3) Réalisation de l’expérience
La première opération de cette manipulation est d’obscurcir le local de l’expérience.
On fixe tout d’abord une valeur de la tension accélératrice (entre 150 et 325 volts).
Dès que la différence de potentiel est fixée, on fait varier l’intensité du courant circulant dans
les bobines (entre 1 et 5 ampères).
Pour chaque valeur de potentiel et d’intensité, on détermine le diamètre du rayon
correspondant à l’aide d’un cathétomètre muni d’un vernier au dixième de millimètre près.
Pour cela, il suffit de repérer la position des 2 points extrêmes du cercle et de diviser la valeur
trouvée par deux afin d’avoir la mesure du rayon.
Cette détermination du diamètre peut être facilitée grâce aux baguettes fluorescentes
situées dans le tube. En effet on pourrait pour chaque valeur de la ddp, amener le faisceau sur
chacune des baquettes et ainsi lire plus facilement la valeur du rayon.
Toutefois, nous n’avons pas utilisé cette methode car elle présente le désavantage de
donner des réponses approximatives causées par deux raisons que voici :
- quand on amène le faisceau sur l’une des baguettes, ce faisceau est diffracté en spirale.
- Le diamètre non négligeable des baguettes.
Une dernière difficulté était de placer correctement le tube par rapport aux bobines, c’est-
à-dire perpendiculairement au champ d’induction magnétique afin que le faisceau ne tire-
bouchonne pas.
Remarque : La valeur de la position du sommet du cercle peut être déterminée une fois pour
toutes à la condition de ne plus déplacer ni le tube, ni le cathétomètre.
4) Un petit peu de thérorie.
Lorsqu’un électron est émis, il est accéléré sous l’effet d’une différence de potentiel V.
Les électrons sont alors soumis à un champ magnétique