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TROIS MYTHES CONCERNANT LE COMPORTEMENT HUMAIN DURANT LES SITUATIONS D’URGENCE
– En réalisant davantage de formations pratiques durant lesquelles
les employés simuleront divers scénarios d’alerte et les étapes
de sauvetage nécessaires.
– En procédant à un examen approfondi du système d’alarme :
peut-on affecter clairement les différents signaux et existe-t-il des
instructions claires pour chaque situation dangereuse ? Trop de
signaux différents peuvent prêter à confusion et entraîner une
surcharge d’informations pour les employés. Trop peu de signaux
peuvent laisser place à l’interprétation de la cause du danger.
– En installant des dispositifs d’avertissement (par exemple des
détecteurs de gaz) avec le plus faible ratio possible de fausses alarmes.
Bien que la sécurité opérationnelle soit aujourd’hui meilleure que
jamais, le >facteur humain< reste dicile à calculer lors de situations
d’urgence. Pourtant, chaque plan d’intervention d’urgence se fonde
sur certaines hypothèses de base concernant la façon dont nous
réagissons à des situations menaçantes. Bon nombre de ces
hypothèses sont acquises et transmises lors de la formation, et sont
rarement remises en question. Ainsi, certains mythes concernant
le comportement des personnes en situation d’urgence persistent,
même si la psychologie comportementale a prouvé qu’ils étaient erronés.
Cela est vrai tant qu’il apparaît clairement évident aux employés qu’il
existe un danger immédiat de mort ou de blessures graves. Cependant,
les situations d’alarme apparaissent rarement de façon aussi évidente
et claire. Bien souvent, un temps précieux est gaspillé avant que les
personnes concernées sur le site évaluent correctement la situation
et agissent. Au lieu de se rendre en sécurité aussi vite que possible,
les gens attendent des signaux supplémentaires. Ils se demandent s’il
s’agit d’une fausse alarme ou d’un exercice, ils cherchent des signes
tels que la fumée ou les ammes, et perdent ainsi des secondes qui,
dans le pire des cas, peuvent faire la différence entre la vie et la mort.
Pour une évacuation immédiate et rapide, il est essentiel qu’en cas
d’alarme, la situation et les mesures à prendre deviennent claires aussi
rapidement que possible. On peut s’en assurer par avance, par exemple:
Erik auf der Heide1
« Il est plus efficace de savoir comment les gens réagissent
normalement à une alarme et de baser son plan d’urgence sur cela,
que de concevoir un plan et d’attendre des gens qu’ils le suivent. »
Les employés réagissent immédiatement
à une alarme.
1
Idée fausse
1 auf der Heide, Erik. Common Misconceptions about Disasters: Panic, the ›Disaster
Syndrome‹, and Looting. (Idées fausses au sujet des catastrophes : la panique, le ›syndrome
de catastrophe‹ et le pillage.) Dans : O’Leary, M. 2004. The First 72 Hours: A Community
Approach to Disaster Preparedness (Les 72 premières heures : une approche communautaire
de la préparation aux catastrophes). Lincoln, Nebraska, iUniverse Publishing. Source :
http://www.atsdr.cdc.gov/emergency_response/common_misconceptions.pdf, décembre 2014