récepteurs couplés aux protéin

publicité
Jeudi 16 Février 2012, 17h-20h
UE de Biologie et Physiopathologie Moléculaires de la Cellule.
(année 2011/2012)
SIGNALISATION CELLULAIRE ET VOIES DE TRANSDUCTION:
- Principaux récepteurs membranaires n°2
(récepteurs couplés aux protéines G hétérotrimériques)
B. Payrastre, Inserm U1048,
Université Paul Sabatier
CHU-Purpan, Toulouse
LES DIFFERENT RECEPTEURS AUX SIGNAUX EXTRACELLULAIRES :
spécificité des interactions
LES RECEPTEURS MEMBRANAIRES
- RECEPTEURS A ACTIVITE CATALYTIQUE
- TYROSINE KINASE
- SERINE/THREONINE KINASE
- GUANYLYL CYCLASE
- RECEPTEURS CANAUX OU IONOTROPIQUES
- RECEPTEURS DE LA FAMILLE DES CYTOKINES
- SUPERFAMILLE DES RECEPTEURS DU TNF (récepteurs de mort)
- INTEGRINES
- RECEPTEURS D’ADHESION
- RECEPTEURS COUPLES AUX PROTEINES G (RCPG)
DE LA SEQUENCE A LA STRUCTURE ET LA FONCTION
Après le clonage, la bioinformatique donne :
- Profil d’hydropathicité
- Recherche d'homologies (banque Swiss-Prot)
- Alignements de séquences primaires (% identité, homologies)
- Identification de domaines et sites fonctionnels :
* tyrosine kinase
*tyrosine phosphatase
*sérine/thréonine kinase
*transmembranaire
- Prédiction de structures secondaires
- Histoire évolutive : analyse des AA conservés (important pour fonction)
DU CLONAGE A LA FONCTION
- Expression de la protéine par transfection de l’ADNc codant le
récepteur dans des cellules eucaryotes via des vecteurs
d’expression
- Microinjection de l’ARNm
- Mutagenèse dirigée, délétions, invalidation (siRNA)
- Constructions et expression de récepteurs chimères
DU CLONAGE A LA PATHOLOGIE
- Identification de mutations, délétions associées à diverses
pathologies par diverses techniques (PCR, SSCP, DGGE,
identifications de RFLP).
LES RECEPTEURS COUPLES AUX PROTEINES G (RCPG ou 7-TMS)
- Le transfert de l’information fait intervenir 3 protéines :
1) Le récepteur (GPCR = 1 % du génome)
2) Une protéine G hétérotrimérique a,b/g qui lie
le GTP et l’hydrolyse (Gilman 1987)
3) Un ou des effecteur(s) :
- Canal ionique
- Enzyme (notion de second messager)
DIVERSITE DES RCPG ET DE LEURS LIGANDS
- Les ligands sont extrêmement variés:
1) Stimuli sensoriels
2) Neuromédiateurs
3) Hormones peptidiques
4) Protéines
5) Dérivés lipidiques
6) Autres : thrombine (protéase)
7) Récepteurs orphelins
STRUCTURE DES RCPG
Ji, T. H. J BIOL CHEM,1998, 273, 17299
STRUCTURE SECONDAIRE DES PROTEINES : les hélices a
hélice a
Cet agencement peut faire apparaître une face plus ou moins
hydrophobe
Les domaines transmembranaires sont souvent constitués d’une hélice a d’une
vingtaine de résidus pour la plupart hydrophobes.
La proline n’ayant pas d’H sur son groupe amine déstabilise l’hélice a (elle est
rarement présente dans les hélices a).
STRUCTURE TERTIAIRE D’UNE PROTEINE
EXEMPLE DE STRUCTURE D’UN RECEPTEUR COUPLE A UNE
PROTEINES G (GPCR)
L’exemple de la rhodopsine :
Une molécule de 11-cis-rétinal est associée de manière
covalente à un résidu de lysine du TM VII de la rhodopsine,
son isomérisation en tout-trans-rétinal, induite par un photon,
entraîne l'activation de la rhodopsine.
