Fiche de note

publicité
FICHE DE NOTE
Page 1-2 : Article de loi harcèlement sexuel
Page 3-4 : Article de loi harcèlement moral
Page 5-6 : Esclavage moderne
Page 7-8 : Mariage forcé au Maroc
Page 9-11 : Esclavage domestique
Page 12-13 : Prêts sportifs
Page 14 : Un million d’esclave aux USA ?
Page 15 : Travail des enfants
Page 15 :
La Face Obscure du ballon rond :
La coupe de monde 2OO2, une organisation dénonce les conditions d’exploitation dans la fabrication
des ballons de football en chine, Pakistan et inde.
Page 16 :
Esclavage en Mauritanie :
Des mauritaniens ont été arrêtés après la diffusion d’un reportage sur FR3 dans lequel ils affirment
que l’esclavage persiste dans la république islamique de mauritanienne. SOS esclave les soutiennent.
Pression internationale qui les a fait gracier. Partie sur les mamans qui veulent récupérer leurs
enfants.
Page 17 :
L’accueil des enfants victimes d’abus sexuels :
Témoignage filmé des enfants victimes d’abus sexuels. Entretien filmé qui est un élément de la
procédure pénale. Une histoire qu’ils ne diront qu’une fois et à éviter de nouveaux traumatismes que
les procédures pénales pourraient provoquer par la multiplication des auditions.
Page 17 :
LA KAFALA :
La kafala est une institution des pays du monde musulman, c’est l’engagement de prendre
gracieusement en charge l’entretien, l’éducation et la protection d’un enfant mineur au même titre
que le ferait un père pour son fils. Elle s’approche de l’adoption. Cependant, selon la « moudawana »
le code marocain de la famille, l’adoption n’a aucune valeur juridique et n’entraine aucun des effets
de la filiation.
Page 18 à 21 :
Histoire du travail des enfants en France :
« Travail mauvais qui prendre l’âge tendre en sa serre, qui produit l’argent en créant la misère, qui se
sert d’un enfant ainsi que d’un outil » Victor Hugo. C’est d’abord une tradition dans le monde rural et
plus particulièrement paysan. Les premières traces du travail des enfants remontent à 1572. 19eme
siècle 150 millions d’enfants dans le monde exerçaient une activité professionnelle à temps complet
et 100 millions à temps partiel, un siècle noir en matière d’exploitation enfantineRévolution
industrielle. Les enfants sont employés dès l’âge de 4ans notamment dans le textile, certains
périssent dans les mines quand à bout de force ils ne pouvaient plus retenir la lourde charge. De plus
il travaillait 15heures par jours et étaient payés moins que les adultes mais la misère était tel que les
parents les poussaient au travail. Cependant, les recensements ont démontrés que le nombre
d’enfants au travail à chuté de manière constante durant le 19ème, tendance qui s’explique par la
mécanisation, la dépression économique de la fin du siècle et les lois sociales. En 1840, les premiers
débats sur le travail des enfants s’amorcent, les britanniques en font l’exemple en mettant à terme
aux « cruels abus de ce genre » La scolarisation intervient à son tour par le biais de Jules Ferry qui
établit l’enseignement obligatoire et laïc en 1882. Ainsi que les textes de lois, 1874 le travail de nuit
sera interdit et le repos du dimanche deviendra obligatoire pour les ouvriers âgés de moins de seize
ans.
Page 22 :
Un entrepreneur marseillais, en quête de profits sans fin, faisait travailler ses ouvriers polonais pour
4€ de l’heure. De plus, il déduisait sur leur paie le prix du trajet Pologne-Marseille ainsi qu’un forfait
pour le gite et le couvert soit une retenue de 420 euros par mois.  Entrepreneurs esclavagistes.
NON RESPECT DES DROITS DE L’HOMME.
Page 23 :
ESCLAVAGE (Grèce) :
Notion de servitude, esclavage individuel = esclavage marchandise : l’esclave est une marchandise
qui s’achète et se vend. Le statut d’esclave est héréditaire, la transmission s’effectuant, selon les
lieux, par le père ou par la mère. Certaines personne loue jusqu’à 1000 esclaves. En dehors du travail,
il est peu d’activités qui ne voient se côtoyer hommes libres et esclaves. Au sein des cités grecques,
les hommes se définissent donc moins par leur activité que par leur statut. Les lois ne sont pas les
même pour un esclave et un homme libre. L’esclavage et la dépendance sont les conditions du bon
fonctionnement économique et politique des sociétés grecques. La servitude des uns est nécessaire à
l’exercice de la liberté par les autres.
Page 24 :
ESCLAVAGE (Romain) :
L’esclave devient un matériel humain traité avec la plus froide détermination économique. Des
peines sont prévues contre ceux qui tueraient leurs esclaves sine causa. Dès la fin de l’époque
républicaine, les nécessités économiques ont poussé le prêteur à s’intéresser à la représentation du
maître par son esclave. L’esclave a plus d’autonomie : il est capable d’obliger et d’être aussi bien
créancier que débiteur. Ces esclaves privilégiés (vilici) possèdent leurs propres esclaves (vicarii), eux
même parfais propriétaires d’esclaves (vicarii vicariorum). Pour le reste, l’histoire semble se répéter.
