realisations

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ÉTA NCH ÉITÉ. IN F O # 30 j uin 2 01 1
RÉdAcTION
Après le bâtiment non polluant, place au bâtiment
dépolluant : assumant jusqu’au bout la démarche
Haute qualité environnementale, le centre
aquatique Sénart Val de Seine est pourvu d’une
étanchéité aux vertus dépolluantes.
01
01
2 000 m de toiture ont été
recouverts d’une membrane avec
granulés surfacés de dioxyde
de titane.
2
LeS INTeRveNANTS
Architecte
agence Coste Architecture
Maître d’ouvrage
communauté d’agglomération
Sénart Val de Seine (91)
Programmiste – AMO
D2X international
Entreprise
Face Centre Loire
Produit
Parafor Solo GFM nOx-Activ (Siplast)
EI30_P41-51.indd 41
41
Une toiture étanchée pour dépolluer
© Siplast - Icopal
julien Meyrat
RÉA LISAT ION
T OI T U R E
L
e nouveau centre aquatique
Sénart Val de Seine situé
à Draveil (91) regroupe
l’essentiel attendu dans ce type
d’établissement : spa, jacuzzi,
bassin de 25 mètres… quelque
945 m² de plan d’eau offerts aux
adeptes de la natation comme du
fitness et de la remise en forme.
Mais si le cadre se veut proche
de la nature, à proximité de la
forêt de Sénart, une des images
qui marquera les visiteurs sera
certainement la grande toiture
recourbée et amovible recouvrant les deux bassins. Celle-ci
peut en effet s’ouvrir en été pour
découvrir près de 700 m² de surface intérieure. Pièce maîtresse
de l’ouvrage, cette vaste surface
bombée de 2 000 m² fait aussi
partie intégrante de la dimension
HQE de la construction. Au cœur
du procédé, un monocouche
élastomère SBS fillerisé en apparence très classique. La différence
réside en réalité dans son autoprotection constituée de granulés de céramique recouvertes
de dioxyde de titane : comme
indiqué dans le Pass’innovation
attribué au procédé NOx-Activ,
ce composé transforme en
effet la toiture en surface de
photocatalyse des oxydes d’azote,
polluants de l’air générateurs de
troubles respiratoires.
MONOcOUche AU dIOxyde de
T I TA N e
« Sur le bâtiment lui-même, il
y a de nombreux choix environnementaux, dont le traitement
des toitures fait partie. Cela
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RÉAL I SATI ON
TOITURE
É TAN C HÉ I T É .IN F O # 3 0 jui n 2 011
« En présence de lumière, le TiO2 décompose les nOx en nitrates,
des sels facilement lessivés par les eaux de pluie. »
charge de l’étanchéité, qui a également assuré la végétalisation
des 800 m² restants de terrasses.
La toiture elle-même est constituée d’une structure acier
soutenant des bacs perforés,
sélectionnés pour assurer le
confort acoustique. Face à la
forte hygrométrie inhérente à
l’activité du bâtiment, le choix
de l’isolant s’est porté sur des
panneaux en verre cellulaire de
100 mm d’épaisseur, collé à l’EAC
sur le pare-vapeur.
Inauguré le 25 juin 2011, la toiture contribuera dès cette année
à éliminer la pollution en NO2
équivalente à la circulation sur
125 000 km d’un véhicule à
essence. l
02
En tout, le centre
présente
2 800 m 2
de terrasse.
03
Le système
monocouche
est soudé en
plein sur l’isolant
recouvert
d’un EAC.
04
La partie
amovible
découvrira
700 m2 réservés
aux jeux
aquatiques.
La photocatalyse contre
les NOx
Le procédé nOx-Activ mis au point par Siplast-icopal
se fonde sur la réaction de photocatalyse induite par le
dioxyde de titane (TiO2) sur les oxydes d’azote (nOx),
polluants toxiques présents dans l’air et générateurs de
maladies pulmonaires (les nOx rassemblent les différentes
formes d’oxydes, notamment nO et nO2, les plus
fréquents). En présence de lumière, le TiO2 décompose
les nOx en nitrates, des sels facilement lessivés par les
eaux de pluie. La membrane peut donc se prévaloir d’une
action sur la qualité de l’air, et viser trois des quatorze
cibles de la démarche HQE : la relation harmonieuse
des bâtiments avec leur environnement immédiat, dans
le cadre de la gestion des contraintes liées aux pollutions
de l’air (cible 1.1), le choix intégré de procédés et produits
de construction limitant les impacts environnementaux
(cible 2.3) et la dépollution de l’air capté aux entrées d’air
neuf pollué (cible 13.1).