LA STRUCTURE 3D DES 7 HELICES TRANSMEMBRANAIRES DES
GPCR EST CONSERVEE
Superposition de 5 structures de RCPG
Conservation des 7 hélices
transmembranaires
DIVERSITE DES RCPG ET DE LEURS LIGANDS
EFFECTORS
LE SIGNAL DES RCPG EST TRANSMI PAR LES SOUS-UNITES a ET b/g
METHODE POUR « DE-ORPHELINISER » LES RECEPTEURS SANS
LIGANDS CONNUS : «Pharmacologie reverse »
Pierce, Premont and Lefkowitz 2002
~800 RCPGs REGROUPES EN 5 FAMILLES
~700
~15
~15
Rôle des
RAMPs
+ famille des récepteurs adhésifs et famille des récepteurs Frizzled et du goût
LES PROTEINES G HETEROTRIMERIQUES
- Sous-unité a (39 - 52 kDa) :
lie le GDP ou le GTP et possède une activité GTPasique :
GTP
GDP + Pi
17 gènes codent pour les sous-unité a (4 classes: aq, as,
ai, a12)
- Dimère bg : b = 36 kDa et g = 6-10 kDa
5 gènes pour les sous-unités Gb et 12 pour Gg
ACTIVATION DES PROTEINES G HETEROTRIMERIQUES PAR LES RCPG
ACTIVATION DES PROTEINES G HETEROTRIMERIQUES PAR LES RCPG,
COMPARAISON AVEC L’ACTIVATION DES PROTEINES G MONOMERIQUES
Protéine G Hétérotrimériques et RCPG
Protéine G Monomériques (Ras)
DOMAINES IMPORTANTS POUR LA SPECIFICITE DU COUPLAGE DU
RECEPTEUR A UNE PROTEINE G DONNEE
- DOMAINES C ET N TERMINAUX DE i3
- SEQUENCE DRY DE i2 DES RCPG DU GROUPE1
- Extrêmité C TERMINALE DU RECEPTEUR
ANCRAGE DES PROTEINES G DANS LA MEMBRANE
- LE COMPLEXE bg :
GROUPEMENT ISOPRENYL : - GERANYL (20 C)
- FARNESYL (15 C)
fixés SUR
UNE CYSTEINE près de l’extrêmité C-terminale de g
- LA SOUS- UNITE a :
- ACIDE MYRISTIQUE (14 : 0) LIAISON AMIDE AVEC LE
NH2 D’UNE GLYCINE DANS LES SOUS-UNITES a DE LA FAMILLE ai.
- ACIDE PALMITIQUE (16 : 0) LIAISON thioESTER SUR
CYSTEINE, POUR TOUTES LES SOUS- UNITES a SAUF aT
DIVERSES MODIFICATIONS POST-TRADUCTIONNELLES DES PROTEINES
Les modifications chimiques des protéines sont de nature variée :
- Ajout de groupements divers :
Acétylation (histones), amidation (neuropeptides), biotinylation,
carboxylation, hydroxylation, méthylation, sulfatation,
phosphorylation
- Ajout d’acide gras et de composés lipidiques
Glypiation (ancre GPI), isoprénylation, palmitoylation, myristoylation
- Ajout de glucides, glycosylation
Glycosylation
- Ajout de polypeptides
Ubiquitination, sumoylation
AJOUT D’ACIDE GRAS ET DE COMPOSES LIPIDIQUES SUR LES PROTEINES
L’isoprénylation :
L'ajout d'un groupement isoprénoïde
(farnésyl ou géranylgéranyl) à une protéine
se fait sur la cystéine dans une séquence
CAAX (C=cystéine, A = AA aliphatique, X =
S, M, A ou E) en C-terminal.
Farnésyl diphosphate
Géranygéranyl diphosphate
x
L’isoprénylation permet l’ancrage à la membrane
de protéines cytosolique telles que les G-protéines
(sous-unités b/g).
Ex : Ras est farnésylé et ses formes oncogéniques
sont aussi palmitoylées (inhibiteurs de
Liaison thioether
farnésyltransférases).
Rque : les statines en bloquant l’HMG-CoA
réductase inhibent la synthèse du géranylgéranyl et
donc la géranylation des certaines protéines de
signalisation (RhoA).
Farnésyltransférase
AJOUT D’ACIDE GRAS ET DE COMPOSES LIPIDIQUES SUR LES PROTEINES
Myristoylation et palmitoylation :
La liaison entre une cystéine et un acide
gras est une S-acylation (sensible à la
réduction). Une liaison ester simple entre
un acide gras et une sérine interne (Oacylation) est aussi parfois observée.
