Page 1-2 : Article de loi harcèlement sexuel
Page 3-4 : Article de loi harcèlement moral
Page 5-6 : Esclavage moderne
Page 7-8 : Mariage forcé au Maroc
Page 9-11 : Esclavage domestique
Page 12-13 : Prêts sportifs
Page 14 : Un million d’esclave aux USA ?
Page 15 : Travail des enfants
Page 15 :
La Face Obscure du ballon rond :
La coupe de monde 2OO2, une organisation dénonce les conditions d’exploitation dans la fabrication
des ballons de football en chine, Pakistan et inde.
Page 16 :
Esclavage en Mauritanie :
Des mauritaniens ont été arrêtés après la diffusion d’un reportage sur FR3 dans lequel ils affirment
que l’esclavage persiste dans la république islamique de mauritanienne. SOS esclave les soutiennent.
Pression internationale qui les a fait gracier. Partie sur les mamans qui veulent récupérer leurs
enfants.
Page 17 :
L’accueil des enfants victimes d’abus sexuels :
Témoignage filmé des enfants victimes d’abus sexuels. Entretien filmé qui est un élément de la
procédure pénale. Une histoire qu’ils ne diront qu’une fois et à éviter de nouveaux traumatismes que
les procédures pénales pourraient provoquer par la multiplication des auditions.
Page 17 :
LA KAFALA :
La kafala est une institution des pays du monde musulman, c’est l’engagement de prendre
gracieusement en charge l’entretien, l’éducation et la protection d’un enfant mineur au même titre
que le ferait un père pour son fils. Elle s’approche de l’adoption. Cependant, selon la « moudawana »
le code marocain de la famille, l’adoption n’a aucune valeur juridique et n’entraine aucun des effets
de la filiation.
Page 18 à 21 :
Histoire du travail des enfants en France :
« Travail mauvais qui prendre l’âge tendre en sa serre, qui produit l’argent en créant la misère, qui se
sert d’un enfant ainsi que d’un outil » Victor Hugo. C’est d’abord une tradition dans le monde rural et
plus particulièrement paysan. Les premières traces du travail des enfants remontent à 1572. 19eme
siècle 150 millions d’enfants dans le monde exerçaient une activité professionnelle à temps complet
et 100 millions à temps partiel, un siècle noir en matière d’exploitation enfantineRévolution
industrielle. Les enfants sont employés dès l’âge de 4ans notamment dans le textile, certains
périssent dans les mines quand à bout de force ils ne pouvaient plus retenir la lourde charge. De plus
FICHE DE NOTE
il travaillait 15heures par jours et étaient payés moins que les adultes mais la misère était tel que les
parents les poussaient au travail. Cependant, les recensements ont démontrés que le nombre
d’enfants au travail à chuté de manière constante durant le 19ème, tendance qui s’explique par la
mécanisation, la dépression économique de la fin du siècle et les lois sociales. En 1840, les premiers
débats sur le travail des enfants s’amorcent, les britanniques en font l’exemple en mettant à terme
aux « cruels abus de ce genre » La scolarisation intervient à son tour par le biais de Jules Ferry qui
établit l’enseignement obligatoire et laïc en 1882. Ainsi que les textes de lois, 1874 le travail de nuit
sera interdit et le repos du dimanche deviendra obligatoire pour les ouvriers âgés de moins de seize
ans.
Page 22 :
Un entrepreneur marseillais, en quête de profits sans fin, faisait travailler ses ouvriers polonais pour
4€ de l’heure. De plus, il déduisait sur leur paie le prix du trajet Pologne-Marseille ainsi qu’un forfait
pour le gite et le couvert soit une retenue de 420 euros par mois. Entrepreneurs esclavagistes.
NON RESPECT DES DROITS DE L’HOMME.
