Recevoir les urgences oculaires, difficile mais gratifiant

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AU TO M N E 2 0 0 7
ORDRE DES OPTOMÉTRISTES DU QUÉBEC
Recevoir les urgences oculaires,
difficile mais gratifiant !
Aujourd’hui, je me donne le défi de vous convaincre
que recevoir les urgences oculaires est un des services
les plus importants et gratifiants que vous pouvez offrir
à la population du Québec.
Mot de la présidente
nécessaires. On peut constater que leur utilisation, quoique
timide au tout début, est devenue aujourd’hui chose
courante et même essentielle en particulier pour le suivi
de nos nombreux patients souffrant de maladies
systémiques telles l’hypertension et le diabète.
Faisons un peu de petite histoire :
Dre Lise-Anne Chassé, optométriste
Il n’y a pas si longtemps, avant 1996, nous recevions souvent
des patients qui avaient des plaintes bien au-delà de leur
besoin de se voir corriger leurs erreurs de réfraction. Que ce
soit des pertes d’acuité soudaines, des corps flottants ou des
éclairs lumineux, des diminutions de champs de vision, des
douleurs ou des rougeurs oculaires inexpliquées, etc., nous
étions alors bien impuissants à les aider puisque nous ne
pouvions pas procéder à une dilatation pupillaire quoique
cela apparaissait essentiel. La seule option qui s’offrait alors
à nous était de convaincre un ophtalmologiste de recevoir
notre patient dans un délai raisonnable.
Heureusement, l’autorisation d’utiliser les médicaments
diagnostiques pour l’examen optométrique nous a permis
de mieux servir le patient en nous offrant la possibilité de
bien identifier son problème et de ne référer que les cas
C’est ainsi que nous avons démontré
aux partenaires du système de santé
que nous étions devenus, au prix d’une
formation sérieuse et difficile par
moment, de véritables professionnels
de la santé prêts à s’investir dans
leur milieu.
Nous nous sommes ensuite battus corps et âme afin d’obtenir le droit de prescrire les médicaments ophtalmiques
topiques pour le traitement de la plupart des maladies du
segment antérieur et pour avoir le droit d’enlever les corps
étrangers de surface. Nous nous sentions des plus habiles en
la matière et nous le disions haut et fort. C’est ainsi qu’après
une bataille musclée, nous nous sommes
vus accorder ce droit en 2003.
(Suite de la page 1)
Recevoir les urgences oculaires,
difficile mais gratifiant !
Nous avons ensuite convaincu plusieurs médecins et pharmaciens de nous
référer les cas de rougeurs ou de douleurs oculaires au moyen de discours
à toutes les tribunes publiques et de plus, nous avons conçu et leur avons
distribué en 2005 à grands frais le « Guide des ressources optométriques
de votre milieu ».
C’est ainsi que nous avons démontré aux partenaires du système de santé que
nous étions devenus, au prix d’une formation sérieuse et difficile par moment,
de véritables professionnels de la santé prêts à s’investir dans leur milieu.
C’est bien beau tous ces discours et ces permis affichés à nos murs, mais ces
droits viennent avec une certaine dose de responsabilité. Quand un patient
téléphone ou se présente à votre bureau avec un problème oculaire qui
nécessite une prise en charge immédiate, il s’attend à recevoir du professionnel de la vision qu’il a choisi un service de santé de qualité. S’il décide de
vous consulter plutôt que de se rendre à l’urgence la plus proche, c’est parce
qu’il est convaincu que vous, optométriste, êtes le plus apte à résoudre son
problème. Il ne comprendra pas que vous refusiez tout bonnement
de le recevoir parce que vous êtes trop occupé ce jour-là.
Mais il y a aussi l’autre côté de la médaille. Ceux et celles d’entre vous qui
acceptez de bousculer votre horaire établi pour les recevoir pouvez sans aucun
doute constater à quel point il est gratifiant de voir le patient apprécier l’effort
que vous avez fait pour le soulager ou le rassurer.
J’espère que ce message saura être bien entendu et recevra votre appui. Bien
sûr, vos élus continueront à mettre tous leurs efforts pour consolider les acquis
et pour la reconnaissance de l’optométriste comme un intervenant incontournable de soins oculo-visuels de première ligne par les autres professionnels et
partenaires du système de santé, mais de grâce, aidez-nous à vous aider…
Rappel et précisions
L’IMPORTANCE DE RESPECTER
LES DISPONIBILITÉS DÉCLARÉES
POUR LES CAS D’URGENCES
OCULAIRES
En 2006, l’Association et l’Ordre des optométristes publiaient le Guide des
ressources optométriques de votre milieu qui était conçu comme un outil
de référence, permettant notamment aux services Info Santé (liés aux
CLSC) ainsi qu’aux partenaires que sont les médecins, pharmaciens, infirmières et autres professionnels de la santé de diriger adéquatement les
patients aux prises avec un problème de santé oculo-visuelle. À cette fin,
le Guide faisait mention des disponibilités déclarées auprès de l’Ordre par
les optométristes relativement au traitement d’urgences oculaires
mineures.
