Une des manifestations de l’agitation thermique
est le mouvement brownien. Ce phénomène a été
décrit pour la première fois en 1827 par le botaniste
Robert Brown.
De manière générale, lorsqu’on observe des
particules de taille de l’ordre du micromètre en sus-
pension dans un liquide, ces particules suivent des
trajectoires erratiques, sous l’effet des chocs per-
manents avec les molécules de liquide en perpétuel
mouvement d’agitation thermique.
Mouvement brownien
d’une particule
On peut par exemple observer ce mouvement sur le site :
http://www.canal-u.tv/video/cerimes/le_mouvement_brownien.10217
et en voir une modélisation sur le site :
http://ressources.univ-lemans.fr/AccesLibre/UM/Pedago/physique/02/thermo/brown.
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Le physicien français Jean Perrin a beaucoup étudié expérimentalement ce mouvement.
La théorie du mouvement brownien a été établie par Einstein en 1905.
2. Libre parcours moyen
Dans un solide, les atomes ou molécules oscillent autour de leur position d’équilibre. En
revanche, dans un liquide ou dans un gaz, les particules se déplacent en s’entrechoquant
continuellement. On introduit alors la notion de libre parcours moyen.
On appelle libre parcours moyen la distance moyenne parcourue par une particule
entre deux chocs successifs.
Les molécules étant beaucoup plus proches les unes des autres dans un liquide que dans un
gaz, le libre parcours moyen sera beaucoup plus élevé dans un gaz que dans un liquide.
Dans un liquide, le libre parcours moyen est de l’ordre de la distance intermoléculaire soit
'10−10 m.
Dans un gaz, aux température et pression usuelles, il est de l’ordre du micromètre '1µm.
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