
Exposée d’Etude les fonctionnements de l’oscilloscope analogique et numérique
Page 4
Les différents modes de fonctionnement :
a – Mode balayage (le plus fréquent) :
L'appareil fournit entre les plaques X et X' une tension dite de balayage dont les
variations dans le temps sont représentées sur le figure.
Le spot se déplace de gauche à droite pendant la durée de la rampe de tension
puis retourne presque instantanément à gauche de l'écran (instant t1). Il y reste
jusqu'à l'instant T. Cet instant T est égal ou multiple de la période du signal
étudié, afin d'obtenir des traces superposées enregistrables à l'oeil. Cette parfaite
synchronisation est l'affaire du circuit de déclenchement ("Trig") auquel
l'utilisateur doit indiquer sur quel signal se caler (bouton "source") et
éventuellement à quel instant de la période il faut commencer le balayage
(bouton "level"). La vitesse de balayage est ajustable (bouton T/DIV ou
SEC/DIV de la base de temps). Ce mode permet donc de visualiser sur l'écran le
graphe Ui (t) des tensions périodiques appliquées entre les plaques YiYi'
puisque, sur des intervalles de temps du type [0, t1], l'abscisse du spot est
proportionnelle au temps et son ordonnée est proportionnelle à Ui.
b – Mode X – Y ou mode "Lissajous" :
La tension UH est la même que celle appliquée voie 1 et seule la voie verticale 2
fonctionne : à chaque instant, le spot a une abscisse proportionnelle à U1 et une
ordonnée proportionnelle à U2.