L'acide myristique peut aussi se
retrouver sur une glycine en N-terminal
d'une protéine (modification stable
couramment retrouvée chez
les protéines membranaires virales).
Isoprénylation permet l’ancrage à la membrane de protéines cytosolique (sous-unités
a des protéines G) et même membranaire (cas de certains GPCR)
EFFECTEUR LES PLUS CLASSIQUES DES
PROTEINES G HETEROTRIMERIQUES
ATP
EFFECTEUR LES PLUS CLASSIQUES DES
PROTEINES G HETEROTRIMERIQUES
LES EFFECTEURS
LES SECOND MESSAGERS
1- DES CANAUX IONIQUES :
- Les Canaux calciques
- as +
- ao -
Ca2+
- Les Canaux potassiques - as +
2- DES ENZYMES :
- Les Adénylcyclases
K+
- ao +
- as +
AMPc
-ai -
- La Phosphodiestérase du GMPc - aT +
- Les Phospholipases C
- aQ +
- La Phospholipase A2
- a12 +
- Les GEFs des Rho GTPases
- a12
+
GMPc
IP3
Ac Arachidonique
EFFECTEUR LES PLUS CLASSIQUES DES SOUSUNITES b/g
Effecteurs de
b/g :
- b ARK1 (b-adrenergic receptor kinase)
- Phospholipase Cb
- Phospholipase A2
- TYPES II ET IV adénylyl cyclases
- Tyrosine kinases à domaine PH
- Phosphoinositide 3-kinase g
- Canaux K+ muscariniques (ACETYLCHOLINE)
- Canaux Ca2+
Nature Reviews Molecular Cell Biology 2002, 3; 639-650
EFFECTEUR DE aS : l’adénylyl cyclase
ATP
LES PROTEINES Gi et Gs DANS LA VOIE D’ACTIVATION DE LA PKA
AMPc + PPi
EXEMPLE DE MECANISME DE REGULATION CELLULAIRE PAR
LA PROTEINE Gs : LA GLYCOGENE PHOSPHORYLASE
adrenaline
R-b adrénergique
Gs
Adenylate cyclase
AMPc
PKA
Phosphorylase-kinase
Inactive Glycogen
Phosphorylase
Active Glycogen
Phosphorylase
Glycogène-phosphorylase
Phosphorylase-kinase
P-Ser14
Fisher & Krebs 1955
glycogène
glucose 1-P
(glycogenolyse)
L. Johnson, Bioch Soc Trans (2009)
EXEMPLE DE L’ACTION DE LA FSH DANS LA GRANULOSA
ab
FSH
PROTEINE Gs
as
RECEPTEUR
PKA C
C
Adénylyl
cyclase
as
b g
+
ATP
C
R
R
C
AMPc
R
R
CREB
CREB-P
Fisher & Krebs 1955
Transcription
+
Aromatase
Granulosa
Synthèse E2
OUTILS POUR ETUDIER LES VOIES Gs et Gi :
La choléra toxine et la pertussis toxine
Mode d’action des toxines :
- ADP-ribosylation de la sous-unité a
ADP-ribose
+
+ Nicotinamide
NAD
Sous-unité a
Sous-unité a
Leur spécificité :
Toxine cholérique :
Toxine pertussique :
sous-unité
sous-unité
as
ai et ao
OUTILS POUR ETUDIER LES VOIES Gs et Gi :
La choléra toxine et la pertussis toxine
a GDP
Toxine
Pertussique
sur Gi et Go
g
b
PO4--
Toxine cholérique
sur as
a GTP
+
b
Activation constitutive des
voies Gs dépendantes
Effecteurs
g
Inhibition des
voies Gi et Go
dépendantes
ACTIVATION DE LA PROTEINE Gq ET DE LA PLCb
b
EXEMPLE DU RECEPTEUR DE LA RHODOPSINE : ACTIVE
PAR UN PHOTON
La rhodopsine (RCPG) est couplée à la transducine (protéine G) qui stimule
la phosphodiestérase hydrolysant le GMPc en GMP ce qui permet le blocage
du canal ionique responsable de la dépolymérisation de la cellule
G protéine = transducine
Rque : La rhodopsine s’active en 6 ms, cette stimulation dure 6 min et peut activer ~200Gt/s (amplification)
LES PROTEINES RGS : DES REGULATEURS CLE DES
PROTEINES G HETEROTRIMERIQUES
LES PROTEINES RGS ou « regulator of G protein Signaling » :
- Protéines de 25 kDa possédant un domaine homologue de 120 AA (19
gènes différents chez les mammifères).
