RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 1 RE 342 - RÉSEAUX MOBILES ET SANS FIL PARTIE COUCHE PHYSIQUE 16/11/2010 Benoît ESCRIG ENSEIRB-MATMECA / IRIT Bibliographie 2 Rappaport : Wireless Communications, 2ème Edition, Ed Prentice Hall, 2002 Sklar : Digital Communications, Fundamentals And Applications, Ed. Prentice Hall, 2004 Proakis : Digital Communications, 4ème Edition, Ed Mac Graw Hill, 2001 Haykin, Moher : Modern Wireless Communications, Ed Prentice Hall, 2005 RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 1 Objectif général du cours 3 Étudier les techniques de transmission utilisées dans les systèmes de communication sans fil : Réseaux sans fil Systèmes de télédiffusion Systèmes de téléphonie mobile Voie descendante, voie aller, downlink réseau abonné Voie montante, voie retour, uplink RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Connaissances acquises durant les cours précédents 4 Conception de l’émetteur et du récepteur dans le cas d’un canal idéal : canal AWGN (Additive White Gaussian Noise) Intérêt du canal AWGN : établissement des performances de référence Pré-requis: communications numériques sur canal AWGN RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 2 Apport des techniques de transmission avancées Conséquences des dégradations apportées à un canal AWGN : dégradation des performances en termes de BER Solution : mise en œuvre de techniques de transmission pour retrouver les performances établies dans le du canal AWG 16/11/2010 Canal sélectif en fréquence sans correction des ISI Canal sélectif en fréquence avec correction des ISI Canal AWGN RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 5 Objectifs du cours 6 CARACTERISATION DES CANAUX DE COMMUNICATION SANS FIL : TECHNIQUES DE TRANSMISSION : Trajets multiples, fading, slow et fast fading, sélectivité en fréquence et flat fading Égalisation, étalement de spectre, OFDM, diversité UTILISATION DES TECHNIQUES DANS LES SYSTEMES SANS FIL : GSM, IS-95, DVB-T, WiMAX, UMTS RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 3 Plan du cours en 5 parties 7 5 DIVERSITE 1 CARACTERISATION DES CANAUX 4 OFDM 3 ETALEMENT DE SPECTRE 2 EGALISATION RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Plan du cours 8 I. II. III. IV. V. VI. Caractérisation des canaux Égalisation Étalement de spectre OFDM Diversité Récapitulatif, conclusion et perspectives RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 4 Plan du cours 9 I. II. III. IV. V. VI. Caractérisation des canaux Égalisation Étalement de spectre OFDM Diversité Récapitulatif, conclusion et perspectives RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Modèle idéal : propagation en espace libre 10 Hypothèses : milieu dépourvu d’obstacle, uniforme et non absorbant Atténuation de la puissance émise par un facteur Lp(d) : perte de trajet (path loss) r (t ) = α s(t ) + n(t ) 1 α= Lp (d ) Exemple : cas d’une antenne isotropique Rappel : λ = c/f avec c=3.108m/s (4πd )2 Application numérique : GSM L (d )= Fréquence : 900 MHz Affaiblissement pour d=100 m : 70 dB p d λ RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 5 Propagation réelle : phénomène de trajets multiples (multipath) et d’évanouissement (fading) 11 Réalité de la propagation des ondes : une infinité de trajets entre l’émetteur et le récepteur Trajets séparables : modélisation par des trajets multiples Trajets non séparables (autour d’un trajet principal) : modélisation par un évanouissement du signal N −1 r (t ) = ∑ hi s(t − τ i ) + n(t ) i =0 r (t ) = h(t )s[t − τ (t )] + n(t ) RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Modèle réel : combinaison de trajets multiples et de fading 12 Signal reçu r(t) : somme de N trajets issus de s(t), affectés de gains et de retards variant aléatoirement dans le temps EMISSION RECEPTION N −1 r (t ) = ∑ hi (t )s(t − τ i ) + n(t ) i =0 RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 6 Exemple : modèle TU 50 13 Typical Urban 50 km/h Modèle de propagation pour le GSM Retards fixes, gains de Rayleigh Delays (in ns) 0 200 500 1600 2300 5000 Powers (in dB) -3.0 0.0 -3.0 -6.0 -8.0 -10.0 Canal TU 50 50 km/h RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Exemple : modèle TU 50 Réponse impulsionnelle 14 Débit = 270,83 kbit/s T=1/D = 36,92 µs OvsF=8 Te=T/OvsF = 4,62 µs fc= 900 MHz v= 50 km/s c=3e8 m/s fd = fc*v/c TU50 Path Gains 1 0.8 0.6 0.4 0.2 0 -1 0 1 RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 2 3 Delays (s) 16/11/2010 4 5 x 10 -6 7 Conclusion 15 Modèle de propagation en espace libre trop simple Caractérisation des phénomènes de trajets multiples et de fading : Gain des canaux Fonction de transfert Vitesse de variation RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 I. Caractérisation des canaux 16 1. 2. 3. 4. Fading à long terme et à court terme Loi des gains multiplicatifs Étalement temporel du signal Variation temporelle du canal RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 8 I. Caractérisation des canaux 17 Fading à long terme et à court terme 1. Loi des gains multiplicatifs Étalement temporel du signal Variation temporelle du canal 2. 3. 4. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Fading à long terme (shadowing) 18 Causes : gros obstacles (collines, forêts, immeubles, …). Conséquence : atténuation de la puissance émise. Caractéristiques statistiques du fading à long terme Perte moyenne de trajet exprimée par des relations proches de l’atténuation en espace libre (atténuation en dn ). Variations log-normales autour de la perte moyenne. Ls(d )dB =Ls(d )dB +(Xσ )dB atténuation atténuation moyenne Dynamique : de 6 à 10 dB RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 9 Fading à court terme 19 Causes : mouvements (aussi petits que λ/2) entre l’émetteur et le récepteur. Conséquences : distorsions sur le signal émis. Caractéristiques statistiques du fading à court terme Statistique des atténuations : loi des gains multiplicatifs. Importance de l’ISI : étalement temporel du signal. Vitesse à la laquelle le canal varie : variation temporelle du canal. Réflexions, Diffractions, Diffusions RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 I. Caractérisation des canaux 20 1. Fading à long terme et à court terme 2. Loi des gains multiplicatifs 3. 