© Siplast - Icopal
représente une réelle innovation, d’autant plus pertinente
pour ce projet comportant une
grande surface de couverture »,
commente l’architecte Emmanuel
Coste. Le procédé, déjà employé
ponctuellement dans d’autres
domaines (traitement de l’air,
vitrages, bétons ou enduits autonettoyants…) mais intégré pour
la première fois à un revêtement
d’étanchéité, confère une couleur
blanche s’intégrant à l’esthétique
de l’ensemble. « Ce complexe ne
génère aucune difficulté particulière : il se déroule et se pose sur
l’isolant surfacé à l’enduit d’application à chaud, comme un monocouche classique », précise Hervé
Jaume, responsable travaux pour
Face Centre Loire, l’entreprise en
© Coste Architecture
© Siplast - Icopal
03
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© Smac J.-F. Chapuis
La terrasse en lames de bois épouse
parfaitement la forme arrondie de
l’atrium en verre situé en contrebas.
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Au 3e étage se trouvent des terrasses
non accessibles (avec végétalisation
extensive et équipements
techniques) et accessibles (dalles
sur plots en bois) réservées
aux employés de bureau,
tout comme au niveau supérieur.
L’asphalte a été coulé sur
la membrane bitumineuse.
04
Le centre commercial et d’affaires
Okabé, au Kremlin-Bicêtre (94).
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© Smac J.-F. Chapuis
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T O I T U R E -T E R As s E
© Smac J.-F. Chapuis
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© Smac J.-F. Chapuis
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RÉA LISAT ION
T OI T U R E - T E R As s E
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Jeu de toits-terrasses pour
un centre commercial hQe
jardins, végétalisées, accessibles aux piétons
ou encore techniques : le centre commercial
et d’affaires Okabé réunit à lui seul la presque totalité
des typologies de toitures-terrasses.
eUgÉNIe RIeMe
R
ecréer un point d’animation et dynamiser le
tissu économique local : c’est l’objectif que
s’est fixé en 1999 la ville du Kremlin-Bicêtre
(94) située au sud de Paris en créant une zone
d’aménagement concertée (ZAC) sur l’ancien site
de l’industriel GEO, à deux pas du périphérique.
Point central de ce programme de restructuration
urbaine : Okabé, un centre commercial flambant
neuf de 45 000 m² inauguré en mars 2010. Confié
à l’agence d’architectes Valode & Pistre associée au
promoteur Altaréa Cogedim, ce projet comprenait
également la création de vingt logements, d’une
médiathèque et d’une place publique. Le centre
lui-même joue la carte de la mixité. En plus des
soixante-dix boutiques et d’un hypermarché, le
complexe intègre 27 000 m² de plateaux tertiaires
ainsi qu’un parking.
« Nous avons décidé de concevoir des équipements qui
se mutualisent le plus possible au sein d’un seul et
même programme, précise Pierre Kesler de Valode
& Pistre. Les enjeux urbains imposent aujourd’hui
d’imaginer des bâtiments mêlant plusieurs fonctions
et de ne plus créer d’ouvrages à usage unique. » Projet
pilote pour l’élaboration du référentiel commerce
de la démarche HQE, Okabé est également présenté
par ses concepteurs comme le premier centre commercial « vert ». Isolation thermique par l’extérieur,
valorisation de la lumière naturelle, éclairage basse
consommation de type led… : le bâtiment vise une
consommation énergétique inférieure de 22 % à
celle d’une construction classique.
