Téléchargez l`étude sur l`économie créative 2013

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Économie créative dans les BdR
en 2012
Une étude réalisée avec le soutien du
Mars 2013
Sommaire
Contexte et objectifs
P03
Champs de l’étude
P04
L ’économie créative dans le monde, en Europe et en France
P08
L ’économie créative dans les BdR - chiffres clés et tendances
P33
L ’économie créative dans les BdR - zoom par segment
P39
Les BdR : un écosystème complet pour le développement de l’économie
créative
P55
Analyse SWOT & propositions d’actions
P67
P2
Contexte & objectifs de l ’étude
Marseille Provence est un territoire créatif ainsi qu’une terre de festivals. Il sera durablement marqué par l’année
2013 avec l’inauguration de nouveaux lieux dédiés à la culture qui vont transformer les paysages urbains : Musées,
salles de concert, espaces d’exposition, ateliers d’artistes, friches industrielles … à Marseille, Arles, Aix, La Ciotat,
Aubagne.
Plusieurs pays anglo-saxons s’intéressent à la mise en place de dispositifs de promotion en faveur des activités
créatives, dont la présence sur un territoire est considérée comme une condition nécessaire à la production
d’innovations. L’économie créative apparaît dans ce contexte comme un facteur d’attractivité pour le territoire.
Cette économie créative s’est constitué autour des activités culturelles et artistiques et son essor a été favorisé par
les technologies numériques .
Son poids économique n’a jamais été mesuré dans le département et l’évaluation de celui-ci préalablement à l’année
2013 apparaît intéressante pour constater, au travers des résultats de cette étude, les effets d’entraînements de la
manifestation sur ce secteur.
Les objectifs de cette étude sont de :
Mesurer le poids économique des activités créatives dans le département (nombre d’acteurs, emplois, chiffre
d’affaires…)
Comparer le poids de celles-ci avec d’autres secteurs d’activités et d’autres départements français
Mettre en perspectives les spécificités du département
Proposer des actions de soutien à ce secteur en émergence
P3
Champs de l ’étude - De quoi parle-t ’on ?
Économie créative
Arts & spectacle vivant
Mode
Spectacle vivant, arts plastiques, photo
Textile, chaussures , bijoux, lunettes
Spectacle diffusé
Cinéma, radio, TV, video, musique (disques)
Communication, Design, Marketing et
Publicité
Patrimoine
64 codes NAF répartis
dans
7
secteurs
d ’activités
R&D en sciences humaines et sociales
Agences de communication & régies , Études de
marché et sondages, Agences de design
Musées, bibliothèques, sites et monuments
historiques Architecture
Livre & presse
Imprimerie, pré-presse et reliure
Édition de livres, journaux, revues
Agences de presse et services d'information
Commerce de livres, journaux et papeterie
Le secteur de la culture (pointillé bleu)
P4
Jeux video & logiciels
Édition de jeux & logiciels , programmation
informatique et portails internet
+
Le secteur créatif (pointillé gris)
La culture devient un « input » (accélérateur) dans la production de
biens non culturels. La créativité et les ressources culturelles sont
considérées comme des consommations intermédiaires au cours du
processus de production dans les secteurs non culturels, et comme
sources d’innovation.
L ’économie créative dans le monde, en Europe et
en France
P5
Une prise de conscience institutionnelle de l’effet de
levier des activités créatives
sur l’économie
Depuis le début des années 2000, plusieurs pays européens, notamment
le royaume-Uni suivi par d ’autres pays nordiques, mais également des
institutions internationales (CNUCED, commission européenne, OCDE) ont
conduit des études relatives aux industries créatives afin d’exploiter au
mieux ce potentiel.
Ces études s ’intéressent aux liens entre créativité et économie de la
connaissance et aux potentialités offertes par les industries créatives pour
la croissance et l ’emploi des territoires. Le lien entre culture industries
créatives et innovation permettrait de répandre dans l ’ensemble de
l ’économie de nouveaux process de travail avec des logiques de gestion de
projet et de transversalité.
Au niveau mondial, la CNUCED montre que l ’économie créative est un
secteur d ’activité plus résistant aux chocs de la crise économique
mondiale que les industries manufacturières traditionnelles. Les
exportations mondiales de biens et services créatifs ont plus que doublé de
2002 à 2008 et avoisinent les 600 milliards de $ US. Malgré une réduction
de 12% du commerce mondial en 2008, les échanges mondiaux de biens et
services créatifs ont continué de progresser à taux annuel moyen de 14%.
P6
Sources : Rapport sur l ’économie créative, 2010 CNUCED
Les industries créatives et l ’économie créative dans les rapports officiels européens - Mai 2010 - DEPS ministère de la culture et de la communication
Un secteur économique plus dynamique que le
reste de l ’économie en Europe
CA 2003 : Plus de 654 Mrds €
Contribution au PNB : 2,6 % en 2003
Croissance globale de la VA du secteur :
19,7 % entre 1999 et 2003,
En 2004 : 5,8 millions de salariés
(3,1 % des emplois totaux dans l’UE25).
"Europe creative": Nouveau programme de soutien
dans les secteurs créatifs et culturels européens à partir
de 2014
Une aide financière accrue pour que les artistes et les professionnels
de la culture développent leurs compétences et travaillent en
dehors de leurs frontières nationales;
Des financements pour des activités culturelles transnationales
organisées entre États membres et avec des pays tiers;
Des programmes de soutien adaptés aux besoins spécifiques des
secteurs de l’audiovisuel et de la culture dans l’Union européenne;
Des facilités d'accès aux capitaux privés, grâce à des garanties
susceptibles de générer plus d'un milliard € sous forme de prêts
Un renforcement de l'expertise bancaire dans les secteurs de la
culture et de la création;
Un soutien à la compétitivité de l’Europe dans les domaines culturel
et cinématographique, conjugué à la préservation de la diversité
linguistique et culturelle.
P7
Le CA du secteur représente 2,5 fois celui de l’industrie automobile
la même année (271 Mrds €). Sa contribution dans l ’économie est
significative : elle est légèrement supérieure à celle de l’industrie
chimique, du caoutchouc et du plastique la même année (2,3 %). Sa
valeur ajoutée progresse 2 fois plus que le reste de l ’économie. Son
emploi progresse (+1,85%) alors qu ’il décroît en 2002 - 2004.
Les produits culturels nourrissent et se nourrissent essentiellement
d’une audience locale, de ses langues et cultures. La production de
biens et services culturels n’a donc pas encore délocalisée vers
d’autres continents. L ’« off-shoring » est moins développé que dans
d’autres secteurs économiques (et ce même au niveau
manufacturier). Quand il y a perte d’emplois, elle résulte plus de la
restructuration de secteurs en crise, par exemple en raison de
nouvelles formes de distribution et de l’émergence de nouveaux
modèles d’affaires, que d’une délocalisation des emplois.
Ainsi, l’Europe étant un producteur important de biens et services
culturels dans le monde, l’Europe a décidé d'investir davantage dans
la culture et la création notamment au travers du programme
«Europe créative» .
Sources : L’économie de la culture en Europe - 2006 ; La dimension entrepreneuriale des
industries culturelles et créatives - 2011 KEA
Un secteur qui s’exporte
Plus de 918 000 salariés privés en
France en 2010 hors intermittence
5,6% des emplois privés nationaux
5% des exportations totales françaises
en 2009
Plus de 20 Mrds €
Top 5 des pays destinataires
des produits culturels et
créatifs en valeur
Allemagne
Italie
Espagne
Belgique
Royaume-Uni
Etats-Unis
Pays bas
Suisse
Chine
P8
Le soutien à l ’économie créative relève de plusieurs administrations
publiques. On trouve :
> les grands ministères : MAEE, MCC, MINEFI.
> les opérateurs issus de ces ministères, Institut français et UbiFrance
notamment.
> les professionnels des secteurs concernés, notamment par le biais de
certains organismes spécialisés (Bureau international de l’édition française,
Bureau export de la musique française, Unifrance Films)...
A cet enjeu économique s’ajoute celui du rayonnement de la France à
l’étranger, soutenu par la diplomatie d’influence promue par le ministère
des Affaires étrangères en coopération avec l’Institut français et le réseau
culturel français à l’étranger.
Des exportations concentrées : 5 pays concentrent les 3/4 des exportations.
Les exportations se concentrent vers les pays les plus proches et les plus
gros marchés.
Un petit nombre de pays amateurs de produits culturels français (exports
des ICC rapporté aux exports tous secteurs confondus) : Le Canada, le
Maroc, la Suisse, la Belgique et le Luxembourg.
L’Europe représente en 2009 le premier marché d’export pour le cinéma
(59,4%), la musique (73%), l’audiovisuel (73,5%) et le livre (58,4%).
Sources : Pôle Emploi - Étude sur la place des industries culturelles et créatives françaises à l’étranger - Ministère Des Affaires Étrangères Et Européennes - 2011
Arts & spectacle vivant
P9
Spectacle vivant : une grande vitalité culturelle et
> Le ministère de la Culture et de la Communication dénombre en France en
économique
2012:
Création
Compagnies
Diffusion
Programmateurs
Prestataires de services
techniques
5 théâtres nationaux, 39 centres dramatiques nationaux et régionaux,69
scènes nationales, 108 scènes conventionnées
627 compagnies théâtrales subventionnées par le ministère de la Culture et
de la Communication (27,1 millions €).
25 orchestres de l’Association française des orchestres,
19 centres chorégraphiques nationaux,
258 compagnies chorégraphiques subventionnées.
> On compte également 500 théâtres de villes, 50 théâtres privés, 69 scènes
nationales et 700 scènes conventionnées qui diffusent les créations.
On distingue plusieurs types de programmateurs :
Des entreprises privées dont le cœur de métier est de diffuser des spectacles
Des lieux dédiés au spectacle vivant gérés le plus souvent par des associations
Des diffuseurs occasionnels tels que les collectivités locales , comité des fêtes
ou municipalités à titre occasionnel...
Spectateur = client final
> La prestation de services techniques s’est développée sous l ’effet notamment de la croissance de la production de
spectacles de variétés et de festivals dans les années 80, l’effritement de l'emploi permanent du personnel technique dans
les lieux de spectacle. Ce développement s'est accompagné de la création d'un dispositif réglementant l'activité : pour être
considérée comme entreprise de prestation de services dans le spectacle et être autorisé à employer des intermittents, les
entreprises doivent posséder un Label délivré par une Commission spécifique : on en compte 400 en France.
P10
Spectacle vivant : de profondes restructurations liées à la
crise du disque
L'économie du spectacle vivant repose largement sur la subvention des pouvoirs publics, sur la billetterie et, dans une
moindre mesure, sur des dispositifs de financement public indirect passant par des organismes et mécanismes collectifs
de redistribution (Centre National des Variétés, Association de soutien du théâtre privé ...) ou par des dispositifs d'origine
fiscale (allègements fiscaux, mécénat…). Le régime spécifique d’assurance chômage concourt également à la viabilité
économique de ce secteur (voir page suivante).
Des mouvements capitalistiques de la part des majors du disque dans la production et la diffusion : touchées par
l’effondrement des ventes de disques, elles se sont en effet positionnées dans le secteur via des rachats, à la recherche
de nouveaux relais de croissance : Warner Music avec Jean-Claude Camus et Nous Productions, Sony Music avec
Arachnée Productions, Universal Music avec l’Olympia et le Sentier des Halles.
Parallèlement à l ’arrivée de ces nouveaux acteurs, on observe des mouvements d'intégration de la part des principaux «
pure players » du spectacle vivant : Live Nation (leader mondial dans la production de concerts) ou Stage Entertainment
(spécialisé dans les comédies musicales) cherchent à contrôler l'ensemble de la filière, de la production à la gestion de
salles en passant par la billetterie.
3 enjeux dans le spectacle vivant en France:
> Faire face à la baisse des subventions publiques,
> Trouver d ’autres relais de croissance que la hausse des prix et repenser son modèle économique : la création de valeur
(pour les opérateurs mais aussi pour les artistes) a en effet migré de la musique enregistrée vers le spectacle vivant et la
gestion d'artistes (activités complémentaires et interdépendantes).
P11
Sources : Xerfi, Ministère de la culture et de la communication
Spectacle diffusé
P12
Spectacle diffusé : le numérique bouleverse la donne
Création
Producteurs
Prestataires de services
techniques
Diffusion
Prestataires de services
techniques
Distributeurs
Éditeurs video Exploitants de
Chaînes TV
salles
FAI
P13
Sources : Ficam, ministère de la culture, CNC
> Le ministère de la culture dénombre 7 378 structures (associations ou entreprises)
dans la production cinéma et audiovisuelle en France en 2012. Plus de 70 % sont
implantées en Ile de France. Elles génèrent 5,4 Mrd € de CA et représentent 17 500
salariés.
En 2012, 261 films de long métrage ont été produits dont 203 d’initiative française.
C ’est une activité qui s ’exporte et qui a généré 105,6 M€ en 2010.
La prestation de services techniques concernent des activités très diversifiées
> les fabricants ou distributeurs de support de pellicule destiné à la prise de vue, la
postproduction, le tirage de copies et la projection en salle de cinéma
> les prestataires du tournage
> les laboratoires, qui interviennent aux différentes phases de l’élaboration d’une
œuvre, du tournage à la finition
> les postproducteurs image et son
> les entreprises spécialisées dans la restauration des œuvres l’archivage ou le
stockage
On compte 500 entreprises en France qui génèrent 1,15 Mrds € de CA en 2009. -49%
du CA : TV ,18% : Cinéma , 10% : publicité
> L ’année 2011 marque la percée des caméras et des appareils photos numériques
désormais majoritaires sur les tournages. Dans la fiction TV, ces appareils se
renforcent mais restent minoritaire face au 35 mm. La postproduction est quant à
elle 100% numérique en 2011. La France compte 2 348 salles de cinéma équipées
en numérique en 2011, soit 42% des écrans actifs en France.
La convergence croissante des contenus audiovisuels
et de ceux d’internet
D'ici à 2014, les divers formats vidéo
(TV, VoD, vidéo Internet et P2P)
dépasseront 91% du trafic grand
public mondial.
D'ici à 2014, la vidéo en ligne au
niveau mondial représentera près de
57% du trafic Internet grand public
(contre 40 pour cent en 2010).
Source : Cisco Visual Networking Index
Marché mondial des services de
vidéo OTT sur téléviseur : 2,4
Mrds € en 2015
Les services audiovisuels linéaires
désignent
les
services
de
radiodiffusion télévisuelle.
Les services audiovisuels non linéaires
désignent les services à la demande
(la VOD ou la télévision de rattrapage).
P14
Source : idate
La progression des décodeurs permettant de connecter le téléviseur à d ’autres
terminaux, la généralisation des PC et la multiplication des terminaux mobiles et
portables conduisent à une évolution rapide des comportements des
téléspectateurs.
Les usages sont désormais marqués par une délinéarisation croissante de la
consommation, le multitasking, un recours plus important aux terminaux autres
que le téléviseur, et une utilisation de ce dernier pour consommer des contenus
personnels ou venant d’Internet.
Parallèlement à la diffusion linéaire des chaînes de télévision, se développe une
large gamme de services de médias audiovisuels à la demande (SMAD), qui
comprend la télévision de rattrapage ou la vidéo à la demande, gratuite ou payante,
à l’acte ou par abonnement.
Ces services à la demande fonctionnent selon des modèles économiques variés. Ils
peuvent s’appuyer sur des services spécialisés proposés par les FAI ou sur une
diffusion « over the top » (OTT), c’est-à-dire depuis des sites web ou des
plateformes disponibles via internet en dehors des FAI. Leur potentiel de
développement est fort.
Ces équipements offrent la possibilité de contourner les distributeurs traditionnels
(FAI, opérateur câble et satellite).
Les rôles sur la chaîne de valeur pourraient alors être redistribués, situation propice
à l’émergence de nouveaux intermédiaires (existants ou nouveaux entrants) entre
les diffuseurs et les ayants droits d’un côté, et les constructeurs de l’autre.
La musique : une industrie culturelle pionnière dans
le numérique
Marché de la musique en ligne en 2011
France : 110,6 M€
Marché français de la musique en M€
Pour la première fois, le marché de la musique numérique en
France a passé le cap des 100 M€ ( 110,6M € en 2011), soit
une croissance de près de 25,7% par rapport à 2010.
Ce dynamisme a permis à la France d'obtenir l’un des
meilleurs taux de substitution du physique par le numérique
(derrière la Suède) au niveau mondial.
La France présente par ailleurs un taux de croissance du
numérique supérieur à celui constaté dans les grands marchés
comparables : il augmente de 25,7% entre 2010 et 2011.
La France s’impose comme la championne du streaming : il
représente en effet 36 % dans le numérique (12 % aux ÉtatsUnis, 15 % au Japon et 14 % au Royaume Uni ou en
Allemagne). Le téléchargement représente la moitié des
revenus numériques en France.
Répartition des revenus de la musique en ligne
P15
Sources : SNEP
En revanche, le marché global de la musique en France a,
quant à lui, enregistré une baisse de près de 4%, pour un CA
de 617,2 M€. Une mauvaise performance qui s’explique
notamment par les ventes physiques, qui accusent d’un recul
de 11,5% en 2011.
Spectacle vivant et spectacle diffusé : des secteurs qui
bénéficient du recours à l’intermittence
Près de 52 000 employeurs
d ’intermittents en France en 2012
Audiovisuel :
30% de l’ensemble des employeurs
des secteurs professionnels
70% de la masse salariale totale
versée
Ce régime est profondément ancré dans l ’économie culturelle
depuis les années 80 :
Il s’est développé sous l ’effet de 2 phénomènes : l ’augmentation
des budgets de l ’état alloués au spectacle vivant et la privatisation
des chaînes de télévision,
Il répond à un besoin de flexibilité de la filière qui fonctionne dans
une logique de projets nécessitant de recourir à des compétences
sans cesse renouvelées, adaptées à l ’évolution de la création et à
la maîtrise de techniques de plus en plus spécifiques,
Il répond au besoin « d ’autonomie » des artistes :
Ils peuvent se consacrer pleinement à leur vocation et en vivre.
Ce système de protection sociale est utilisé comme une forme de
subvention indirecte des structures de création et de diffusion
pour financer le soutien à la création artistique.
P16
Sources : Pôle Emploi
Livre & presse
P17
L’industrie du livre : un secteur
en pleine numérisation
> Une production éditoriale en progression constante
Part du numérique dans le marché global du livre
Le nombre de titres publiés est à un niveau très élevé en France et
sa croissance est remarquable dans la durée : en 20 ans le nombre
d’ouvrages parus a plus que doublé, passant d’un peu plus de 30
000 titres en 1988 à 79 300 en 2012.
Par contre, le tirage moyen des livres publiés est en constante
décrue : de 1985 à 2009, le nombre d’exemplaires imprimés pour
chaque livre est passé de 12 600 à 8 150 exemplaires produits par
305 maisons d’édition.
> Le livre numérique n’a pas encore décollé en France (à peine 1 %
du marché), alors qu’il représente 15 % des ventes de livres aux
États-Unis et 10 % en Grande-Bretagne. Il va cependant
progressivement trouver sa place en France à la faveur des ventes
de tablettes et de liseuses dont le succès ne faiblit pas
Marché du livre dans l ’Europe des 5 en milliards €
P18
Source idate digiworld 2011
> Les modèles économiques numériques s’inspirent pour
l’essentiel de l’univers papier. En Amérique et en Europe, les ebooks se vendent en téléchargement à l’acte, équivalent d’un
achat en librairie. De même, les Japonais s’abonnent via leur
mobile à des œuvres fragmentées en épisodes, à l’image de
l’édition physique où les romans et mangas sont d’abord publiés
sous forme d’épisodes assemblés dans des périodiques.
La presse papier : un secteur en déclin dans l’OCDE, sous
perfusion en France
La vente des journaux diminue tendanciellement depuis 4 décennies, sous
l’effet notamment du faible renouvellement des générations de lecteurs. Ce
phénomène s’est accentué à la fin des années 1990 à la suite de
l’émergence d’Internet et des médias numériques.
La presse écrite est confrontée depuis une dizaine d’années à une crise qui
l’oblige à repenser son modèle industriel et économique. Si les magazines
spécialisés et les hebdomadaires d’actualité sont parvenus à préserver leur
diffusion, la presse quotidienne d’information générale subit une
diminution de ses ventes et de ses recettes publicitaires.
Les entreprises sont en quête de diversification avec le développement de
CA de l ’édition presse en France en milliards €
l ’information et des services en ligne : ainsi les principales entreprises de
presse technique et professionnelle réalisent plus de la moitié de leur CA
dans les activités hors presse (internet, édition d ’ouvrages, organisation de
salons, conférences, services aux entreprises…).
Les investissements publicitaires des annonceurs sont de plus en plus
difficiles à capter avec le développement de la e-publicité.
2007
2008
2009
2010
Le développement d ’internet et des médias liés à la téléphonie modifient
profondément la consommation et le contenu de l ’information.
Proportion de Français déclarant lire
Les acteurs traditionnels de la presse fait face à une compétition directe de
tous les jours un quotidien payant :
la part des pures players tels que Rue89, Bakchich, Slate, LePost et
43 % en 1989 , 36 % en 1997, 29 % en
Mediapart pour les plus connus.
2008
Fonds stratégique pour le développement de la
presse créé en 2012 relatif à la réforme des aides
à la presse et au fonds stratégique pour le
développement de la presse : 12 Mrds € d ’aides
en 2012.
Il contribue à financer des projets de
modernisation et de mutations industrielles, des
investissements des services de presse en ligne
ou le développement du lectorat de la presse.
12
8
Source : Ministère de la Culture et de la Communication
P19
Patrimoine
P20
Patrimoine : des retombées en terme de tourisme
mais pas seulement...
Monuments historiques classés au
patrimoine national en 2012 : 43 720
Sites inscrits au patrimoine mondial de
l ’UNESCO : 35
Dépenses publiques en faveur du
patrimoine entre 680 et 760 M € en 2010:
> 227 M € de financement de l’État pour
la restauration (bâti et matériel)
>Entre 454 et 530 M € de financements
des collectivités territoriales estimés.
En 2010, environ 25 % des touristes européens
ont choisi leur destination à cause du
patrimoine culturel.2ème critère de choix
derrière l ’environnement général.
Source : Commission européenne, enquête réalisée auprès de 30
000 citoyens européens (UE-27)
P21
Centres villes historiques, monuments, sites archéologiques,
institutions patrimoniales et culturelles attirent chaque année de
nombreux visiteurs qui sont l'un des reflets de l'importance du
patrimoine culturel en termes d'attractivité des territoires et de
retombées économiques.
À la fois dans sa forme matérielle et immatérielle, le patrimoine
culturel tient donc une place majeure dans l’économie. C’est
également un secteur très consommateur et fortement dépendant
des fonds publics.
Les retombées économiques du patrimoine sont estimées à plus de
21 Mrds € en 2009 et le rapport « impact global des retombées
économiques / montant dépenses publiques » est très significatif :
l’impact économique national du patrimoine est plus de 20 fois
supérieur à ce qu’il mobilise comme dépense publique
d’investissement (État, régions, départements, communes).
Le patrimoine joue, en complément de sa fonction culturelle
essentielle, un rôle social déterminant puisqu ’il génère 500 000
emplois dont plus de 30 000 directs.
Source : Étude nationale des retombées économiques et sociales du patrimoine réalisée en mars 2009 par l ’Agence Régionale du Patrimoine PACA pour le
compte du Ministère de la Culture et de la Communication - 2009
Architecture : un secteur malmené par la crise
Malgré le nombre de commandes qui stagne, le CA et les revenus en
baisse, cette profession qui n’est pas épargnée par la crise reste
néanmoins optimiste.