Le christianisme prend le relais du stoïcisme et s’efforce d’améliorer la condition servile.
Page 25:
ESCLAVAGE (Egypte) :
Les hémou et les bakou (mots égyptiens la plupart du temps traduits par le terme d’esclaves) étaient
des individus plus ou moins dépendants mais livres. Ils disposaient d’un état civil, de droits familiaux
et patrimoniaux ; ils pouvaient contracter, ester et tester en justice, et ils étaient même fiscalement
responsables, ce qui élimine ‘emblée tout statut d’esclave les concernant. L’exclusion qui caractérise
l’esclave n’a pas sa raison d’être dans une société qui pratiquait au contraire l’intégration à tous les
niveaux. La pratique du système de la corvée permettait l’obtention périodique de journées de
travail au bénéfice de l’Etat, de l’administration ou des temples, et rendait par la même inutile le
recours à l’institution de l’esclavage.
Page 26-27:
CARTOGRAPHIE DE L’ESCLAVAGE :
Cartes et graphiques de tout ce que l’on sait des traites et de l’esclavage depuis l’Egypte et la Grèce
anciennes jusqu’aux plus récents rapports de l’ONU. La légende évoque 3 formes d’esclavages : 1)
persistance de l’esclavage traditionnel (servitude pour dettes et vente d’enfants) 2) exploitation de la
main-d’œuvre dans des conditions de servitude extrême (mines, usines de sous-traitance et
plantations) 3) servitude domestique clandestine. Les zones marquées par ces formes d’esclavages
sont : L’Amérique du Sud, L’Afrique subsaharienne, l’Asie, et quelques pays de l’Europe (RoyaumeUni, Allemagne, Espagne, Portugal)
Page 28-35 :
Entre esclavage moderne et Etat nation, l’expérience politique du peuple haïtien :
Ce texte relate la lutte du peuple haïtien dans sa quête de libération. Elle s’oppose à la dictature
appuyée par l’armée et le macoutisme, qui avaient pris un certain nombre de mesures pour
reconduire sous une forme tamisée les conditions de vie du système esclavagiste. Notamment, en
utilisant systématiquement de la violence physique dans l’ensemble des pratiques
gouvernementales. La France est l’un des pays ayant une importante relation avec ce pays car Haïti a
été une colonie française. En 1789, les deux tiers du commerce extérieur de la France se faisaient
avec sa colonie antillaise de Saint-Domingue, laquelle représentait le plus grand marché de la traite
européenne des esclaves. La plus grosse colonie du monde, fierté de la France faisait partie
intégrante de la vie économique d’alors.
Page 36:
La traite : les voies de l’esclavage :
Ce texte est écrit par une juriste qui a travaillé sur la comparaison de l’esclavage domestique et de la
traite dans plusieurs pays. Elle définit la traite : il s’agit de recruter, déplacer, assujettir et exploiter
une personne. Mais elle se manifeste de manière différente suivant l’origine de la victime, sa
destination et la forme d’exploitation qu’elle va subir. Elle nous explique que le protocole de Palerme
sur la traite des personnes a été signé par 80 états.
Citation d’Aristote : Il se demandait si l’esclavage était un phénomène socio-historique éphémère ou
s’il faisait partie de l’ordre naturel. Les gens quittent leur pays à la recherche d’un avenir meilleur. Il
s’agit souvent d’une démarche volontaire en raison du contexte économique de leur pays. Ils partent
de leur plein gré, mais ils n’ont pas choisi d’être ainsi exploités. C’est très difficile de connaître les
chiffres en raison de la clandestinité, du silence des victimes, de la complexité et du caractère
criminel de la traite. La traite des humains au 21ème siècle correspond à l’exploitation sexuelle des
femmes et des fillettes (prostitution et pornographie). L’exploitation par le travail représente un
secteur important : Le Portugal subit depuis les années 90 une traite importante de main d’œuvre
masculine dans la construction notamment.
Page 37- 50:
La civilisation de l’Egypte pharaonique (La vie économique) :
L’une des préoccupations humaines de la vieille Egypte était de recommandé au magistrat suprême
de ne pas être injuste par excès de confiance envers soi-même : « Inspire la crainte, de sorte que les
hommes te craignent. Ce magistrat que les hommes craignent est un vrai magistrat. Vois, la gloire
d’un magistrat, c’est qu’il fait ce qui est droit.
La dispersion et les énormes lacunes de la documentation ne facilitent pas la recherche sur la vie
économique de l’Egypte. Le manque de points de comparaison constitue un obstacle majeur.