- En interagissant avec une sous-unité a, elles
de a x 40-100 fois.
stimulent l'activité GTPasique
- GAIP, protéine palmitoylée interagit avec Gai3.
RGS
Inactive
RGS
Active
L. De VRIES et al. 1995
PROTEINES RGS ET CYCLE D’ACTIVATION DES
PROTEINES G HETEROTRIMERIQUES
?
40
30
20
10
0
Agonist:
2ème stimulation
IP3 production (Fold increase)
IP3 production (Fold increase)
1ère stimulation
-
+
40
30
20
10
0
Agonist:
-
+
DESENSIBILISATION HOMOLOGUE ET « DOWN- REGULATON »
C’est la diminution de la réponse biologique à l’agoniste, en fonction
du temps.
Après une première addition d’un agoniste donné, une deuxième
addition de cet agoniste n’active plus le récepteur et ne donne
pas de réponse.
ARRET DU SIGNAL
1) DECOUPLAGE ENTRE RECEPTEUR ACTIVE ET PROTEINE G :
- Phosphorylation du récepteur par une sérine/thréonine de la famille GRK (G
PROTEIN RECEPTOR COUPLED PROTEIN KINASE) .
Les kinases GRK (7 DIFFERENTES) sont activées par le DIMERE bg.
Une fois phosphorylé, le récepteur recrute une protéine de la famille des
bARRESTINES.
Le récepteur ne peut alors plus se coupler à la protéine G, il est
désensibilisé.
C’est un mécanisme rapide (secondes-minutes).
Rques :
- Certains RCPG ne se désensibilisent pas (ex : le récepteur adrénergique a2C).
- modèles de souris transgniques confirment le rôle clé des GRK
ARRET DU SIGNAL
Prot G
b - arrestine
PKA
GRK
ARRET DU SIGNAL
2) DIMINUTION DU NOMBRE DE RECEPTEURS A LA
MEMBRANE :
Par INTERNALISATION et parfois par DIMINUTION DE
LA SYNTHESE DU RECEPTEUR et/ou DEGRADATION.
MECANISME PLUS
LENT.
DESENSIBILISATION PUIS INTERNALISATION : rôle des barrestines
Ji et al J Biol chem 1998, 273, 17299
MECANISME DE L’ENDOCYTOSE DES RCPGs ET DEVENIR DES
RECEPTEURS INTERNALISES
Scott et al Med/sci 2004
LES ARRESTINES PEUVENT AUSSI ETRE DES « docking » PROTEINES
E. Reiter & RJ. Lefkowitz 2006
Bockaert J. et al Pharmacology and Therapeutics 2004
VERS UNE PLUS GRANDE COMPLEXITE: lES GIP(GPCR interacting proteins)
• L’extrêmité C-terminale des RCPGs peut en fait interagir
avec un nombre important de protéines (plus de 50)
• La plupart possèdent un domaine PDZ
• Rôle dans l’adressage, le trafic, la signalisation…….
Bockaert J. et al Pharmacology and Therapeutics 2004
DIMERISATION DE CERTAINS RCPGs
Existence d’homo ou hétéro dimères entre des RCPG
Exemple du récepteur GABA B, récepteur de l’Ac g amino butyrique
George S.R. Nat Rev Drug Discov 2002
UNE CARACTERISTIQUE DES RCPGs : L’AMPLIFICATION DU SIGNAL
UN RECEPTEUR ACTIVE STIMULE PLUSIEURS CENTAINES DE
MOLECULES DE LA PROTEINE G AVANT SA DESENSIBILISATION.
C’EST LA PREMIERE PHASE D’AMPLIFICATION.
Ex : Rhodopsine s’active en 6 ms, cette stimulation dure 6 min et peut
activer ~200Gt/s
a
UNE GTP A LE TEMPS DE FAIRE SYNTHETISER PLUSIEURS CENTAINES
DE MOLECULES DE MESSAGERS SECONDAIRES AVANT QUE LE GTP NE
SOIT HYDROLYSE EN GDP.