7,1 Mrds € de CA en 2009
35000
Architectes inscrits à l ’ordre des architectes
30000
25000
19
97
19
98
19
99
20
00
20
01
20
02
20
03
20
04
20
05
20
06
20
07
20
08
20
09
20000
Ingénierie,
Activités
études
spécialisées du
techniques
design
Constructions
1%
1%
de maisons
individuelles
3%
Activités
d'architecture
94%
P22
Autres
1%
On compte en France près de 30 000 architectes. Ils exercent
majoritairement à titre libéral, bien que ce mode d ’exercice soit en
baisse depuis 20 ans (53% en 2011 contre 83% en 1983). Les architectes
associés sont désormais 35 % et l ’on compte 3% de fonctionnaires et 3%
de salariés.
Les 8445 sociétés d’architecture recensées en 2011 sont majoritairement
des SARL (53%), SARL à associé unique (13%) ou d'EURL (20%). Les 3/4
des 200 plus grandes agences françaises réalisent entre 2 et 5 millions €
de CA. Majoritairement implantées en région parisienne ; certaines
agences provinciales, comme Groupe-6 ou Chabanne & partenaires,
possèdent une antenne à Paris, en plus de leur siège régional.
Les domaines d'activité sont divers : l'hospitalier a favorisé l'éclosion de
grandes structures : Michel Beauvais et associés, Brunet Saunier
architectures, AART FARAH, AIA, Groupe- 6, etc. Certaines agences ont
également une maîtrise d'ouvrage bâtiment et une forte activité
d'urbanisme (ANMA, Reichen & Robert, Ateliers Lion, Richez & associés).
L'urbanisme commercial, l'hôtellerie, le tertiaire sont aussi bien
représentés.
Sources : ministère de la culture et de la Communication, ordre national des architectes, magazine d’a
Jeux vidéo & logiciels
P23
Le marché mondial du jeu vidéo : un marché qui
pèse 2 fois plus que les recettes du box office
Marché mondial du jeu vidéo (Matériel +
logiciel)
40,2 Mrds € en 2011
Plus de 60 Mrds € en 2015
60
Marché mondial des jeux videos par segment
en milliard €
52,2
48,6
43,5
37,9
40,2
40
Le marché du jeu vidéo est un marché important : c'est 4 fois plus
que les ventes de musique et 2 fois plus que les recettes du box
office.
2 phénomènes expliquent cette performance :
l'arrivée sur le marché d'une nouvelle génération de consoles
portables en 2011 et l'arrivée d'une nouvelle génération de
consoles de salon à partir de 2012 ;
la progression remarquable des segments du jeu sur téléphone
mobile et en ligne, principalement en Asie/Pacifique et plus
précisément en Chine .
A l ’horizon 2014, 2/3 des revenus du jeu vidéo seront issus de la
dématérialisation.
20
0
2010
2011
Mobile Games
Online Computer Games
Handheld Console Games
P24
Source : idate
2012
2013
Prévisions
2014
Offline Computer Games
Home Console Games
Le Japon, les États-Unis et l'Europe concentrent près de 90% du
marché mondial.
L’industrie du jeu vidéo est dominée par le Japon et les ÉtatsUnis., qui sont à la fois de gros consommateurs et de gros
producteurs. L'Europe est, elle, surtout importatrice.
La France : consommatrice et productrice de jeux
vidéo
Marché français du jeu vidéo
(Matériel + logiciel)
2,7 Mrds € en 2011
Les leaders français :
Activision-Blizzard, filiale de Vivendi
Ubisoft comptent parmi les 5 premiers éditeurs
mondiaux de jeux vidéo ;
Bigben Interactive est la 1ère société
européenne de l’accessoire pour jeux vidéo et
la 2ème au monde
Un soutien au secteur au travers le Crédit
Impôt recherche Jeu Vidéo prolongé jusqu ’en
décembre 2017
Initiative fiscale française,elle a pour finalité de
préserver et d'accroître la productivité des
entreprises réalisant et produisant des jeux
vidéo.
P25
Source : SNJV
La demande locale est extrêmement forte puisque les Français
figurent parmi les plus gros joueurs au monde.
En Europe, la France constitue le 2ème marché derrière le RoyaumeUni et devant l’Allemagne
Même si les ventes sur le marché physique ont enregistré une baisse
sensible (environ 16% sur un an), le marché dématérialisé, qui
représente pour l’instant 35% du marché total, tire la croissance du
secteur, avec une progression de 20% par an sur les marchés en
ligne, web et mobiles.
La France est le 2ème pays derrière les États-Unis en volume de
production, notamment sur les secteurs en fort développement que
sont les jeux vidéo sur réseaux sociaux ou sur smartphones.
La filière française du jeu vidéo investit fortement dans ces
nouveaux usages.
Elle compte environ 200 sociétés emploie 4000 personnes pour la
production de jeux vidéo. Si on inclue la distribution, cette filière
totalise 6000 emplois directs. Elle est majoritairement constituée de
sociétés de taille modeste : en 2010, 55,2 % d'entre elles
employaient moins de 10 salariés. Elles engagent plus de 500
millions € de budget de production par an.
Le logiciel en France : un secteur composé d ’un
grand nombre de petitsLes éditeurs
très grandes entreprises mondialisées d’origine française sont
Marché français du jeu vidéo (Matériel +
logiciel)
2,7 Mrds € en 2011
encore trop peu nombreuses, ce qui tend à confirmer que la
consolidation du secteur initiée depuis quelques années devrait se
poursuivre. On dénombre plus de 21 000 entreprises dans ce
secteur et 365 000 salariés.
Dans un contexte d’informatisation croissante des entreprises et
d ’innovations incessantes, l’adaptation des infrastructures et/ou
des applications est nécessaire pour les rendre opérationnelles dans
l’environnement informatique. Le logiciel comme un service (SaaS)
constitue le nouveau business model de l’édition.
Ce modèle permet aux clients de louer une application gérée à
distance c’est à dire d’externaliser l’hébergement, la maintenance
et la mise à jour du logiciel.
Une R&D française qui attire par la qualité de son savoir-faire et qui
conduit les grands groupes étrangers comme Sage, SAP et Microsoft
à installer d’importantes unités de développement en France.
Les relais de croissance possibles pour les entreprises du secteur :
les solutions de mobilité, les outils de gestion des données, la
montée en puissance de la demande du secteur public et surtout le
Cloud Computing.
P26
Sources : Idate et syntec numérique et XERFI
Communication, design, marketing, publicité
P27
Le marché de la communication en France : un
En 2010, on recense 9 941 entreprises qui emploient plus de 72000
faible dynamisme
salariés en France. Les structures de moins de 3 salariés constituent
Marché de la communication en
France : 32 Mrds € en 2012 (niveau
de 2004) dont
9,3 Mrds € en marketing direct
5,2 Mrds € en promotion
Top 10 du secteur en France en 2011
Sources : stratégies, ordre des experts comptables, le nouvel économiste
P28
77 % des entreprises du secteur. Les petites agences sont souvent
des filiales de groupes qui préfèrent créer des structures de taille
humaine pour se développer.
Ces 10 dernières années, le développement des pure players
(spécialisées dans le secteur digital) a transformé en profondeur le
marché des agences de communication, le rendant encore plus
concurrentiel. Ces agences proposent une expertise dans les
différents domaines de la communication Web (marketing viral,
référencement, mobilité, création de sites…). En face, les
généralistes mettent en avant une expertise plus globale dans le
domaine de la communication.
2 tendances importantes caractérisent l’évolution du secteur: si les
petites agences pure players gagnent en visibilité, leur nombre ne
tend pas à augmenter car certaines fusionnent ou sont rachetées
par de plus grosses agences généralistes. Ces dernières, après avoir
accusé un certain retard, tendent à développer leurs propres
services spécialisés dans le digital, et le marché à devenir, donc,
d’autant plus concurrentiel.
Le secteur des pure players lui-même s’est complexifié et s’est
organisé selon les spécificités et compétences des agences.
Dans un marché publicitaire français morose, la
publicité en ligne tire son épingle du jeu
Marché de la publicité en ligne en 2011
France : 2,3 Mds €
Les acteurs nationaux sont très majoritairement
localisés en IdF.
P29
Sources : Idate, Xerfi
Le cabinet d ’étude Xerfi a identifié 4 segments de marché
prometteurs en France :
> la publicité vidéo représentera une manne potentielle de
près de 160 millions € en 2015 (à peine 12 millions en 2009).
Outre la multiplication des espaces vidéo premium (web TV
privées, télévision de rattrapage, plateforme de partage…), ce
segment profitera du transfert d’une partie des annonceurs
traditionnels en TV ;
> les réseaux sociaux (Facebook, Viadeo, LinkedIn et Twitter)
représenteront un peu plus de 300 millions € de dépenses
publicitaires (contre 90 millions € en 2011), soit une
croissance annuelle moyenne de 36% entre 2011 et 2015 ;
> le marketing mobile (display mobile et push SMS
uniquement) est en plein boom et devrait représenter 85
millions € des dépenses d’e-publicité (37 millions en 2011),
soit une hausse annuelle moyenne de 23% d’ici à 2015 ;
> le couponing (ou achats groupés en ligne) , comme Groupon,
est estimé à 32 millions € à l’horizon 2015 sur la base des
commissions perçues (à comparer à 24 millions en 2011).
Le secteur du design en France : une profession
dispersée et difficilement
repérable
On estime
en France à 14 000 le nombre d ’agences et professions
CA 2010 : entre 1 878 M€ et 3 381 M€
Taux d ’utilisation du design par les PME
France : 40%
Grande-Bretagne et dans les pays d’Europe
du Nord : près de 50 %
Espagne 70%
L’activité principale de design est pour un
tiers des PME françaises la communication
et les marques, puis le numérique et le
multimédia suivis de l’aménagement
d’espace
Sources : Agence pour la promotion de la création industrielle /
APCI
P30
indépendantes de design. Les effectifs sont estimés à 25 000 salariés.
La profession est concentrée à 70% sur 2 régions, Ile-de-France et
Rhône-Alpes. Toutefois d’autres régions émergent : Pays de Loire,
Aquitaine, PACA, Bretagne.
Les structures sont jeunes : près de la moitié ont moins de 10 ans et
le quart seulement plus de 20 ans.
On constate un éparpillement de la profession en de nombreuses
petites structures, sans doute plus souples face à la crise et
l’accroissement des relations de sous-traitance entre agences et
indépendants. 24 % des agences font ainsi appel régulièrement à des
designers free-lance et 61% d’entre elles le font occasionnellement.
Cette situation diffère de la situation en Grande-Bretagne où
l’effectif des agences a connu une forte croissance depuis 2005
L ’activité des agences se concentre sur le design produit (50%),
l ’aménagement d’espace, le graphisme, l ’identité visuelle et
corporate, le packaging ; mais des activités nouvelles se développent :
le conseil en design (35%), le design de service (11%), le design
interactif (9%) qui constituent l’activité dominante de certaines
structures.
Mode
P31
Le secteur Mode en France : un regain de vitalité
10 Mrds € de CA en 2011
4,3 Mrds € de CA à l'export
Un soutien au secteur au travers le Crédit Impôt
recherche Collections.
Depuis 1999, les dépenses relatives à l'élaboration
de nouvelles collections, qui représentent en
moyenne entre 2% et 5% de leur chiffre d'affaires,
sont éligibles au crédit d'impôt recherche.
Face à la concurrence croissante des pays à bas
salaires, la création et le design deviennent des
atouts majeurs, facteurs de différenciation dans la
compétition internationale.
Source : IFM
P32
La France compte près de 4 000 entreprises qui emploient 48 000
salariés. Le secteur est essentiellement composé de PME : 91% du CA
est réalisé par les entreprises de 20 à 250 salariés.
Avec la libéralisation progressive des échanges internationaux au
cours des années 2000, le secteur a dû faire face à une nouvelle
concurrence internationale, obligeant les entreprises à se
restructurer pour se positionner sur un marché désormais mondial.
Depuis plusieurs années, une partie de la production se délocalise
dans les pays à bas coûts salariaux et la Chine conforte sa position de
1er exportateur mondial.
Un regain de vitalité autour de 2 facteurs-clés :
> Le changement de comportement des consommateurs qui
souhaitent détenir des biens uniques et avoir une consommation
responsable : se développe ainsi des entreprises autour de la petite
série, du luxe et du savoir-faire artisanal.