L’Egypte est un pays dont les ressources même du sol ainsi que la faune et la flore sont considérables
et très variées. L’exploitation de ces ressources était très bénéfique à l’économie de ce pays.
Cependant quelques matières importantes manquent, comme le bois et l’argent, qui obligeait le pays
à créer un commerce. Cependant, ce commerce obéit plus encore à des impératifs religieux et
théologiques qu’aux impératifs strictement financiers.
Les égyptiens savait s’organiser et avait le goût de l’ordre, ainsi il pouvait tirer parti de leurs
richesses. De plus, ce pays était surpeuplé. L’organisation qu’il sut donner à ces masses humaines fut
un facteur important de la prospérité du pays  une même direction fondamentale sous les trois
empires : c’était l’unité de la direction, centralisation et l’utilisation par un pouvoir unique de toutes
les sources de revenus et d’énergie.
Un monarque omnipotent avait entre les mains l’unification parfaite de toutes les potentialités d’un
riche pays. Il pouvait donc réunir les hommes et le matériel nécessaires, les encadrer et les diriger en
vue d’un but unique. Le résultat financier des expéditions entreprises par l’Etat fut évidemment de
première importance. On sent ici l’imbrication des facteurs économiques, religieux et politiques. Le
commerce était organisé soigneusement et les frontières défendues contre l’invasion des
marchandises étrangères.
Les douanes sont mise en place. L’Etat se réservait le droit de surveiller les tractations pour prélever
son bénéfice. Ainsi, on voit comment les vicissitudes de la politique et les nécessités de la vie
économique réagirent sans cesse les unes sur les autres pour aboutir à faire de l’Egypte et
d’Alexandrie une sorte de plaque tournante du monde antique.
Les moyens d’échange utilisés pour la économique du pays est à la base fondé sur le troc. Cependant
l’échange ne s’est pas borné à celui des objets matériels mais a porté sur le travail et sur des titres
comportant de substantiels revenus. La notion de valeur a été parfaitement dégagée dès l’ancien
empire. Pour toute transaction commerciale importante, on recourait à l’étalon monétaire. Mais les
changements de « monnaie » (7,5 d’or = 1 shât  12 shât = 1 deben …) ont entraînés au fil des
années une augmentation assez considérables des prix. Le pouvoir d’achat de la monnaie nous est
inconnu.
L’Egypte disposait d’un avantage merveilleux, pour améliorer les conditions géographiques de leur
économie, celui d’être parcouru par un grand fleuve navigable. De sorte qu’elle pourvoyait tous ses
transports et expéditions commerciales par voie d’eau.
Au plus bas de cette société, on avait les prisonniers de guerre, cependant leur sort n’était pas
désespéré car ils pouvaient acquérir des bien, une famille. Il en résultait une assimilation à la
population égyptienne d’origine. Les conditions de travail d’un prisonnier ne durent pas être aussi
différentes de celles des travailleurs libres.
La morale qui était enseignée aux maîtres dans les écoles des scribes recommandait particulièrement
de bien traiter les serviteurs. De plus que l’esclave pouvait en appeler aux dieux contre son maître en
cas de violence contre sa personne. Il pouvait même chercher asile dans un temps et entreprendre
quelque action contre son maître. Il ne semble donc pas que le maître ait eu sur l’esclave droit de vie
et de mort. L’Egypte connut un régime du travail de caractère humain et d’idéal élevé. Le roi Ramsès
II prit soin de faire ériger une stèle pour garder le souvenir qu’il avait fait pour les travailleurs qui
avaient œuvré personnellement pour créer ses images. Ce roi qui était responsables des jeunes
générations et qui avait le devoir de les faire vivre. Ainsi, il procurerait nécessaire et superflu à ces
travailleurs en se disant qu’ils trouveraient un motif de travailler pour lui d’un cœur unanime. Les rois
surent donc reconnaître les mérites de leurs bon et loyaux travailleurs autrement que par des
félicitations.
La longue histoire du travail en Egypte va connaître une mauvaise période pendant un moment. Les
malversations ont vidé les greniers de l’Etat et on ne peut plus payer les humbles travailleurs.
L’équilibre administratif est faussé, la corruption règne. A partir de cette époque commencent les
pillages dans la nécropole. Les idées religieuses n’ont plus de prise sur les esprits quand les estomacs
sont tenaillés par la faim. Personne ne respectait la justice pendant cette XXIème dynastie
En droit, le système économique égyptien était une sorte de socialisme d’Etat. Le dieu créateur avait
confié au roi, son fils, le monde, sa propriété. Celui-ci administrait donc son bien en déléguant à ses
fonctionnaires ses pouvoirs. Mais toute propriété éminente lui revenait.
Or, on vit rapidement se former une propriété privée et apparaître les gens qui bénéficiaient des
produits du travail.