=
(DEUXIEME PHASE D’AMPLIFICATION)
MUTATIONS RETROUVEES DANS LES RCPGs ET
LES PROTEINES G TRIMERIQUES ASSOCIEES A
DES PATHOLOGIES
MUTATIONS DES RCPGs ET PATHOLOGIES
Bockaert,J. Med/Sc 1995
MUTATIONS INHIBITRICES DES RCPGs ET PATHOLOGIES
Rhodopsine
Autosomique récessive
Rétinite pigmentaire
R Vasopressine V2
Lié à l’X (16 mutations)
Diabète insipide
Récepteur au Ca++
Autosomique dominante
R GH
Autosomique récessive
Hyperparathyroïdie néonatale
Hypercalcémie
Hypocalciurie familiale
Nanisme
Bockaert,J Med/Sc 1995
MUTATIONS INHIBITRICES DU RECEPTEUR DE LA LH
RECEPTEUR DE LA LH
Syndromes de résistance à la LH
A) Chez l ’homme : pseudo-hermaphrodisme complet avec apparence
féminine sans développement mammaire. LH élevée, FSH normale.
L’inactivation du récepteur peut aussi être partielle avec insuffisance du
développement des organes génitaux externes (micropénis, cryptorchidie
bilatérale…). Transmission autosomique récessive.
B) Chez la femme : aménorrhée primaire, ovaires kystiques avec
présence de follicules primordiaux et antraux. LH élevée mais FSH
normale.
Absence de follicule préovulatoire et absence de lutéinisation des cellules de la
granulosa.
MUTATIONS ACTIVATRICES DU RECEPTEUR DE LA LH
A) Chez le garçon : Puberté précoce familiale ou testotoxicose mutation
position 578, dans le 6 ième TMS. Concentration de testostérone très élevée
et concentration de LH prépubère. Transmission autosomique dominante.
Récepteur de la LH constitutivement actif.
Puberté précoce sporadique à gonadotrophines basses : diverses mutations
trouvées dans le le 6 ième TMS. La fonction gonadique adulte semble
normale.
B) Chez la fille : pas d ’anomalie de fonction? Ni hyperandrogénie ni
puberté précoce.(la LH seule ne suffit pas, la FSH est indispensable)
MUTATIONS DE Gas ET MALADIES ENDOCRINES
- Mutations activatrices :
-Tumeurs endocrines
-Syndrome de McCune-Albright
-Dysplasie fibreuse de l’os
(puberté précoce, dysplasie fibreuses des os et taches cutanées)
- Mutations inactivatrices :
-Osteodystrophie héréditaire de Albright
-Pseudohypoparathyroidisme de type IA
-Pseudopseudohypoparathyroidisme
Ga liée au GTP
En rouge : mutations qui empêchent
l’hydrolyse du GTP (retrouvées dans des
tumeurs endocrines).
En bleue : mutations qui inactivent la sous
unité a (entrainant un
pseudohypoparathyroidism).
Rque: souris exprimant une voie Gs constitutivement active dans les ostéoblastes ont un phénotype d’hypertrophie osseuse
spectaculaire
MUTATIONS INACTIVATRICE DE Gas : Pseudohypoparathyroidie de type IA
- Ostéodystrophie de Albright (ossifications ectopiques) plus
- Résistance multihormonale, particulièrement à PTH, TSH et
gonadotrophines.
- Résistance rénale à la PTH :
Hypocalcémie, mais pas d ’hypercalciurie comme dans
l’hypoparathyroidisme vrai, hyperphosphatémie et PTH élevée.
- Très souvent associé à une résistance à TSH.
- Hypogonadisme particulièrement chez la femme avec
retard de puberté, aménorrhée et/ou infertilité.
Mutation inactivatrice de Gsa,
hétérozygote
Endocrines reviews 2001, 22, 675-705
CAS CLINIQUE : mutation de Gas responsable d’hyper et hypo –fonctionnements
endocrines
- Mutation A366S
- Retrouvée chez des enfants associant 2 maladies génétiques
endocriniennes :
- Une pseudohypoparathyroïdie de type IA (Gs¯)
- Une testotoxicose (Gs-)
Comment expliquer ce paradoxe?
Effets opposés de la mutation A366S de Gas à 32 °C et à 37 °C !!
M. Plantavid
m/s 1995, 11,107
Nature 1994, 371, 164-7
EXEMPLE DES RECEPTEURS DE MORT
(Inflammation,
Nfkb)
Téléchargement