> L ’innovation technologique dans la production textile qui permet à
la filière de se diversifier dans le marché du textile technique : au
2ème rang en Europe derrière l’Allemagne avec des compétences
reconnues dans les textiles innovants pour l’automobile et
l’aéronautique, les géotextiles et le médical. Aujourd’hui, 40% de du
secteur travaille sur les textiles techniques contre 20 % il y a 5 ans.
L ’économie créative dans les BdR
Chiffres clés et tendances
P33
L’économie créative dans les BdR : chiffres clés et
principaux pôles
28 335 salariés privés hors intermittence
4,9 Mrd € de CA estimé
Plus de 14 000 établissements
Livre & presse
spectacle diffusé
Communication, Design,
Marketing Publicité
Jeux vidéo & logiciels
Patrimoine
Arts et spectacle vivant
Mode
P34
L’économie créative dans les BdR : un secteur en
émergence
Mapping des 20 premiers départements français en volume d’emploi
Les BdR se situent au 6ème rang des
départements français avec 28 335 salariés
en 2010.
L’économie créative représente 5,4% des
emplois privés des BdR, c ’est légèrement
moins que la moyenne nationale (5,6%).
Paris
Poids dans l'emploi salarié privé en 2010
13,5%
11,5%
Hauts-De-Seine
9,5%
7,5%
Seine-Saint-Denis
Rhone
Haute-Garonne
Herault
Ille-Et-Vilaine Yvelines
Alpes-Maritimes
Bouches-Du-Rhone
Gironde
Seine-Et-Marne
France
5,5%
Val-De-Marne
Nord
Bas-Rhin
Essonne
3,5%
-2,9%
P35
Isere
-1,9%
-1,4%
-0,9%
-0,4%
Département locomotive
Département en retard
Loire-Atlantique
Département en perte de vitesse
Pas-De-Calais
Seine-Maritime
-2,4%
En termes d ’évolution, elle connaît une
très faible croissance sur les 10 dernières
années dans le département (0,5%) alors
que la tendance nationale est à la baisse
(-1,5%).
Notre département a donc rattrapé le
retard qu ’il avait dans ce secteur avant
2000 . Il figure aujourd’hui parmi les
départements en émergence.
0,1%
0,6%
Taux de croissance annuel moyen Economie créative
1,1%
1,6%
Département en émergence
Source : Pôle ressources économiques d’après données pôle Emploi
L’économie créative dans les BdR : le futur moteur
de notre économie ?
Mapping des principaux secteurs économiques présents dans les BdR en
volume d ’emploi
Les
« filières
de
services »
avec
l ’outsourcing (propreté, de sécurité, les
centres d’appels et centres d’affaires, les
activités d’accueil, le travail temporaire et
l’interim), la santé et le tourisme, mais
également le BTP sont les secteurs moteurs
de notre économie dans les années 2000.
Secteurs moteurs
Poids du secteur dans l'emploi salarié privé en 2010
Outsourcing
BTP
L’économie créative fait partie des secteurs
“ en devenir”, tout comme l’économie
numérique qui, s’ils sont confortés, peuvent
être
les
moteurs
de
l’économie
départementale des 10 prochaines années.
Tourisme Santé
Banque, assurance et
immobilier
Transport & Logistique
Économie numérique
Économie créative
Secteurs en déclin
Secteurs en devenir
Sidérurgie métallurgie
mécanique
Chimie pétrochimie
plasturgie
P36
Agro-alimentaire
Le mapping est centré:
> en abscisse sur le taux de croissance annuel
moyen de l ’ensemble des secteurs représentés
> en ordonnée sur le poids relatif moyen de
l ’ensemble étudié
Taux de croissance annuel moyen 2000 - 2010
NB : certains segments de l’économie
numérique et de l’économie créative sont
communs (Logiciels et jeux video,
Communication,
Design,
Marketing
Publicité et spectacle diffusé.)
Source : Pôle ressources économiques d’après données pôle Emploi
Près de 5 Mrds € de CA estimés en 2011
Plus de 14 000 établissements
34,7% emploient au moins 1 salarié
3,8% emploient plus de 10 salariés
Répartition des emplois en 2010 et du CA estimé en 2011
de l’économie créative des BdR
100,0%
4,2%
5,5%
10,6%
Patrimoine
Spectacle diffusé
Jeux video & logiciels
4,0%
5,8%
Arts & spectacle
vivant
9,5%
80,0%
11,6%
60,0%
15,8%
9,5%
15,4%
Livre & presse
6,9%
40,0%
18,8%
Communication,
marketing, publicité,
design
49,0%
20,0%
33,6%
Mode
0,0%
Emploi
CA
L ’économie créative est composée d’un grand nombre de petits
établissements, une caractéristique que l ’on retrouve également au
niveau national et européen.
Les grandes entreprises sont très peu nombreuses : on en compte 2 de
plus de 250 salariés sur le département.
Près de la moitié du CA du secteur provient du segment de la mode qui
pèse 1/3 des effectifs salariés : le commerce de détail dans ce segment
est en effet fortement générateur de CA (1,5 Mrd € à lui seul).
A l ’inverse, les segments :
> Communication, marketing, publicité et design, activités de service
par nature, et qui pèsent 18,8% des emplois,
> Arts et spectacle vivant, activités où la priorité est donnée à la valeur
culturelle de la création plutôt qu ’à sa valeur économique, qui pèsent
11,6% des emplois, ne génèrent respectivement que 6,9% et 9,5% du
CA de l ’économie créative.
Pour rappel : les salariés intermittents qui sont employés dans les
segments « arts et spectacle vivant » et « spectacle diffusé » ne sont
pas comptabilisés dans les données d ’emploi de notre analyse. On
peut estimer leur nombre à 3300 en 2011.
P37Source : Pôle ressources économiques d’après données pôle Emploi et Altarès
Une dynamique hétérogène au sein de l ’économie
créative
L ’économie créative des BdR est composée de
Mapping des 7 segments composant l ’économie créative dans les BdR
en volume d ’emploi
> 2 segments matures : celui du livre et de la
presse et celui du spectacle diffusé, qui affichent
des taux de croissance de l ’emploi inférieurs à
l ’ensemble de l ’économie créative,
Poids du secteur dans l'emploi salarié privé en 2010
Mode
Livre & presse
Jeux video & logiciels
segments qui n ’ont pas les mêmes dynamiques en
termes d ’emplois. On distingue 3 types de
segments :
Communication,
marketing, publicité,
design
> 2 segments dans la moyenne de l ’ensemble avec
notamment la mode, le segment le plus important
en termes d ’emplois mais à la croissance réduite
depuis 10 ans) et les jeux vidéo logiciels,
Arts & spectacle
vivant
Spectacle diffusé
Patrimoine
> 3 segments accélérateurs : le patrimoine, la
communication design marketing et publicité et
les arts et spectacle vivant, segments dynamiques
en termes d ’emplois.
Le mapping est centré:
> en abscisse sur le taux de croissance annuel moyen de l ’ensemble de l ’économie créative
> en ordonnée sur le poids relatif moyen des segments qui composent l ’économie créative.
Taux de croissance annuel moyen 2000 - 2010
Source : Pôle ressources économiques d’après données pôle Emploi
P38
L’économie créative dans les BdR
Zoom par segment
P39
Les BdR : un département qui résiste dans l ’édition
de livres et la presse
Mapping des 20 premiers départements français en volume d’emploi
Paris
Près de 4 500 salariés dans le segment du
Livre et de la Presse placent les BdR au
5ème rang national derrière Paris, les
Hauts-De-Seine, le Nord et le Rhône.
Poids dans l'emploi salarié privé en 2010
2,7%
2,2%
1,7%
Hauts-De-Seine
Ce segment connaît depuis 10 ans une
baisse des effectifs de 3,1% au niveau
national. Cette baisse est moindre dans
notre département (-1,3%) et le poids
relatif du segment dans l ’économie
également (0,8% contre 1,1%).
Ille-Et-Vilaine
Loiret
Seine-Et-Marne
1,2%
France
Seine-Saint-Denis
Val-De-Marne
Haute-Garonne
Gironde
Herault
Isere
Essonne
Bouches-Du-Rhone
Bas-Rhin
Loire-Atlantique
Pas-De-Calais
Seine-Maritime
Nord
Val-D'Oise
Rhone
0,7%
-6,6%
-5,6%
P40
Taux
& Presse
Tauxde
decroissance
croissanceannuel
annuelmoyen
moyenLivre
Edition-Presse
-4,6%
-3,6%
-2,6%
-1,6%
Département locomotive
Département en retard
Département en perte de vitesse
Département en émergence
Source : Pôle ressources économiques d’après données pôle Emploi
Un pôle Livres à Arles et Presse à Marseille
1 736 établissements
37% emploient au moins 1 salarié
4,5% emploient plus de 10 salariés
762 M€ de CA en 2011
La forte densité de population de notre département et de la
2nde métropole française génère une importante activité
média, notamment la presse. Ainsi Marseille concentre
logiquement près de 44% des emplois du segment, avec
notamment la présence de la presse quotidienne régionale La
Provence et La Marseillaise.
Dernier CA connu
(en K€)
IMPRIMERIES IPS
84 971
LA PROVENCE
78 435
CONCEPT MULTIMEDIA
67 137
ACTES SUD
58 033
SOCIETE DES EDITIONS EN DIRECT
44 284
GROUPE EDITOR
20 622
IMPRIMERIE ROCKSON
18 760
SOCIETE D EDITION ET D IMPRESSION DU LANGUEDOC 12
PROVENCE
913
COTE D AZUR
MEDITERRANEE OFFSET PRESSE
11 738
LES PUBLICATIONS COMMERCIALES
7 955
Effectifs salarié
Etablissements dans les BdR
2011
IMPRIMERIES IPS
468
LA PROVENCE
456
CONCEPT MULTIMEDIA
352
SOCIETE D EDITION ET D IMPRESSION DU LANGUEDOC PROVENCE
247
COTE D AZUR
NG CARDS
194
ACTES SUD
180
IMPRIMERIE ROCKSON
97
SOCIETE DES EDITIONS EN DIRECT
92
CONCEPT MULTIMEDIA
78
GROUPE EDITOR
74
Sièges dans les BdR
On notera cependant la sur-représentation des emplois de ce
segment sur Arles, avec la présence de plusieurs maisons
d ’édition dont Actes Sud, la plus importante, autour de
laquelle gravite des éditeurs spécialisés tels que Où sont les
enfants ?, Analogues, Honoré Clair, l ’Oiseau Indigo….
P41
Sources : Altarès - Fichier consulaire
Les BdR : un département en retard dans le
spectacle diffusé
Mapping des 20 premiers départements français en volume d’emploi
Paris
2,0%
Hauts-De-Seine
Sur ce segment, les BdR se positionnent
au 6ème rang des départements français
en volume d ’emplois avec 1643 salariés
en 2010.
4 département d ’IdF dominent avec
Paris, Hauts-De-Seine, Seine-Saint-Denis,
Val-De-Marne et devant le Rhône.
Poids dans l'emploi salarié privé en 2010
1,8%
1,6%
1,4%
1,2%
1,0%
0,8%
Mayenne
Seine-Saint-Denis
Val-De-Marne
En terme d ’évolution, le spectacle
diffusé connaît une très légère baisse des
effectifs dans les BdR depuis 10 ans (0,3%) et son poids relatif est légèrement
inférieur à celui constaté en France.