ÉcRAN TheRMIQUe eN peRLITe
D’un point de vue conceptuel, Okabé se divise en
deux bâtiments avec d’un côté le centre commercial et d’affaires et, de l’autre, la zone logistique
d’Auchan. « Les architectes ne souhaitaient pas créer
un ensemble monobloc, c’est pourquoi ils ont préféré
réaliser un premier immeuble compact et un second
plus en retrait, de façon à ne pas asphyxier davantage
la commune du Kremlin-Bicêtre avec des espaces clos
imposants », ajoute Pierre Kesler. Élément-clé de cette
architecture : un jeu de toits-terrasses plutôt inédit
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sur ce type d’ouvrage qui lui permet de présenter
des volumes à la fois ouverts et maintenus à l’échelle
des constructions environnantes. Techniques, accessibles aux piétons, végétalisées mais aussi jardins :
sur cet ensemble de 11 000 m², les concepteurs
vont exploiter la presque totalité des typologies
existantes. Une variété d’usages qui va conduire les
équipes de Smac, en charge des travaux, à jouer
également sur la mixité des solutions d’étanchéité.
Pour l’entreprise, le principal enjeu sera ainsi de
concevoir des systèmes répondant à la fois aux
contraintes de mise en œuvre et aux performances
thermiques imposées, tout en se conformant aux
règles de sécurité incendie applicables dans les
établissements recevant du public. Une dernière
exigence qui va surtout impacter la conception des toitures en tôles d’acier nervurées. Sur
Okabé, elle a ainsi conduit à mettre à place une
isolation associant des panneaux en polystyrène
(150 mm d’épaisseur, Knauf Therm) à un isolant
en perlite expansée (Fesco C-Do). Fixée en premier lit sur le support, cette seconde couche de
50 mm d’épaisseur fait office d’écran thermique.
« Un traitement similaire a été appliqué au droit
des relevés et des émergences », précise Antonio
Oliveira, responsable des travaux sur acier pour
Smac. L’autre particularité de ces toitures réside
dans leur protection : une végétalisation extensive
composée de sédums et mise en œuvre sous forme
de tapis précultivé. Le système complet (couche
drainante, filtrante, substrat et végétaux) repose
LeS INTeRveNANTS
Maître d’ouvrage
Altaréa Cogedim
Maître d’œuvre agence d’architectes Valode & Pistre
Entreprise
Smac Vitry (terrasses sur béton) et
Smac Sarcelles (toitures bacs aciers)
Produits
Complexe Hyrene et Baryphalte
(Smac)
Végétalisation Graviland S
(Siplast-icopal)
Les 6 cibles spécifiques de la certification
« nF bâtiment tertiaire – démarche HQE –
référentiel commerce »
• la relation du bâtiment avec son environnement immédiat ;
• la gestion de l’eau ;
• la gestion des déchets d’activité ;
• la gestion de l’énergie ;
• le confort hygrométrique ;
• le confort acoustique.
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RÉA LISAT ION
T OI T U R E
directement sur l’étanchéité : un complexe
bicouche en feuilles bitumineuses SBS dont la
première est posée en indépendance sur l’isolant en
polystyrène et la seconde (antiracine) est soudée
en pleine adhérence.
c O M p L e x e M I x T e e N A S p h A LT e
© Smac J.-F. Chapuis
Pour les toitures en béton, la problématique était
sensiblement différente. Sur ces ouvrages, les
isolants échappent de fait aux exigences de réaction au feu, le plancher jouant le rôle d’écran
vis-à-vis d’un incendie intérieur. Ici, le choix de
l’isolation s’est donc porté sur des panneaux en
mousse polyuréthanne (Knauf Thane) permettant
d’obtenir un bon niveau de résistance thermique
tout en limitant l’épaisseur du complexe. Sur les
toitures accessibles, l’isolant d’une épaisseur de
120 mm est associé à une étanchéité bicouche en
feuilles de bitume élastomère protégée par des
dalles sur plots.
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Côté terrasses technique et jardin (patios), Smac
a joué la carte de la robustesse avec un complexe
mixte composé d’une feuille bitumineuse et d’une
couche d’asphalte de 25 mm. Là encore, l’isolation est une mousse polyuréthanne mais ayant
fait l’objet d’une adaptation particulière : « Sur ce
matériau, la chaleur de l’asphalte aurait généré des
dégagements gazeux », explique Houda Khlifate, chef
de secteur chez Smac. La solution prévue par l’Avis
technique du produit : l’ajout en lit supérieur de
panneaux de perlite expansée, également utilisés
en version soudable sur les relevés.