Une déclaration ou une publicité à l’effet
qu’un optométriste accepte de recevoir
des urgences oculaires entraîne
nécessairement des obligations…
Or, des informations transmises à l’Ordre au cours des derniers mois sont
à l’effet que certains optométristes ne respecteraient pas les disponibilités ainsi déclarées, ayant carrément refusé de recevoir les cas d’urgences
oculaires ou, dans d’autres cas, ayant proposé de recevoir les patients de
façon trop tardive compte tenu de leur situation, en raison notamment
d’un horaire trop chargé.
À l’égard de ces situations, il convient d’abord de souligner que c’est en
quelque sorte la crédibilité de toute la profession qui est en cause s’il
s’avère que des optométristes ne sont pas à même de rendre les services
requis, dans les temps requis, aux patients qui leur ont été dirigés par des
partenaires du secteur de la santé pour une urgence oculaire, alors que
(Suite de la page 2)
Rappel et précisions
L’IMPORTANCE DE RESPECTER LES DISPONIBILITÉS DÉCLARÉES POUR LES CAS D’URGENCES OCULAIRES
les prétentions affichées et diffusées étaient à l’effet
que ce serait le cas. Dans une perspective juridique,
il faut par ailleurs noter que le Code des professions
et le Code de déontologie des optométristes interdisent aux optométristes de faire ou de diffuser des
déclarations, des messages ou des représentations
fausses, trompeuses ou incomplètes quant aux
services qu’ils offrent au public. De plus, il va sans
dire que le fait de tarder à voir un patient aux prises
avec une urgence oculaire susceptible de constituer
ou d’évoluer vers une condition grave, pouvant
nécessiter une prise en charge par un service d’urgence médicale, peut rapidement devenir un sérieux
problème disciplinaire et de responsabilité
professionnelle.
Dans ces circonstances et profitant du contexte
particulier de la mise à jour prochaine du Guide des
ressources optométriques de votre milieu, il s’avère
utile de préciser certaines balises relativement
à ce que devrait signifier une déclaration ou une
publicité selon laquelle un optométriste accepte
de recevoir les cas d’urgences oculaires.
D’abord, on devrait noter que l’expression « urgence
oculaire » ne désigne pas toutes les conditions
pathologiques oculaires possibles, mais bien celles
qui sont à ce point incommodantes qu’elles nécessi-
tent une consultation très rapide. Bien sûr, il ne
s’agit pas non plus des autres conditions et traumatismes graves qui requièrent manifestement une
prise en charge médicale et/ou hospitalière
immédiate (brûlure chimique, corps étrangers
perforant le globe oculaire, etc.).
Aussi, il faudrait concevoir qu’une déclaration
faite par un optométriste auprès de l’Ordre ou
toute publicité qu’il fait à l’effet qu’il accepte de
recevoir les cas d’urgences oculaires devrait ainsi
signifier que:
• Une évaluation sommaire (sous forme de questionnaire préétabli notamment) est complétée
quant à la gravité de la condition du patient, avec
celui-ci ou le référant (médecin, pharmacien, etc.),
lors du contact téléphonique ou au moment où le
patient se présente au bureau, afin que l’optométriste puisse lui-même déterminer si, en raison
de la nature de la condition du patient, il y a lieu
de le voir immédiatement ou même de le diriger
rapidement vers un service d’urgence médicale ou
hospitalière; on pourrait concevoir cette étape
comme en étant une de « triage », similaire à ce
qui se fait dans certaines urgences médicales
et hospitalières.
• Une fois l’évaluation ou le questionnaire sommaire
complété, l’optométriste accepte de recevoir le
patient dans un délai raisonnable (habituellement
à l’intérieur de 12 heures). Le patient devrait
généralement être informé du délai d’attente
possible et, dans les cas où ceux-ci sont supérieurs
à 12 heures, il devrait se voir transmettre des informations quant à la possibilité de consulter un
autre optométriste ou un service d’urgence
médicale ou hospitalière.
• Si pour une raison ou une autre, l’optométriste
ne peut plus ou ne souhaite plus recevoir les cas
d’urgences oculaires, il en avise l’Ordre et il retire
ou met fin à toute publicité à cet effet.
Ainsi, si vous avez déjà déclaré auprès de l’Ordre
que vous acceptez des urgences oculaires et que
vous croyez ne pas pouvoir généralement respecter
les conditions ci-avant décrites, il y a lieu d’en aviser
l’Ordre, de façon à ce que les informations transmises aux partenaires, notamment par le biais du
Guide de ressources de votre milieu, soient modifiées
en conséquence. La diffusion de la prochaine édition (en format électronique) du Guide est
prévue pour les mois prochains.