0,6%
France
Eure
0,4%
0,2%
P42
Bas-Rhin
Herault
Rhone
Bouches-Du-Rhone
Gironde
Ille-Et-Vilaine
Nord Alpes-Maritimes Haute-Garonne
Loire-Atlantique
Yvelines
Isere
Seine-MaritimeSeine-Et-Marne
Taux de croissance annuel moyen Spectacle diffusé
Département locomotive
Département en retard
Département en perte de vitesse
Département en émergence
Source : Pôle ressources économiques d’après données pôle Emploi
Des tournages en progression qui confortent le spectacle
diffusé dans les BdR
674 établissements
33,1% emploient au moins 1 salarié
4,6% emploient plus de 10 salariés
286 M€ de CA en 2011
Sièges dans les BdR
HARMONIA MUNDI
CINEMA DE LA VALENTINE
CINEMA LE CEZANNE
OM MEDIAS
FILMS DU SOLEIL
ALFACAM FRANCE
CINEMA LE PALACE
CINEMA DU PRADO
DIGITAL VIDEO SUD
SOUNDWORKS
Etablissements dans les BdR
Dernier CA connu
(en K€)
43 243
11 393
6 034
5 515
5 070
4 710
3 451
3 348
3 334
3 154
Effectifs salarié
2011
189
93
79
52
57
40
40
39
37
34
HARMONIA MUNDI
TELFRANCE SERIE
CINEMA PATHE PLAN DE CAMPAGNE
OM MEDIAS
VIRGIN STORES
CINEMAS DE LA VALENTINE
MARTIGUES COMMUNICATION SA
ACTION SYNTHESE
FILMS DU SOLEIL
LA CHAINE MARSEILLE - LCM
Sources : Altarès - Projection de films
Production & post production de films
Fichier consulaire Studios - labels musique
Commerce spécialisé
P43
PACA est la 2nde région de France en nombre de tournages après l ’Ile de
France avec plus de 300 tournages par an. Près de la moitié d ’entre eux se
déroulent dans notre département. Marseille quant à elle est la 2nde ville de
France avec près de 1200 tournages réalisés ces 10 dernières années.
Le département bénéficie de nombreux atouts, qui explique ce développement
: Un large choix de lieux de tournage et de décors naturels, des conditions
climatiques favorables , de nombreuses structures de production
cinématographique et audiovisuelle, qui peuvent intervenir en production
exécutive, sous-traitance de prestations techniques ou location de matériel.
Parmi les acteurs les plus importants de la production en effectifs, on trouve:
des chaînes de télévision (France 3 , OM TV, LCM, Canal Maritima), des
producteurs de films/série et documentaires (TelFrance série, Action Synthèse,
Films du soleil, 13 productions), mais aussi des producteurs dans le domaine
musical (Harmonia Mundi, Soundworks).
L’aval de la chaîne de valeur, notamment les salles de cinémas, se distingue par
la présence de plusieurs acteurs dans le top 10 des CA réalisés dans les BdR sur
ce segment .
La présence de l’éditeur de musique Harmonia Mundi à Arles positionne cette
ville comme un pôle important dans sur ce segment, derrière Marseille.
Les BdR en progression dans les jeux vidéo et
logiciels mais un poids encore faible
Mapping des 20 premiers départements français en volume d’emploi
Hauts-De-Seine
Poids dans l'emploi salarié privé en 2010
2,2%
Le segment des jeux vidéos et logiciels
compte près de 3 000 salariés dans les
BdR, ce qui place le département au
6ème rang français, derrière les HautsDe-Seine, Paris, le Rhône, les Yvelines et
la Haute-Garonne.
1,7%
Paris
Yvelines
Dans notre département, il est presque
exclusivement composé d ’acteurs du
logiciel.
1,2%
Haute-Garonne
Rhone
Herault
Essonne
0,7%
Alpes-Maritimes
Seine-Saint-Denis
France
0,2%
-6,1%
P44
Loire-Atlantique
Bouches-Du-Rhone
Ille-Et-Vilaine
Gironde
Puy-De-Dome
Val-De-Marne
Bas-Rhin
Isere
Indre-Et-Loire
Département locomotive
Nord
Département en retard
Seine-Et-Marne
-4,1%
Au niveau national, ce segment connaît
une baisse des effectifs de 2,3% par an
alors que les BdR parviennent à très
légèrement progresser de 0,6% par an.
-2,1%
-0,1%
Département en perte de vitesse
1,9%
Taux de croissance annuel moyen Jeux video & logiciels
3,9%
Département en émergence
Source : Pôle ressources économiques d’après données pôle Emploi
Un segment qui manque
dedePME
pour
se
développer
L ’essentiel
ce segment,
en volume
d ’emplois
comme en nombre
1 239 établissements
27% emploient au moins 1 salarié
3,8% emploient plus de 10 salariés
469 M€ de CA en 2011
Sièges dans les BdR
DASSAULT SYSTEMES PROVENCE
NETEDEN
QUADRATUS
SMARDTV
T I L TECHNOLOGIES
WYPLAY
ARPEGE
ABRITEL.FR SAS
SYNCHRONOSS TECHNOLOGIES FRANCE
COPPERNIC
Etablissements dans les BdR
QUADRATUS
BUONGIORNO FRANCE
SMARDTV
DASSAULT SYSTEMES PROVENCE
WYPLAY
TRAVEL TECHNOLOGY INTERACTIVE
LEFEBVRE SOFTWARE
T I L TECHNOLOGIES
SOCIETE D'INFORMATIQUE ET DE SYSTEMES
CITYWAY
P45
Sources : Altarès - Fichier consulaire
Dernier CA connu
(en K€)
33 507
24 796
23 425
17 794
13 038
12 376
11 001
10 012
7 761
7 683
Effectifs salarié
2011
146
99
98
96
75
70
65
64
60
59
d ’établissements est composé d ’acteurs du logiciel.
Près de 40% des emplois du segment sont concentrés sur Aix-enProvence. Parmi les raisons du développement aixois important : la
présence du Pôle d ’Activités d’Aix, pôle fortement attractif avec des
zones d ’activités récentes, aux standards de qualités élevés et qui
bénéficient d ’une bonne accessibilité. Le PAA est aujourd’hui un
technopôle comparable à Sophia-Antipolis qui concentre des
industries de pointe, à forte intégration R&D, notamment dans le
domaine des TIC.
Les jeux vidéo ne concernent qu ’une dizaine d’acteurs:
Exkee, Indeego Games, Webgames Cie, Royal Cactus, LookAtMyGame,
Tika Editions, Solar games, C4M, Artik entertainment, Orphée
Multimedia. Ces entreprises, de très petites tailles, n ’hésitent pas à
exporter.
Elles ont notamment pu montré leurs compétences lors des
rencontres professionnelles dédiées au jeu vidéo indépendant en
Europe qui ont eu lieu à Marseille en 2012. Avec environ 150
participants, cette 1ère édition a a réuni une dizaine de tables rondes
et conférences avec des intervenants de l'Europe entière. 100 jeux
avaient répondu à l'appel des EIGD Awards 2012 lancé au printemps.
Les BdR : un département émergent dans la mode
Mapping des 20 premiers départements français en volume d’emploi
Paris
4,3%
Avec plus de 9 500 emplois sur ce
segment, les BdR se situent au 5ème rang
des départements français.
Poids dans l'emploi salarié privé en 2010
3,8%
L ’emploi est quasiment stable depuis 10
ans (+0,3%) depuis 10 ans, alors que la
tendance nationale est à la baisse (-1,5%
par an en France).
3,3%
Seine-Saint-Denis
2,8%
Maine-Et-Loire
2,3%
Alpes-Maritimes
Bas-Rhin
Moselle
1,8%
Pas-De-Calais
1,3%
France
Nord
Rhone
Seine-Maritime
Seine-Et-Marne
Ille-Et-Vilaine Herault
Val-De-Marne
Bouches-Du-Rhone
Haute-Garonne
Gironde
Yvelines
Au sein du segment Mode, c’est le
commerce de détail (+1,8% et plus de
7000 emplois en 2010) qui permet de
compenser les pertes d ’emplois du
commerce de gros (-0.4%) et surtout de la
fabrication (-6,4%).
Département locomotive
Loire-Atlantique
Département en retard
Hauts-De-Seine
0,8%
-8,7%
P46
-6,7%
-4,7%
-2,7%
-0,7%
Taux de croissance annuel moyen Mode
1,3%
Département en perte de vitesse
Département en émergence
Source : Pôle ressources économiques d’après données pôle Emploi
La mode : poids lourds de l ’économie créative
dans les BdR
4739 établissements
46% emploient au moins 1 salarié
3,4% emploient au moins 10 salariés
La mode est sans conteste le segment « poids lourds » de
l ’économie créative, une caractéristique que l ’on retrouve au
niveau national : c ’est le segment le plus orienté marché de tous
les segments créatifs avec une chaîne de valeur conventionnelle
«fabrication - commerce de gros - commerce de détail.
2,4 Mrds € dont 1,5 Mrds € dans le
commerce de détail
Marseille concentre plus de 55% des emplois du segment.
SAN MARINA
MINELLI SA
TEXTO FRANCE
MC LEM
DOGG LABEL (Le temps des cerises)
SPAG (Olly gan)
H3M (La compagnie des petits)
INDIGO GALLERY (Le temps des cerises)
FRANCHINI (Bijoux)
MARJORIE (Didier Parakian)
SAN MARINA
MINELLI SA
SPAG (Olly gan)
H3M (La compagnie des petits)
INDIGO GALLERY (Le temps des cerises)
HOM INNOVATIONS
DIAMS ONE (Kaporal )
GAS BIJOUX
MANUF. DE VETEMENTS SPORTSWEAR (Sugar)
TEXTO FRANCE
P47
Dernier CA connu
(en K€)
115 765
97 994
96 694
71 785
53 665
36 473
31 631
24 619
22 288
17 827
Effectifs salarié
2011
709
503
278
244
192
111
106
73
70
66
Sans manufacture textile ni savoir-faire historique, ce segment dans
le département s'est hissé au rang des grandes destinations de la
mode avec des marques à forte notoriété : Jezequel, Fuego, Pain de
Sucre, Kaporal 5, Le Temps des Cerises, Garella, Olly Gan, Poivre
Blanc, Sugar, Sun Valley, HOM...
Les entreprises du secteur de la Mode sont jeunes (60 % ont été
créées depuis 1981), souples (90 % ont moins de 15 employés) et
productives (elles commercialisent généralement une centaine de
modèles deux fois par an).
Contrairement aux manufactures du Nord frappées par la
mondialisation, la filière s'organise autour de donneurs d'ordre
concepteurs qui sous-traitent la confection à l'étranger.
Sources : Étude AGAM : « La filière mode-textile-habillement à Marseille et en PACA - Diagnostic et propositions Chambre Syndicale de l’Habillement / Ville de
Marseille - 2012 » et Altarès
Les BdR : un département locomotive dans les arts
et le spectacle vivant
Mapping des 20 premiers départements français en volume d’emploi
Paris
Au 3ème rang des départements
français en volume d ’emploi avec 3278
salariés en 2010, le segment « arts &
spectacle vivant » bénéficient d’un
taux de croissance supérieur à celui
constaté sur l’ensemble du territoire
français (1,3% contre 0,3%).
Poids dans l'emploi salarié privé en 2010
1,0%
0,9%
0,8%
Les BdR se situent parmi les
départements locomotives sur le plan
national.
0,7%
Herault
Hauts-De-Seine
Bouches-Du-Rhone
0,6%
Essonne
Seine-Saint-Denis
Val-De-Marne
0,5%
Yvelines
Isere
0,4%
Alpes-Maritimes
Finistere
Haute-Garonne
Ille-Et-Vilaine
Seine-Maritime
Nord
France
Département locomotive
Rhone
Gironde
Département en retard
Département en perte de vitesse
Département en émergence
Seine-Et-Marne
Loire-Atlantique
0,3%
-1,8%
P48
Val-D'Oise
-0,8%
0,2%
1,2%
2,2%
3,2%
4,2%
Taux de croissance annuel moyen Arts et Spectacle vivant
5,2%
Source : Pôle ressources économiques d’après données pôle Emploi
Avant même MP2013, une vitalité déjà bien présente
dans les BdR
2294 établissements
33% emploient au moins 1 salarié
25% d ’associations
Marseille concentre plus de 55% des emplois du segment.
