
Pour quelques points de prot en plus, que ne faudrait-il abandonner !
C’est Alstom aujourd’hui qu’il faudrait abandonner ! 
Alstom, euron de notre technologie industrielle, leader incontesté de son marché, 
que l’on voudrait abandonner parce qu’on ne prend même plus la peine d’acheter 
ses produits ! Parce qu’on laisse nos collectivités se fournir chez ses concurrents 
étrangers, sans rien vouloir protéger. 
Pas d’identité et de prospérité sans souveraineté
Sans rien pouvoir protéger en réalité, parce qu’on s’est lié les mains à l’Union Euro-
péenne, signant des traités absurdes qui empêchent tout patriotisme économique ! 
Entendons-nous bien, à nos yeux, l’Europe, la vraie,  celle du cœur, de la coopéra-
tion, de l’histoire est une évidence. L’Union européenne, elle, est une ingérence.
Ah ! Qu’on regarde avec passion et envie ce qu’ont fait nos voisins britanniques, le 
fameux Brexit, et comme nous avons hâte, nous aussi, de reprendre notre liberté !
Sans cette liberté, la France ne peut garantir l’intangibilité de valeurs, de principes 
et de ces singularités qui font l’exception nationale, qui pourra se reconnaître, s’en-
traider, se respecter, transmettre ?
Chaque minute, à chaque instant, de la Bretagne à la Corse et de Lille à 
 
Strasbourg, des Français regardent autour d’eux, et se disent : où suis-je ? 
Et chaque jour, la France est sommée par Berlin, par Bruxelles ou par Washington 
de  se  taire,  d’obéir,  de  se  plier,  à  des  lois,  des  principes,  des  directives,  ou  des 
traités, que le peuple français n’a jamais véritablement voulus, dont il n’a jamais 
débattu, et dont le plus souvent, il lui a été interdit d’avoir seulement connaissance. 
Quels Français ont jamais débattu librement de la question des migrations ? 
Quels Français ont été consultés sur le changement le plus important survenu de-
puis un siècle dans la Nation, l’ouverture à l’immigration massive bouleversant tous 
les acquis de la laïcité, de la libération des femmes et du pacte républicain ? 
Nous vivons une dépossession de pouvoir.
DÉPOSSESSION DE NOTRE SOUVERAINETÉ NATIONALE concédée par des re-
présentants indignes à des instances supranationales, 
DÉPOSSESSION DE NOTRE SOUVERAINETÉ POPULAIRE quand les référendums 
non conformes à l’idéologie ofcielle sont jetés à la corbeille  comme en 2005.
Que dire du fonctionnement de l’Etat qui, privé d’un vrai chef, agit parfois avec sa 
logique propre et souvent contre la Nation.
Qui peut croire que sans la liberté de décider, sans la liberté de nous protéger, nous 
pourrions préserver notre identité ?
Ils disent interdépendance, et ils pensent obéissance. 
Ils disent ouverture, et ils pensent démantèlement. 
Ils disent mondialisation, et ils pensent asservissement mondial.
Derrière ce qu’ils appellent la liberté de mouvement des hommes, se cachent les 
marchands d’esclaves.
Qui est assez naïf pour imaginer  que l’on pourra faire échec à la submersion mi-
gratoire et aux changements profonds qu’elle entraine sans remettre en question les 
traités européens qui l’organisent ?
Immigration- communautarisme  
au prix de nos libertés ?
 
Immigration massive et communautarisme sont les enfants de l’Union européenne.
Le multiculturalisme, quant à lui, a une apparence, celui du respect de toutes les 
différences. Il a une réalité, dénoncée par René Girard, celui de les détruire toutes 
sous prétexte de les tolérer toutes. 
Il est devenu une religion, enseignée dans les écoles, diffusée par tous les médias, 
imposée dans les esprits, et ceux qui ne font pas profession de foi se voient bannis, 
exclus, condamnés sans être entendus ! 
Et il a un résultat politique, celui dont le Liban fut le triste exemple, la guerre civile 
entre des communautés qui tôt ou tard découvrent qu’elles ne sont pas faites pour 
vivre sans conit, pour travailler, voter, se gouverner ensemble. 
La religion immigrationniste est une insulte à la personne humaine, dont l’intégri-
té  est  toujours  liée  à  une  communauté  nationale,  une  langue,  une  culture,  c’est 
d’abord une insulte à ces peuples dont la croyance, les mœurs, les pratiques ne sont 
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                 Quels Français ont jamais  
débattu librement   de la question 
des migrations ?
                 
Chaque minute, à chaque instant,  
de la Bretagne à la Corse et de Lille à  
Strasbourg, des Français regardent autour d’eux,  
et se disent : où suis-je ? 
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