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les nuages, situés généralement dans la troposphère (étage le plus bas de l’atmo-
sphère), en: nuages supérieurs 5-13 km (Cirrus, Cirrocumulus, Cirrostratus),
nuages moyens 2-7 km (Altocumulus, Altostratus, Nimbostratus), nuages bas 0-2
km (Stratucumulus, Stratus, Cumulus, Cumulonimbus).
Lorsque la condensation est intense, le diamètre des gouttelettes constituant
des nuages s’accroît rapidement, soit qu’elles s’agglomèrent entre elles, soit
qu’elles se nourrissent aux dépens de la vapeur d’eau qui les entoure. Par la suite,
leur vitesse de chute devient importante: on dit qu’il y a précipitation.
Les orages résultent de décharges d’électricité atmosphérique qui se manifes-
tent à la fois par des éclairs et des tonnerres. A l’intérieur des nuages orageux
règne une forte turbulence, ces puissants mouvements verticaux ainsi que les dif-
férents processus physiques, sont à l’origine des différences de potentiel que l’on
peut observer entre les diverses zones du nuage. L’éclair est la manifestation lumi-
neuse qui accompagne une décharge brusque d’électricité atmosphérique, le ton-
nerre résulte de l’onde de choc qui accompagne l’éclair.
LA PRÉVISION
Les observations concentrées très rapidement grâce au réseau de télécommu-
nications météorologiques permettent de connaître à un instant l’état de l’atmo-
sphère. Les équations de la mécanique des fluides rendent possible le calcul des
valeurs des paramètres météo dans le futur donc la réalisation de la prévision. Les
résultats son retranscrits sous forme de cartes (pression, vent, température, préci-
pitation…). On comprend que pour obtenir de bonnes prévisions à partir du modè-
le de simulation numérique, il faille faire appel aux plus gros ordinateurs afin de
traiter des milliards d’opérations.
Malgré les informations de plus en plus homogènes et élaborées, de vastes por-
tions de l’atmosphère sont insuffisamment prospectées par les appareils de
mesures. Le temps qu’il fera sur une région peut dépendre d’événements météoro-
logiques qui se déroulent à des milliers de kilomètres, des informations imprécises
sur ces événements lointains débouchent inévitablement sur des erreurs de prévi-
sions.
Bien qu’aujourd’hui l’ordinateur occupe une place prépondérante dans le
cadre de la prévision, il ne faut pas perdre de vue que l’expérience et la capacité
d’analyse humaines demeurent irremplaçables. Il est évident que les prévisions
météo à large échelle masquent les phénomènes locaux, il est indispensable
d’adapter la prévision générale en fonction des reliefs ou de tout éléments pouvant
influencer le temps localement. Cependant le prévisionniste n’est pas infaillible,
d’autre part les moyens d’investigation actuels rendent imprévisible certains phé-
nomènes locaux comme la localisation précise des orages et leur intensité.
Du livre: «La Meteo de A à Z» Météo France Livio Chatrian
et Mario Montel