ESPÈCES EXOTIQUES ENVAHISSANTES Jussie, Berce du Caucase, Buddleia du Père David, ces noms ne vous disent probablement rien et pourtant ces plantes dites exotiques envahissent nos milieux naturels. La progression des espèces exotiques envahissantes (EEE) est considérée comme l’une des causes principales de perte de biodiversité dans le monde. En plus des impacts écologiques qu’elles engendrent, ces espèces peuvent provoquer des pertes économiques et des problèmes de santé publique. Le territoire de la Communauté urbaine du Grand Nancy n’échappe pas à ce phénomène mondial d’invasions biologiques. Conformément à la démarche européenne et aux engagements du Grenelle de l’Environnement, elle a souhaité s’engager dans la lutte contre les espèces invasives sur son territoire. À VOUS D’OBSERVER MAINTENANT ! Une phase d’inventaire des EEE à l’échelle du Grand Nancy est lancée ! Rendez-vous sur le site : www.grand-nancy.org Découvrez-les et apprenez à reconnaître les principales espèces à travers les fiches de présentation. Envoyez vos observations via le formulaire en ligne ou par courrier. Nous souhaitons un inventaire le plus participatif possible, si vous avez connaissance d’une personne concernée et intéressée par le sujet, n’hésitez pas à lui faire part de notre enquête ! DÉFINITION Buddleja davidii : Le Buddleia du Père David (ou Arbre aux papillons) PLANTES EXOTIQUES ENVAHISSANTES, QUI SONT-ELLES ? Ambrosia artemisiifolia : Ambroisie à feuilles d’armoise • Les plantes exotiques envahissantes, appelées aussi plantes invasives, sont originaires d’une autre aire géographique, donc exotiques. Elles s’acclimatent et colonisent les milieux naturels au détriment des espèces locales. Pour y parvenir, elles sont toutes dotées des mêmes caractéristiques : croissance rapide, pas ou peu de prédateurs, importante capacité de multiplication... • Les plantes exotiques envahissantes constituent la déclinaison végétale d’un phénomène plus général, celui des Espèces Exotiques Envahissantes (EEE), dans lequel toutes les catégories d’êtres vivants peuvent être impliquées. Il faut noter que toutes les plantes exotiques ne deviendront pas des EEE. Seules 10 % d’entre elles seront capables de se naturaliser et 10% de ces dernières poseront éventuellement des problèmes. N’oubliez pas : « On est toujours l’exotique de quelqu’un d’autre... » : est exotique ce qui provient d’un pays lointain. Ainsi, si pour nous, certaines espèces provenant d’Amérique, d’Asie, d’Afrique ou d’Australie deviennent des EEE, la réciproque est vraie. Nos espèces locales peuvent devenir pour les autres continents des EEE. C’est le cas de l’Abeille européenne (Apis mellifera), de la Courtilière européenne (Gryllotalpa gryllotalpa), du Merle noir (Turdus merula) ou encore du Moineau domestique (Passer domesticus), du Troène commun (Ligustrum vulgare), de la Digitale pourpre (Digitalis purpurea) et de la Salicaire (Lythrum salicaria) considérés comme EEE sur d’autres continents. IMPACTS... Le développement d’EEE peut modifier la nature d’un milieu. Par exemple, la dispersion des graines de Robinier ou Faux-acacia (Robinia pseudacacia) sur des dunes sableuses, entraîne leur germination et le développement rapide de nouveaux arbres qui modifient la nature du sol. Les plantes indigènes adaptées au sol pauvre de leur ancien milieu, ne trouvent plus les conditions optimales à leur développement et finissent par disparaître. Les EEE peuvent ainsi bouleverser l’équilibre d’un écosystème. Ces situations engendrent la perte d’espèces et d’habitats autochtones et donc une perte de biodiversité. L’Ambroisie (Ambrosia artemisiifolia), originaire d’Amérique du Nord, a fortement colonisé la vallée du Rhône. Son pollen allergisant provoque des rhinites et des conjonctivites qui touchent 12% de la population du département du Rhône. Quant à la grande Berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum), en