L’Ordre procède actuellement à l’élaboration d’une nouvelle édition du Guide des ressources optométriques de votre milieu.
Nous invitons donc les optométristes qui désirent effectuer des changements au niveau des adresses de pratique ou quant
aux services offerts (urgences oculaires sans rendez-vous, traitements pharmacologiques, dilatation pupillaire, notamment
pour le suivi d’un patient diabétique) à informer l’Ordre avant le 9 novembre 2007.
Conflits d’intérêts, accès au dossier, etc.
DES MODIFICATIONS IMPORTANTES AU CODE DE DÉONTOLOGIE DES
OPTOMÉTRISTES EN PERSPECTIVE
De façon à assurer que le Code de déontologie des optométristes soit compatible avec les dispositions du projet de règlement relatif à l’exercice en société,
différentes modifications devront y être apportées. Aussi, certaines autres modifications sont apparues nécessaires, notamment dans le contexte des préoccupations croissantes de l’opinion publique relativement aux situations de conflits
d’intérêts chez les professionnels de la santé et de certaines exigences nouvelles
à l’égard des règles d’accès aux dossiers.
C’est ainsi que le 4 juillet dernier, un projet de modifications au Code de déontologie des optométristes était publié à la Gazette officielle du Québec, en même
temps que le projet de règlement relatif à l’exercice en société. Pour qu’elles
entrent en vigueur, ces modifications devront également attendre que le
processus devant conduire à l’approbation gouvernementale soit complété.
Bien sûr, il n’est pas impossible que le texte des modifications proposées évolue
encore d’ici la fin de ce processus.
La lecture de ce projet de modifications permet de constater qu’il est susceptible d’entraîner des modifications significatives pour plusieurs optométristes et
non pas uniquement pour ceux qui voudront profiter des nouvelles possibilités
d’exercice au sein d’une société par actions ou d’une société en nom collectif à
responsabilité limitée. Ainsi, les optométristes qui exercent déjà au sein d’une
société en nom collectif « ordinaire » et qui continueront d’exercer dans ce type
d’organisation sont principalement visés. Aussi, tous les optométristes qui
louent des locaux aux fins de leur pratique devraient, selon les modifications
prévues, veiller à modifier leur bail pour y inclure une clause relative au respect
de leurs obligations professionnelles et à l’autorisation de communication à
l’Ordre de la teneur du bail en question.
Le texte complet du projet de modifications étant disponible, tel que publié,
dans le site Internet de l’Ordre (www.ooq.org), en voici les grandes lignes, avec
des indications quant à leur application aux différentes situations dans
lesquelles peuvent se trouver un optométriste.
PROJET DE MODIFICATIONS AU CODE DE DÉONTOLOGIE DES OPTOMÉTRISTES
N.B. : Les modifications qui entreront en vigueur au terme du processus d’approbation gouvernemental pourraient être différentes de celles présentées ci-après
Sujet visé (voir les dispositions du projet de modifications pour
plus de précision)
Obligations à l’égard des employés, étudiants, stagiaires, actionnaires ou
associés quant au respect du Code des professions, de la Loi sur l’optométrie et des règlements afférents (art. 14, al. 2)
Obligations à l’égard de la société dans laquelle il exerce quant
au respect du Code des professions, de la Loi sur l’optométrie
et des règlements afférents (art. 14, al. 3)
Tous les optométristes
Optométristes exerçant
au sein de tout type de
société (SENC ordinaire,
SPA, SENCRL, etc.)
X
X
Optométristes exerçant
au sein d’une SPA ou
d’une SENCRL visée par
le règlement
PROJET DE MODIFICATIONS AU CODE DE DÉONTOLOGIE DES OPTOMÉTRISTES (suite)
Sujet visé (voir les dispositions du projet de modifications pour
plus de précision)
Tous les optométristes
Optométristes exerçant
au sein de tout type de
société (SENC ordinaire,
SPA, SENCRL, etc.)