Malgré tout, le sentiment que chacun avait de détenir sa fonction de dieu par l’intermédiaire du roi
joua un rôle important dans l’Etat. La formation morale qui était à la base de l’enseignement donné
aux grands fonctionnaires, prévoyait expressément qu’ils devaient être des pères pour leurs
serviteurs, et non seulement leur donner ce qui leur revenait, c’est-à-dire leur salaire, mais aussi
qu’ils devaient les secourir dans les cas d’exception : assurer les funérailles de ceux qui mouraient
sans héritier, s’occuper des intérêts des orphelins et des veuves et venir en aide aux indigents. Cette
sécurité assurée à l’humble travailleur faisait partie de la morale sapientiale, qui avait atteint un haut
degré d’humanité.
Les vivants n’étaient pas les seuls à avoir à avoir besoin de manger. La hantise de l’éternité avait, peu
à peu, poussé les esprits à admettre que le corps momifié et les statues, succédanés du corps,
devaient se repaître aussi de nourriture pour entretenir leurs forces. Une partie considérable de
l’activité du vivant vise à produire pour les morts. Il y a là, du point de vue économique, un fait
aberrant. La seule tombe de Toutankhamon contenait un trésor de meubles, de bijoux de vases, de
pierre précieuse et d’or. L’entassement de tous ces capitaux improductifs dans une tombe paraît
monstrueux. La civilisation égyptienne, en effet, si elle a obéi à des impératifs économiques, comme
toutes les autres, semble avoir imposé à son économie un rythme et une production destinés à autre
chose qu’à cette vie.
Page 51 à 69 :
La Russie des apanages :
 L’économie, la société, les institutions
Les hommes de service, c’est ainsi que l’on appelait la catégorie qui devait fournir un service, et qui
en retour, avait la jouissance d’un domaine. Cela étant ses obligations envers l’Etats et non ses droits,
qui font de cette catégorie de la population une classe sociale à part.
A l’époque des apanages, l’agriculture représente la principale activité de la population. L’invasion
mongole et le déclin du sud privèrent les Russes de leurs meilleurs sols, ce qui les obligea à défricher
les régions de forêt pour les cultiver. Moscou a tiré profit de son excellente situation par rapport au
réseau fluvial de la Russie, devenu une importante voie commerciale (la Volga). L’expansion de la
principauté de Moscou est rattachée au développement d’un marché russe unifié.
Les Russes exportent des fourrures et de la cire, et importent des produits très variés dont les
textiles, les vins, l’argenterie, les objets d’or et autres produits de luxe. Il est vrai également que le
commerce intérieur a connu une réelle croissance dans cette région grâce à l’ascension de Moscou.
L’art de la charpente est particulièrement développé ; la tannerie, le tissage, la métallurgie et encore
d’autres métiers satisfont les besoins élémentaires de la population.
La question du féodalisme russe :
L’étude des structures sociales de la Russie des apanages est étroitement liée au problème du
féodalisme en Russie. La Russie avait connu une étape féodale dans son évolution. Le féodalisme se
définit par 3 caractéristiques, toutes 3 présentes dans la Russie des apanages : La division du pays en
domaine indépendants (ou semi-indépendants) = seigneuries, l’inclusion de ces domaines dans un
système unique, et la possession conditionnelle des fiefs.
Hiérarchie vassalique :
Votchina : Domaine reçu en héritage, correspondait à la seigneurie
Pomestié : Domaine concédé en échange du service, correspondait au bénéfice
Le service des boyards constituait la base de la hiérarchie vassalique.
La Russie des apanages connaissait le patronage féodal, la recommandation, et l’immunité accordée
aux propriétaires fonciers, c’est-à-dire le droit de gouverner et juger les paysans, et de lever sur eux
des impôts, sans que l’autorité supérieur sans mêle.
Tout au long de la période des apanages, les propriétaires russes entrent en possession de leurs
terres par héritage. Le servage ne s’établit solidement en Russie qu’après la période des apanages.
Les spécialistes qualifient la structure sociale de la Russie médiévale de féodalisme naissant, ou non
développé. Ce féodalisme ses révélera particulièrement faible face au pouvoir croissant des grandsprinces, et surtout des tsars autocrates. Elle a donc été féodale de la fin de l’époque kiévienne à la
seconde moitié du XIXème siècle.
La société et les institutions
Les structures sociales de la Russie de cette époque représentent le prolongement de la société
kiévienne. Les princes occupent toujours le sommet de l’échelle. L’expansion de Moscou mit un
terme à cette anarchie princière et à l’époque des apanages.
Puis venaient les boyards, suivis par les serviteurs livres du prince. Ils établissaient des contrats avec
le prince ; ils étaient livres de le quitter et de se chercher un autre maître. Les boyards avaient leurs
propres serviteurs (parfois très nombreux).
Les votchiny restent majoritaires pendant la période des apanages. Néanmoins, avec l’ascension de
Moscou, le pomestié devient plus répandu. Même à la fin de la période des apanages, le servage est
encore incomplet : le paysan a le droit de quitter son maître, une fois par an, à l’époque de la SaintGeorges (à condition d’avoir réglé ses comptes).
