reconnu comme une loi fondamentale du royaume, mais les deux autres ordres s'y sont opposés,
mais cela n'a pas empêcher la théorie du droit divin de s'imposer, on la trouve chez Cardin le Bret,
ou Loisel qui dit : « Le roi ne tient que de Dieu et d'épée », cette doctrine de droit divin est aussi
celle des parlements qui sont très gallicans, qui demandent une large indépendance de l'église de
France par rapport à la papauté. Progressivement les ecclésiastiques vont se rattacher à la théorie de
droit divin, la faculté de théologie de Paris va écrire : « Le roi n'a d'autre supérieur au temporel que
Dieu seul » et finalement c'est un évêque issu de la bourgeoisie qui va donner son achèvement à la
théorie de droit divin, c'est Bossuet,, il est le précepteur du fils de Louis XIV, il a écrit un ouvrage
qui est La politique tiré des propres paroles de l'écriture sainte, il y formule définitivement la
théorie du droit divin, d'après lui « Dieu gouverne tout le peuple et leurs donne à tous leurs rois,
quiconque s'oppose au roi, qui est le ministre de Dieu, se comporte en ennemi de Dieu, l’obéissance
au roi est un devoir sacrée » cette théorie constitue la justification du pouvoir absolu du roi. C'est
parce qu'il est de droit divin que le roi peut légitimement exercer l'autorité absolue.
C) L’état grand gagnant de cette théorie et non pas le roi
Paradoxalement le pouvoir royal n'a rien à cette théorie, la théorie de droit divin n'ajoute rien à la
dimension religieuse traditionnelle du roi, le sacre fait de lui le représentant de Dieu sur Terre et lui
confère un pouvoir miraculeux, quand à la doctrine absolutiste elle signifie concrètement que c'est
le roi qui décide en dernier ressort, mais ce n'est pas nouveau, les rois du Moyen-Age et de la
renaissance décidaient eux aussi en dernier ressort, la différence c'est que simplement en raison de
circonstance de fait certains rois n'ont pas pu exercer leur autorité de façon aussi rigoureuse qu'ils
l'auraient souhaité. Il lui a juste empêcher de résister au choc des théories contraire visant à l'abattre.
Par ailleurs ce lourd appareil doctrinal ne représentais pas que des avantages pour le roi et même
des inconvénients, le point le plus faible est le droit divin, ces doctrines présentent l'inconvénient de
lier trop exclusivement l'autorité du roi à une investiture de la part de Dieu, ça marche que si la foi
imprègne profondément la société, mais si elle ne croit plus la situation de la royauté se trouve
fragilisé. L’état est le véritable bénéficiaire des théories absolutistes, à savoir l'entité supérieur et
permanente, tout d'abord parce que le roi travaille avant tout pour l’État, c'est-à-dire qu'il n'en est
que le premier serviteur, si le roi est qualifié de souverain en réalité c'est à l’État qu'appartient la
souveraineté, Loiseau nous le dit, la souveraineté est inséparable de l’État, le souverain ne fait
qu'exercer au nom de l’État, l'autorité souverain. Les doctrines qui affirment le caractère absolu de
la souveraineté sert en vérité l’État. Ensuite la royauté est absorbée par l’État, le roi ne s’apparite
pas, il n'a ni vie privée ni patrimoine privée, son patrimoine se confond avec le royaume, le roi de
France né, vie et meurt en public. Enfin l’État existe indépendamment du roi, il est simplement
confié au roi, qui en a la responsabilité durant son règne, Louis XIV dit sur son lit de mort « Je m'en
vais, l’État demeure. » Le roi a œuvré à fortifier une entité distinct de sa personne, en effet l’État
peut changer de serviteur et c'est ce qui c'est passé à la révolution.
§ 2 : la victoire de la monarchie contre tout partage de son autorité
la victoire de la monarchie dans les faits et la théorie.
Elle a lutter contre tout ce qui pouvais entraver sa souveraineté.
A) l'élimination des états généraux
3 ordres qui sont convoqués par le roi pour l'éclairer dans les décisions a prendre. Leur dernière
réunion a eu lieu à Paris en 1614 et comme souvent cette réunion intervient dans un climat de crise
politique, puisque la monarchie se méfiait des états généraux et donc ne les convoquaient que
lorsque des circonstances graves les y obligeaient.
En 1610, l'assassinat d’Henri IV a été suivit par une reprise des luttes entre faction. Alors la régente,
la femme d’Henri IV, qui est Marie de Médicis qui craint la reprise d'une guerre civile, convoque
donc les états généraux, elle a en fait besoin d'un soutien à son pouvoir et elle espère qu'elle sera
soutenu efficacement. Or les 3 ordres ne vont pas réussir à s'entendre, et leur rivalité vont empêcher
d'avancer. Et ces rivalités non seulement empêche toutes avancées mais discrédite également les