Maintien des obligations prévues par le Code des professions, la Loi sur
l’optométrie et les règlements afférents pour les optométristes qui
exercent en société (art. 14 al. 4)
X
Interdiction de fausse représentation quant aux services des personnes
avec lesquelles il exerce en société (art. 16, al. 2)
X
Interdiction d’éluder la responsabilité à l’égard d’une faute professionnelle, etc. (art. 24)
X
Interdiction d’invoquer la responsabilité de la société pour exclure ou
limiter la sienne (art. 24)
X
Obligation de subordonner l’intérêt de la société à celui du patient (art. 4)
X
Interdiction de conclure une convention compromettant l’indépendance professionnelle, etc. (art. 30.1)
Optométristes exerçant
au sein d’une SPA ou
d’une SENCRL visée par
le règlement
X
X
Mesures à prendre lorsqu’un associé, un actionnaire, un administrateur,
un dirigeant ou un employé est en conflits d’intérêts (art. 32.1)
X
Exception pour le partage de revenus avec une personne qui n’est pas
optométriste (art. 33 par. 1)
Interdiction de recevoir une commission, ristourne, rabais, etc., sauf :
• remerciement d’usage et cadeaux de valeur modeste
• un rabais d’un fournisseur pour prompt paiement usuel, lorsque le
rabais est inscrit à la facture et qu’il est conforme aux règles du
marché en semblable matière
• un rabais d’un fournisseur en raison du volume de ses achats de produits autres que des médicaments, lorsque le rabais est inscrit à la facture ou à l’état de compte et qu’il est conforme aux règles du marché
en semblable matière (art. 33 par. 3 et 33.1)
X
Obligation d’inscrire dans un bail une clause relative au respect des
obligations professionnelles et à l’autorisation de communication à
l’Ordre, sur demande (art. 33. par. 5)
Exception pour l’exercice de l’optométrie conjointement, en société
ou pour le compte d’une personne qui n’est pas un optométriste
(art. 33 par. 6, sous-par. e)
X
X
PROJET DE MODIFICATIONS AU CODE DE DÉONTOLOGIE DES OPTOMÉTRISTES (suite)
Sujet visé (voir les dispositions du projet de modifications pour
plus de précision)
Tous les optométristes
Optométristes exerçant
au sein de tout type de
société (SENC ordinaire,
SPA, SENCRL, etc.)
X
Exception pour la communication de renseignements identifiant un
patient, aux seules fins de l’administration de la société (art. 37)
Obligation à l’égard des personnes avec lesquelles il exerce l’optométrie relativement à la protection des renseignements confidentiels
(art. 38.0.1)
X
Obligation de donner suite dans les 20 jours à une demande d’un
patient quant à l’accès à son dossier (art. 39)
X
Possibilité d’exiger, si avis préalable, des frais raisonnables pour la reproduction, la retranscription ou la transmission de documents (art. 39.1)
X
Obligation de fournir au patient ou à une personne désignée des renseignements lui permettant de bénéficier d’un avantage auquel il pourrait avoir droit (art. 39.2)
X
Obligation de remettre à une personne désignée par le patient des renseignements contenus dans son dossier, dans les 20 jours de la
demande (art. 39.3)
X
Obligation de donner suite à une demande de rectification du patient,
dans les 20 jours de la demande, et de communiquer les renseignements rectifiés à certaines personnes (art. 39.4)
X
Obligation de justifier par écrit au patient un refus d’accès ou de rectification, etc. (art. 39.6)
X
Obligation relative à la publicité effectuée par la société (art. 51.01)
X
Obligation d’aviser le secrétaire de l’Ordre en cas de faillite d’un
optométriste associé ou de la société (art. 52 par. 9)
X
Interdiction d’exercer au sein d’une société dont le nom déroge à la
dignité (art. 52 par. 10)
X
Interdiction d’exercer au sein d’une société lorsqu’un associé, actionnaire, administrateur, dirigeant ou employé est radié ou a vu son permis
révoqué, à moins que celui-ci ne se retire de la société selon certaines
modalités (art. 52 par. 11)
X
Optométristes exerçant
au sein d’une SPA ou
d’une SENCRL visée par
le règlement
Chronique du CIP
À la demande de différents optométristes, nous
reproduisons un texte paru au printemps 2005
qui identifie les principales abréviations relativement
aux histoires de cas. Suivront aussi prochainement,
au sein d’une prochaine chronique du comité d’inspection professionnelle, les abréviations quant à la
santé oculaire, dont l'examen du fond d'oeil ainsi
qu'en lentilles cornéennes et en vision binoculaire.
Il est important de rappeler que l’optométriste doit
consigner au dossier toutes les informations qui lui
permettront de respecter ses obligations professionnelles et de traiter son patient selon les règles de l’art,
telles que précisées par les normes cliniques adoptées par l’Ordre.
Il va sans dire que l’inscription au dossier de tous
ces éléments prend beaucoup de notre temps et
que l’utilisation d’abréviations est donc souvent
une tentation à laquelle il est bien difficile de résister.
Nous vous présentons, dans le tableau ci-après, une
liste d’abréviations qui ne se veut pas complète, mais
qui pourra vous aider à simplifier la prise des annotations au dossier. Ces abréviations sont généralement
reconnues par les professionnels du secteur oculovisuel, de telle sorte que leur utilisation permet une
communication efficace entre chaque professionnel
qui consulte le dossier. À noter qu’il peut s’avérer utile
d’imprimer les abréviations désirées dans son dossier,
afin de faciliter la collecte des informations.