Les principales obligations du paysan étaient :
La barchtchina : redevance en travail effectuée
L’obrok : redevance en nature ou argent
Les esclaves (kholopy) continuaient à jouer un rôle important dans l’économie de la Russie. Une
petite élite d’entre occupait des postes importants.
A une époque de division, l’église Russe avait à sa disposition la meilleure organisation. Ces terres
étaient exemptées d’impôts. La principale source d’accroissement des biens ecclésiastiques était
l’afflux des donations. Elle possédait alors 25% des terres cultivées du pays.
Avec l’ascension de Moscou, la tendance se renversa. Les souverains de Moscou et de toute la
Russie devinrent de plus en plus puissants. A partir d’Ivan III, ils instituèrent l’ère des tsars
autocrates. La puissance dont ils disposaient se révéla d’autant plus dangereuse qu’elle ne
rencontrait pour ainsi dire aucune opposition.
Religion et culture :
La seconde moitié du XIIIème siècle et XIVème siècle tout entier furent une époque d’oppression
pour le peuple, de désespoir pour les dirigeants, d’appauvrissement pour le pays, de déclin des arts
et des métiers, d’extinction de nombreux savoir faire technique. BAGALEI
Mais ce déclin, qui concernait la plupart des activités culturelles, n’empêcha pas le génie créateur de
la Russie d’atteindre ce qui reste probablement son sommet dans un petit nombre de domaines.
La Russie Impériale :
 L’évolution économique et sociale de la Russie au XVIIIème siècle.
Le servage intégral a disparu plus tard en Russie que dans les pays occidentaux. Il n’était pas
seulement essentiel à la prospérité économique des propriétaires de serf : c’était la base même de
l’Etat Russe qui devait, d’une façon ou d’une autre, trouver un moyen pour gouverner tant de
millions d’hommes à peine dégrossis. SUMNER
L’industrie russe était non seulement en tête des pays européens mais dépassait l’Angleterre ellemême. Elle était ainsi le premier producteur mondial de fer et de cuivre.
C’est un total de plus de 36 millions d’habitants que compte, a la fin du XVIIIème siècle, l’empire
russe, fruit d’une belle conquête de territoire.
L’agriculture et autres activités :
La différenciation allait de pair avec l’expansion. Le système de la barchtchina prédominait dans le
sud, celui de l’obrok dans le nord. Les récoltes de céréales et d’autres produits agricoles
augmentèrent tandis que l’élevage se développait sur une grande échelle. D’autres gagnaient leur vie
dans l’industrie, le transport ou les petits métiers.
L’agriculture avait beau être très répandue, elle n’était pas pour autant moderne dans ses
techniques, ni très productive. Le servage contribuait pour une bonne part à l’inefficacité du travail
agricole et à la surpopulation des campagnes. Cependant, ils étaient encore capables de satisfaire les
besoins de l’économie rurale de l’époque.
L’industrie et la main d’œuvre :
Les progrès furent frappants dans l’industrie, au cours de cette période. Les mines et la métallurgie
qui étaient d’importance vitale, se développèrent de façon spectaculaire, mettant la Russie au
premier rang dans ce domaine parmi les Etats d’Europe. L’Etat possédait et faisait fonctionner un
certain nombre d’usines, qui ne dépendait que de lui. Les propriétaires fonciers fondèrent des
fabriques seigneuriales où ils employaient le travail non livre de leurs serfs. Néanmoins, le travail
libre jouait, lui aussi, un rôle croissant dans le développement industriel. L’Etat, qui prenait part
directement au développement industriel, encourageait également l’entreprise privée.
Le commerce :
Le commerce se développait par l’abrogation des douanes intérieures, par la construction de
nouveaux canaux, par le rythme accéléré et la diversification de l’activité économique. Moscou était
le principal centre du commerce intérieur, ainsi que le principal point de transit et de distribution
pour le commerce extérieur. Les ports baltes devinrent les principaux points d’accès au commerce
avec la Russie. Le meilleur client de la Russie reste la Grande-Bretagne.
Les paysans, la noblesse, et les autres classes :
La Russie du XVIIIème siècle était rurale, dans sa grande majorité. 97% de la population habitaient la
campagne, pour 3% seulement les villes. La masse du peuple était constituée par les paysans divisés
en deux parties : les serfs et les paysans d’Etats. La condition des serfs ne cessa de se dégrader
depuis le règne de Pierre le Grand. Une exploitation accrue sur le plan économique s’ajoutait à leur
dépendance presque totale du bon vouloir de leur maître. La valeur de l’obrok en argent fut multiplié
par deux et demi entre 1760 et 1800, tandis que la barchtchina passait de trois à quatre voir même
cinq jours par semaine. Au fur et à mesure que les goûts des propriétaires fonciers changeait, et que
leur genre de vie devenait plus raffiné, certains serfs domestiques devinrent peintres, poètes, ou
musiciens, d’autres furent envoyés à l’étranger y faire des études. Les serfs domestiques
demeuraient constamment sous la surveillance et sous l’emprise de leurs maîtres. Leur statut ne se
distinguait pratiquement en rien de l’esclavage.