470 M€ de CA en 2011
Sièges dans les BdR
GROUPE F
RICHARD WALTER PRODUCTIONS
TEXEN
ADAM CONCERTS
SAS JALABERT FRERES
MIRABEAU
SOCIETE MERIDIONALE DE MATERIELS
BLUE SQUARES FRANCE
PICTO MEDITERANNEE
L ART SCENE OBJECTIF PLUS
Etablissements dans les BdR
REGIE CULTURELLE OUEST PROVENCE
MIRABEAU
THEATRE NATIONAL DE MARSEILLE LA CRIEE
L ART SCENE OBJECTIF PLUS
GROUPE F
ABSOLUTE LIVE
POSTERSCOPE CONTACT
TEXEN
ARPEGE SON LUMIERE
ADAM
Dernier CA connu
(en K€)
8 765
5 233
4 742
4 742
3 078
2 728
2 525
2 484
2 332
1 878
Effectifs salarié
2011
73
57
50
40
30
29
26
22
21
20
Production ou programmation
Prestation technique
Gestion de salles
Activités photographiques
P49
Les Bouches-du-Rhône concentrent 751 opérateurs, dont 267
compagnies professionnelles, soutenus par l ’État et les collectivités à
hauteur de 126,6 M€ en 2008.
Sources : Altarès - Fichier consulaire - Arcade PACA
Les BdR bénéficient de la présence de grands opérateurs structurants de
la filière : 2 Centres Chorégraphiques Nationaux : Ballet de Marseille et
Ballet Preljocaj, 1 Centre Dramatique National (La Criée-Théâtre national
de Marseille), 1 maison d'opéras pour l'art lyrique et la musique
symphonique qui abritent un orchestre et un chœur, 2 centres de
ressources à vocation nationale : le centre national de création des arts
de la rue et le centre national de développement pour les musiques
actuelles.
En terme de diffusion, les BdR accueillent de nombreux festivals tout au
long de l ’année dont certains d ’entre eux bénéficient d ’une notoriété
internationale (festival international d ’art Lyrique).
Enfin, on note la présence de la majorité des sociétés de prestations
techniques de la région PACA dont plusieurs d ’entre elles figurent dans
les top 10 ci-contre.
Les BdR : un département locomotive dans la
Comm ’
Mapping des 20 premiers départements français en volume d’emploi
Hauts-De-Seine
Poids dans l'emploi salarié privé en 2010
3,0%
Au 5ème rang des départements français
en volume d ’emploi avec 5340 salariés
en 2010, le segment « communication,
design,
marketing
,
publicité »
bénéficient d’un taux de croissance de
1,8% par an depuis 10 ans alors que la
tendance est à la baisse des effectif sur le
plan national (-1,1%).
2,5%
2,0%
Ce segment de l ’économie créative
représente 1% de l ’emploi privé du
département.
Paris
1,5%
Yvelines
Seine-Saint-Denis
Département locomotive
1,0%
Bouches-Du-Rhone
Rhone
France
Herault
Haute-Garonne
Val-D'Oise
Loire-Atlantique
Nord
Alpes-Maritimes
Gironde
Pas-De-Calais
Val-De-Marne
Bas-Rhin
Seine-Et-Marne
0,5% Ille-Et-Vilaine
Essonne
-5,2%
-3,2%
-1,2%
0,8%
2,8%
4,8%
Calvados
Département en perte de vitesse
Département en émergence
6,8%
Taux de croissance annuel moyen Communication, design, marketing, publicité
P50
Département en retard
Source : Pôle ressources économiques d’après données pôle Emploi
Le segment qui compte le plus d ’établissements de plus
de 100 salariés et d ’entreprises individuelles
1947 établissements
21,2% emploient au moins 1 salarié
4,1% emploient plus de 10 salariés
344 M€ de CA en 2011
Sièges dans les BdR
ADREXO
EUROSUD PUBLICITE
REGICOM
HIGH CO DATA
CUSTOM SOLUTIONS
PRO DIRECT MARKETING
REAL
SICOM SA
OPTICOM (radiation en 2012)
INFOCOM - FRANCE
Etablissements dans les BdR
ADREXO
BADIANE PROMOTION (en redressement)
EUROSUD PUBLICITE
MBA PROMOTIONS
TINE
OPTICOM (radiation en 2012)
JCDECAUX MOBILIER URBAIN
HIGH CO DATA
INFOCOM - FRANCE
PAGESJAUNES
P51
Régie publicitaire
Marketing
Agence de communication
Divers
Dernier CA connu
(en K€)
314 933
102 040
87 031
28 661
18 427
12 334
7 529
7 251
7 096
6 893
Effectifs salarié
2011
742
402
317
202
150
142
140
134
125
119
La forte densité de population de notre département et de la 2nde
métropole française génère une importante activité de communication
- publicité , notamment dans la presse (Eurosud, régie publicitaire de la
Provence, Regicom journaux d ’annonces) mais aussi dans le marketing
direct (Adrexo, Customs solutions, activités du groupe HighCo…).
L ’essentiel des emplois du segment sont positionnés sur Marseille et
Aix-en-Provence (1 sur 3) avec cependant une sur-représentation sur
cette dernière.
Aux cotés des activités traditionnelles du segment, les BdR bénéficient
de la présence de PME spécialistes du e-marketing et de la e-publicité :
6Am, Gamned, LDMobile, Next performance….
Enfin, plusieurs designers reconnus sont implantés dans les BdR:
Marine Peyre Cooked in Marseille, Helene Boularan de LN Boul design,
Urbanoid (Cyril & nathalie Daniel) , Benoit et mathieu Halbronn
Agence Objekto...
Sources : Altarès - Fichier consulaire
Design à Marseille : une activité en effervescence
L ’offre en design présente sur Marseille Provence s’organise autour de plusieurs associations et collectifs :
> Le centre design Marseille Provence.
> Pecha Kucha réseau international de créateurs indépendants créé en 2003 à Tokyo, existe depuis 2007 à Marseille (370 groupes dans le monde).
Fondatrice Sarah Carriere Chardon.. http://www.pechakuchanight.fr/
> Club des Créatifs du Sud fondé par Sarah Carrière Chardon. Le siège est à la Cité des Métiers. http://creatifsdusud.blogspot.com/
> DesignTheFuturNow, association de compétences nouvelles (design de service, communication nouveaux média, community management,
modélisation / scénarisation, développement technique et veille) associées à un réseau de créateurs et d'artistes.
http://www.designthefuturenow.org
> Association de Designeurs A-D : Association créée par Christophe Bailleux par rapport à des opportunités de projet.. Une vingtaine de personnes
sont en lien avec cette association. http://designeursassocies.blogspot.com/
> MAAD : Regroupement d'établissements scolaires marseillais sous ce label Marseille Art Appliqué Design.
> Contre-allée : Association d'une dizaine d'architectes, plasticiens, graphistes, designers et enseignants. Structure créée par René Ragheb en 2001.
http://contreallee.free.fr/public/pages/contreallee.php
> Pixel13 : Collectif multidisciplinaire (architecture, arts graphiques et plastiques, arts de la rue et du spectacle vivant, installation urbaines, vid
internet, création lumière, scénographie …), résident permanent à la Friche Belle de Mai de Marseille depuis 2001. http://www.pixel13.org/
> L'atelier sans tabou : constitué de jeunes architectes, paysagistes et urbanistes basés à Marseille. http://www.lateliersanstabou.fr/index.php
Plusieurs initiatives témoignent de la vitalité du secteur sur Marseille-Provence :
> Commerce Design, depuis 2008, concours organisé tous les ans par la CCI Marseille-Provence pour inciter chaque commerçant à moderniser son
point de vente en utilisant le design comme facteur d’attractivité et de développement économique.
> Designer en résidence au sein de Marseille Innovation - en 2010 : Le designer a été accueilli pour créer une dynamique design dans les
entreprises accompagnées par la pépinière. Cela passe par des actions de sensibilisation, l'organisation de rencontres concourant à des
décloisonnements, des créations à valeur ajoutée pour la structure et ses parties prenantes, leur accompagnement dans la prise en compte du
design (conseils, assistance à maîtrise d'ouvrage). Cette opération a été piloté par le Conseil régional PACA et mis en œuvre par l ’ENSCI.
> Les Designer ’s day en 2012, les Med Design Days en 2013
Et en projet, La CCIMP réfléchit depuis quelques années à l’opportunité de mener des initiatives telles que Ville unesco du design,
P52
Les BdR : un département en émergence dans le
patrimoine
Mapping des 20 premiers départements français en volume d’emploi
Paris
0,8%
Les activités liées au patrimoine dans les
BdR se situent au 8ème rang des
départements français en terme
d ’emplois avec 1 184 salariés en 2010.
Son poids dans l ’emploi privé se situe
dans la moyenne nationale (0,2%).
Poids dans l'emploi salarié privé en 2010
0,7%
0,6%
0,5%
Morbihan
Puy-De-Dome
Gironde
0,4%
Ille-Et-Vilaine
Pas-De-Calais
France
Loire-Atlantique
Herault
Rhone
Bas-Rhin
Haute-Garonne
Isere
Haute-Savoie
Nord
0,3%
Seine-Maritime
Alpes-Maritimes
Département locomotive
Bouches-Du-Rhone
Val-De-Marne
0,2%
-0,2%
P53
Ce segment a fortement progressé au
cours des 10 dernières années avec un
taux de croissance annuel moyen de 4,4%
contre 2,2% sur l ’ensemble du territoire
français.
Hauts-De-Seine
0,8%
Département en retard
Département en perte de vitesse
Yvelines
1,8%
2,8%
Taux de croissance annuel moyen Patrimoine
3,8%
4,8%
Département en émergence
Source : Pôle ressources économiques d’après données pôle Emploi
La place importante de l’architecture marseillaise
dans le patrimoine
départemental
Ce segment
est le plus fragmenté des 7 qui composent l ’économie créative
dans notre département : la proportion des établissements de plus de 10
Monuments historiques classés dans les salariés y est la plus faible (1,9% contre 3,8%). C ’est également celui qui
génère le moins d ’emploi et le moins de CA dans le département.
BdR : 637
1443 établissements
1/3 emploient au moins 1 salarié
1,9% emploient plus de 10 salariés
197 M€ de CA en 2011
Etablissements dans les BdR (italique : radiation en 2012)
TANGRAM ARCHITECTES
MAP MARSEILLE ARCHITECTURE PARTE
EREME ARCHITECTURE
C+T ARCHITECTURE
ATELIER 9
A I PROJECT
FRADIN WECK ARCHITECTURE
331 CORNICHE ARCHITECTES
DIDIER ROGEON ARCHITECTE
RENAUD TARRAZI ASSOCIES
AMENAGEMENT TECH CONCEPT
Sièges dans les BdR
C+T ARCHITECTURE
TANGRAM ARCHITECTES
DIDIER ROGEON ARCHITECTE
ATELIER 9 ARCHITECTURES URBANISTES ASSOCIES
JEAN-MICHEL BATTESTI ARCHITECTES ET ASSOCIES
RENAUD TARRAZI ASSOCIES
EREME ARCHITECTURE
A I PROJECT
FRADIN WECK ARCHITECTURE
AR
P54
Effectifs salarié
2011
26
25
24
22
19
15
14
13
13
12
11
Dernier CA connu
(en K€)
5508
5130
3573
3288
2894
2699
2424
2281
2011
1908
Sources : Altarès - Fichier consulaire
L ’architecture marseillaise tient une place importante dans le patrimoine de
notre département : près de 2 emplois sur 3 sont localisés à Marseille.
Plusieurs architectes de renom s ’y sont exprimés : Georges Eugène Haussman
(rue de la République), Fernand Pouillon pour la reconstruction après guerre du
Vieux-Port de Marseille, de La Tourette (au-dessus du Vieux-Port de Marseille),
la construction de la Direction du contrôle sanitaire aux frontières, Le Corbusier
( La cité radieuse).
Plusieurs réalisations majeures façonnent aujourd’hui la métropole marseillaise
avec l’intervention de William Alsop (conseil général 13), Rudy Ricciotti (Pavillon
noir à Aix et Mucem à Marseille) Grand Prix national d’architecture en 2006,
Kengo Kuma (FRAC) Prix Award de l’institut architectural du Japon, Zaha
Hadid (siège social CMA-CGM), Jean Nouvel (les quais d’arenc prévus en 2014),
Corinne Vezzoni (archives et bibliothèque départementales de Marseille),
Franck Hamoutène équerre d’argent 2006 pour l ’extension de l’hôtel de ville de
Marseille et espace Bargemon, Norman Foster (aménagement du vieux Port).