Dre Céline Charlebois, optométriste
Présidente du comité d’inspection professionnelle
Histoire de cas
DEV
R/V
VL
VI
VP
c
s
MdT ou Mt
S/Sx
Asth.
All.
CE
SOP
SOF
SGP
SGF
Méd. Ou Meds
DEM
AAS
Ca++
NSAID ou AINS
OTC
Tx
SAI
Dernier examen visuel
Raison de la visite
Vision éloignée
Vision intermédiaire
Vision rapprochée
Avec
Sans
Maux de tête
Signes et symptômes
Asthénopie
Allergie
Corps étranger
Santé oculaire personnelle
Santé oculaire familiale
Santé générale personnelle
Santé générale familiale
Médicaments
Dernier examen médical
Acide acétyl salycilique (aspirine)
Calcium
Anti-inflammatoire non stéroïdien
En vente libre
Traitement
Sans autre indication
x
+
=
≠
Db
Db I
Db II
HTA
AVC
ICT
AS
SP ou SEP ou MS
2°
<, >, A , S
PCN
Stat
cat
DMLA
PIO
Glc
Depuis (par exemple: x 2 semaines)
Présence de
Absence de
Est
N'est pas (ex: ≠ db fam )
Diabète
Diabète Type I
Diabète Type II
Hypertension artérielle
Accident vasculaire cérébral
Ischémie cérébrale transitoire
Artériosclérose
Sclérose en plaques
Secondaire à
+ petit que, + grand que,
augmenté, diminué
Pénicilline
Immédiatement
Cataracte
Dégénérescence maculaire
liée à l'âge
Pression intra-oculaire
Glaucome
Points saillants de la dernière assemblée du Bureau
Au cours de la dernière assemblée du Bureau de l’Ordre, tenue le 17 septembre
2007, les sujets suivants ont notamment retenu l’attention des administrateurs.
ment améliorer leur processus, évalueront la possibilité d’arrimer la procédure
d’inspection aux différents commentaires.
•Suivi du projet de dépistage« Participe pour voir » de la FMO
• Récente collaboration médiatique
Photos prises par : Renée d’Anjou
Gracieuseté du journal Édition Beauce.com
L’Ordre a rappelé, lors de l’assemblée du dernier Bureau, le retour de la campagne « Participe pour voir ». Notons que le 18 septembre dernier, des optométristes de la ville de Saint-Georges en Beauce, soit les Drs Robert Cloutier, MarieCarole Bégin, Sylvie Jackson, Robert Thibodeau, Alain Perron et Isabelle Quirion,
optométristes, se sont rendus à l’école Aquarelle afin de participer bénévolement au dépistage visuel organisé par la Fondation des maladies de l’œil. Ce
sont près de 200 élèves qui ont pu bénéficier de ce dépistage qui permet aux
optométristes de déceler un problème potentiel de vision qui pourrait nuire à
l’élève dans sa vie quotidienne, ainsi qu’à son rendement scolaire.
• Création d’un comité aviseur sur les pratiques du comité d’inspection
professionnelle
L’Ordre étant sensible aux commentaires de certains de ses membres quant aux
procédures et modalités liées au comité d’inspection professionnelle, il a récemment créé un comité aviseur, réunissant des optométristes de différents milieux,
afin de favoriser l’échange sur le déroulement de l’inspection professionnelle et
envisager certaines améliorations. Le comité aviseur s’est réuni pour la première
fois le 28 août dernier. Les commentaires ont été recueillis et soumis à l’attention
des membres du comité d’inspection professionnelle qui, soucieux de constam-
Dans le cadre du plan de communication pour l’année 2007-2008, l’Ordre désire
sensibiliser les différents intervenants du secteur de la santé aux compétences
des optométristes en matière de traitement de certaines pathologies oculaires
ainsi qu’au rôle de première ligne des optométristes, en particulier au niveau des
urgences oculaires. Dans cette optique, l’Ordre tente de prendre la tribune au
sein des médias écrits, radiophoniques et télévisuels afin de faire passer son
message. Soulignons ainsi les différentes interventions de Mme Lise-Anne
Chassé, O.D., au cours des dernières semaines.
Revue Le Patient : vol.1, no. 2
L’optométriste : Une ressource professionnelle à considérer pour le suivi des patients
diabétiques.
Résumé : La revue étant destinée aux médecins généralistes et aux pharmaciens,
la présidente, Mme Lise-Anne Chassé, O.D., a désiré informer ces derniers des
compétences des optométristes québécois afin d’assurer le suivi nécessaire des
patients diabétiques. Elle positionne ainsi clairement l’optométriste québécois
en tant que partenaire de première ligne du système de santé et ce, tout en précisant le champ d’intervention optométrique.
Radio-Canada : 12 juillet 2007
Personnes âgées : Examen pour la sécurité.