Pour la noblesse, cette période fut un véritable âge d’or. Grâce à la réduction, puis à la suppression
de leurs obligations de service, les propriétaires purent s’intéresser d’avantage à leur domaine. La
banque de prêts de l’état avait pour principale mission de soutenir la propriété foncière noble.
Tandis que la noblesse connaissait la prospérité, le clergé au contraire était dans une situation
échange de ses énormes propriétés, mises en valeur par des serfs, l’Eglise reçu un subside annuel de
450000 roubles, qui étaient tout à fait insuffisant pour faire vivre le clergé.
Les finances :
Les revenus de l’état, qui étaient de 8,5millions de roubles en 1724, s’élevèrent à plus de 40millions
en 1794, mais les dépenses augmentaient plus vite encore, 49,1millions en cette même année. Pour
combler l’écart entre recettes et dépenses, le gouvernement emprunta à l’étranger, surtout en
Hollande. Il émit également du papier-monnaie en grandes quantités : un rouble de papier ne valait
plus que 68% d’un rouble métallique. Les impôts, toujours élevés, accablaient la population. La
Russie était un pays pauvre, arriéré, presque exclusivement agricole et analphabète, mais elle avait
une grande armée, une bureaucratie complexe, et une des cours les plus somptueuses d’Europe.
La Russie Moscovite :
 L’économie, la société, les institutions
De nombreux spécialistes ont remarqué une crise de l’économie rurale moscovite, et l’ont attribué,
d’une part à la transition difficile des apanages à un état centralisé, fondé sur l’existence d’une
noblesse de service et l’exploitation des paysans, d’autre part à l’opritchnina d’Ivan le Terrible.
Le servage. La société Moscovite :
Le servage était le pilier de l’agriculture moscovite. C’est le travail des serfs qui faisait vivre la
noblesse de service. A l’origine, les paysans devenaient dépendants du propriétaire foncier aux
termes d’un contrat : en échange d’un prêt d’argent, de grains ou d’outillage, le paysan s’engageait à
acquitter des redevances, obrok, au propriétaire et à travailler pour lui : barchtchina. Bien que
portant sur une période limitée, ces contrats étaient en général prorogés indéfiniment, car le paysan
était rarement en mesure de rembourser sa dette. Le rôle que l’état Moscovite a joué dans
l’établissement du servage ne doit pas être sous estimé. La nouvelle agriculture fondée sur le
pomestié, impliquait une extension rapide du servage. Le gouvernement continuait à défendre les
intérêts de la noblesse en s’efforçant de limiter ou d’interdire les transferts de paysans, et de mettre
un terme aux fuites de paysans. Aucune loi instituant explicitement le servage n’a jamais été
promulguée ; mais certaines mesures législatives y ont contribué indirectement. L’état édicta à
plusieurs reprises des peines contre ceux qui abritaient des serfs fugitifs. Les recensements
contribuèrent également à l’extension du servage, en enregistrant le lieu de résidence des paysans,
et en inscrivant les enfants des serfs dans la même catégorie que leurs parents. L’Oulojénié s’en
tenait au principe : « quiconque a été serfs le restera sa vie durant ». Comme leurs obligations
n’étaient pas définies, les serfs étaient à la merci des propriétaires, qui finirent par avoir des pouvoirs
de justice et de police de plus en plus étendus sur leur domaine. Vers la fin du siècle, on achetait, on
vendait, on léguait couramment des serfs ; ils étaient considérés comme des esclaves. Le servage
résulte donc de deux facteurs essentiels : la dépendance économique du paysan à l’égard du
propriétaire foncier, et l’action du gouvernement moscovite qui favorise la noblesse. L’extension et la
victoire finale du servage eurent pour résultat final d’effacer de plus en plus les distinctions entre
esclaves et serfs.
Les institutions moscovites :
Deux institutions ont exercé une autorité politique importante dans l’histoire du gouvernement
Moscovite : la Douma des boyards et le « zemski sobor ». La Douma des boyards faisait partie
intégrante de l’autorité suprême du pays. Elle exerçait cette autorité lorsque le souverain était
absent. Les zemskié sobory étaient essentiellement des assemblés convoquées par le tsar, lorsqu’il
voulait examiner et résoudre un problème particulièrement important avec tout le pays. Leurs
membres n’étaient pas élus, mais désignés par le gouvernement.
En tout cas, leur histoire ressemble à celle de leurs homologues occidentaux, dans le cadre de la
société Russe le résultat final fut, au mieux l’arrêt de l’évolution, et la montée ininterrompue de
l’autocratie.
L’administration locale était l’un des points les plus faibles de l’appareil gouvernemental moscovite.