Commencés au début de l’année 2008, les travaux
ont pris fin vingt-quatre mois plus tard. En plus des
terrasses, l’entreprise a également réalisé l’étanchéité des aires de livraison, des diverses rampes
et surtout de la place publique qui marque l’entrée
du centre. Au total, plus de 25 000 m² d’étanchéité
auront été mis en œuvre pour ce chantier dont
17 000 m² en asphalte. l
© Smac J.-F. Chapuis
« L’étancheur a joué la carte de la robustesse avec
un complexe mixte composé d’une feuille bitumineuse
et d’une couche d’asphalte de 25 mm. »
47
Okabé
en chiffres
Centre commercial : 45 000 m2 SHOn
Hypermarché Auchan : 11 200 m2
Place publique : 2 000 m2
Parking public : 2 000 places
Programme de bureaux : 27 000 m2
surfaces de toitures-terrasses :
• sur éléments porteurs en béton :
7 749 m2 dont 2 475 m2 de patios ;
• sur éléments porteurs en acier :
3 278 m2 dont 1 221 m2 végétalisés sur
zone logistique Auchan et 2 057 m2
sur centre commercial et d’affaires.
05
05
Présence d’un patio jardin
au 2e étage et d’une terrasse
végétalisée extensive au 3e étage.
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RÉAL I SATI ON
I R R I gAT I O N
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Un tapis végétal irrigué pour
une intégration soignée
initié par la mairie de La Roque-d’Anthéron (13), le projet du centre
technique municipal joue la carte de l’harmonie en associant au
paysage méditerranéen des toitures-terrasses végétalisées.
eUgÉNIe RIeMe
LeS INTeRveNANTS
Maître d’ouvrage
Ville de La Roque-d’Anthéron
Maître d’œuvre
Christophe Caire Architecture
© Pyc
structure métallique, couverture/bardage
Bouisse/CMBC
01
Produits d’étanchéité
Végétalisation : Toundra
Sopranature/Soprema
Étanchéité : Sopralène jardin
n
iché au pied de la vallée
de la Durance, entre la
Provence et le Lubéron, le
village de La Roque-d’Anthéron
bénéficie d’un cadre naturel
privilégié où se mêlent oliviers,
chênes verts, pins et herbes aromatiques… C’est dans ce décor
typique du pays d’Aix que la
municipalité a décidé en 2011
d’intégrer son nouveau centre
technique. Un projet en apparence
plutôt classique mais qui devait ici
répondre à une contrainte forte du
maître d’ouvrage : s’intégrer de la
manière la plus discrète possible
dans le paysage.
© Pyc
M AT É R I A U x R e c y c L A b L e S
02
01
Végétalisation extensive équipée
d’un système d’irrigation avec
regards et asperseurs.
02
Toiture-terrasse végétalisée sur
support bacs aciers surmontée de
deux sheds.
03
Arroseur automatique à jets rotatifs.
© Pyc
04
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03
Le centre technique municipal de
La Roque-d’Anthéron.
Composé de trois grandes unités, administrative, technique et
habitation (logement du gardien),
l’ouvrage de 1 500 m² présente
une architecture plutôt compacte
surmontée de deux sheds dont les
façades vitrées filtrent la lumière
naturelle dans les ateliers. Pour
répondre à certaines cibles environnementales, sa construction
privilégie le recours aux matériaux recyclables comme le métal
ou les lames de bois massif qui
habillent la presque totalité du
bardage. « Avec une écriture contemporaine, ce bâtiment nous rappelle
les anciennes granges construites à
partir de bois dans un souci d’économie », explique Christophe Caire,
architecte et maître d’œuvre du
projet. La conception des toitsterrasses répond au même souci
d’intégration : « Le bâtiment étant
visible du haut de la chaîne des Côtes,
poursuit l’architecte, le but était de
concevoir un ouvrage qui se confonde
avec la campagne avoisinante. » Les
1 400 m² de toitures ont donc été
entièrement recouverts d’un tapis
végétal : un système extensif de
type toundra, livré sous forme de
rouleaux précultivés. « Ce mode
de mise en œuvre est plus onéreux
que le semis ou les fragments mais
il garantit un résultat immédiat et
une meilleure pérennité de la végétalisation », note l’architecte.