Résumé : Recommandation à la SAAQ d’exiger pour les conducteurs aînés l’examen de contrôle statutaire à 65 ans plutôt qu’à 75 ans. L’avancement
de 10 ans de l’examen oculo-visuel obligatoire aurait un objectif de prévention
afin d’améliorer la sécurité routière.
L’Actualité médicale : 26 septembre 2007
Le rôle de première ligne des optométristes
Résumé : Les optométristes sont des intervenants de première ligne compétents
et autonomes exerçant en partenariat avec les médecins généralistes. Ils offrent
des services de dépistage et certains services de traitements
de pathologies courantes du segment antérieur. A fortiori
considérant les difficultés d’accès au système de santé, plus
particulièrement aux médecins spécialistes, les optométristes
représentent ainsi une solution réelle pour les patients.
Message
du CPRO
JE : 5 octobre 2007
La vente de lentilles ophtalmiques sur Internet
Résumé : Y-a-t-il des dangers à acheter des lentilles ophtalmiques sur Internet? Le journaliste Richard Olivier a effectué
une entrevue avec la présidente, Mme Chassé, O.D., afin de
l’interroger sur les dangers de l’achat de lentilles ophtalmiques sur Internet compte tenu de la hausse en popularité
de cette pratique et des coûts reliés étant nettement inférieurs à ceux disponibles en clinique optométrique ou au sein
des bureaux d’optique. Lors de cette entrevue Mme Chassé,
O.D., a fait mention des préoccupations de l’Ordre vis-à-vis
cette pratique et a tenté de démontrer les inconvénients de
l’achat de lentilles ophtalmiques sur Internet.
Radio-Nord : Août 2007
Existe-t-il une pénurie des effectifs optométriques dans la région
de l’Abitibi?
Résumé : Interpellée par la situation de pénurie des effectifs
dans le secteur de la santé, la journaliste a questionné la présidente de l’Ordre des optométristes sur la situation des optométristes dans sa région. Mme Chassé, O.D., note que cette
pénurie n’est pas une pénurie d’effectifs, mais bien plus une
saturation du marché en terme de nombre de points de services. En effet, en se basant sur les statistiques disponibles,
elle précise que les optométristes sont présents sur tout le territoire québécois et selon un ratio population/ optométristes
très avantageux, car fortement supérieur au ratio des autres
provinces canadiennes. De plus, elle a souligné que, d’après
ses informations, un patient qui a besoin d’un examen visuel
rapidement peut généralement obtenir un rendez-vous dans
un délai d’un jour ou deux pour un examen régulier et la
journée même en cas d’urgence oculaire.
Chers confrères et consœurs,
Il me fait plaisir de vous dire quelques mots sur les activités 2007-2008 du CPRO. Vous
avez déjà reçu le programme du Colloque International sur l’Œil et la Vision ainsi que
celui de la formation continue en ligne et des ateliers cliniques offerts par l’École d’optométrie à l’automne 2007. L’ensemble des cours proposés, sous toutes leurs formes,
représente près de 65 heures de formation.
Le Colloque compte déjà plus de 900 inscriptions, ce qui en fait une fois de plus l’événement majeur du CPRO. Comme vous l’avez constaté, notre collègue Daniel Brazeau –
directeur scientifique de l’activité – nous a proposé à cette occasion une gamme de
conférences très variées menant à l’obtention de crédits de formation, aussi bien en
optométrie générale qu’en santé oculaire. Saluons au passage son effort pour réunir des
conférenciers francophones. Je tiens également à adresser toutes mes félicitations aux
responsables du CPRO organisateurs du Colloque, Dr Érik Zwarts, optométriste, et Mme
Cristina Fernandes.
L’École d’optométrie poursuit quant à elle son objectif de régionalisation en offrant des
soirées séminaires à Sherbrooke (mardi 30 octobre), Longueuil (lundi 12 novembre),
Gatineau (mardi 30 octobre), Rimouski (dimanche 21 octobre) et Québec (samedi 10
novembre). Les optométristes concernés sont invités à s’inscrire en nombre aux activités
proposées pour assurer la pérennité de ce programme.
Au plaisir de vous rencontrer prochainement. Je vous souhaite au nom du CPRO une
belle saison automnale et vous prie d’agréer mes confraternelles salutations.
Dr Jacques GRESSET, optométriste, PhD, FAAO
Président
PERSPECTIVES
Santé mentale et occupation professionnelle
Bonne nouvelle pour les optométristes : vous
faites partie des personnes les moins à risque de
développer des problèmes de santé mentale,
selon une recherche menée par Alain Marchand
de l’École des relations industrielles de l’Université de Montréal. Mais encore… Qu’est-ce qui
fait qu’une profession ou un travail donné soit
associé à une meilleure santé psychologique ?
Plusieurs facteurs.