Les dimensions du territoire, devenu gigantesque, aggravaient encore le problème. L’échec de l’autoadministration locale (dirigée par des officiers aux pouvoirs illimités) démontre le manque de
différenciation sociale, d’indépendance, d’initiatives, d’instructions, de la population de l’ancienne
Russie.
Conclusion :
La création et le fonctionnement de la monarchie Russe centralisée pourraient se définir par :
l’autocratie, la noblesse de service, les obligations et les restrictions imposaient aux autres classes, le
servage ainsi que les autres caractéristiques essentielles de la Moscovie. Tout cela composait l’image
d’un grand peuple mobilisant ses ressources pour défendre sa survie et affirmer son indépendance.
Pour les historiens soviétiques, l’histoire de la Russie Moscovite est avant tout une victoire de la
noblesse sur les paysans et non celle d’un rassemblement national.
Page 70 à 82 :
Les Métiers de Dieu
Introduction :
Exercer un métier, c’est agir sur le monde pour le transformer ; c’est, par conséquent, prolonger
l’œuvre de Dieu. Celle-ci est le modèle et la synthèse de tous les métiers. Dieu est, en réalité, le seul
Artisan : Unus artifex est Deus, dit l’adage scolastique. Tous les métiers sont des imitations de Dieu
qui agit sans cesse, parce qu’il crée sans cesse le monde. Et c’est là, en fin de compte, le seul
fondement de leur dignité.
Conclusion : Spiritualité du métier et corps social
 Le métier est une continuation de la création, il a son archétype en Dieu, dans l’activité
divine. Il est donc légitime de rapporter à Dieu les différents métiers.
 3 types de fonctions : sacerdotale, royale et celle réservée au peuple (bourgeois, artisans et
paysans.
 Le sacerdoce englobe l’enseignement doctrinal et celui des sciences, qui est soumise
dans leur totalité à la doctrine révélée et du culte de la loyauté.
 La Royauté tient sa légitimité du Sacerdoce, elle reste cependant autonome et
exerce les fonctions administrative, judiciaire, législatif et militaire.
 Le Peuple lui accomplit des fonctions nécessaires à la vie de la société.
 Le système des castes ou des « ordres » hiérarchisés, il est le seul vraiment légitime. Les
castes sont donc parties intégrantes d’une société naturelle.
 La première caste celle des clercs
 La seconde caste représente l’action dans sa plus haute expression
 La troisième caste est vouée à l’action plus matérielle de l’exploitation du monde
 La quatrième caste s’occupe des activités les moins nobles
 La localisation symbolique de ces quatre castes dans les étagements du corps (mythe hindou
de Brahma = bouche, bras, cuisse, pied) fait ressentir la hiérarchie des castes. Cependant le
fait qu’elles sortent toutes d’un seul corps divin montre qu’elles sont un reflet des activités
divines.
 Ces métiers ont leur archétype en Dieu même ce qui montre que les différentes fonctions
sociales, reflétant les fonctions divines, sont en quelque sorte « sorties » de Dieu. Le corps
social est un reflet du Corps du Christ.
 L’image quasi sacramentelle de cet ordre social apparaissait dans la disposition des fidèles à
l’intérieur de la basilique et de la cathédrale, elle-même image architecturale du Plérôme.
 C’est donc le modèle de toute société digne de ce nom qui fonde sa hiérarchie sur l’ordre
naturelle. Toute restauration de la société et du travail qui ne partirait pas de ces principes
est vouée à l’échec.
 Cet ensemble de réflexions préliminaires nous amène à deux séries de développements : la
spiritualité de la vie active et la restauration d’une sociologie et d’une politique sacrée.
Page 83 à 97 :
La Chine ancestrale
L’époque archaïque : les Chang et les Tcheou occidentaux
IEconomie et société
1- Effets déterminants de la découverte du bronze
 La civilisation chinoise commence avec le bronze, et avec lui un ensemble de techniques
supérieures ainsi qu’une dichotomie sociale entre gens des villes et paysannerie.
2- Place de l’agriculture dans l’économie de la Chine archaïque
 Les conceptions traditionnelles ont longtemps imposé l’idée d’une civilisation presque
exclusivement agricole.
 C’est cependant sur les 5 derniers siècles que la Chine du Nord et celle de la vallée du Yang-tseu
ont été transformés en territoire densément peuplé et cultivé de façon continue qui est le résultat
d’un développement d’une organisation étatique ainsi que la diffusion d’une nouvelle technique :
celle de la fonte du fer.
 A l’époque on sait que la Chine est encore couverte de maquis étendus et d’immenses marécages
peuplée d’une faune étonnamment riche d’oiseau, de poissons et de gibier gros et petit. Cette
densité de faune et de flore montre la faiblesse du peuplement humain en Chine archaïque.