Pour assurer l’étanchéité de l’ensemble, deux types de complexe ont
été mis en œuvre par l’entreprise
Hodzic en charge des travaux. Sur
la terrasse supérieure, réalisée en
bacs acier, la végétalisation repose
sur un revêtement bicouche en
feuilles bitumineuses fixé mécaniquement à travers deux épaisseurs d’isolant en laine de roche
(2 × 80 mm). En contrebas, l’élément porteur en béton est pour
sa part protégé par un complexe
posé en indépendance : un voile
de verre a été installé afin d’assurer
l’interface entre les panneaux d’isolants en mousse de polyuréthanne
(100 mm d’épaisseur) et l’étanchéité, constituée de deux feuilles
bitumineuses SBS.
Autre élément-clé de ce chantier :
la mise en place d’une irrigation
en toiture. Un système qui permet
un arrosage régulier des végétaux, « plus que nécessaire compte
tenu du climat sec et chaud de la
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I R R I g AT I ON
04
région », souligne Saban Hodzic,
dirigeant de l’entreprise d’étanchéité. Le dispositif sélectionné est
une aspersion automatique avec
programmateur, lequel permet
de modifier la durée et la période
d’utilisation des arroseurs selon
les besoins. « Actuellement, l’arrosage est effectué tôt le matin afin de
faciliter la pénétration de l’humidité
dans toute l’épaisseur du complexe de
substrat de végétalisation, puis son
ressuyage dans la journée », détaille
Christophe Cuénoud, consultant
en paysage au sein de la société
Lunaria.
deUx TypeS d’ARROSeURS
Quant au choix des arroseurs, il
s’est porté sur deux modèles : les
tuyères, adaptées aux surfaces
de moins de 8 mètres de large et
diffusant un parapluie d’eau fixe
sur un rayon de 2 mètres, et les
asperseurs classiques, sortes de jets
rotatifs d’une portée minimale de
7 mètres. Ces deux types de dispositifs, réglables de 0 à 360 degrés,
sont reliés à des tuyaux secondaires
RÉA LISAT ION
49
© Mairie La Roque-d’Anthéron
ÉTA NCH ÉITÉ. IN F O # 30 j uin 2 01 1
Chiffres
• Longueur des tuyaux : 300 mètres de primaire (relié
directement au point d’eau).
100 mètres de secondaire.
• Débit :
tuyères : 800 l/h en moyenne.
asperseurs : 500 l/h en moyenne.
• 12 regards.
• 14 électrovannes (3/4 des
arroseurs).
délimitant des secteurs d’arrosage.
Le réseau ainsi formé est alimenté
en eau par un tuyau primaire via
des électrovannes. « Le recours à ces
solutions est devenu très courant sur
la côte méditerranéenne et se généralise aujourd’hui, y compris dans les
régions où la pluviométrie est plus
favorable », ajoute l’étancheur. Avec
la vague de sécheresse que vient
de connaître la France, les recommandations d’arrosage sont plus
que jamais d’usage. Tout comme
la présence d’un point d’eau en toiture, encore trop souvent négligée
par certains maîtres d’ouvrage. l
conditions de mise en œuvre
de l’irrigation
La mise en place de l’arrosage sur les deux toitures-terrasses végétalisées
a été déterminée en fonction du débit et de la pression d’arrivée d’eau. une
fois ces critères connus, il a fallu évaluer la surface et la forme de la parcelle à
irriguer afin de sélectionner par la suite le système d’arrosage le mieux adapté.
La dernière étape a consisté à définir sur plan les zones d’installation des arroseurs. Cette phase a permis de chiffrer le nombre d’arroseurs et de secteurs
d’arrosage nécessaires pour alimenter en eau les toits-terrasses végétalisés.
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