Les BdR : un écosystème complet au
service du développement de l’économie
créative
P55
MP Capitale Européenne de la Culture en 2013 :
démonstrateur et accélérateur de l’économie créative
Tout au long de l’année 2013, des centaines de manifestations
culturelles et artistiques animeront tout le territoire d’Arles à La Ciotat
en passant par Salon-de-Provence, Istres, Aix-en-Provence, Gardanne,
Martigues, Aubagne… et bien entendu Marseille.
97 communes participantes
400 manifestations
70 expositions
100 concerts
20 grands chantiers culturels
660 M€ d ’investissement
Plus de 2 millions de touristes
1 Mrd € de retombées
P56
Source : Contact n°84
Tous les modes d’expression artistique orchestreront ce grand rendezvous : danses contemporaines, musiques, arts plastiques, théâtres,
expositions, arts de la rue, littératures, arts numériques, cuisines,
cinémas… Dans les musées, les théatres, ou en plein air, dans les villes
et la nature, tous les publics seront conviés à participer à l’année
Capitale. Elle entend à la fois révéler de jeunes talents d’Europe et de
Méditerranée, et rendre hommage aux grands artistes inspirés par ce
territoire : Van Gogh, Dufy, Picasso, César, Le Corbusier.
2013, marquera durablement le territoire, avec l’inauguration de
nouveaux lieux dédiés à la culture qui vont transformer les paysages
urbains : Musées, salles de concert, espaces d’exposition, ateliers
d’artistes, friches industrielles … des architectes contemporains,
Provençaux ou internationaux, ont dessiné ces nouveaux lieux de
création à Marseille, Arles, Aix, La Ciotat, Aubagne.
Économie créative et métropole : Marseille la volontariste
Dans un monde de plus en plus global et urbain, les villes et métropoles, dans le cadre de leur stratégie d’attractivité et
de développement exogène, cherchent à attirer les capitaux, la matière grise et les énergies créatives. La culture et la
créativité deviennent d’importants moteurs de développement économique avec l’émergence rapide des nouvelles
technologies, la transformation de l'économie industrielle en une société essentiellement fondée sur la production et la
diffusion de l'information et du savoir.
Les
villes
volontaristes
sont
considérées comme des nouveaux
entrants
sur
le
secteur
et
commencent à mettre en place, ou
ont mis en place, des projets dans le
domaine culturel (Barcelone, Bilbao,
Dresde, Marseille, Lille).
Elles ont une dépense culturelle
publique annuelle par habitant
importante (97 €/habitant) ou un
patrimoine
culturel
important
(exemple : Rio regroupe 56 sites
touristiques majeurs, 44 musées, 118
théâtres et opéras, mais sa dépense
culturelle publique (de 12 €/habitant)
est inférieure à la dépense moyenne
des villes « volontaristes »).
P57
Source : Culture & performance économique : quelles stratégies pour l ’emploi et le développement des territoires - Ineum consulting 2010
L’économie créative : 1 des 4 orientations de la Stratégie
Régionale de l’Innovation
> La Stratégie Régionale d’Innovation est réalisée à la demande de la Commission Européenne : elle est présente dans le
Contrat de Projet Etat-Région et a fait l’objet d’un approfondissement spécifique dans l’élaboration du Programme
Opérationnel FEDER. Elle est issue du diagnostic innovation de PACA, dont l’objectif était de dresser un état des lieux des
forces et faiblesses du système de l’innovation en PACA pour en identifier les points de force et de faiblesse, mené par
Méditerranée Technologie en étroite collaboration avec la DRRT.
> Elle comporte 4 orientations stratégiques :
Innovation par les pôles
Accompagner toutes les entreprises
Économie créative + Méditerranée durable
Innovation sociétale et territoriale
Au sein desquelles elle décline des objectifs dont certains ont un lien avec l ’innovation service :
Renforcer la dynamique d'innovation par les Pôles de compétitivité et les Pôles Régionaux d'Innovation et de
Développement Économique Solidaire (PRIDES) en soutenant l ’approche « usages ».
> en associant le plus tôt possible dans la conception des projets des équipes pluridisciplinaires permettant d’aborder les
aspects technologiques et marché, et de cibler des population d’usagers pour travailler sur le besoin et l’ergonomie du
service apporté, en associant bien sûr certaines populations d’usagers dans des phases amont de conception.
> en mobilisant sur certains projets (type APRF, PACA labs, etc.) des compétences universitaires spécialisées SHS Sciences Humaines et Sociales et des ressources maîtrisant le Design par l’usage (type École Centrale de Marseille ou
ENSCI).
P58
Un développement de l’économie créative qui s’appuie
sur plusieurs réseaux d’entreprises
Ce réseau des acteurs de la mode a 3 objectifs:
FORMER : la Maison de la Formation (MF), directement rattachée à l'Université de la
Méditerranée forme des professionnels de la mode et du textile grâce à des formation
Bac+3, 4 et 5.
CRÉER : la Maison de la Création (MC), véritable pépinière de jeunes entrepreneurs de
mode issus des pays de la Méditerranée, se distingue en France par son fonctionnement
original et unique.
DIFFUSER : la Maison des Évènements Économiques et Culturels (MEEC) accompagne les
jeunes créateurs de mode de Marseille et sa région dans leur développement, leur
communication, et dans la diffusion de leur collection au travers d'un panel d'évènements
divers et complémentaires. Elle accompagne une quarantaine de marques marseillaises au
salon Who ’s next en janvier 2013. La création d ’une pépinière est également en réflexion.
Ce réseau a été labellisé PRIDES par la Région PACA en 2007 et a été lauréat de la sélection
nationale Grappes d’Entreprises en 2010. Il réunit 130 membres et s’est fixé comme
objectifs de pérenniser 30 000 emplois, de contribuer à la création de 1 500 emplois sur 5
ans, de permettre à ses membres de réaliser 15 % de leur chiffre d’affaires à l’exportation.
Il participe à l’animation et à la structuration des filières culturelles et patrimoniales par la
mise en réseau des acteurs, la création et le suivi d’actions de développement économique
centrées autour de 5 leviers: Innovation, TIC, International, Responsabilité Sociétale et
Environnementale et Emploi-Formation.
P59
Un développement de l’économie créative qui s’appuie
sur plusieurs réseaux d’entreprises
80 entreprises
315 emplois
P60
Sources : PRIMI
PRIMI a pour mission d’accompagner les entreprises du cinéma, de l ’audiovisuel, du jeu
vidéo, du multimédia et de l ’internet, pour les aider à faire émerger des projets
innovants, se positionner sur de nouveaux marchés et se professionnaliser.
L’évolution des pratiques numériques conduit depuis quelques années les auteurs et les
producteurs de contenu à penser le déploiement de leurs contenus sur plusieurs
supports : On parle de convergence des médias et des technologies, notamment sur les
5 écrans (TV, mobile, web, console, cinéma). Cette convergence présente des
opportunités fortes pour les entreprises des différentes filières, et en même temps
impliquent des changements dans les métiers : au niveau de la création (de l’auteur au «
story teller ») mais aussi au niveau des modèles économiques de la production et des
perspectives de diffusion et de distribution (démultiplication des interlocuteurs en
fonction des « écrans ».. ).
PRIMI a lancé plusieurs initiatives qui valorisent le transmedia :
> Le transmédia barcamp, ateliers participatifs sur le thème du transmedia, organisés
par à la Bo[a]te , la petite fabrique d’innovation de Marseille
> Les Master Classes Internationales Transmedia ont été organisées par le CNAM, et
l ’École Nationale des Jeux et Media Interactifs Numériques en collaboration avec NX
Publishing
> Le LAB transmédia Marseille, issu du Transmedia Barcamp Marseille qui espace
d’expérimentation et de recherche, au sein duquel professionnels et amateurs de la
création numérique de la région de Marseille mettent en commun leurs compétences et
savoirs pour explorer la notion de «création transmédia».
Un développement de l’économie créative qui s’appuie
sur plusieurs réseaux d’entreprises
56 adhérents en 2011
Participation aux salons professionnels :
Midem – Marché International de la
musique – Cannes (France)
Babel Med Musique – Marseille (France)
Womex – Copenhague (Danemark)
Jimi – Journée des Initiatives Musicales
Indépendantes (France)
Médimex – Bari (Italie)
P61
Fondé en 1998, le groupement Phonopaca fédère les structures
professionnelles de la filière, installées sur l’ensemble du territoire régional :
labels phonographiques, éditeurs musicaux, distributeurs, tourneurs, managers,
producteurs de spectacles...
PHONOPACA bénéficie d’un fort ancrage dans le territoire, avec l’objectif de
valoriser la richesse et la créativité musicale régionale, doublé d’une capacité
d’ouverture à l’international.
Mission : Structuration de la filière industrie musicale en région Paca, ceci en
relation avec l’ensemble du champ musical :
- par le regroupement des structures de l’industrie musicale de la région afin de
partager les expériences et savoir-faire, de proposer une analyse du secteur, de
définir des actions communes pour soutenir l’activité des acteurs.
- par le développement de partenariats avec les acteurs de la région dont
l'activité est directement ou indirectement en rapport avec la création et la
diffusion de la musique.
- La représentation de la profession auprès des institutions, des politiques, des
médias, du public.
- La recherche et le développement de nouveaux modes de diffusions et de
nouveaux moyens financiers.
Le Pôle Média Belle de Mai : lieu de convergence & vitrine de la
créativité numérique dans les BdR
Sur une superficie totale de 23 000 m², le Pôle
Média s’est imposé depuis sa création en 2004
comme «le» lieu privilégié de toutes les
activités de l’image, du son et du multimédia.
Initiés et gérés par Groupe TSF, Groupe Image,
Les Films du Soleil, les Studios de Marseille
accueillent quotidiennement depuis deux ans
le tournage du feuilleton « Plus belle la vie »
produit par France 3 et TelFrance. Une
télévision locale, La Chaîne Marseille (LCM),
diffusée 24h sur 24, a également choisi le Pôle
Média pour y installer ses plateaux, ses
journalistes et ses techniciens.
P62
Ce lieu regroupe start-ups, grands groupes internationaux, concepteurs,
développeurs et diffuseurs de produits, de services et de solutions. Entourées
de PRIMI, du bureau du cinéma de Marseille et de structures d’aides à la
création et au développement d’entreprises (Incubateur Multimédia,
Marseille Innovation…), une soixantaine de sociétés ont trouvé dans ce site un
contexte favorable à leur croissance : Cityvox, Mobile Distillery, TSF, Kezia,
Néocom Multimédia, Mail Club, Voxinzebox, Euro RSCG Compagnie 360… En 2
ans, leur activité a généré plus de 600 emplois.
Le Marseille Web fest
Avec la montée en puissance de la « web-série » en France et de son
utilisation par le «transmédia», un partenariat entre les organisateurs de
l'édition de Los Angeles, le L.A Web Fest et l'association marseillaise Imago
(qui rassemble de nombreux professionnels français de l'industrie de
l'audiovisuel et du multimédia) a permis l ’organisation en octobre 2011 de sa
1ère édition.
Il propose sur 2 jours la projection sur grand écran d'une sélection
internationale de 22 web-séries et permet aux visiteurs de rencontrer des
professionnels internationaux de l'audiovisuel et du multimédia, de participer
à des conférences liées à l’actualité et au développement des web-séries. La
2nde édition a eu lieu en octobre 2012.
Un développement de l’économie créative qui s’appuie sur un
dispositif complet d’appui à la création d’entreprises innovantes
Celui-ci comporte :
> Un Incubateur national multimedia Belle de Mai, créé en 1999, le seul spécialisé dans ce domaine.
Il a accompagné 124 projets et permis la création de 93 entreprises innovantes dans les TIC et leurs
usages. 76 d’entre elles sont encore en activité, soit un taux de survie de 82%.