 Grand usage du bois pour leurs constructions et pour leur vaisselle. Rien qu’à travers son art la
Chine de l’époque apparaît plus comme un peuple de chasseur et d’éleveurs qu’un peuple
d’agriculteurs (l’élevage constitue également une activité importante)
 Tout cela montre la place restreinte que la culture des plantes a eue dans l’économie de la Chine
archaïque. Ce qui fait l’originalité de la Chine à ses débuts n’est certainement pas l’agriculture,
mais les innovations qu’on peut attribuer à la classe noble des villes murées. C’est le caractère
rudimentaire de l’outillage qui vient confirmer cette vue.
 La pêche, la chasse, la cueillette fournissaient un appoint important à l’alimentation paysanne. A
culture des céréales était donc loin d’avoir la place prépondérante qu’elle occupera par la suite.
C’est la grande variété des ressources et le caractère diversifié de l’économie qui fait la puissance
de la Chine.
3- Caractère hétérogène de la société archaïque
 L’économie si variée amène une grande diversité sociale. Ni la noblesse des villes ni le monde des
campagnes ne constituent des ensembles homogènes.
 Il existe beaucoup de villages barbares à l’époque et ces populations entretiennent avec les
chinois des relations de complémentarité que l’on ne peut considérer indépendamment les uns
des autres.
 L’influence des cité-palais décroît à mesure que l’on s’en éloigne, et avec la dégradation de
l’influence civilisatrice.
 Les alliances matrimoniales visent à renouveler la noblesse des villes. Les expéditions guerrières
ont permis d’accroître le nombre des sujets. Les captifs de la guerre semblent avoir formé une
partie importante des classes inférieures. Il y a donc une lente transformation de Barbares en
Chinois.
4- La paysannerie.
 Les agriculteurs ne représentent qu’une partie de la classe inférieure mais elle est la plus
importante puisqu’elle est appelée à se développer par la suite.
 Ils sont sous la protection religieuse et militaire de la cité-palais.
 Les produits de l’activité paysanne ont leur emploi dans les « sacrifices » fait par la classe noble.
Le pouvoir royale s’inquiète alors des conditions météorologiques qui peuvent avoir de graves
conséquences sur les cultures. Cette sollicitude s’explique aussi parce que les pratiques religieuses
exigent un très abondant usage d’alcool (que les paysans produisent).
 La production est aussi réglée par des inspecteurs qui ont pour rôle de fixer les bornages. Ce sont
de véritables agronomes.
 Il existe dans la paysannerie une répartition très stricte des fonctions entre homme et femmes.
Travaux manuels de nécessitant aucune force fait par les femmes et les autres demandant une
certaine force sont réalisés par les hommes, d’où les principes généraux du yin et du yang qui
joueront un rôle capital dans la pensée chinoise.
 La paysannerie vie sous le régime à parenté classificatoire. Le type le plus courant de mariage est
entre cousin croisés.
 Toute la vie paysanne est réglée par l’opposition tranchée qui sépare la période de réclusion
d’hiver et celle des travaux agricoles, dont les festivités marquent le début et la fin.
5- La classe noble
 C’est dans la cour central de la ville avait lieu les actes rituels dont les inscriptions des vases de
bronze de l’époque des Tcheou nous ont conservé le souvenir.
 Au Nord de la résidence princière était établi un marché, au sud habitaient les artisans
nécessaires aux activités de guerre et de chasse de la classe noble.
 Chaque cité-palais est une reproduction de la capitale, elles sont toutes identiques : même
organisation générale des bâtiments, même organisation administrative, même genres de
rapports avec les cultivateurs des campagnes et les chefferies barbares.
 A l’époque de la Chine archaïque la société nobiliaire est fortement hiérarchisée. Pyramide ayant
pour sommet le roi et les princes au-dessous se place les chefs des grandes familles puis viennent
les familles de barons puis viennent les gentilshommes.
 L’administration des cités est fonction de vie de la classe noble et comporte donc essentiellement
des attributions domestiques, religieuses et militaires. Il existe même des « fonctionnaires » en
charge de ces tâches-là.
6- Vie de la classe noble.
 En dehors des activités religieuses, la classe noble consacre son temps à la chasse et à la guerre.
 Le noyau de l’armée étant formé par les nobles, eux seuls sont véritablement armés. Le reste est
constitué de valets, porteurs, palefreniers recrutés pour la plupart dans la paysannerie.
 L’expédition militaire est un déploiement de puissance magico-religieuse tout autant que de force
positive.
II – L’univers mental
1- Rites et représentations religieuses
Imiter le ciel dans ses mouvements fut peut-être la première façon de gouverner.
2- Le culte des ancêtres
Les très nombreux sacrifices humains faits aux ancêtres montrent que la société chinoise de l’époque
des Chang était une société esclavagiste.
Il est pourtant peu croyables que les hommes sacrifiés été le plus souvent de simples esclaves.
Il se pourrait au contraire que les personnes qui accompagnaient les rois dans leur tombe étaient
principalement leurs plus proches serviteurs, leurs intimes, leurs compagnons de chasse et leurs
femmes.
Téléchargement