Page 23 :
ESCLAVAGE (Grèce) :
Notion de servitude, esclavage individuel = esclavage marchandise : l’esclave est une marchandise
qui s’achète et se vend. Le statut d’esclave est héréditaire, la transmission s’effectuant, selon les
lieux, par le père ou par la mère. Certaines personne loue jusqu’à 1000 esclaves. En dehors du travail,
il est peu d’activités qui ne voient se côtoyer hommes libres et esclaves. Au sein des cités grecques,
les hommes se définissent donc moins par leur activité que par leur statut. Les lois ne sont pas les
même pour un esclave et un homme libre. L’esclavage et la dépendance sont les conditions du bon
fonctionnement économique et politique des sociétés grecques. La servitude des uns est nécessaire à
l’exercice de la liberté par les autres.
Page 24 :
ESCLAVAGE (Romain) :
L’esclave devient un matériel humain traité avec la plus froide détermination économique. Des
peines sont prévues contre ceux qui tueraient leurs esclaves sine causa. Dès la fin de l’époque
républicaine, les nécessités économiques ont poussé le prêteur à s’intéresser à la représentation du
maître par son esclave. L’esclave a plus d’autonomie : il est capable d’obliger et d’être aussi bien
créancier que débiteur. Ces esclaves privilégiés (vilici) possèdent leurs propres esclaves (vicarii), eux
même parfais propriétaires d’esclaves (vicarii vicariorum). Pour le reste, l’histoire semble se répéter.
Le christianisme prend le relais du stoïcisme et s’efforce d’améliorer la condition servile.
Page 25:
ESCLAVAGE (Egypte) :
Les hémou et les bakou (mots égyptiens la plupart du temps traduits par le terme d’esclaves) étaient
des individus plus ou moins dépendants mais livres. Ils disposaient d’un état civil, de droits familiaux
et patrimoniaux ; ils pouvaient contracter, ester et tester en justice, et ils étaient même fiscalement
responsables, ce qui élimine ‘emblée tout statut d’esclave les concernant. L’exclusion qui caractérise
l’esclave n’a pas sa raison d’être dans une société qui pratiquait au contraire l’intégration à tous les
niveaux. La pratique du système de la corvée permettait l’obtention périodique de journées de
travail au bénéfice de l’Etat, de l’administration ou des temples, et rendait par la même inutile le
recours à l’institution de l’esclavage.
Page 26-27:
CARTOGRAPHIE DE L’ESCLAVAGE :
Cartes et graphiques de tout ce que l’on sait des traites et de l’esclavage depuis l’Egypte et la Grèce
anciennes jusqu’aux plus récents rapports de l’ONU. La légende évoque 3 formes d’esclavages : 1)
persistance de l’esclavage traditionnel (servitude pour dettes et vente d’enfants) 2) exploitation de la
main-d’œuvre dans des conditions de servitude extrême (mines, usines de sous-traitance et
plantations) 3) servitude domestique clandestine. Les zones marquées par ces formes d’esclavages
sont : L’Amérique du Sud, L’Afrique subsaharienne, l’Asie, et quelques pays de l’Europe (Royaume-
Uni, Allemagne, Espagne, Portugal)
Page 28-35 :
Entre esclavage moderne et Etat nation, l’expérience politique du peuple haïtien :
Ce texte relate la lutte du peuple haïtien dans sa quête de libération. Elle s’oppose à la dictature
appuyée par l’armée et le macoutisme, qui avaient pris un certain nombre de mesures pour
reconduire sous une forme tamisée les conditions de vie du système esclavagiste. Notamment, en
utilisant systématiquement de la violence physique dans l’ensemble des pratiques
gouvernementales. La France est l’un des pays ayant une importante relation avec ce pays car Haïti a
été une colonie française. En 1789, les deux tiers du commerce extérieur de la France se faisaient
avec sa colonie antillaise de Saint-Domingue, laquelle représentait le plus grand marché de la traite
européenne des esclaves. La plus grosse colonie du monde, fierté de la France faisait partie
intégrante de la vie économique d’alors.
Page 36:
La traite : les voies de l’esclavage :
Ce texte est écrit par une juriste qui a travaillé sur la comparaison de l’esclavage domestique et de la
traite dans plusieurs pays. Elle définit la traite : il s’agit de recruter, déplacer, assujettir et exploiter
une personne. Mais elle se manifeste de manière différente suivant l’origine de la victime, sa
destination et la forme d’exploitation qu’elle va subir. Elle nous explique que le protocole de Palerme
sur la traite des personnes a été signé par 80 états.