L’accès à une profession exige notamment un bon niveau d’intelligence, de motivation, de qualité de relations interpersonnelles et d’adaptation sociale qui constituent les bases d’une bonne santé mentale. La pratique de la profession comme
telle pourra avoir des effets positifs ou négatifs sur l’équilibre psychologique et le
bonheur d’une personne. En effet, selon le degré d’autonomie, de contrôle sur son
environnement et sur sa vie que lui apporte l’exercice de la profession, une personne sera plus ou moins heureuse. La tolérance au stress sera d’autant plus grande que les efforts donnent des résultats tangibles. En effet, ce n’est pas la fatigue
d’avoir travaillé fort qui nous épuise, c’est celle d’avoir fait du sur-place malgré un
degré élevé d’efforts. La capacité de choisir sa clientèle, ses activités, son horaire
de travail, la liberté d’établir ses priorités et de planifier ses activités sont autant
d’ingrédients qui permettent à une personne de demeurer en accord avec ellemême au travail comme dans le reste de sa vie, de se réaliser à travers son travail
et ainsi, d’harmoniser sa vie personnelle et professionnelle.
Nous avons besoin d’un sentiment d’unité. Choisir une profession qui nous ressemble, par laquelle exploiter nos talents et développer notre créativité constitue
A V
I
S
A
U
déjà un excellent point de départ. L’environnement humain que procure l’exercice
d’une profession est d’une importance capitale. Les autres professionnels et le
personnel qui constitue l’équipe qui nous accompagne quotidiennement sont des
personnes qui prennent une importance majeure dans notre vie. Si la possibilité
d’éviter les conflits est un atout, le talent de les résoudre en est un plus sûr encore.
Le travail provoque des occasions de projets communs qui peuvent enrichir les
relations, mais il comporte aussi des stress qui causent des tensions interpersonnelles, ce qui est normal. C’est la capacité de les résoudre qui fait la différence.
Certains facteurs de santé mentale nous échappent, comme les prédispositions
familiales et héréditaires, les fragilités ou les forces acquises au cours d’expériences
douloureuses et les stress actuels, qu’ils soient aigus ou continus. D’autres facteurs
sont cependant davantage sous notre contrôle et le choix d’une profession ainsi
que la manière de l’exercer en font partie. Aucune occupation professionnelle ne
peut, à elle seule, assurer notre santé mentale. Le travail, tout important qu’il soit
pour notre qualité de vie psychologique, ne peut répondre à tous les besoins.
Si la conciliation travail-famille pose un défi, elle constitue aussi une source d’équilibre. Les relations affectives, familiales, amoureuses et amicales ne peuvent être
remplacées par le travail. Ceux qui s’y réfugient sont tôt ou tard confrontés
à un vide que seule une vie intérieure et affective bien remplie peut combler.
Si l’occupation professionnelle peut contribuer à une bonne santé mentale,
celle-ci mérite que l’identité repose solidement sur l’ensemble de la personne.
Rose-Marie Charest
Présidente de l’Ordre des psychologues du Québec
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Dans le cadre de cette rubrique intitulée «Perspectives», des intervenants de différents horizons, optométriques ou non, viendront faire part de leur point de vue sur différents sujets qui, de près ou de loin,
concernent les optométristes. Évidemment, le but d’une telle démarche est de susciter la réflexion et les discussions, en permettant aux lecteurs d’avoir un éclairage original, voire même différent, en
regard des positions habituelles auxquelles la profession adhère. En tout état de cause, il faut comprendre que les positions qui seront présentées dans cette rubrique n’engagent que leurs auteurs et que
leur publication dans Opto Presse ne peut d'aucune façon être interprétée comme signifiant que l’Ordre les partage ou y adhère. Bonne lecture !
Projet de règlement relatif à l’exercice de l’optométrie en société
Une étape importante de franchie – Bientôt l’entrée en vigueur?
Le 4 juillet dernier, le projet de Règlement sur l’exercice de la profession d’optométrie en société adopté par le Bureau de l’Ordre était publié pour consultation
à la Gazette officielle du Québec. Ainsi était franchie une étape importante du
processus habituel devant conduire à l’approbation gouvernementale, soit l’étape finale requise pour la mise en vigueur du règlement.
On ne peut à ce stade-ci présumer de l’évolution de ce processus et du moment
où il sera complété, permettant ainsi aux optométristes de profiter des nouvelles
possibilités offertes par le projet de règlement. Toutefois, il n’est pas déraisonnable
de penser que le tout puisse aboutir au cours de l’automne. À tout événement,
les membres de l’Ordre seront tenus étroitement informés de l’évolution du
dossier. Aussi, ils pourront compter sur un guide d’application des dispositions
du règlement en question, lequel guide est en cours d'élaboration.