plus d’être une EEE, elle est également toxique : le contact des feuilles provoque de graves brûlures sur la peau. Les EEE peuvent modifier durablement l’environnement. Dans les grands lacs africains, le développement d’EEE aquatiques a un impact direct sur la qualité des eaux. L’excès de matières organiques et le recouvrement de la totalité de la surface provoquent une diminution de la teneur en oxygène de l’eau. Toute vie aquatique (plantes et animaux) disparaît, impactant rapidement l’activité des pêcheurs et l’équilibre économique des villages côtiers. La présence d’EEE peut aussi limiter les rendements des terres agricoles et réduire la valeur des propriétés. Ainsi, l’Ambroisie peut se développer dans les cultures fraîchement semées ce qui nuit à la qualité des récoltes. En outre, la gestion des EEE (arrachage, nettoyage...) entraîne des coûts importants pour les agriculteurs et les gestionnaires des espaces colonisés. Enfin, les EEE peuvent engendrer une uniformisation des paysages, au détriment des activités d’écotourisme. Heracleum mantegazzianum : Berce du Caucase COMMENT LUTTER ? peuvent ensuite constituer un milieu favorable au développement d’autres EEE. Dans la nature, chaque végétal rencontre un ou plusieurs prédateurs. Pour limiter la prolifération d’une EEE, on peut être tenté d’introduire une espèce qui lui sera nuisible. Cette démarche est très délicate puisqu’il faut déjà savoir quel prédateur utiliser, mais aussi avoir la garantie que celui-ci ne deviendra pas à son tour envahissant... Une autre méthode consiste à préserver et restaurer les milieux naturels. En effet, de nombreuses EEE se développent à cause du bouleversement ou de la destruction d’un écosystème (déforestation, défrichage, terre à nu...). Il faut donc réaménager les espaces perturbés par l’activité de l’homme pour laisser moins de place aux EEE. Le chercheur doit communiquer ses données sur les plantes exotiques envahissantes avérées. Une plante invasive dans un pays comparable au nôtre est susceptible de le devenir aussi chez nous. L’éradication ou la régulation des EEE demande une connaissance approfondie de leur biologie et de leur physiologie. Plusieurs méthodes peuvent être employées mais il est indispensable de mesurer les avantages et les inconvénients de chaque pratique. Dans tous les cas, ce travail doit être confié à des professionnels qualifiés. Une fois la présence d’EEE avérée, plusieurs techniques s’offrent au professionnel : - Les techniques horticoles (arrachage, broyage, traitement...) paraissent les plus évidentes, car l’herbe de notre jardin est souvent supprimée de cette façon. Toutefois, l’arrachage et le fauchage ne peuvent être utilisés que sur de petites surfaces. Sur les grandes étendues, ils permettent simplement de limiter le développement des végétaux. Attention ! Mal maîtrisées, ces techniques peuvent provoquer l’effet inverse avec le renforcement des populations. De plus, le transport et le traitement des déchets verts doivent être minutieux pour éviter la contamination de nouveaux espaces. - L’utilisation d’herbicide est une méthode à déconseiller en raison de la toxicité des produits utilisés et d’une mise à nu des sols qui Les pouvoirs publics doivent sensibiliser la population aux risques liés à l’introduction d’espèces exotiques. Le pépiniériste et l’horticulteur ne doivent pas proposer d’EEE dans leur commerce. Actuellement, seules les Jussies (Ludwigia grandiflora et peploides) sont interdites de commercialisation. Le jardinier doit éviter d’acheter, d’échanger et donc de cultiver ces végétaux. S’il en possède, il doit être en mesure de les contenir ou de les arracher. Le botaniste et le citoyen doivent mener une veille sur l’évolution des populations. Cette surveillance doit permettre des actions préventives pour enrayer plus facilement l’invasion. IMPLIQUEZ-VOUS ET PARTICIPEZ : www.grand-nancy.org LA BERCE DU CAUCASE HERACLEUM MANTEGAZZIANUM Elle présente un risque pour la santé publique : le caractère fortement photo-allergisant de sa sève provoque en cas de contact de graves brûlures de la peau. Evitez donc de la toucher ! Pour limiter son invasion, l’arrachage manuel des jeunes plants peut être pratiqué sur de faibles populations, en se protégeant la peau de tout contact avec la plante. Dans tous les cas, les inflorescences devront être coupées avant formation des graines. Le saviez-vous ? On la trouve surtout dans les jardins privés où la plante est parfois cultivée ! C’était l’un des modèles préférés des artistes de l’Ecole de Nancy ! COMMENT LA RECONNAÎTRE ? Taille : entre 2 et 4 mètres de hauteur. La tige est robuste (diamètre > 6 cm), cannelée et creuse. Floraison : juin-juillet. Elle se développe dans les friches, les parcs et jardins ou sur les berges des cours d’eau. Venant du Caucase, cette Berce géante a été introduite au XIXe siècle en Europe du Nord et Europe de l’Ouest comme plante ornementale ; elle s’échappe des jardins à partir des années 1950-1970. En Lorraine, les populations semblent encore assez localisées, mais visiblement en expansion. Elle se reproduit par graines, chaque pied pouvant en produire plus de 10 000. Celles-ci sont ensuite disséminées par le vent, l’eau et surtout par l’Homme. Sa croissance rapide et sa grande taille éliminent de nombreuses plantes indigènes. Fleurs : la tige est surmontée par une inflorescence en ombelle (les fleurs sont toutes insérées au même point de la tige et sont toutes disposées sur une même surface plane ou hémisphérique) de 50 à 100 rayons. Les fleurs sont blanches et parfois roses Feuilles : très grandes (jusqu’à 1 m de long), elles sont segmentées, pointues, à dents aigües. Ne pas confondre avec : la Berce commune, à tige plus fine (diamètre < 6 cm) et ombelles à rayons nettement moins nombreux (au maximum : 35) LE BUDDLEIA DU PÈRE DAVID (OU ARBRE AUX PAPILLONS) BUDDLEJA DAVIDII Le saviez-vous ? On peut le voir un peu partout en ville, sur les trottoirs, les terrains vagues, le long des voies ferrées et même au bord de la Meurthe. Ne le confondez pas avec le lilas ! Si le Buddleia nourrit les papillons, il ne nourrit pas leurs chenilles ! Ce n’est donc pas un véritable allié de la biodiversité des jardins. COMMENT LA RECONNAÎTRE ? Taille : petit arbuste ou arbrisseau de 2 à 5 mètres de hauteur. Floraison : juin à octobre Venu de Chine, il occupe les terrains secs, les abords des voies de communication, les friches, les berges de rivières... Il est introduit en Europe à la fin du XIXe siècle pour ses qualités ornementales et s’échappe rapidement des jardins. Son succès horticole tient à sa facilité de culture et de multiplication (il se bouture très bien) et au fait que ses petites fleurs nectarifères attirent quantité de papillons diurnes. Chaque inflorescence porte des centaines de fleurs produisant elles- mêmes des centaines de graines. L’Arbre à papillons colonise rapidement les milieux perturbés et limite ainsi l’installation des arbres ou arbustes indigènes. Pour éviter son invasion, il faut arracher les jeunes plants, mais surtout limiter son utilisation dans les aménagements paysagers. Pour les jardins, préférer les Buddleia hybrides stériles. Fleurs : pourpres à lilas, à cœur jaune orangé, très agréablement parfumées, fleurissent en panicules (les fleurs et les fruits sont disposés en grappe de forme conique) denses et pointues de 10 à 75 cm de long. La très grande majorité des individus naturalisés présente des fleurs couleur lilas. Les fruits sont des petites capsules se fendant en 2 à maturité. Feuilles : caduques (elles tombent chaque année) ou semi-caduques lorsque l’arbre a atteint une certaine maturité. Elles sont opposées (insérées l’une en face de l’autre au niveau d’un nœud), vertes ou grisâtres, duveteuses au revers, sur pétiole (pédoncule qui relie la feuille à la tige) court. L’extrémité de la feuille a l’aspect d’une lance étroite et finement dentée, mesurant de 10 à 30 cm de long. LE SÉNEÇON DU CAP Le saviez-vous ? En Lorraine, le Séneçon du Cap a colonisé les friches urbaines et les bords de voies rapides sur des centaines de kms en l’espace de 15 ans seulement ! SENECIO INAEQUIDENS Originaire des hauts plateaux d’Afrique du Sud, le Séneçon du Cap est capable de prospérer dans tout type de sol et sous différents climats. Son arrivée en Europe date de la fin du XIXe siècle et serait liée à l’industrie lainière (des graines de Séneçon auraient fait le voyage accrochées à de la laine de mouton). Depuis le Nord de la France et des usines de filage, cette plante s’est rapidement propagée en utilisant les principales voies de communication. Ses nombreuses graines (de 10 000 à 30 000 par pied par an) ont en effet une forte capacité de dissémination (via l’eau, les airs, les animaux...). Il constitue une menace potentielle pour certaines cultures, ainsi que pour les pelouses et prairies pâturées sèches, d’autant plus qu’il n’est pas consommé par le bétail en raison de sa toxicité. Avant la fructification, il est recommandé de faucher ou d’arracher et de renouveler ces actions plusieurs années de suite. COMMENT LA RECONNAÎTRE ? Taille : plante herbacée glabre formant des touffes arrondies d’une hauteur de 30 à 50 cm Floraison : de juillet à décembre Fleurs : sous forme de nombreux capitules de couleur jaune citron. Feuilles : étroites à dents courtes et irrégulières, persistantes, alternes et simples, avec une nervure centrale saillante LA RENOUÉE DU JAPON FALLOPIA JAPONICA La Renouée du Japon est visible dans les terrains vagues, les talus, les berges des cours d’eau et les lisières de forêts. Originaire d’Asie orientale, elle a été introduite en Europe en 1825 comme plante ornementale, fourragère et mellifère. Elle se déplace facilement, emportée par l’eau ou déplacée involontairement par les activités humaines. Son mode de reproduction, par boutures de rhizomes et de tiges, en fait l’une des plantes exotiques envahissantes ayant la dynamique d’expansion la plus forte actuellement. Ses peuplements denses empêchent la régénération des espaces boisés au bord de l’eau, ce qui favorise l’érosion des berges. La renaturation du milieu par des plantations appropriées (saules, aulnes, ...) est aujourd’hui le moyen le plus efficace à long terme pour limiter l’invasion de l’espèce. Le saviez-vous ? Le Service des Espaces Verts du Grand Nancy prévoit d’expérimenter différentes techniques de gestion de cette plante problématique sur quelques sites pilotes en bordure de voies et sur les berges de Meurthe. Une formation spécialisée est également proposée aux agents de terrain des communes du Grand Nancy. Organisée avec les Conservatoire et Jardins botaniques de Nancy, elle a pour objectifs de mieux faire connaître ces espèces et de proposer des méthodes de gestion. COMMENT LA RECONNAÎTRE ? Taille : Ses tiges vigoureuses sont creuses comme celles des bambous, mesurent de 1 à 3m de haut. En hiver, ses tiges aériennes meurent et seuls subsistent les bourgeons au niveau du sol Floraison : d’août à octobre Fleurs : petites fleurs blanches disposées en longues grappes sous à l’aisselle des feuilles. Feuilles : ovales-triangulaires ; alternes, elles peuvent atteindre 15 à 20 cm de long et sont brusquement tronquées à la base. L’AMBROISIE À FEUILLES D’ARMOISE AMBROSIA ARTEMISIIFOLIA Le saviez-vous ? Elle cause aujourd’hui d’importants problèmes de santé publique. En effet, son pollen fortement allergisant est responsable de troubles respiratoires avec rhinites, asthmes, conjonctivites... L’espèce est ainsi considérée comme un véritable polluant biologique. L’arrachage ou la fauche avant floraison permettent d’éviter la production de pollen et la formation éventuelle de semences. COMMENT