Citation d’Aristote : Il se demandait si l’esclavage était un phénomène socio-historique éphémère ou
s’il faisait partie de l’ordre naturel. Les gens quittent leur pays à la recherche d’un avenir meilleur. Il
s’agit souvent d’une démarche volontaire en raison du contexte économique de leur pays. Ils partent
de leur plein gré, mais ils n’ont pas choisi d’être ainsi exploités. C’est très difficile de connaître les
chiffres en raison de la clandestinité, du silence des victimes, de la complexité et du caractère
criminel de la traite. La traite des humains au 21ème siècle correspond à l’exploitation sexuelle des
femmes et des fillettes (prostitution et pornographie). L’exploitation par le travail représente un
secteur important : Le Portugal subit depuis les années 90 une traite importante de main d’œuvre
masculine dans la construction notamment.
Page 37- 50:
La civilisation de l’Egypte pharaonique (La vie économique) :
L’une des préoccupations humaines de la vieille Egypte était de recommandé au magistrat suprême
de ne pas être injuste par excès de confiance envers soi-même : « Inspire la crainte, de sorte que les
hommes te craignent. Ce magistrat que les hommes craignent est un vrai magistrat. Vois, la gloire
d’un magistrat, c’est qu’il fait ce qui est droit.
La dispersion et les énormes lacunes de la documentation ne facilitent pas la recherche sur la vie
économique de l’Egypte. Le manque de points de comparaison constitue un obstacle majeur.
L’Egypte est un pays dont les ressources même du sol ainsi que la faune et la flore sont considérables
et très variées. L’exploitation de ces ressources était très bénéfique à l’économie de ce pays.
Cependant quelques matières importantes manquent, comme le bois et l’argent, qui obligeait le pays
à créer un commerce. Cependant, ce commerce obéit plus encore à des impératifs religieux et
théologiques qu’aux impératifs strictement financiers.
Les égyptiens savait s’organiser et avait le goût de l’ordre, ainsi il pouvait tirer parti de leurs
richesses. De plus, ce pays était surpeuplé. L’organisation qu’il sut donner à ces masses humaines fut
un facteur important de la prospérité du pays une même direction fondamentale sous les trois
empires : c’était l’unité de la direction, centralisation et l’utilisation par un pouvoir unique de toutes
les sources de revenus et d’énergie.
Un monarque omnipotent avait entre les mains l’unification parfaite de toutes les potentialités d’un
riche pays. Il pouvait donc réunir les hommes et le matériel nécessaires, les encadrer et les diriger en
vue d’un but unique. Le résultat financier des expéditions entreprises par l’Etat fut évidemment de
première importance. On sent ici l’imbrication des facteurs économiques, religieux et politiques. Le
commerce était organisé soigneusement et les frontières défendues contre l’invasion des
marchandises étrangères.
Les douanes sont mise en place. L’Etat se réservait le droit de surveiller les tractations pour prélever
son bénéfice. Ainsi, on voit comment les vicissitudes de la politique et les nécessités de la vie
économique réagirent sans cesse les unes sur les autres pour aboutir à faire de l’Egypte et
d’Alexandrie une sorte de plaque tournante du monde antique.
Les moyens d’échange utilisés pour la économique du pays est à la base fondé sur le troc. Cependant
l’échange ne s’est pas borné à celui des objets matériels mais a porté sur le travail et sur des titres
comportant de substantiels revenus. La notion de valeur a été parfaitement dégagée dès l’ancien
empire. Pour toute transaction commerciale importante, on recourait à l’étalon monétaire. Mais les
changements de « monnaie » (7,5 d’or = 1 shât 12 shât = 1 deben ) ont entraînés au fil des
années une augmentation assez considérables des prix. Le pouvoir d’achat de la monnaie nous est
inconnu.