> Le centre européen d’entreprise et d’innovation (CEEI), Marseille Innovation, créé en 1996, avec 3
pépinières et hôtels d'entreprises pour héberger et accompagner des entreprises en phase de
démarrage dont 2 d ’entre eux sont spécialisés dans les domaines des Technologies de l’Information
et de la Communication (TIC), de l’audiovisuel, du multimédia.
> Le CEEI Provence, créé en 1993 à l'initiative du Conseil Général, du Conseil Régional PACA, de la
CCIMP et du Syndicat Mixte du Technopôle Arbois - Méditerranée qui cible les secteurs de
l'environnement, de la santé et des TIC.
> L’hôtel technologique, implanté sur le Technopôle Marseille Provence à Château-Gombert au
cœur des écoles d'ingénieurs et des laboratoires de recherche, héberge et accompagne des
entreprises spécialisées dans les sciences de l'ingénieur, les TIC et le Logiciel Libre.
> La pépinière d’entreprises, au cœur du pôle Média Belle de Mai. Consacrée aux industries de la
création numérique: Télévision, Web TV, cinéma, Internet, multimédia, téléphonie mobile, jeu vidéo,
serious game; son ambition est de réunir sur un même lieu les métiers de la production, de l’édition,
de la diffusion, de l’industrie technique de l’image et du son.
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Un accompagnement au développement de l ’économie culturelle au
travers de plusieurs opérateurs complémentaires en région
La régie intervient pour le compte de la Région sur l’ensemble des champs artistiques. Elle participe
à une meilleure répartition géographique et sociale des propositions artistiques : tournées,
résidences d’artistes, expositions. Elle contribue à renforcer les compétences des opérateurs
culturels et apporte aux amateurs et professionnels ainsi qu’aux collectivités, une assistance dans le
domaine du conseil et propose un parc de matériels, ainsi que des infrastructures d’accueil. Elle
assure la promotion des acteurs culturels régionaux et des politiques régionales ainsi que le soutien
à la création, à travers une production éditoriale, une présence sur les grands rendez-vous
internationaux et l’organisation d’événements d’envergure régionale.
Dans le spectacle vivant, l ’ARCADE informe, oriente et conseille les professionnels, met en œuvre
un programme de formation professionnelle continue et met en place plusieurs actions et outils de
promotion pour valoriser la création artistique régionale.
Dans le domaine du livre, de la lecture et de l ’écrit , l ’agence régionale du livre informe et conseille
les professionnels, propose des formations (formations professionnelles continues, journées
interprofessionnelles) et un accompagnement des porteurs de projet, conseil juridique, conseil en
gestion, conseil sur les financements… et œuvre au développement de la lecture en PACA.
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L ’action culturelle du CG13 vise à soutenir l'innovation culturelle, la création, la diffusion, élargir
l'accès à la culture auprès d'un public de plus en plus diversifié, développer l'aménagement culturel
du territoire départemental, préserver et valoriser le patrimoine. Pour ce faire, il opère les archives
et la bibliothèque départementales, une galerie d ’Art à Aix-en-Provence, 2 musées, 1 château classé
monument historique et une résidence d ’artistes.
Un développement de l’économie créative qui s’appuie sur une
offre de formations diversifiée et des équipes de recherche
Parmi les formations d ’excellence, on recense plusieurs écoles dans l ’ensemble des domaines de l ’économie créative dans
les BdR.
Patrimoine
École Nationale Supérieure d'Architecture
Arts et spectacle vivant
École Supérieure d'Art et de Design Marseille-Méditerranée
ESDAC
Ecole Nationale Supérieure de la Photographie
Studio Lentigo : Le studio Lentigo interroge la place et le rôle des-dites
"nouvelles technologies" dans le design et les activités de créations
contemporaines.
Mode
Université de la Méditerranée Aix-Marseille II,
Licence professionnelle "Gestion et Développement des produits de la
mode" à Aix-en-Provence, Master "Métiers de la Mode et du textile 1"
Equipes de recherche :
Institut des sciences du mouvement : étudie l'impacte des mouvement
du corps humain et la fonctionnalité du vêtement et des chaussures,
Centre interdisciplinaire des nanosciences de Marseille : est spécialisé
dans les nanostechnologies utilisées dans le textile.
CIRVA : Atelier verrier de recherche et de création contemporaine
Jeux vidéo
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Supinfocom Arles
Unité Mixte de Recherche MAP (Modèles et simulation
pour l’Architecture, l’urbanisme et le Paysage).
InsARTis (habilitée par la direction de l'architecture et du
patrimoine, Bureau de la recherche architecturale,
urbaine et paysagère, Ministère de la culture et de la
communication depuis 2006.) commune à l’école
Nationale Supérieure d'Architecture de Marseille, l’école
supérieure
des
beaux-arts
de
Marseille
et
polytech'Marseille.
ABC, laboratoire de recherche architecturale spécialisé
dans les ambiances bioclimatiques, la haute qualité
environnementale et la construction parasismique
Un département de la recherche doctorale a été créé en
2008 avec les trois laboratoires (INAMA, ABC, insARTis)
qui encadrent les doctorants. L'école est associée à l’École
Doctorale de l’Université de Provence : “ Espace, Culture
et Société ”.
De l’avis des professionnels, il manquerait cependant une école de type École Européenne des
Métiers de l ’Internet, de renommée internationale comme peut l’être supinfocom
Marseille ville créative : une opportunité à saisir
dans la continuité de MP2013 ?
34 villes membres réparties entre les 7
domaines d'industries créatives
Littérature : Edimbourg, Melbourne, Iowa
City, Dublin, Reykjavik et Norwich
Cinéma : Bradford et Sydney
Musique : Séville, Bologne, Glasgow, Gand
et Bogota
Artisanat et arts populaires : Santa Fe,
Assouan, Kanazawa, Icheon et Hangzhou
Design : Buenos Aires, Berlin, Montréal,
Nagoya, Kobe, Shenzhen, Shanghai, Séoul,
Saint-Étienne, Graz et Pékin
Arts numériques : Lyon
Gastronomie: Popayan, Chengdu, Östersund
et Jeonju
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Aujourd’hui plus de la moitié de la population mondiale vit dans les
villes. Le concept des villes créatives est basé sur l’idée que la culture
peut jouer un rôle important dans le renouvellement urbain. Les
gouvernements prennent de plus en plus en compte la créativité
lorsqu’il s’agit de développer de nouvelles stratégies économiques.
Tandis que les industries créatives contribuent à la structure sociale
d’une ville, à la diversité culturelle et à l’amélioration de la vie
quotidienne, elles renforcent également ses communautés et aident à
définir une identité commune.
Le Réseau des villes créatives, lancé par l’UNESCO en octobre 2004, vise
à promouvoir le développement culturel, social et économique des
villes créatives. La création de partenariats publics et privés permettent
d’engendrer un potentiel créatif et audacieux chez les petites
entreprises qui jouent un rôle important dans la nouvelle économie.
Pour réussir leur développement, les petites entreprises créatives ont
aussi besoin de talents innovants et pour cette raison les villes dotées
d’écoles d’arts, de design, d’artisanat, ou de musique sont les plus aptes
à se développer.
Analyse SWOT & propositions d’actions de soutien
P67
Analyse SWOT de l’économie créative dans les BdR
Forces
> La présence de plusieurs réseaux d ’entreprises (MMMM dans la
mode, pôle industries culturelles et patrimoines, Primi dans le
transmedia, Phonopaca...),
> La présence d ’un lieu de convergence entre technologies et contenus
(le pôle Média de la Belle de Mai), vitrine de la créativité numérique à
Marseille,
> 3 segments accélérateurs : le patrimoine, la communication design
marketing et publicité et les arts et spectacle vivant, dynamiques en
termes d ’emplois, qui place le département parmi les locomotives
nationales,
> Un segment mode qui bénéficie de la présence de plusieurs marques
renommées à l ’international,
> Une offre régionale de formations diversifiée, qui couvre une grande
partie des segments créatifs,
> La présence de plusieurs équipes de recherche notamment dans le
patrimoine (urbanisme, architecture et aménagement urbain)
> L’économie créative : un des 4 domaines d ’activité stratégique de la
Stratégie Régionale de l ’Innovation. Des activités créatives identifiées
comme facteur concurrentiel susceptible de jouer le rôle de moteur de
l ’innovation pour les entreprises (Ex : Design)
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Faiblesses
> Un secteur trop fragmenté où les grandes entreprises sont
rarissimes : ( 2 de plus de 250 salariés sur le département)
> 2 segments qui progressent moins vite que les 5 autres :
- « livre & presse » qui cependant résiste plutôt bien au regard de la
crise du livre,
- « spectacle diffusé » qui par contre est en retard vis-à-vis des autres
départements et ce malgré le développement des tournages sur le
département
> Un segment «jeux vidéo et logiciels » trop en retrait (dynamique et
poids relatif) et trop atomisé dans les BdR
> Un dispositif de soutien national qui relève de plusieurs
administrations publiques, notamment MAEE, MCC, MINEFI,
parcellaire (ne touche pas l ’ensemble des leviers de développement
des entreprises)
> Des activités sous perfusion de l ’état, qui ont des difficultés à
parvenir à l ’équilibre budgétaire sans argent public
> Des segments qui fonctionnent encore trop en silo
Analyse SWOT de l’économie créative dans les BdR
Opportunités
> Une prise de conscience institutionnelle de l’effet de levier des
activités créatives sur l ’économie qui se traduit par la présence de
programmes de soutien qui peuvent contribuer au développement
des acteurs du département :
Réseau des villes créatives de l ’UNESCO,
"Europe creative": programme européen (à partir de 2014)
> Un potentiel à exploiter lié au marché unique européen des
services dans le cadre de la directive « services » notamment pour
le segment « communication, design marketing et publicité » et les
prestataires de services techniques dans le domaine du spectacle
vivant et diffusé,
Menaces
> Une concurrence accrue de la part de certains territoires/
métropoles français(es) sur certains segments : Lyon (jeu vidéo),
Saint Etienne (design), ...
> Des fonds publics en diminution dans les arts et le spectacle vivant
> Une réforme du régime des intermittents qui peut avoir un impact
fort sur les modèles économiques et les performances des
prestataires de services techniques dans le spectacle vivant et le
spectacle diffusé.
> L ’exception culturelle française remise en question dans le
contexte de libre échange au sein de l ’UE
> Des effets d ’entraînement liés à MP2013
> Les TIC favorisent la production et la diffusion des œuvres
culturelles à un public plus large, indépendamment des contraintes
physiques et géographiques.
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> Les TIC obligent à réinventer les modèles économiques
traditionnels pour que les biens/services culturels ne soient pas
dévalorisés.
Proposition d’actions de soutien
Dans le domaine des arts du spectacle, encourager les conventionnements pluriannuels par les collectivités publiques,
ainsi que des résidences de longue durée dans les établissements artistiques ou culturels pour stabiliser l’horizon de
production et de diffusion des compagnies.
Inciter les acteurs de l ’économie créative à intégrer les réseaux d’acteurs existants en région, favoriser les relations
inter-réseau et la concentration des acteurs en un même lieu pour bénéficier de ressources mutualisées et réciproques,
favoriser les échanges d ’informations et le développement des partenariats.
Communiquer sur les opportunités liées au programme Europe créative et accompagner les acteurs dans la mobilisation
de ces fonds dès 2014.
Favoriser les échanges entre les acteurs locaux et les acteurs étrangers en représentation lors de l ’année capitale pour
amorcer de nouveaux partenariats et créer des opportunités de diffusion de acteurs locaux à l ’étranger
Valoriser le savoir-faire démontré au niveau local pour l ’accueil des manifestations de MP2013 ainsi que les acteurs
culturels locaux mobilisés.
Créer davantage de passerelles entre le secteur culturel et le secteur créatif, atténuer les frontières entre chaque
segment pour passer d’un fonctionnement en silo à un fonctionnement plus ouvert, source d ’innovation et de création
de valeur.
Organiser une réflexion collective avec les services de l ’État, les collectivités locales, les opérateurs du développement
économique et ceux du développement culturel pour bâtir une stratégie de développement cohérente et ambitieuse
pour faire de l ’économie créative le moteur de l ’économie de demain sur notre territoire.
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