4. Etalement temporel du signal Variation temporelle du canal RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 10 Fading de Rice (Rician fading) 21 Signal reçu r(t) : plusieurs trajets et une composante LOS. |h| suit une loi de Rice. La phase de h est uniformément répartie sur [0,2π[. hc et hs sont gaussiens de moyennes respectives mc et ms et d’égale variance σ². 2 2 2 s = mc + ms r (t ) = h s(t ) + n(t ) h = hc + jhs Facteur K : rapport entre la puissance de la composante en ligne de mire s² et celle de la composante diffusée 2σ². Puissance moyenne W : somme de la puissance de la composante en ligne s² de mire et de la puissance diffusée 2σ². RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Exemple : modèles RAx 22 Modèle de propagation en milieu rural Le ‘x’ désigne la vitesse du terminal Source : 3GPP TS 05.05 (08/2003) RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 11 Fading de Rayleigh (Rayleigh fading) 23 Signal reçu r(t) : plusieurs trajets et une composante LOS. |h| suit une loi de Rayleigh. La phase de h est uniformément répartie sur [0,2π[. hc et hs sont gaussiens de moyennes nulles et d’égale variance σ². r (t ) = h s(t ) + n(t ) pX(x) 0.7 2 σ =1 2 σ =0.5 0.6 2 σ =2 0.5 0.4 0.3 0.2 0.1 0 0 1 2 x 3 4 h = hc + jhs RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Exemple : modèles HTx 24 Modèle de propagation en terrain avec collines. Le ‘x’ désigne la vitesse du terminal Source : 3GPP TS 05.05 (08/2003). RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 12 Bilan de liaison (Link Budget) 25 Bilan de puissance entre l’émetteur et le récepteur. En connaissant la puissance nécessaire à la réception et l’atténuation, il est possible de déterminer la puissance à émettre. Atténuation moyenne Moins d’atténuation que l’atténuation moyenne Plus d’atténuation que l’atténuation moyenne Atténuation maximale prise en compte par le système 90% 10% RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Bilan de liaison 26 BS 1: perte moyenne, fonction de la distance. 2 : perte de fading à long terme MPL Entre 7 et 10 dB 6 dB pour le WiMAX distance 1 3 : perte de fading à court terme Mobile Loi log-normale 2 Entre 2 et 4 dB 4 dB pour le WiMAX Puissance reçue RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT Loi Rayleigh 3 16/11/2010 13 I. Caractérisation des canaux 27 2. Fading à long terme et à court terme Loi des gains multiplicatifs 3. Étalement temporel du signal 4. Variation temporelle du canal 1. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Fonction de transfert C(f,τ) variant dans le temps 28 C(f, τ) τ f RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 14 Bande de cohérence Bc 29 Bc : approximation de la bande sur laquelle le canal se comporte comme un gain constant. La bande de cohérence Bc permet de caractériser la présence d’ISI dans le signal reçu. Sélectivité en fréquence Bc < W : canal sélectif en fréquence (frequency selective channel). Bc > W : canal non sélectif en fréquence (flat fading). RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Étalement des trajets multiples Tm 30 Tm : approximation du temps pendant lequel toute l’énergie servant à émettre un symbole va être consommée. Tm > T : canal sélectif en fréquence (frequency selective channel). L’énergie émise pendant une durée T est récupérée sur une durée supérieure à T. Dispersion de l’énergie transmise pour un symbole au delà de la durée d’un symbole. Conséquence : ISI (Inter Symbol Interference). Tm < T : canal non sélectif en fréquence (flat fading). L’énergie émise pendant une durée T est récupérée sur une durée inférieure à T. Pas d’ISI mais un risque de combinaison destructive des trajets. 1 Bc ≈ Conséquence : chute possible du SNR. T m RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 15 Valeurs de Tm et de Bc 31 Parfois, la seule valeur de Tm ne suffit pas et il faut utiliser l’écart type de Tm noté σt. Les relations entre Bc et σt sont souvent empiriques et dépendent du type de système étudié. mobile Bc = 0,276 στ Exemple : GSM iono W=200kHz. Écart-type des retards dans environnement urbain : στ=2µs. Bc=138kHz. Bc<W. Conclusion : canal sélectif en fréquence, présence d’ISI. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT Bc = 1 2πσ τ 16/11/2010 I. Caractérisation des canaux 32 3. Fading à long terme et à court terme Loi des gains multiplicatifs Etalement temporel du signal 4. Variation temporelle du canal 1. 2. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 16 Temps de cohérence Tc 33 Tc : approximation du temps pendant lequel le comportement du canal est constant. Le temps de cohérence Tc caractérise la variation temporelle du canal dans le domaine temporel. Slow fading si Tc > T Interprétation : le canal change lentement. Il est possible d’adapter les techniques de réception aux changements du canal. Fast fading si Tc < T Interprétation : le canal change très rapidement. Conséquence : il est impossible d’adapter les techniques de réception aux changements du canal. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Exemple 34 Slow fading : sur une période symbole T, la fonction de transfert n’a pratiquement pas changée. C(f,t) RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT t t+T 16/11/2010 17 Exemple d’application : GSM 35 Vitesse mobile : v=50km/h. Porteuse : fc=900MHz. Tc = c/(2vfc) = 12 ms. Tslot=0,577 ms, temps d’émission d’un utilisateur par trame TDMA. Donc, Tc > 20 x Tslot. Le temps entre deux changements du canal est long par rapport à la durée d’émission. Donc fading lent et égalisation adaptative possible. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Exemple 36 Fast fading : la fonction de transfert à t+T est complètement dé-corrélée de celle à t. C(f,t) RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT t t+T 16/11/2010 18 Étalement Doppler fd 37 fd : approximation de la bande sur laquelle le canal étale les composantes spectrales. Slow fading si fd < W Tc ≈ La bande sur laquelle le canal étale les composantes spectrales est inférieure à la bande occupée par le signal. Interprétation : le canal varie lentement dans le temps. 1 fd Fast fading si fd > W La bande sur laquelle le canal étale les composantes spectrales est supérieure à la bande occupée par le signal. Interprétation : le canal varie rapidement dans le temps. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Tableau récapitulatif 38 Etalement temporel du signal Canal sélectif en fréquence (ISI) Tm > T Flat Fading (perte de SNR) Tm < T Canal sélectif en fréquence (ISI) Bc < W Flat Fading (perte de SNR) Bc > W Variation temporelle du canal Fading rapide (échec PLL, fort Doppler) fd > W Fading lent (perte de SNR) fd < W Fading rapide (échec PLL, fort Doppler) Tc < T Fading lent (perte de SNR) Tc > T RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 19 Conclusion 39 Deux types de fading pour les communications sans fil. Fading à long terme : atténuation de la puissance émise. Fading à court terme : déformation du signal émis. Compensation du fading à long terme : Augmenter la puissance émise ou diminuer la puissance requise à l’arrivée (par des codes correcteurs par exemple). Compensation du fading à court terme : Utiliser des techniques de transmission telles que l’égalisation, l’étalement de spectre, l’OFDM, les techniques de diversité en fonction du type de fading. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Plan du cours 40 I. Caractérisation des canaux II. Égalisation III. IV. V. VI. Étalement de spectre OFDM Diversité Récapitulatif, conclusion et perspectives RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 20 Canaux sélectifs en fréquence 41 Bc < W Conséquence : ISI. Idée de base : un égaliseur pour compenser les atténuations du canal dans certaines bandes de fréquences. C(f,t) W Bc RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT f 16/11/2010 Égalisation temporelle et égalisation en fréquence 42 Égalisation Application Utilisation Temporelle r(t) En fréquence R(f) Canaux peu sélectifs (RI sur peu de symboles) Canaux très sélectifs RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 21 Contrainte : connaissance de la RI du canal 43 Pour compenser les distorsions causées par le canal, il faut connaître la réponse impulsionnelle (RI) du canal. Pour connaître la RI du canal, l’émetteur doit émettre une séquence de bits connue du récepteur : c’est la séquence d’apprentissage. TS CANAL DATA TS DATA Estimation RI canal RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Égalisation et slow fading 44 Dans le cas des canaux slow fading, il est possible d’adapter les techniques d’égalisation aux variations temporelles du canal par égalisation adaptative. Tc>T (Tc, temps de cohérence du canal, T, période symbole). CANAL Égalisation Variations du canal RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 22 Trois approches 45 Égaliseur MLSE (Maximum Likelihood Sequence Estimator) : égaliseur optimal mais dont la complexité peut être rédhibitoire. Égaliseurs linéaires (filtres linéaires) : égaliseurs sousoptimaux mais beaucoup moins complexes que le MLSE. Égaliseurs non linéaires : compromis entre les égaliseurs linéaires et le MLSE. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Principe de l’égaliseur MLSE 46 Estimateur séquentiel du maximum de vraisemblance (Maximum Likelihood Sequence Estimator) : l’égaliseur va comparer les séquences de symboles reçues aux séquences théoriques pré-calculées. Calculer les distances euclidiennes entre la séquence reçue et MN séquences possibles et choisir la séquence donnant la plus petite distance. N RI du canal M séquences de N symboles Génération de MN séquences types séquence de N symboles reçue EGALISEUR MLSE RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT Séquence estimée 16/11/2010 23 Avantages et inconvénient de l’égaliseur MLSE 47 Avantages : Égaliseur optimal en termes de probabilité d’erreur (cad en termes de performances) car de type ML. Fait l’égalisation et la détection en même temps. Inconvénient : à chaque séquence de N symboles reçue, il faut calculer MN distances. Amélioration de l’égaliseur MLSE : algorithme de Viterbi (aussi utilisé dans le décodage des codes correcteurs). Solution n’est envisageable que pour L<10. Dans le cas contraire, il faut se résoudre à choisir des égaliseurs encore moins complexes mais sous-optimaux. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Égalisations linéaires 48 L’égaliseur est un filtre (opération linéaire). Synthèse du filtre égaliseur : les coefficients du filtre sont calculés en fonction d’un critère à optimiser : ZFE ou MMSE. Sortie égaliseur I (z ) F (z ) V(z) η(z) Ω(z ) ~ I (z ) EGALISEUR RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT Dét Iˆ(z ) Estimation 16/11/2010 de I(z) 24 Égaliseurs ZFE et MMSE 49 ZFE : Zero Forcing Equalizer Critère à optimiser: absence d’ISI, cad critère de Nyquist Avantage : très simple Inconvénients : ISI résiduelle, amplification du bruit dans les bandes atténuées par le canal MMSE : Minimum Mean Square Error Critère à optimiser : erreur moyenne quadratique entre les symboles émis et les symboles à la sortie de l’égaliseur Avantage : meilleur que le ZFE en présence de bruit Inconvénient : ne fonctionne pas pour les canaux très sélectifs en fréquence RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Egalisation non linéaire 50 Egaliseur à retour de décision : Decision Feedback Equalizer (DFE). Deux filtres égaliseurs (de type MMSE). Le détecteur introduit la non linéarité. Filtre Direct V(z) Filtre d’ordre K1+1 K2 ~ 0 Ik = ∑c jvk − j +∑c jIˆk − j j =−K1 ~ I (z ) Dét Iˆ(z ) Filtre Retour Filtre d’ordre K2 j =1 RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 25 Justification de l’architecture de l’égaliseur DFE 51 ~ Ik = 0 ∑c jvk − j + j =−K K ∑c jvk − j Ω(z ) V(z) ~ I (z ) j =1 A l’instant k, le détecteur a déjà estimé les symboles Ik-j (j>0). Autant en tirer partie dans l’égalisation. vk −1 v k −2 ... vk −K vk +K v k + K − 1 ... vk [Iˆ k −1 RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT Iˆk −2 ... Iˆk −K ] 16/11/2010 Performances sur canal 1+0,5z-1 en termes de BER 52 BPSK : +1/-1. BER : Bit Error Rate. 10 10 10 10 10 BER -1 -2 -3 -4 ZFE MSE DFE MLSE Théorique -5 2 4 6 8 E /N (en dB) b RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 10 0 16/11/2010 26 Conclusion sur les trois égaliseurs 53 MLSE > DFE > MMSE > ZFE Contraintes de mise en œuvre : connaissance de la RI du canal. pour MMSE et DFE, connaissance des bits émis (mode supervisé) : utilisation d’une séquence d’apprentissage. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Complément : estimation de canaux 54 Hypothèse : connaissance de F(z). Comment estimer F(z) ? Principe : soit un filtre de RI h(t), x(t) l’entrée et y(t) la sortie. Exemples : Bruit blanc Séquence ML R yx (τ ) = h(τ ) * R xx (τ ) R xx (τ ) = δ (τ ) ⇒ R yx (τ ) = h(τ ) x(t) RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT h(t) y(t) 16/11/2010 27 Exemple : séquence ML de 100 points dans canal A 55 1 correlation du bruit correlation entrée-sortie RI du canal 0.5 0 -0.5 -20 -15 -10 -5 RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 0 5 10 15 20 16/11/2010 Exemple d’application 56 Séquence d’apprentissage dans les trames TDMA du GSM (midamble). Temps d’un slot Temps d’un burst 3bits 58 bits de données 26 bits 58 bits de données 3bits 8,25 bits séquence d’apprentissage second premier sous-bloc de données sous-bloc de données RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 28 Conclusion 57 Egalisation : supprimer l’ISI due aux canaux sélectifs en fréquence. Égalisation fixe : MLSE>DFE>MMSE>ZFE. Nécessité de connaître RI du canal et de disposer de séquences d’apprentissage (sinon, méthodes autodidactes). RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Perspectives : égalisation en fréquence 58 FDE (Frequency Domain Equalization) pour les canaux très sélectifs en fréquence (cf. OFDM). Une piste pour le LTE (Long Term Evolution) de la 3G. Signal à égaliser FFT Compensation de C(f) RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT IFFT Signal égalisé 16/11/2010 29 Plan du cours 59 II. Caractérisation des canaux Égalisation III. Étalement de spectre I. IV. V. VI. OFDM Diversité Récapitulatif, conclusion et perspectives RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Systèmes FDMA : Frequency Division Multiple Access 60 Cas des canaux slow fading peu ou pas sélectifs en fréquence. Toutes les communications ne sont pas égales face au canal : problème d’équité entre les communications. Com 1 |C(f)| W W W Com 2 Com 3 f RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 30 Étalement de spectre (Spread Spectrum – SS) 61 Utiliser, pour toutes les communications, toute la bande de fréquences disponible. Com 1 |C(f)| W Com 2 Com 3 f RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Conséquences de l’étalement de spectre 62 Toutes les communications utilisent toute la bande de fréquence, tout le temps : nécessité d’assurer l’orthogonalité entre les communications. Le canal devient sélectif en fréquence : nécessité d’implanter des techniques d’égalisation (récepteur RAKE). Com 1 Com 2 Com 3 |C(f)| f RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 31 Deux types d’étalement de spectre : FH-SS et DS-SS 63 Sauts de fréquence : Frequency Hopping Spread Spectrum (FH-SS) Sauts de fréquences porteuses selon un code. Séquence directe : Direct Sequence Spread Spectrum (DS-SS) Multiplication du signal émis par un code. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 FH-SS 64 Soit un signal passe-bas de bande D modulé autour d’une porteuse fc. La porteuse fc change avec des incréments ∆fk pilotés par un code c(t). signal m(t) passe-bas de bande D BFSK modulateur décalage de ∆fk s(t) : signal à spectre étalé commande du décalage selon un code c(t) RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 32 Code pseudo aléatoire c(t) 65 Code ayant les propriétés statistiques d’une séquence aléatoire mais généré de façon déterministe. PN : Pseudo-Noise. PRBS : Pseudo Random Binary Sequence. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Densité spectrale de puissance d’un signal FH-SS 66 PSD : Power Spectral Density. D : bande du signal m(t). M : nombre de bandes où est dispersée l’énergie. Tc : durée d’un saut de fréquence (c pour chip). Sss(f ) MD=W f Tc t RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 33 Réception et dés-étalement 67 m(t) signal passe-bas séquence PN ÉMETTEUR synthétiseur de fréquence CANAL séquences PN identiques RÉCEPTEUR s(t) : signal à spectre étalé Émis FH-SS décalage de ∆fk modulateur séquence PN synthétiseur de fréquence m(t) signal passe-bas modulateur s(t) : signal à spectre étalé Reçu FH-SS décalage de ∆fk RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Slow et Fast FH 68 Tc : durée d’un saut de fréquence SFH : Slow Frequency Hopping : Tc > T Tc ∆f4 ∆f3 ∆f2 ∆f1 FH : Fast Frequency Hopping : Tc < T ∆f4 ∆f3 ∆f2 ∆f1 Tc T RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 34 Résistance à la sélectivité en fréquence 69 FDMA La période d’alignement avec un trou spectral est diminuée par rapport aux systèmes FDMA. FH-SS f t f t RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Exemple : Slow FH pour GSM 70 Trame TDMA 577 µs 200 kHz C2 Sans C1 Slow FH C3 C2 Avec Slow FH C1 C0 porteuses RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 35 DS-SS 71 Soit un signal passe-bas de bande D modulé autour d’une porteuse fc. Multiplication du signal par un code c(t) : séquence pseudo aléatoire (+/-1) de période Tc (c pour chip) telle que QTc=T, où T est la période symbole. Q est le facteur d’étalement. Signal passe-bas de bande D s(t) : signal à spectre étalé DS-SS modulateur c(t) RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Choix de la modulation 72 BPSK, Binary Phase Shift Keying. QPSK, Quaternary Phase Shift Keying. BPSK QPSK 1 00 01 0 11 RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 10 16/11/2010 36 Effet sur la densité spectrale de puissance 73 Soit un signal passe-bas de bande D. Code c(t) au débit Dc >> D (c pour chip) de forme NRZ. La psd du signal étalé a un niveau beaucoup plus bas que celui de la psd du signal non étalé. D W c(t) W>>D RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Exemple : étalement de spectre avec des codes WH 74 Code WH H3(8). MESSAGE CODE SIGNAL DS-SS RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 37 PSD d’un signal DS-SS 75 10 Power Density Function 10 10 10 10 10 D=0,1 and Q=16 5 Without Spreading With Spreading 4 3 2 1 0 -1 10 -0.5 0 Normalized Frequency RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 0.5 16/11/2010 Réception d’un signal DS-SS 76 Multiplication du signal par c(t) après le démodulateur. Comme c(t) x c(t) = 1, retour au signal initial avant étalement (opération réversible). Signal passe-bas de bande D démodulateur s(t) : signal à spectre étalé DS-SS c(t) RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 38 Réception 77 Multiplication du signal reçu par le même code c(t). D D W c(t) W>>D RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT c(t) 16/11/2010 Exemple : étalement de spectre avec des codes WH 78 Code WH H3(8). SIGNAL DS-SS CODE MESSAGE RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 39 DS-CDMA 79 CDMA : Code Division Multiple Access. En FDMA, une bande de fréquence particulière à chaque communication. En DS-CDMA, un code d’étalement particulier à chaque communication. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Contexte multi-utilisateurs 80 Réception : mélange de plusieurs signaux étalés. Si le signal reçu n’est pas multiplié par le bon code, le signal reste étalé. c(t) c(t) RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 40 Communications multi-utilisateurs 81 c(t) c(t) Récepteur 1 Émetteur 1 c(t) CANAL c(t) Récepteur 2 Émetteur 2 c(t) c(t) Récepteur 3 Émetteur 3 RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Avantages du DS-SS 82 Étalement de spectre : le signal étalé ressemble à du bruit blanc (discrétion). Robustesse vis-à-vis des interférences : tout brouilleur à bande étroite est étalé à la réception (sa puissance est divisée par Q). RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 41 Inconvénient du DS-SS 83 Besoin d’une synchronisation parfaite. Si le signal reçu est multiplié par c(t-τ) et que c(t) x c(t-τ) = 0, le signal reste étalé. Exemple : contexte multi-utilisateurs où les codes d’étalement sont générés par décalage d’un même code. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Résistance à la sélectivité en fréquence 84 Sélectivité due aux trajets multiples. Si c(t) x c(t-τ) = 0, les trajets multiples restent étalés. N −1 r (t ) = ∑ hi m(t − τ i )c (t − τ i ) + n(t ) τ0=0 i =0 N −1 r (t )c (t ) = h0m(t ) + ∑ hi m(t − τ i )c (t − τ i )c (t ) + n(t )c (t ) i =1 RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 42 Contribution constructive des trajets multiples 85 Le récepteur peut se caler sur n’importe quel trajet. Conséquence : possibilité de récupérer plusieurs trajets. τ0=0 N −1 r (t ) = ∑ hi m(t − τ i )c (t − τ i ) + n(t ) i =0 r (t )c (t − τ k ) = hk m(t − τ k ) + N −1 ∑ h m(t − τ )c(t − τ )c (t − τ ) + n(t )c(t − τ ) i i i k k i =0 ,i ≠ k RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Récepteur RAKE 86 Le récepteur récupère plusieurs trajets et les combine de façon constructive avec le MRC (Maximum Ratio Combiner). c(t-τ0) h0m(t − τ 0 ) + n(t )c (t − τ 0 ) r(t) τ0 MRC c(t-τk) hk m(t − τ k ) + n(t )c (t − τ k ) RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT τk 16/11/2010 43 Performances d’un DS-SS 87 K utilisateurs, QTc=T Eb, énergie moyenne reçue par bit Bruit AWGN N0/2 Modulation BPSK Hypothèse : la puissance reçue est égale pour tous les utilisateurs. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Pb pour une DS-SS BPSK 88 Si K=1, BPSK. E Pb = 1erfc b 2 N0 Quand Eb/N0 grand, erreur plancher. Pb= 1erfc 1 3Q 2 K − 1 2 10 10 0 -1 16 users 10 10 users -2 Pb 10 -3 4 users 10 Solution : architecture MUD -4 1 user 0 5 10 RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 15 20 E /N (dB) b 25 30 0 16/11/2010 44 Problème de l’effet near-far 89 Si la puissance reçue depuis chaque émetteur est la même, l’interférence multiutilisateurs a le même niveau dans chaque récepteur. Un émetteur proche peut masquer les émetteurs lointains. Solution : contrôle de puissance dans les stations de base. c(t) Récepteur 1 c(t) Récepteur 2 c(t) RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT Récepteur 3 16/11/2010 Conception des codes d’étalement 90 Orthogonalité des utilisateurs : Codes orthogonaux : interférence nulle entre utilisateurs. Contrainte : la fonction d’intercorrélation de deux codes doit être nulle. Résistance aux trajets multiples : Le produit d’un code c(t) et de sa version retardée c(t-τ) doit être nulle. Contrainte : la fonction d’autocorrélation d’un code doit être une impulsion de Dirac. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT R ci c j (τ ) ≈ 0 R ci ci (τ ) ≈ δ (τ ) 16/11/2010 45 Exemple : codes de Walsh Hadamard (WH) 91 Avantage : les codes sont parfaitement orthogonaux s’ils sont parfaitement synchrones (inter-corrélation nulle). Inconvénients : propriétés d’auto-corrélation et d’intercorrélation médiocres si les codes sont asynchrones. H0=[1] Hn−1 H Hn = n−1 Hn−1 −Hn−1 RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Application des codes WH sur les liaisons descendantes 92 N −1 Réception du signal r (t )=∑mi(t )ci(t )+n(t ) véhiculant tous les i =0 utilisateurs N −1 (synchronisés). r (t )c j (t )=mj(t )+ ∑ mi (t )ci (t )c j (t )+n(t )c j(t ) i =0,i ≠ j Récupération de la communication j sans interférence multi-utilisateurs. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 46 Inconvénients des codes WH 93 Il y a présence d’interférences non négligeables, dés qu’il y a réception en présence de multi-trajets ou réception de plusieurs utilisateurs asynchrones (cas de la voie montante). Utilisation : codes WH utilisés en combinaison avec d’autres codes (IS-95/UMTS). Codes ML, codes de Gold , codes de Kasami. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Applications du DS-SS CDMA 94 Système de téléphonie cellulaire américain 2G : IS-95. GPS par satellite : GPS. Téléphonie cellulaire CDMA Large Bande WCDMA : UMTS. Réseaux WiFi : IEEE 802.11b. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 47 IS-95 : Interim Standard 95 95 Qualcomm Corporation. DS-SS et FDD. Voie uplink : 25 MHz dans la bande 869-894 MHz. Voie downlink : 25 MHz dans la bande 824-849 MHz. Bande allouée à chaque communication : 1,25 MHz. Base des systèmes CDMA 3G américains. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Canaux et débits 96 Nombre de canaux : 64. 6 types de canaux. Supervision : pilot (downlink), sync (downlink), access (uplink). Trafic : paging (downlink), downlink traffic channel, uplink traffic channel. Débit nominal de données (Rate Set 1) : 9,6 kbit/s. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 48 Caractéristiques IS-95 97 Modulations BPSK et QPSK (même information sur I(t) et Q(t)). Codage canal : codage convolutif ½ . Récepteur RAKE. Codes d’étalement Channelization codes pour différencier les canaux : codes WH à 1,2288 Mchip/s (64 codes), facteur d’étalement de 64. Scrambling codes pour différencier les stations de base (BS pour Base Station): séquences à longueur maximale. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Canal Downlink 98 64 canaux dont un pilote, un canal de synchronisation et un canal de pager. Scrambling I 9,6kbit/s Codeur Source Cod. Conv. ½ 19,2kbit/s Répet. Poinç. Code long : m-sequence de longueur 4.1012 Code WH Entrel. M U X ( cos 2πfct ) g(t) g(t) Contrôle puissance RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT Scrambling Q −sin(2πfct ) 16/11/2010 49 Réception de plusieurs BS 99 BS2 BS1 63 sBS(t )=∑mi(t )WHi(t )PNBS(t ) i =0 ( ) ( ) 63 ( ) r (t )=∑mi t −τ1WHi t −τ1 PNBS t −τ1 i =0 ( ) 63 ( ) ( ) +∑mj t −τ 2 WH j t −τ 2 PNBS t −τ 2 j =0 Sur la downlink, les codes WH identifient les canaux et les séquences PN identifient les BSs. +n(t ) RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Réception du canal pilote WH0 100 ( ) ( ) r (t )WH0 t −τ1 PNBS t −τ1 ( ) ( ) ( ) 63 ( ) ( ) =m0 t −τ1 +∑mi t −τ1WHi t −τ1WH0 t −τ1 PNBS t −τ1 63 i =1 ( ) ( ) ( ) 2 ( ) ( ) +∑m j t −τ 2 WH j t −τ 2 WH0 t −τ1 PNBS t −τ 2 PNBS t −τ1 j =0 ( ) ( ) +n(t )WH0 t −τ1 PNBS t −τ1 RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 50 Canal uplink 101 Utilisateurs asynchrones. Code 1/3 et Offset QPSK. Scrambling I Code WH 9,6kbit/s Codeur Source Répet. ) Contrôle puissance 28,8kbit/s Cod.1/3 ( cos 2πfct g(t) Entrel. g(t) Code long : m-sequence de longueur 4.1012 RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT Scrambling Q −sin(2πfct ) 16/11/2010 WCDMA 102 Wideband CDMA : UMTS. Porteuse à 1,9 GHz. Bande passante de 5 MHz. Débits jusqu’à 2 Mbit/s. Codes à 3,84 Mchip/s. Taille trame : 10 ms. Facteur d’étalement jusqu’à 512. Codes convolutifs et turbo-codes. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 51 Conclusion 103 Techniques FH-SS et DS-SS. Codes : WH, à longueur maximale. Accès multiple : CDMA. Systèmes concurrencés par les systèmes OFDM. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Plan du cours 104 III. Caractérisation des canaux Égalisation Étalement de spectre IV. OFDM I. II. V. VI. Diversité Récapitulatif, conclusion et perspectives RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 52 Cas des canaux très sélectifs en fréquence 105 L’égalisation temporelle ne suffit plus à compenser le phénomène d’ISI. Causes : Les retards très longs induisent des bandes de cohérence très petites. Augmentation de W. Exemple : TNT C(f,t) f RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 OFDM : Orthogonal Frequency Division Multiplex 106 Transmettre de multiples porteuses de façon à pouvoir considérer la fonction de transfert du canal comme une constante dans chaque sousbande. … RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 53 Passage à une transmission multi-porteuses OFDM 107 Système mono-porteuse : un flux de données haut débit sur une seule porteuse. Système multi-porteuses : plusieurs flux de données bas débit sur plusieurs sous-porteuses. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Application : IEEE 802.11a 108 Débit maximal : 54 Mbit/s. Débit pratique : 36 Mbit/s, soit 48 Mbit/s avec les FECs. Bande passante : 20 MHz. Solution de base : une seule porteuse à 36 Mbit/s. Solution OFDM : 48 porteuses à 0,75Mbit/s. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT Sv (f ) f Sv (f ) f 16/11/2010 54 Système mono-porteuse 109 Signal passe-bas v(t) à amplitudes complexes bk v (t ) = ∑ bk g(t − kT ) k Signal passe-bande s(t) modulé autour d’une porteuse fc. s(t ) = Re[v (t )exp( j 2πfct )] Sv (f ) RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT f 16/11/2010 Système multi-porteuses 110 Transformation d’un flux de symboles bk en N flux de symboles bk,i où i est l’indice de la porteuse. Période des symboles bk,i est N fois pls grande que celle des bk. TOFDM=NT v (t ) = ∑ bk h(t − kT ) k Conversion Série/Parallèle RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT ∑b h(t − kT ) k ,i OFDM k 16/11/2010 55 Application IEEE 802.11a 111 Division du flux effectif à 36 Mbit/s en N=48 flux de 0,75 Mbit/s. Porteuses de f1 à f48. Entrée à 36 Mbit/s Conversion Série/Parallèle 1 entrée/48 sorties RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 48 Sorties à 0,75Mbit/s 16/11/2010 Expression du multiplex OFDM 112 Modulation des N flux bas débits. exp j2πfit vi (t )=∑bk,i h(t −kTOFDM )exp( j2πfit ) ( ) k N Conversion Série Parallèle v(t )=∑vi (t ) i =1 N TOFDM =NT ( ) ( v(t )=∑∑bk,i h t −kTOFDM exp j2πfit i =1 k RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT ) 16/11/2010 56 Synthèse des N modulateurs 113 Étude sur un intervalle particulier [KTOFDM,(K+1)TOFDM]. h(t), porte rectangulaire d’amplitude 1. Échantillonnage de la période TOFDM en M échantillons (période d’échantillonnage de TOFDM/M) N v (t ) = ∑∑ bk ,i h(t − kTOFDM )exp( j 2πfi t ) i =1 k N v (t ) = ∑ bK ,i exp( j 2πfi t ) i =1 T v (n ) = ∑ bK ,i exp j 2πfi n OFDM M i =1 N RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT n = 0,1,..., M − 1 16/11/2010 Synthèse des N modulateurs 114 Contrainte forte : fréquences porteuses de la forme fi=i/(TOFDM) i=1,2,…,N T v (n) = ∑ bK ,i exp j 2πfi n OFDM M i =1 n = 0,1,..., M − 1 in v (n ) = ∑ bK ,i exp j 2π M i =1 n = 0,1,..., M − 1 N N bK,i IFFT RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT v(n) 16/11/2010 57 Réception OFDM 115 Émission : IFFT pour moduler. Réception : FFT pour démoduler. bK,i IFFT v(n) bK,i FFT v(n) RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Caractère orthogonal du multiplex FDM 116 Les sous-porteuses sont orthogonales entre elles au sens du critère de Nyquist. Les sous-porteuses sont espacées d’un multiple de 1/TOFDM : fi=i/(TOFDM) i=1,2,…,N. h(t), porte rectangulaire de durée TOFDM. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 58 Préfixe cyclique 117 CP : Cyclic Prefix. Complément à la transmission OFDM. Le préfixe cyclique permet de diminuer l’ISI due aux trajets multiples. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Sélectivité en fréquence due aux trajets multiples 118 Conséquence : ISI difficile à supprimer lors d’un traitement par trames. Trame OFDM Trajet principal Trajet 1 Trajet 2 Trajet principal Trajet principal Trajet 1 Trajet 2 RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT Trajet 1 Trajet 2 16/11/2010 59 Intervalle de garde 119 GI : Guard Interval. Insertion d’un intervalle de garde pour récupérer le maximum de puissance. Perte d’efficacité spectrale. Trajet principal GI Trajet 1 Trajet 2 Trajet principal GI GI Trajet 1 GI Trajet 2 RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT GI GI 16/11/2010 Préfixe cyclique 120 L’intervalle de garde est placé en début de trame : préfixe. Il est rempli d’une copie de la fin de la trame OFDM (utile pour la synchronisation). CP Trajet principal CP CP Trajet 1 Trajet 2 CP Trajet principal CP CP RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT Trajet 1 Trajet 2 16/11/2010 60 Implantation du préfixe cyclique 121 Préfixe introduit à la sortie du convertisseur P/S et retiré à l’entrée du convertisseur S/P dans le récepteur. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Égalisation pour OFDM 122 Dans chaque sous-bande k, le canal est constant avec un gain complexe Hk. Égalisation : multiplier la sortie k par un coefficient correcteur. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT ZFE 1 Hk MMSE Hk* σ n2 Hk + 2 σb 2 16/11/2010 61 Problème de PAPR 123 PAPR : Peak to Average Power Ratio. Par rapport à un système mono-porteuse, un système OFDM présente de plus grandes fluctuations entre la puissance moyenne et la puissance crête. Les rendements des amplificateurs de puissance (partie RF) sont moins bons. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Solution au problème de PAPR : entrelacement ou interleaving 124 Mélanger les données de façon à ce que toutes les sousporteuses transmettent la même puissance tout le temps. Émetteur DVB-T RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 62 Signaux pilotes pour l’estimation de canal 125 Sous-porteuses dédiées à l’estimation de la fonction de transfert du canal : porteuses pilotes Répartition des signaux pilotes dans le multiplex OFDM Positions constantes : pilotes continus Positions variant au cours du temps : pilotes dispersés RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT … 16/11/2010 Exemple : Mode 2K DVB-T (TNT) 126 1705 porteuses dont 193 signaux pilote. 45 continus, 143 dispersés (12 positions communes) et 17 signaux TPS. 12 pilotes continus communs avec les pilotes dispersés RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 63 Applications de l’OFDM 127 WiFi (IEEE 802.11a/g/n) WiMAX (IEEE 802.16) TNT (DVB-T) ADSL RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Émetteur TNT 128 RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 64 Accès multiple OFDMA 129 OFDMA : Orthogonal Frequency Multiple Access. Agencement des communications sur un ensemble de périodes OFDM et de sous-porteuses. Périodes OFDM Sous-porteuses COM 1 COM 2 RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Exemple : WiMAX / Downlink 130 À chaque trame OFDM, les sous-porteuses et les périodes OFDM sont re-affectées aux communications suivant leurs besoins. TRAME OFDM Sous-porteuses TRAME OFDM COM 1 COM 2 RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 65 Conclusion 131 Canaux très sélectifs en fréquence. OFDM : transmission multi-porteuses. CP contre l’ISI. Signaux pilotes pour l’estimation de canaux. Accès multiple : OFDMA. Perspective systèmes 4G : mélanger le CDMA et l’OFDM(A). RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Plan du cours 132 IV. Caractérisation des canaux Égalisation Étalement de spectre OFDM V. Diversité VI. Récapitulatif, conclusion et perspectives I. II. III. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 66 Canaux de propagation 133 Les canaux de propagation dispersent l’énergie transmise de façon aléatoire. Conséquence : chute du rapport signal à bruit à la réception et dégradation des performances en termes de BER. Trajets multiples dé-corrélés : Les trajets multiples ont des gains dé-corrélés : Certains trajets donnent lieu à un faible SNR à la réception. D’autres trajets donnent lieu à un fort SNR à la réception. Ce phénomène s’appelle la diversité. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Principe général des techniques de diversité 134 Les techniques de diversité sont des techniques d’émission et/ou de réception permettant de tirer profit de la diversité produite par les canaux de propagation. Techniques de diversité à la réception Techniques permettant de récupérer l’énergie dispersée. Exemple : égalisation, récepteur RAKE. Techniques de diversité à l’émission Transmission d’un signal constitué de composantes dé-corrélées. Intérêt : les composantes ne seront pas toutes affectées de la même façon en présence d’une perturbation. La probabilité de récupérer une partie du signal est accrue. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 67 Exemple 135 FDMA Les systèmes FDMA offrent moins de diversité que les systèmes FH-CDMA. FH-CDMA f t f t RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Techniques de diversité 136 Temps émission Fréquence réception émission Entrelacement Égalisation Étalement de temporelle spectre Transmission multiporteuses réception Récepteur RAKE Égalisation en fréquence RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT Espace émission Codage espacetemps réception Maximum Ratio Combining 16/11/2010 68 Diversité spatiale 137 Cas de plusieurs antennes à l’émission et/ou à la réception. SISO : Single Input Single Output. SIMO : Single Input Multiple Output. MISO : Multiple Input Single Output. MIMO : Multiple Input Multiple Output. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Single Input Single Output 138 Une antenne à l’émission, une antenne à la réception. Un trajet de Rayleigh reçu. Hypothèses : Gain constant et connu. Modulation M-PSK. r = hs + n r s RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 69 Méthode de réception 139 Estimation du canal : estimation du gain multiplicatif. Compensation de la phase. r = hs + n [ ]NE Γ=E h 2 Détecteur h* b 0 RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Performances d’une BPSK 140 10 -2 Rayleigh BER 10 BER - E[|h|2]=1 0 AWGN 10 10 -4 P2= 1 1− Γ 2 1+Γ -6 0 2 4 6 (Eb/N0) in dB RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 8 10 16/11/2010 70 Single Input Multiple Output 141 Une antenne à l’émission, plusieurs antennes à la réception. Trajets de Rayleigh. Hypothèses : Gains constants. Gains connus. Modulation M-PSK. rk = hk s + nk r1 s RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT r2 16/11/2010 Diversité spatiale 142 Diversité garantie si les antennes sont espacées d’au-moins une demi longueur d’onde (les signaux émis/reçus sur chacune des antennes subissent des perturbations dé-corrélées). RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT λ/2 16/11/2010 71 Maximal Ratio Combining (MRC) 143 Réception de tous les canaux et combinaison linéaire. Les coefficients du MRC sont changés à intervalles de temps réguliers. M Chaque gain hk est compensé par hk* : y = hk* rk ∑ k =1 Compensation de la phase. Les canaux interviennent en fonction de leur puissance. E = b ∑ hk N0 k =1 M γ MRC 2 r1 r2 Maximum Ratio Combining rM y hk* RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Performances d’une BPSK 2 10 Expression valide pour les forts Eb/N0. ( ) M P2= 1 C2MM −1 4Γ E M 2 Γ = b E ∑ hk N0 k =1 10 10 10 BER 10 10 10 10 10 BER - E[|hk | ]=1 0 -2 -4 -6 -8 Simulated BER for AWGN Channel Simulated BER for Rayleigh Channel with 1 path Simulated BER for Rayleigh Channel with 2 paths Simulated BER for Rayleigh Channel with 3 paths Theo BER for AW GN Channel Theo BER for Rayleigh Channel with 1 path Theo BER for Rayleigh Channel with 2 paths Theo BER for Rayleigh Channel with 3 paths -10 -12 -14 -16 0 5 10 15 (Eb/N0) in dB 16/11/2010 RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 144 72 Ordre de diversité : M 145 La probabilité d’erreur varie en 1/SNRM. 2 10 P2≈ 1M Γ -2 Simulated BER for Rayleigh Channel with 1 path Simulated BER for Rayleigh Channel with 2 paths Simulated BER for Rayleigh Channel with 3 paths Theo BER for Rayleigh Channel with 1 path Theo BER for Rayleigh Channel with 2 paths Theo BER for Rayleigh Channel with 3 paths BER 10 BER - E[|hk| ]=1 0 10 10 -4 -6 0 5 10 (Eb/N0) in dB 15 RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT Interprétation 16/11/2010 E M 2 Γ = b E ∑ hk N0 k =1 146 Plus M augmente, meilleures sont les performances. Deux raisons à cela : le SNR reçu augmente car plus d’énergie est reçue. L’apport de la diversité : le fait de pouvoir disposer de plusieurs canaux. Pour visualiser l’apport de la diversité, il faut raisonner à Γ constant quel que soit le nombre d’antennes. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 73 Comparaison 147 BER - E[|hk|2]=1 0 BER 2 10 10 0 10 -2 BER BER 10 -2 -4 10 10 -4 -6 10 0 5 10 (E /N ) in dB b 15 10 0 0 RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 5 10 (Eb/N0) in dB 15 16/11/2010 Variantes sous-optimales 148 Selection Combining : à chaque T, sélection du trajet avec le plus fort SNR instantané γk. Equal Gain Combing : MRC avec un gain constant pour tous les trajets (compensation de la phase). RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 74 Exemple : 2 antennes 149 h1* s h1 r1 Σ h2 y r2 h2* r1 = h1s + n1 r 2 = h2 s + n 2 SNR y = RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT [ Eb 2 2 h1 + h2 N0 ] 16/11/2010 Multiple Input Single Output 150 Plusieurs antennes à l’émission et une antenne à la réception. Trajets de Rayleigh. Hypothèses : Gains constants. Gains connus. Modulation M-PSK. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 75 Exemple : 2 antennes avec diversité par voie retour 151 w1 = h1* 2 h1 + h2 y = (h1w 1 + h2w 2 )s + n 2 h1 s h2 w2 = Envoi de l’estimation du canal h2* 2 h1 + h2 2 SNR y = [ Eb 2 2 h1 + h2 N0 RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT ] 16/11/2010 STC (Space Time Coding) 152 Codage espace-temps. Exemple : code d’Alamouti (2,1) L’antenne 0 émet s0 puis -s1* L’antenne 1 émet s1 puis s0*. sˆ0 = h0* r0 + h1r1* sˆ1 = h1* r0 − h0 r1* RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 76 Applications 153 Technique utilisée lorsque les stations de base peuvent se munir de plusieurs antennes, contrairement aux terminaux des utilisateurs. Exemple d’utilisation : WiMAX. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Multiple Input Multiple Output 154 Synthèse des approches MRC + STC. Approche supérieure au SIMO/MISO. Capacité MIMO SIMO/MISO y = Hs + n sˆ = H −1y RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT Nombre d’antennes 16/11/2010 77 Conclusion 155 Diversité en fréquence, en temps, spatiale. Diversité spatiale : MRC, STC, MIMO. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Plan du cours 156 I. II. III. IV. V. VI. Caractérisation des canaux Égalisation Étalement de spectre OFDM Diversité Récapitulatif, conclusion et perspectives RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 78 Objectifs du cours 157 CANAUX DE TRANSMISSION Caractériser les canaux de transmission pour les systèmes de communication sans fil (mobiles ou fixes). TECHNIQUES DE TRANSMISSION Présenter les techniques de transmission utilisées dans les systèmes de communications sans fil actuels. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Connaissances acquises à l’issue du cours 158 CARACTERISATION DES CANAUX DE COMMUNICATION SANS FIL : TECHNIQUES DE TRANSMISSION : Trajets multiples, fading, slow et fast fading, sélectivité en fréquence et flat fading. Égalisation, étalement de spectre, OFDM, diversité. UTILISATION DES TECHNIQUES DANS LES SYSTEMES SANS FIL : GSM, IS-95, DVB-T, WiMAX, UMTS. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 79 Caractérisation des canaux 159 Deux types de fading pour les communications sans fil. Fading à long terme : atténuation de la puissance émise. Fading à court terme : déformation du signal émis. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 Compensation du fading 160 Compensation du fading à long terme : Augmenter la puissance émise ou diminuer la puissance requise à l’arrivée (par des codes correcteurs par exemple). Compensation du fading à court terme : Utiliser des techniques de transmission telles que l’égalisation, l’étalement de spectre, l’OFDM, les techniques de diversité en fonction du type de fading. RE3 42 - BE - ENSEIRB-MATMECA / IRIT 16/11/2010 80