’est une affection fréquente, sa
symptomatologie est variée et non spécifique et s’associe souvent à un Syndrome
sec oculaire ou à une altération qualitative des 3 composantes du film lacrymal. La
prise en charge thérapeutique est souvent difficile nécessitant un traitement
d’entretien prolongé voire permanent avec souvent une réponse partielle même s’il
est bien conduit. Nous présentons une étude rétrospective de 22 patients ayant une
blépharite meibomienne et traités par des soins des paupières pendant au moins 4
mois et pour certains par de l’azythromycine en collyre en cures de 9 jours pendant
3 mois. Une amélioration objective de la blépharite a été observée en cas de
traitement prolongé des paupières par des soins adéquats.
P101- SYNDROME SEC OCULAIRE APRES LASIK
Zghal I, Hachicha F, Chebbi A, Hadj Salah W, Bouguila H, Nacef L
Service A (Institut Hédi Rais d’Ophtalmologie de Tunis)
Introduction :
Le syndrome sec oculaire est fréquent
après
lasik et peut être source
d’insatisfaction chez ces patients.
But : évaluer l’incidence du syndrome sec oculaire chez les opérés de Lasik ainsi que
les facteurs de risque de leur apparition.
Matériel et méthodes :
Etude rétrospective de 50 patients ayant bénéficié de LASIK pour myopie.
Tous les patients ont bénéficié d’un test de shirmer et BUT avant et après chirurgie.
Résultats :
Il n’y avait pas de syndrome sec avant chirurgie réfractive. La moitié des patients ont
eu un syndrome sec après chirurgie réfractive.
Les facteurs de risque étaient l’âge avancé et l’existence d’un floppy eyelid. Il n’y a
pas de corrélation avec la valeur de la myopie ;
La sensitivité cornéenne et la production du film lacrymal évoluent favorablement au
bout de 1 an après Lasik.
Discussion et Conclusion :
Le syndrome sec observé après Lasik est dû à la dénervation cornéenne obtenue
après le flap cornéen.
Il peut être source de complications tel que l’invasion épithéliale, la régression ou
encore un ilot central.
L’examen préopératoire doit être rigoureux afin d’éliminer les syndromes secs
infracliniques avant toute chirurgie réfractive.
P102- PATHOLOGIE DE SURFACE OCULAIRE DANS
VULGAIRE
Hijazi A, Loukil I, Bhiri R, Marrakchi A, Mallouche N, El Afrit MA
Service d’Ophtalmologie (CHU La Rabta)
LE PEMPHIGUS
Introduction :
Le pemphigus vulgaire (PV) est une maladie auto-immune de la peau et des
muqueuses. Les manifestations oculaires sont rares. Elles sont limitées à la
conjonctive, la paupière ou les deux.
Matériel et méthodes :
Nous avons rapporté 10 cas de PV ayant consulté dans le service d’ophtalmologie
de l’hôpital la Rabta et nous avons relevé les manifestations oculaires observées.
Résultats :
La moyenne d’âge est de 52 ans (30-80).
Les manifestations oculaires sont limitées à la conjonctive et/ ou à la marge
palpébrale.
Le PV n’affecte pas l’AVL dans tous les cas. Le traitement consiste en une
corticothérapie générale. Le suivi est en moyenne de 48 mois (4 à 100).
Le pemphigus oculaire réagit bien au traitement systémique la guérison se fait sans
séquelles oculaires la récurrence de la maladie oculaire a été observe chez 3
patients dont une a présenté des complications oculaires aux corticoïdes. La période
moyenne de rémission est de 32 mois (0-92 mois).
Discussion - conclusion :
Quoique les manifestations oculaires dans le PV ne soient pas sévères le traitement
inclut les corticoïdes qui peuvent avoir des effets secondaires sévères. Une nouvelle
alternative est offerte par les immunmodulateurs. Ceux-ci minimisent la sévérité de
la maladie, les séquelles tissulaires et réduisent les complications des corticoïdes.
P103- MODIFICATIONS DU FLARE AU COURS DU SYNDROME
PSEUDOEXFOLIATIF
Mekni M, Ben Yahia S, Ammari W, Ben Amor H, Charfi H, Zaouali S, Messaoud R,
Khairallah M
Service d’Ophtalmologie (CHU Fattouma Bourguiba, Monastir)
But : Comparer le flare de la chambre antérieure (FCA) chez des patients ayant un
glaucome exfoliatif (GPEX) et ceux normotendus avec ou sans syndrome
pseudoexfoliatif.
Patients et méthodes :
Etude prospective portant sur 62 patients consécutifs répartis en deux groupes: le
premier regroupant 36 patients (GPEX) et le deuxième 26 patients normotendus
ayant un syndrome pseudoexfoliatif. Un groupe témoin composé de 32 individus
sains (âge et sexe appariés) a été inclus. Les patients ayant des antécédents de
chirurgie oculaire d’uvéite ou de traumatisme oculaire ont été exclus de l’étude.
Résultats :
Le groupe GPEX a été associé à un FCA significativement plus élevé par rapport à
celui du PEX groupe. De même, le PEX groupe a été associé à FCA
significativement plus élevé que dans le groupe témoin. Cependant, il n'y avait pas
de corrélation entre le FCA et le rapport cup/disc chez les patients atteints GPEX.
Discussion et conclusions :
Nos résultats ont montré clairement que le FCA est significativement plus élevé dans
les yeux avec GPEX que dans les yeux avec PEX sans hypertension oculaire, aussi
bien dans les yeux avec PEX que dans les yeux normaux.