Avis de limitation du droit d’exercice
Avis est donné conformément à l’article 182.9 du Code des professions
(L.R.Q., c. C-26) que le 5 octobre 2007, le Bureau de l’Ordre des optométristes
du Québec a décidé de limiter le droit d’exercer l’optométrie de Mme Lorraine
Fournier, O.D., dont le domicile professionnel est situé au 952, Place Comtois,
Terrebonne, Province de Québec. Cette limitation consiste notamment à ce que
Mme Fournier, O.D., ne puisse exercer l’optométrie que sous la surveillance à
distance d’un optométriste détenteur du permis relatif à l’administration de
médicaments aux fins de l’examen des yeux qui est autorisé à agir à cette fin par
le comité administratif de l’Ordre. Cette limitation est effective jusqu’à ce que
Mme Fournier, O.D., ait complété avec succès des activités de perfectionnement en
optométrie générale ainsi qu’en santé oculaire, au cours d’une période d’une année.
N.B. : Cette section regroupe les avis qui font suite à une décision rendue par
’une ou l’autre des instances de l’Ordre et qui doivent obligatoirement être
publiés conformément au Code des professions. À noter qu’en raison de
différents facteurs, tels les délais de parution d’Opto Presse et les délais
inhérents aux procédures d’appel, ces avis sont dans certains cas publiés
après que les radiations ou les suspension ou limitation de droit d’exercice
aient été entièrement ou partiellement purgées ou complétées.
Pour ce qui est du contenu du projet de règlement, l’Ordre en a déjà présenté les
grandes lignes à quelques reprises, dans le cadre d’Opto Presse et autrement, en
fonction des ajustements qu’il a connus au fil de la réflexion ayant conduit à son
adoption et du processus d’examen par l’Office des professions du Québec. Le
texte intégral du projet de règlement, tel que publié, étant accessible dans le site
Internet de l’Ordre (www.ooq.org), il est aussi possible de consulter le dernier
tableau récapitulatif publié dans l’édition hiver 2007 d’Opto Presse, disponible
également dans ce site : http://www.ooq.org/documents/OptoPresseHiver07.pdf
Bien sûr, avant de prendre quelque décision définitive que ce soit en regard de
l’organisation de ses activités professionnelles en société par actions ou en
société en nom collectif à responsabilité limitée, il est hautement préférable d’attendre de connaître la version finale des dispositions réglementaires qui
entreront en vigueur.
A P P E L D E C A N D I D AT U R E S
POUR LE POSTE DE SYNDIC
Lors d’une récente assemblée, le Bureau de l’Ordre a résolu de procéder à
un appel de candidatures pour le poste de syndic. Cet appel de candidatures est effectué conformément au processus prévu à la partie 15 des
Règles d’éthique et de fonctionnement applicables au syndic, au président
et aux administrateurs, et constitue une étape préalable à la décision relative au renouvellement du mandat du Dre Mona Bergevin, optométriste,
syndique à l’Ordre.
Toute personne qui souhaite poser sa candidature à ce poste doit, au plus
tard le 30 novembre 2007, transmettre au siège social de l’Ordre son curriculum vitae ainsi qu’une lettre dans laquelle elle décrit son intérêt pour
ce poste. Aussi, pour toute question relative à cet appel de candidatures, il
est possible de contacter Me Marco Laverdière, secrétaire et directeur
général de l’Ordre, par téléphone (514-499-0524) ou par courriel
([email protected]).*
Congrès scientifique annuel de Diabète Québec
Le Conseil professionnel de Diabète Québec organise cette année encore son
congrès scientifique annuel qui a pour thème : Le diabète : De tout pour tous.
Notons de plus que dans le cadre de cet évènement, le Dr Langis Michaud,
optométriste offrira une conférence ayant pour titre : Les effets oculaires du diabète: Perspectives de la première ligne. Une demande a par ailleurs été effectuée
à l’Ordre afin que 4 unités de formation continue (UFC) soient reconnues pour
les activités offertes le samedi 10 novembre 2007.
Opto Presse est publié quatre (4) fois par année :
Ordre des optométristes du Québec,
1265, rue Berri, bureau 700, Montréal (Québec) H2L 4X4.
Téléphone : (514) 499-0524 • Télécopieur : (514) 499-1051
Responsables de la production :
Dre Louise Mathers, optométriste, présidente du comité des communications;
Mme Claudine Champagne, chargée d’affaires administratives;
Mme Jacqueline Houle, secrétaire.
Le congrès annuel se tiendra
les 9 et 10 novembre 2007 au
Centre des congrès de Québec.
Pour les optométristes intéressés à y participer, nous vous invitons à contacter
l’organisme Diabète Québec au 1-800-361-3504 ou consulter leur site Web au
www.diabete.qc.ca
Conception graphique et Imprimeur :
Komunikintramedia
La reproduction de ce bulletin est interdite en tout ou en partie sans autorisation
de l’Ordre des optométristes du Québec.
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