L’Egypte disposait d’un avantage merveilleux, pour améliorer les conditions géographiques de leur
économie, celui d’être parcouru par un grand fleuve navigable. De sorte qu’elle pourvoyait tous ses
transports et expéditions commerciales par voie d’eau.
Au plus bas de cette société, on avait les prisonniers de guerre, cependant leur sort n’était pas
désespéré car ils pouvaient acquérir des bien, une famille. Il en résultait une assimilation à la
population égyptienne d’origine. Les conditions de travail d’un prisonnier ne durent pas être aussi
différentes de celles des travailleurs libres.
La morale qui était enseignée aux maîtres dans les écoles des scribes recommandait particulièrement
de bien traiter les serviteurs. De plus que l’esclave pouvait en appeler aux dieux contre son maître en
cas de violence contre sa personne. Il pouvait même chercher asile dans un temps et entreprendre
quelque action contre son maître. Il ne semble donc pas que le maître ait eu sur l’esclave droit de vie
et de mort. L’Egypte connut un régime du travail de caractère humain et d’idéal élevé. Le roi Ramsès
II prit soin de faire ériger une stèle pour garder le souvenir qu’il avait fait pour les travailleurs qui
avaient œuvré personnellement pour créer ses images. Ce roi qui était responsables des jeunes
générations et qui avait le devoir de les faire vivre. Ainsi, il procurerait nécessaire et superflu à ces
travailleurs en se disant qu’ils trouveraient un motif de travailler pour lui d’un cœur unanime. Les rois
surent donc reconnaître les mérites de leurs bon et loyaux travailleurs autrement que par des
félicitations.
La longue histoire du travail en Egypte va connaître une mauvaise période pendant un moment. Les
malversations ont vidé les greniers de l’Etat et on ne peut plus payer les humbles travailleurs.
L’équilibre administratif est faussé, la corruption règne. A partir de cette époque commencent les
pillages dans la nécropole. Les idées religieuses n’ont plus de prise sur les esprits quand les estomacs
sont tenaillés par la faim. Personne ne respectait la justice pendant cette XXIème dynastie
En droit, le système économique égyptien était une sorte de socialisme d’Etat. Le dieu créateur avait
confié au roi, son fils, le monde, sa propriété. Celui-ci administrait donc son bien en déléguant à ses
fonctionnaires ses pouvoirs. Mais toute propriété éminente lui revenait.
Or, on vit rapidement se former une propriété privée et apparaître les gens qui bénéficiaient des
produits du travail.
Malgré tout, le sentiment que chacun avait de détenir sa fonction de dieu par l’intermédiaire du roi
joua un rôle important dans l’Etat. La formation morale qui était à la base de l’enseignement donné
aux grands fonctionnaires, prévoyait expressément qu’ils devaient être des pères pour leurs
serviteurs, et non seulement leur donner ce qui leur revenait, c’est-à-dire leur salaire, mais aussi
qu’ils devaient les secourir dans les cas d’exception : assurer les funérailles de ceux qui mouraient
sans héritier, s’occuper des intérêts des orphelins et des veuves et venir en aide aux indigents. Cette
sécurité assurée à l’humble travailleur faisait partie de la morale sapientiale, qui avait atteint un haut
degré d’humanité.
Les vivants n’étaient pas les seuls à avoir à avoir besoin de manger. La hantise de l’éternité avait, peu
à peu, poussé les esprits à admettre que le corps momifié et les statues, succédanés du corps,
devaient se repaître aussi de nourriture pour entretenir leurs forces. Une partie considérable de
l’activité du vivant vise à produire pour les morts. Il y a là, du point de vue économique, un fait
aberrant. La seule tombe de Toutankhamon contenait un trésor de meubles, de bijoux de vases, de
pierre précieuse et d’or. L’entassement de tous ces capitaux improductifs dans une tombe paraît
monstrueux. La civilisation égyptienne, en effet, si elle a obéi à des impératifs économiques, comme
toutes les autres, semble avoir imposé à son économie un rythme et une production destinés à autre
chose qu’à cette vie.
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