La rupture de la barrière hématoaqueuse dans les yeux avec PEX a été rapportée
dans plusieurs études. Elle peut être expliquée par l'altération des parois des
vaisseaux sanguins de l'iris au cours du syndrome PEX. Par conséquent les
complications liées à l’inflammation sont fréquentes après chirurgie de cataracte ou
de glaucome. La valeur élevée du FCA s’est révélée utile dans la mesure où elle
prévoit l'évolution vers un glaucome chez les patients atteints PEX lorsqu’elle est
élevée. Toutefois des études plus approfondies sont justifiées afin de valider cette
hypothèse.
P104- ASPECT PRATIQUE DE L’ENTRETIEN DES LENTILLES
Zarrad A (Tunis)
Résumé non parvenu
P105- CRANIOPHARYNGIOMES : ATTEINTE ET PRONOSTIC VISUEL. A
PROPOS DE HUIT CAS OPERES ET REVUE DE LA LITTERATURE
Karmani N, Ladib M, Bouchaala M, Mahfoudh M, Klifi H, Hasni M, Ben Selma H,
Ksira I, Mlaïki A, Guesmi H, Krifa H
Service de Neurochirurgie (CHU Sahloul, Sousse)
Introduction :
Le craniopharyngiome est une tumeur épithéliale bénigne prenant naissance au
niveau d’un reliquat embryonnaire (poche de Rathke) et de la tige pituitaire ou de
l'hypophyse et se développant dans la région sellaire et supra-sellaire. Il représente
4% des tumeurs cérébrales tous âges confondus, et 8 à 13% des tumeurs cérébrales
chez l’enfant.
Les signes ophtalmologiques représentent une des premières traductions cliniques
de la maladie. Ils sont le témoin d’une compression des voies optiques par la tumeur
et sont remarquablement tolérés chez l’enfant.
Matériel et méthodes :
Nous rapportons une série de 8 patients (5 femmes et 3 hommes) opérés d'un
craniopharyngiome au service de Neuro-Chirurgie CHU Sahloul de Sousse entre
1995 et 2012.
Résultats :
L’âge moyen au moment du diagnostic était 16 ans avec des extrêmes allant de 3
ans à 66 ans. L’atteinte visuelle est présente chez tous les patients. Cette atteinte est
à type de baisse de l’acuité visuelle (100% des patients), une amputation du champ
visuel (l’hémianopsie bitemporale est l’anomalie la plus fréquemment retrouvée) et le
fond d’œil montrant un œdème papillaire rentrant dans le cadre du syndrome d’HTIC
dans 25% des cas. Dans plus de 70 % des cas, l'intervention a eu lieu par voie sous
fronto-ptérionale. 75% des patients ont vu une amélioration ou une stabilisation de
leur statut ophtalmologique.
Discussion et Conclusion :
Le pronostic visuel est meilleur lorsque l’atteinte préopératoire était en rapport avec
la compression, mauvais en cas de trouble visuel secondaire à l’HTIC.
Nos résultats sont sur le plan ophtalmologique sont comparés à ceux de la littérature.
REMERCIEMENTS
Le comité d’organisation remercie les sponsors qui ont contribué à
l’organisation et au succès de cette manifestation scientifique :
Alcon
Allergan
Alphawasserman
Adhe-els
Bausch and Lomb
Galpharma
GSK
MASELEC
MEDIS
MMS
MSD
Ophtalmo Consult
OPTIQUE DISTRIBUTION
OVI
PFIZER
PIMOS
SIVO
Société BABYWORLD
( Labo AKTIV)
- THEA
- T .O. K .D de matériel d’ophtalmologie
- Unimed
-
INFORMATIONS GENERALES
:
LIEU DU CONGRES
Mövenpick Resort & Marine Spa Sousse, PO box 114, 4039 Sousse, Tunisia
Phone + 216 73 202 000, Fax + 216 73 202 111, www.moevenpick-hotels.com
SECRETARIAT DU CONGRES
Un secrétariat est à la disposition des congressistes pendant toute la durée du congrès
HEBERGEMENT
L’hébergement des congressistes est prévu sur 2 Hôtels : Mövenpick (5*) et Tej Marhaba
(4*). Un tarif spécial congrès est appliqué pour l’hébergement à l’hôtel.
INSCRIPTIONS
Ophtalmologistes : 100DT
Résidents, orthoptistes : 50DT
Les frais d’inscription donnent droit à l’accès aux conférences, aux documents du Congrès,
au rapport de la STO, aux déjeuners & pauses-café.
BADGES
Le port de badge est obligatoire. Il sera exigé au contrôle d’entrée des salles du Congrès
COMMUNICATIONS
Les communications orales sont de 7 min soit 15 à 20 diapositives au maximum
Les communications affichées avec présentation orale (rapid fire) sont de 3 min soit
6 diapositives au maximum
LANGUES
Les langues officielles du congrès sont le français et l’anglais
EXPOSANTS :
L’exposition commerciale a lieu à l’hôtel Mövenpick
PROCHAINS CONGRES DE
LA SOCIETE TUNISIENNE D’OPHTALMOLOGIE
ème
32
Congrès de la STO
14 -15 et 16 mars 2013
Hôtel Sheraton – Tunis
ème
33
Congrès de la STO
13 – 14 et 15 mars 2014
Hôtel Sheraton - Tunis
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