Islam Les termes islam (soumission totale à la volonté divine) et musulman (en arabe Mouslim, Mouslimoûn, mouslimîn, soumis entièrement à la volonté divine) ne sont employés couramment en français que depuis e le XX s. ; on disait avant : mahométisme (anciennement mahométanisme) et mahométan. Origine Mohammad, Mouhammad, Muhammad, Mohammed. (569/8-6-632), fils d'Abdallah et d'Amina, de la tribu de Quraych (arabe et associatrice), naquit à La Mecque, carrefour de caravanes et centre de pèlerinage. A la mort de son père, il sera élevé par sa mère et son grand-père, puis par un oncle paternel. D'abord berger, il sera ensuite cogérant du commerce de celui-ci, puis de celui de sa future épouse Khadîdjah. Il accédera à l'ordre de la chevalerie organisé par son oncle Zoubair pour venir en aide à tout opprimé indigène ou étranger. Signifie : " le loué", " le digne de louange ", " le temple de la louange ". Orthographié, en français, Mahomet signifie le contraire " celui qui n'est pas loué" (Ma marque, en arabe, la négation). Épouses : 11 (2 étant mortes, il n'eut jamais plus de 9 femmes à la fois) : en 595 Khadîdjah (veuve, de 15 ans son aînée, † 619 à La Mecque) pendant 25 ans, dont il eut 3 garçons morts en bas âge (Tayeb, Tahar, Abdallah) et 4 filles (Roukaya, Zainab, Oum Kalthoum, Fatima) qui seules survécurent ; Saoudah (épousée 619, † 674 à Médine) ; Aïchah, fille d'Abu Bakr, qui avait 7 ans (épousée en 620, favorite, stérile, † 13-7-678 à Médine) ; Hafçah (épousée 625, † 665 ou 666) ; Zainab (née 596), fille de Khouzaimah (épousée mars 626, meurt quelques mois après) ; Oum Salama Hind (épousée 626, † 683) ; Zainab, fille de Djahch † 641 ; épouse de Zaïd (fils d'Harithah et fils adoptif de Mahomet) dont elle divorça pour épouser le Prophète, elle mourut après 3 mois de mariage ; Djouwairîyah (captive épousée 626, † 679) ; Oum Habibah, veuve d'un chrétien (épousée 628, † vers 680) ; Safiyah, veuve d'origine juive (épousée 627, † 670 ou 672) et Maimounah, veuve âgée de 51 ans, belle-sœur d'Al Abbas (épousée 629, † 681 à Sarif). Il eut aussi 2 femmes affranchies : Marie la Copte (mère d'Ibrahim, né 630, † à 2 ans) et Raihana (juive, † 632, dont le mari avait péri à la guerre contre les fils de Quraiza). Révélation : Mohammad aimait se retirer dans la caverne de Hirâ, sur la montagne de la Lumière, dans la re e banlieue de La Mecque, le mois de ramadan. L'ange Gabriel lui apparut pour la 1 fois le 27 jour de ramadan (22-12-609), puis fréquemment les années suivantes. Il lui annonça que Dieu (Allah) l'avait choisi comme son Envoyé(rasûl) auprès des hommes et lui dicta les premières paroles du Coran dont la ers révélation allait s'échelonner sur 23 ans. Mohammad se mit alors à prêcher. 1 fidèles : Khadîdjah, son re épouse qui fut la 1 à croire au message islamique ; puis, 'Al, son cousin et futur gendre ; suivirent des gens comme : Abu-Bakr, son meilleur ami, Hamza, son oncle, Othman fils d'Affan, riche commerçant ; soit environ 40 personnes. Départ pour Médine. Émigration : persécuté par les notables mecquois, Mohammad autorisa un groupe de compagnons à émigrer en Éthiopie (où le Négus de l'époque s'islamisera), puis dans l'oasis de Yathrib (qui prit le nom de Médine, la " ville ", et fut appelée par les musulmans Madinat an-Nabi," la ville du Prophète ") où il parvint le 30-9-622. L'ère musulmane, dite de l'hégire (instituée par Omar), commence le 16-7-622, mais Mohammad ne les rejoignit que plus tard, accompagné d'Abu Bakr. Dès lors, s'organisa la nouvelle communauté des croyants conformément à l'ordre de Dieu, révélé dans le Coran, et aux instructions de son Envoyé. Elle entra en conflit avec les Quraychites restés associateurs et il y eut plusieurs affrontements armés. Retour à La Mecque : après 8 ans de guerre défensive, Mohammad rentra à La Mecque qui fit sa soumission, en 630, et y proclama immédiatement l'amnistie ; le lendemain, toute la population se convertit à l'islam. Le 4-6-632 (ou le 25-5), il mouru tà Médine. Sa mosquée est considérée comme un lieu saint de l'islam après la Kaaba de La Mecque. La vie du Prophète (Sirah), ses actes et paroles seront, après sa mort, recueillis et mis en page par ses successeurs.