LA RECONNAÎTRE ? Taille : de 30 à 120 cm, sa tige est souvent rougeâtre et velue. Très ramifiée à la base, elle donne à la plante un port en buisson d’autant plus large que la plante dispose d’espace. Floraison : août à novembre Fleurs : l’inflorescence est dressée au sommet de la plante et constituée de petites fleurs verdâtres (mâles), formant un épi terminal. Les fleurs femelles sont situées à l’aisselle des feuilles supérieures. L’Ambroisie prospère dans les terrains vagues, le bord des chemins, les chantiers de construction et les cultures de tournesols. Originaire d’Amérique du Nord, elle est arrivée accidentellement en Europe au XIXe siècle via différents moyens: lots de semences agricoles importées des Etats-Unis, fourrages de chevaux de l’armée américaine, et aujourd’hui, dans certains sachets de graines de tournesol données aux oiseaux l’hiver ! En Lorraine, son observation en milieu naturel est encore rare même si elle est de plus en plus signalée. Feuilles : larges, minces et elles sont toutes du même face. Opposées à la base des deviennent plus étroites et sommet. très découpées, vert sur chaque tiges, les feuilles alternes vers le Ne pas confondre avec : l’Armoise commune, plante très répandue à l’allure et au feuillage un peu similaires, mais présentant des feuilles bicolores : vert foncé dessus, blanches-tomenteuses dessous. PERRUCHE À COLLIER PSITTACULA KRAMERI Reconnaissable à son jacassement strident, la Perruche à collier est un grand oiseau vert d’environ 40 cm d’envergure et d’une espérance de vie d’environ 20 ans. Son aire de répartition naturelle couvre l’Asie et l’Afrique où elle est bien représentée. Son régime alimentaire est basé sur les fruits et les graines et sa survie hivernale dans nos contrées semble fortement liée à la présence de mangeoires destinées aux passereaux locaux. Elle est considérée comme un important ravageur des cultures en Asie. En Europe, elle est importée et commercialisée à des fins d’élevage. Depuis quelques années, des populations redevenues sauvages se développent à travers l’Europe. En effet, des individus nés et élevés en captivité sont relâchés, volontairement ou non, au sein des milieux urbains et périurbains européens et s’y reproduisent. La tendance d’évolution du nombre d’individus est partout exponentielle. Historiquement, les premières observations de Perruches à collier ont été faites en 1969 dans le sud de l’Angleterre. Actuellement la population anglaise s’élèverait à 50 000 individus. En 1974, une quarantaine d’individus ont été volontairement relâchés dans la banlieue bruxelloise. Plus de 10 000 Perruches à collier y sont maintenant dénombrées. En France, les Perruches à collier ont fait leur apparition au début des années quatre-vingt-dix en région parisienne et au début des années deux mille en région lilloise et marseillaise. Encore une fois, elles s’y sont multipliées et ont colonisé une grande partie du territoire. Au niveau européen, cette espèce est considérée comme l’une des 100 pires espèces exotiques envahissantes d’après le programme Delivering Alien Invasive Species In Europe (DAISIE). Le saviez-vous ? Dans l’agglomération nancéienne, elle a fait son apparition au cours de l’hiver 2004-2005 où 3 individus ont été observés au sein du parc de la Pépinière. Actuellement, ce sont plus de 65 individus qui sont visibles dans de nombreux parcs publics. L’espèce semble poursuivre son extension géographique et aujourd’hui, les gestionnaires de la faune se demandent quel peut être son impact sur les autres populations d’oiseaux. La Perruche à collier occupe en effet des cavités au sein de gros arbres, cavités utilisées par les oiseaux cavicoles locaux tels que la Sittelle torchepot, l’Etourneau sansonnet ou les Pics. Venez découvrir le parcours permanent sur les Espèces Exotiques Envahissantes dans le parc et les serres du jardin botanique du Montet...