SYSTEME DE CONTROLE D’ACCES ELA CT 1000+L
SEQUENCE 3
Révisé le
14/12/2006
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Romuald REBECK
Après, sont apparues les mémoires vives à tore. Un tore est un anneau fait
dans un matériau
qui reste aimanté après qu’on ait fait passer un courant dans un fil qui le traverse.
Le tore faisait un peu plus d’un millimètre de diamètre, il fallait un tore pour un bit.
Outre le travail de couture pour faire la matrice de fils qui t
raversaient les tores, la lecture
d’un tore était destructive. Pour lire un tore, il fallait envoyer un courant qui en détruisait le
contenu, il fallait alors réécrire son contenu après la lecture. Ce n’était pas parfait comme
système, mais bien moins cher
que les tubes et ça ne consommait pratiquement rien, la donnée
étant conservée sous la forme d’une aimantation rémanente (alors que les tubes contiennent
un filament qui doit être chauffé en permanence)
Un des premiers calculateurs, l’ENIAC (1946) pesait
30 tonnes, comprenait 17 468 tubes,
7 200 diodes à cristal, 1500 relais, 70 000 résistances 10 000 condensateurs et environ 5
millions de joints s
oudés à la main, il était refroidi par plusieurs ventilateurs de 30CV et
occupait une salle de plus de 150 mètres carrés. Il fallait constamment changer les tubes
grillés (plusieurs par jour), si bien qu’il était plus souvent en panne, qu’opérationnel. Cet
ordinateur était toutefois capable de multiplier 2 nombres d’une dizaine de chiffres en
quelques ms, le programme était entré par câblage d’armoires électriques.
Allez faire un tour sur ce site, ça vaut le coup (photos de l’Eniac) :
http://histoire.info.online.fr/eniac.html
Puis sont apparues les transistors (1947) et ainsi les RAM et les ROM et les micro
processeurs, mais pas tout de suite...
1.3-
Comment écrire un programme dans une PROM
?
Au plus simple, on peut programmer une PROM avec des interrupteurs pour faire les 0 ou 1,
case par case.
Par exemple pour une PROM 512 octets, 8 interrupteurs 2 positions (0 ou 1) pour les données
et 7 interrupteurs pour l’adresse.
Ainsi on positionne les 7
interrupteurs pour choisir l’adresse, on positionne les 8 interrupteurs
de la donnée à inscrire à cette adresse et on envoie l’impulsion de programmation.
Ce n’est pas rapide mais j’ai déjà programmé ainsi sur une plaque LABDEC avec des fils
pour interrup
teurs, pour quelques dizaines d’octets, vu que je n’avais pas de programmateur.
Heureusement, en même temps que les PROM sont apparus les programmateurs de PROM,
d’abord autonomes, avec un clavier hexadécimal et des afficheurs (il fallait alors encore
pro
grammer en code opération), ils ont rapidement évolué en se connectant à un micro
-
ordinateur.
C’est alors qu’est apparue la puissance de l’assembleur.
1.4-
L’assembleur
:
L’assembleur est un langage créé à partir du code opération des instructions.
Au l
ieu d’écrire
1100
10011111
puis
000000000
110
dans l’ EPROM du PIC en binaire ou
en hexadécimal
, bit par bit avec des interrupteurs ou octet par octet avec un clavier en binaire
ou en hexadécimal, on allume le PC, on lance l’éditeur du programme d’assemblag
e et on
écrit
: