AU TO M N E 2 0 0 7 ORDRE DES OPTOMÉTRISTES DU QUÉBEC Recevoir les urgences oculaires, difficile mais gratifiant ! Aujourd’hui, je me donne le défi de vous convaincre que recevoir les urgences oculaires est un des services les plus importants et gratifiants que vous pouvez offrir à la population du Québec. Mot de la présidente nécessaires. On peut constater que leur utilisation, quoique timide au tout début, est devenue aujourd’hui chose courante et même essentielle en particulier pour le suivi de nos nombreux patients souffrant de maladies systémiques telles l’hypertension et le diabète. Faisons un peu de petite histoire : Dre Lise-Anne Chassé, optométriste Il n’y a pas si longtemps, avant 1996, nous recevions souvent des patients qui avaient des plaintes bien au-delà de leur besoin de se voir corriger leurs erreurs de réfraction. Que ce soit des pertes d’acuité soudaines, des corps flottants ou des éclairs lumineux, des diminutions de champs de vision, des douleurs ou des rougeurs oculaires inexpliquées, etc., nous étions alors bien impuissants à les aider puisque nous ne pouvions pas procéder à une dilatation pupillaire quoique cela apparaissait essentiel. La seule option qui s’offrait alors à nous était de convaincre un ophtalmologiste de recevoir notre patient dans un délai raisonnable. Heureusement, l’autorisation d’utiliser les médicaments diagnostiques pour l’examen optométrique nous a permis de mieux servir le patient en nous offrant la possibilité de bien identifier son problème et de ne référer que les cas C’est ainsi que nous avons démontré aux partenaires du système de santé que nous étions devenus, au prix d’une formation sérieuse et difficile par moment, de véritables professionnels de la santé prêts à s’investir dans leur milieu. Nous nous sommes ensuite battus corps et âme afin d’obtenir le droit de prescrire les médicaments ophtalmiques topiques pour le traitement de la plupart des maladies du segment antérieur et pour avoir le droit d’enlever les corps étrangers de surface. Nous nous sentions des plus habiles en la matière et nous le disions haut et fort. C’est ainsi qu’après une bataille musclée, nous nous sommes vus accorder ce droit en 2003. (Suite de la page 1) Recevoir les urgences oculaires, difficile mais gratifiant ! Nous avons ensuite convaincu plusieurs médecins et pharmaciens de nous référer les cas de rougeurs ou de douleurs oculaires au moyen de discours à toutes les tribunes publiques et de plus, nous avons conçu et leur avons distribué en 2005 à grands frais le « Guide des ressources optométriques de votre milieu ». C’est ainsi que nous avons démontré aux partenaires du système de santé que nous étions devenus, au prix d’une formation sérieuse et difficile par moment, de véritables professionnels de la santé prêts à s’investir dans leur milieu. C’est bien beau tous ces discours et ces permis affichés à nos murs, mais ces droits viennent avec une certaine dose de responsabilité. Quand un patient téléphone ou se présente à votre bureau avec un problème oculaire qui nécessite une prise en charge immédiate, il s’attend à recevoir du professionnel de la vision qu’il a choisi un service de santé de qualité. S’il décide de vous consulter plutôt que de se rendre à l’urgence la plus proche, c’est parce qu’il est convaincu que vous, optométriste, êtes le plus apte à résoudre son problème. Il ne comprendra pas que vous refusiez tout bonnement de le recevoir parce que vous êtes trop occupé ce jour-là. Mais il y a aussi l’autre côté de la médaille. Ceux et celles d’entre vous qui acceptez de bousculer votre horaire établi pour les recevoir pouvez sans aucun doute constater à quel point il est gratifiant de voir le patient apprécier l’effort que vous avez fait pour le soulager ou le rassurer. J’espère que ce message saura être bien entendu et recevra votre appui. Bien sûr, vos élus continueront à mettre tous leurs efforts pour consolider les acquis et pour la reconnaissance de l’optométriste comme un intervenant incontournable de soins oculo-visuels de première ligne par les autres professionnels et partenaires du système de santé, mais de grâce, aidez-nous à vous aider… Rappel et précisions L’IMPORTANCE DE RESPECTER LES DISPONIBILITÉS DÉCLARÉES POUR LES CAS D’URGENCES OCULAIRES En 2006, l’Association et l’Ordre des optométristes publiaient le Guide des ressources optométriques de votre milieu qui était conçu comme un outil de référence, permettant notamment aux services Info Santé (liés aux CLSC) ainsi qu’aux partenaires que sont les médecins, pharmaciens, infirmières et autres professionnels de la santé de diriger adéquatement les patients aux prises avec un problème de santé oculo-visuelle. À cette fin, le Guide faisait mention des disponibilités déclarées auprès de l’Ordre par les optométristes relativement au traitement d’urgences oculaires mineures. Une déclaration ou une publicité à l’effet qu’un optométriste accepte de recevoir des urgences oculaires entraîne nécessairement des obligations… Or, des informations transmises à l’Ordre au cours des derniers mois sont à l’effet que certains optométristes ne respecteraient pas les disponibilités ainsi déclarées, ayant carrément refusé de recevoir les cas d’urgences oculaires ou, dans d’autres cas, ayant proposé de recevoir les patients de façon trop tardive compte tenu de leur situation, en raison notamment d’un horaire trop chargé. À l’égard de ces situations, il convient d’abord de souligner que c’est en quelque sorte la crédibilité de toute la profession qui est en cause s’il s’avère que des optométristes ne sont pas à même de rendre les services requis, dans les temps requis, aux patients qui leur ont été dirigés par des partenaires du secteur de la santé pour une urgence oculaire, alors que (Suite de la page 2) Rappel et précisions L’IMPORTANCE DE RESPECTER LES DISPONIBILITÉS DÉCLARÉES POUR LES CAS D’URGENCES OCULAIRES les prétentions affichées et diffusées étaient à l’effet que ce serait le cas. Dans une perspective juridique, il faut par ailleurs noter que le Code des professions et le Code de déontologie des optométristes interdisent aux optométristes de faire ou de diffuser des déclarations, des messages ou des représentations fausses, trompeuses ou incomplètes quant aux services qu’ils offrent au public. De plus, il va sans dire que le fait de tarder à voir un patient aux prises avec une urgence oculaire susceptible de constituer ou d’évoluer vers une condition grave, pouvant nécessiter une prise en charge par un service d’urgence médicale, peut rapidement devenir un sérieux problème disciplinaire et de responsabilité professionnelle. Dans ces circonstances et profitant du contexte particulier de la mise à jour prochaine du Guide des ressources optométriques de votre milieu, il s’avère utile de préciser certaines balises relativement à ce que devrait signifier une déclaration ou une publicité selon laquelle un optométriste accepte de recevoir les cas d’urgences oculaires. D’abord, on devrait noter que l’expression « urgence oculaire » ne désigne pas toutes les conditions pathologiques oculaires possibles, mais bien celles qui sont à ce point incommodantes qu’elles nécessi- tent une consultation très rapide. Bien sûr, il ne s’agit pas non plus des autres conditions et traumatismes graves qui requièrent manifestement une prise en charge médicale et/ou hospitalière immédiate (brûlure chimique, corps étrangers perforant le globe oculaire, etc.). Aussi, il faudrait concevoir qu’une déclaration faite par un optométriste auprès de l’Ordre ou toute publicité qu’il fait à l’effet qu’il accepte de recevoir les cas d’urgences oculaires devrait ainsi signifier que: • Une évaluation sommaire (sous forme de questionnaire préétabli notamment) est complétée quant à la gravité de la condition du patient, avec celui-ci ou le référant (médecin, pharmacien, etc.), lors du contact téléphonique ou au moment où le patient se présente au bureau, afin que l’optométriste puisse lui-même déterminer si, en raison de la nature de la condition du patient, il y a lieu de le voir immédiatement ou même de le diriger rapidement vers un service d’urgence médicale ou hospitalière; on pourrait concevoir cette étape comme en étant une de « triage », similaire à ce qui se fait dans certaines urgences médicales et hospitalières. • Une fois l’évaluation ou le questionnaire sommaire complété, l’optométriste accepte de recevoir le patient dans un délai raisonnable (habituellement à l’intérieur de 12 heures). Le patient devrait généralement être informé du délai d’attente possible et, dans les cas où ceux-ci sont supérieurs à 12 heures, il devrait se voir transmettre des informations quant à la possibilité de consulter un autre optométriste ou un service d’urgence médicale ou hospitalière. • Si pour une raison ou une autre, l’optométriste ne peut plus ou ne souhaite plus recevoir les cas d’urgences oculaires, il en avise l’Ordre et il retire ou met fin à toute publicité à cet effet. Ainsi, si vous avez déjà déclaré auprès de l’Ordre que vous acceptez des urgences oculaires et que vous croyez ne pas pouvoir généralement respecter les conditions ci-avant décrites, il y a lieu d’en aviser l’Ordre, de façon à ce que les informations transmises aux partenaires, notamment par le biais du Guide de ressources de votre milieu, soient modifiées en conséquence. La diffusion de la prochaine édition (en format électronique) du Guide est prévue pour les mois prochains. L’Ordre procède actuellement à l’élaboration d’une nouvelle édition du Guide des ressources optométriques de votre milieu. Nous invitons donc les optométristes qui désirent effectuer des changements au niveau des adresses de pratique ou quant aux services offerts (urgences oculaires sans rendez-vous, traitements pharmacologiques, dilatation pupillaire, notamment pour le suivi d’un patient diabétique) à informer l’Ordre avant le 9 novembre 2007. Conflits d’intérêts, accès au dossier, etc. DES MODIFICATIONS IMPORTANTES AU CODE DE DÉONTOLOGIE DES OPTOMÉTRISTES EN PERSPECTIVE De façon à assurer que le Code de déontologie des optométristes soit compatible avec les dispositions du projet de règlement relatif à l’exercice en société, différentes modifications devront y être apportées. Aussi, certaines autres modifications sont apparues nécessaires, notamment dans le contexte des préoccupations croissantes de l’opinion publique relativement aux situations de conflits d’intérêts chez les professionnels de la santé et de certaines exigences nouvelles à l’égard des règles d’accès aux dossiers. C’est ainsi que le 4 juillet dernier, un projet de modifications au Code de déontologie des optométristes était publié à la Gazette officielle du Québec, en même temps que le projet de règlement relatif à l’exercice en société. Pour qu’elles entrent en vigueur, ces modifications devront également attendre que le processus devant conduire à l’approbation gouvernementale soit complété. Bien sûr, il n’est pas impossible que le texte des modifications proposées évolue encore d’ici la fin de ce processus. La lecture de ce projet de modifications permet de constater qu’il est susceptible d’entraîner des modifications significatives pour plusieurs optométristes et non pas uniquement pour ceux qui voudront profiter des nouvelles possibilités d’exercice au sein d’une société par actions ou d’une société en nom collectif à responsabilité limitée. Ainsi, les optométristes qui exercent déjà au sein d’une société en nom collectif « ordinaire » et qui continueront d’exercer dans ce type d’organisation sont principalement visés. Aussi, tous les optométristes qui louent des locaux aux fins de leur pratique devraient, selon les modifications prévues, veiller à modifier leur bail pour y inclure une clause relative au respect de leurs obligations professionnelles et à l’autorisation de communication à l’Ordre de la teneur du bail en question. Le texte complet du projet de modifications étant disponible, tel que publié, dans le site Internet de l’Ordre (www.ooq.org), en voici les grandes lignes, avec des indications quant à leur application aux différentes situations dans lesquelles peuvent se trouver un optométriste. PROJET DE MODIFICATIONS AU CODE DE DÉONTOLOGIE DES OPTOMÉTRISTES N.B. : Les modifications qui entreront en vigueur au terme du processus d’approbation gouvernemental pourraient être différentes de celles présentées ci-après Sujet visé (voir les dispositions du projet de modifications pour plus de précision) Obligations à l’égard des employés, étudiants, stagiaires, actionnaires ou associés quant au respect du Code des professions, de la Loi sur l’optométrie et des règlements afférents (art. 14, al. 2) Obligations à l’égard de la société dans laquelle il exerce quant au respect du Code des professions, de la Loi sur l’optométrie et des règlements afférents (art. 14, al. 3) Tous les optométristes Optométristes exerçant au sein de tout type de société (SENC ordinaire, SPA, SENCRL, etc.) X X Optométristes exerçant au sein d’une SPA ou d’une SENCRL visée par le règlement PROJET DE MODIFICATIONS AU CODE DE DÉONTOLOGIE DES OPTOMÉTRISTES (suite) Sujet visé (voir les dispositions du projet de modifications pour plus de précision) Tous les optométristes Optométristes exerçant au sein de tout type de société (SENC ordinaire, SPA, SENCRL, etc.) Maintien des obligations prévues par le Code des professions, la Loi sur l’optométrie et les règlements afférents pour les optométristes qui exercent en société (art. 14 al. 4) X Interdiction de fausse représentation quant aux services des personnes avec lesquelles il exerce en société (art. 16, al. 2) X Interdiction d’éluder la responsabilité à l’égard d’une faute professionnelle, etc. (art. 24) X Interdiction d’invoquer la responsabilité de la société pour exclure ou limiter la sienne (art. 24) X Obligation de subordonner l’intérêt de la société à celui du patient (art. 4) X Interdiction de conclure une convention compromettant l’indépendance professionnelle, etc. (art. 30.1) Optométristes exerçant au sein d’une SPA ou d’une SENCRL visée par le règlement X X Mesures à prendre lorsqu’un associé, un actionnaire, un administrateur, un dirigeant ou un employé est en conflits d’intérêts (art. 32.1) X Exception pour le partage de revenus avec une personne qui n’est pas optométriste (art. 33 par. 1) Interdiction de recevoir une commission, ristourne, rabais, etc., sauf : • remerciement d’usage et cadeaux de valeur modeste • un rabais d’un fournisseur pour prompt paiement usuel, lorsque le rabais est inscrit à la facture et qu’il est conforme aux règles du marché en semblable matière • un rabais d’un fournisseur en raison du volume de ses achats de produits autres que des médicaments, lorsque le rabais est inscrit à la facture ou à l’état de compte et qu’il est conforme aux règles du marché en semblable matière (art. 33 par. 3 et 33.1) X Obligation d’inscrire dans un bail une clause relative au respect des obligations professionnelles et à l’autorisation de communication à l’Ordre, sur demande (art. 33. par. 5) Exception pour l’exercice de l’optométrie conjointement, en société ou pour le compte d’une personne qui n’est pas un optométriste (art. 33 par. 6, sous-par. e) X X PROJET DE MODIFICATIONS AU CODE DE DÉONTOLOGIE DES OPTOMÉTRISTES (suite) Sujet visé (voir les dispositions du projet de modifications pour plus de précision) Tous les optométristes Optométristes exerçant au sein de tout type de société (SENC ordinaire, SPA, SENCRL, etc.) X Exception pour la communication de renseignements identifiant un patient, aux seules fins de l’administration de la société (art. 37) Obligation à l’égard des personnes avec lesquelles il exerce l’optométrie relativement à la protection des renseignements confidentiels (art. 38.0.1) X Obligation de donner suite dans les 20 jours à une demande d’un patient quant à l’accès à son dossier (art. 39) X Possibilité d’exiger, si avis préalable, des frais raisonnables pour la reproduction, la retranscription ou la transmission de documents (art. 39.1) X Obligation de fournir au patient ou à une personne désignée des renseignements lui permettant de bénéficier d’un avantage auquel il pourrait avoir droit (art. 39.2) X Obligation de remettre à une personne désignée par le patient des renseignements contenus dans son dossier, dans les 20 jours de la demande (art. 39.3) X Obligation de donner suite à une demande de rectification du patient, dans les 20 jours de la demande, et de communiquer les renseignements rectifiés à certaines personnes (art. 39.4) X Obligation de justifier par écrit au patient un refus d’accès ou de rectification, etc. (art. 39.6) X Obligation relative à la publicité effectuée par la société (art. 51.01) X Obligation d’aviser le secrétaire de l’Ordre en cas de faillite d’un optométriste associé ou de la société (art. 52 par. 9) X Interdiction d’exercer au sein d’une société dont le nom déroge à la dignité (art. 52 par. 10) X Interdiction d’exercer au sein d’une société lorsqu’un associé, actionnaire, administrateur, dirigeant ou employé est radié ou a vu son permis révoqué, à moins que celui-ci ne se retire de la société selon certaines modalités (art. 52 par. 11) X Optométristes exerçant au sein d’une SPA ou d’une SENCRL visée par le règlement Chronique du CIP À la demande de différents optométristes, nous reproduisons un texte paru au printemps 2005 qui identifie les principales abréviations relativement aux histoires de cas. Suivront aussi prochainement, au sein d’une prochaine chronique du comité d’inspection professionnelle, les abréviations quant à la santé oculaire, dont l'examen du fond d'oeil ainsi qu'en lentilles cornéennes et en vision binoculaire. Il est important de rappeler que l’optométriste doit consigner au dossier toutes les informations qui lui permettront de respecter ses obligations professionnelles et de traiter son patient selon les règles de l’art, telles que précisées par les normes cliniques adoptées par l’Ordre. Il va sans dire que l’inscription au dossier de tous ces éléments prend beaucoup de notre temps et que l’utilisation d’abréviations est donc souvent une tentation à laquelle il est bien difficile de résister. Nous vous présentons, dans le tableau ci-après, une liste d’abréviations qui ne se veut pas complète, mais qui pourra vous aider à simplifier la prise des annotations au dossier. Ces abréviations sont généralement reconnues par les professionnels du secteur oculovisuel, de telle sorte que leur utilisation permet une communication efficace entre chaque professionnel qui consulte le dossier. À noter qu’il peut s’avérer utile d’imprimer les abréviations désirées dans son dossier, afin de faciliter la collecte des informations. Dre Céline Charlebois, optométriste Présidente du comité d’inspection professionnelle Histoire de cas DEV R/V VL VI VP c s MdT ou Mt S/Sx Asth. All. CE SOP SOF SGP SGF Méd. Ou Meds DEM AAS Ca++ NSAID ou AINS OTC Tx SAI Dernier examen visuel Raison de la visite Vision éloignée Vision intermédiaire Vision rapprochée Avec Sans Maux de tête Signes et symptômes Asthénopie Allergie Corps étranger Santé oculaire personnelle Santé oculaire familiale Santé générale personnelle Santé générale familiale Médicaments Dernier examen médical Acide acétyl salycilique (aspirine) Calcium Anti-inflammatoire non stéroïdien En vente libre Traitement Sans autre indication x + = ≠ Db Db I Db II HTA AVC ICT AS SP ou SEP ou MS 2° <, >, A , S PCN Stat cat DMLA PIO Glc Depuis (par exemple: x 2 semaines) Présence de Absence de Est N'est pas (ex: ≠ db fam ) Diabète Diabète Type I Diabète Type II Hypertension artérielle Accident vasculaire cérébral Ischémie cérébrale transitoire Artériosclérose Sclérose en plaques Secondaire à + petit que, + grand que, augmenté, diminué Pénicilline Immédiatement Cataracte Dégénérescence maculaire liée à l'âge Pression intra-oculaire Glaucome Points saillants de la dernière assemblée du Bureau Au cours de la dernière assemblée du Bureau de l’Ordre, tenue le 17 septembre 2007, les sujets suivants ont notamment retenu l’attention des administrateurs. ment améliorer leur processus, évalueront la possibilité d’arrimer la procédure d’inspection aux différents commentaires. •Suivi du projet de dépistage« Participe pour voir » de la FMO • Récente collaboration médiatique Photos prises par : Renée d’Anjou Gracieuseté du journal Édition Beauce.com L’Ordre a rappelé, lors de l’assemblée du dernier Bureau, le retour de la campagne « Participe pour voir ». Notons que le 18 septembre dernier, des optométristes de la ville de Saint-Georges en Beauce, soit les Drs Robert Cloutier, MarieCarole Bégin, Sylvie Jackson, Robert Thibodeau, Alain Perron et Isabelle Quirion, optométristes, se sont rendus à l’école Aquarelle afin de participer bénévolement au dépistage visuel organisé par la Fondation des maladies de l’œil. Ce sont près de 200 élèves qui ont pu bénéficier de ce dépistage qui permet aux optométristes de déceler un problème potentiel de vision qui pourrait nuire à l’élève dans sa vie quotidienne, ainsi qu’à son rendement scolaire. • Création d’un comité aviseur sur les pratiques du comité d’inspection professionnelle L’Ordre étant sensible aux commentaires de certains de ses membres quant aux procédures et modalités liées au comité d’inspection professionnelle, il a récemment créé un comité aviseur, réunissant des optométristes de différents milieux, afin de favoriser l’échange sur le déroulement de l’inspection professionnelle et envisager certaines améliorations. Le comité aviseur s’est réuni pour la première fois le 28 août dernier. Les commentaires ont été recueillis et soumis à l’attention des membres du comité d’inspection professionnelle qui, soucieux de constam- Dans le cadre du plan de communication pour l’année 2007-2008, l’Ordre désire sensibiliser les différents intervenants du secteur de la santé aux compétences des optométristes en matière de traitement de certaines pathologies oculaires ainsi qu’au rôle de première ligne des optométristes, en particulier au niveau des urgences oculaires. Dans cette optique, l’Ordre tente de prendre la tribune au sein des médias écrits, radiophoniques et télévisuels afin de faire passer son message. Soulignons ainsi les différentes interventions de Mme Lise-Anne Chassé, O.D., au cours des dernières semaines. Revue Le Patient : vol.1, no. 2 L’optométriste : Une ressource professionnelle à considérer pour le suivi des patients diabétiques. Résumé : La revue étant destinée aux médecins généralistes et aux pharmaciens, la présidente, Mme Lise-Anne Chassé, O.D., a désiré informer ces derniers des compétences des optométristes québécois afin d’assurer le suivi nécessaire des patients diabétiques. Elle positionne ainsi clairement l’optométriste québécois en tant que partenaire de première ligne du système de santé et ce, tout en précisant le champ d’intervention optométrique. Radio-Canada : 12 juillet 2007 Personnes âgées : Examen pour la sécurité. Résumé : Recommandation à la SAAQ d’exiger pour les conducteurs aînés l’examen de contrôle statutaire à 65 ans plutôt qu’à 75 ans. L’avancement de 10 ans de l’examen oculo-visuel obligatoire aurait un objectif de prévention afin d’améliorer la sécurité routière. L’Actualité médicale : 26 septembre 2007 Le rôle de première ligne des optométristes Résumé : Les optométristes sont des intervenants de première ligne compétents et autonomes exerçant en partenariat avec les médecins généralistes. Ils offrent des services de dépistage et certains services de traitements de pathologies courantes du segment antérieur. A fortiori considérant les difficultés d’accès au système de santé, plus particulièrement aux médecins spécialistes, les optométristes représentent ainsi une solution réelle pour les patients. Message du CPRO JE : 5 octobre 2007 La vente de lentilles ophtalmiques sur Internet Résumé : Y-a-t-il des dangers à acheter des lentilles ophtalmiques sur Internet? Le journaliste Richard Olivier a effectué une entrevue avec la présidente, Mme Chassé, O.D., afin de l’interroger sur les dangers de l’achat de lentilles ophtalmiques sur Internet compte tenu de la hausse en popularité de cette pratique et des coûts reliés étant nettement inférieurs à ceux disponibles en clinique optométrique ou au sein des bureaux d’optique. Lors de cette entrevue Mme Chassé, O.D., a fait mention des préoccupations de l’Ordre vis-à-vis cette pratique et a tenté de démontrer les inconvénients de l’achat de lentilles ophtalmiques sur Internet. Radio-Nord : Août 2007 Existe-t-il une pénurie des effectifs optométriques dans la région de l’Abitibi? Résumé : Interpellée par la situation de pénurie des effectifs dans le secteur de la santé, la journaliste a questionné la présidente de l’Ordre des optométristes sur la situation des optométristes dans sa région. Mme Chassé, O.D., note que cette pénurie n’est pas une pénurie d’effectifs, mais bien plus une saturation du marché en terme de nombre de points de services. En effet, en se basant sur les statistiques disponibles, elle précise que les optométristes sont présents sur tout le territoire québécois et selon un ratio population/ optométristes très avantageux, car fortement supérieur au ratio des autres provinces canadiennes. De plus, elle a souligné que, d’après ses informations, un patient qui a besoin d’un examen visuel rapidement peut généralement obtenir un rendez-vous dans un délai d’un jour ou deux pour un examen régulier et la journée même en cas d’urgence oculaire. Chers confrères et consœurs, Il me fait plaisir de vous dire quelques mots sur les activités 2007-2008 du CPRO. Vous avez déjà reçu le programme du Colloque International sur l’Œil et la Vision ainsi que celui de la formation continue en ligne et des ateliers cliniques offerts par l’École d’optométrie à l’automne 2007. L’ensemble des cours proposés, sous toutes leurs formes, représente près de 65 heures de formation. Le Colloque compte déjà plus de 900 inscriptions, ce qui en fait une fois de plus l’événement majeur du CPRO. Comme vous l’avez constaté, notre collègue Daniel Brazeau – directeur scientifique de l’activité – nous a proposé à cette occasion une gamme de conférences très variées menant à l’obtention de crédits de formation, aussi bien en optométrie générale qu’en santé oculaire. Saluons au passage son effort pour réunir des conférenciers francophones. Je tiens également à adresser toutes mes félicitations aux responsables du CPRO organisateurs du Colloque, Dr Érik Zwarts, optométriste, et Mme Cristina Fernandes. L’École d’optométrie poursuit quant à elle son objectif de régionalisation en offrant des soirées séminaires à Sherbrooke (mardi 30 octobre), Longueuil (lundi 12 novembre), Gatineau (mardi 30 octobre), Rimouski (dimanche 21 octobre) et Québec (samedi 10 novembre). Les optométristes concernés sont invités à s’inscrire en nombre aux activités proposées pour assurer la pérennité de ce programme. Au plaisir de vous rencontrer prochainement. Je vous souhaite au nom du CPRO une belle saison automnale et vous prie d’agréer mes confraternelles salutations. Dr Jacques GRESSET, optométriste, PhD, FAAO Président PERSPECTIVES Santé mentale et occupation professionnelle Bonne nouvelle pour les optométristes : vous faites partie des personnes les moins à risque de développer des problèmes de santé mentale, selon une recherche menée par Alain Marchand de l’École des relations industrielles de l’Université de Montréal. Mais encore… Qu’est-ce qui fait qu’une profession ou un travail donné soit associé à une meilleure santé psychologique ? Plusieurs facteurs. L’accès à une profession exige notamment un bon niveau d’intelligence, de motivation, de qualité de relations interpersonnelles et d’adaptation sociale qui constituent les bases d’une bonne santé mentale. La pratique de la profession comme telle pourra avoir des effets positifs ou négatifs sur l’équilibre psychologique et le bonheur d’une personne. En effet, selon le degré d’autonomie, de contrôle sur son environnement et sur sa vie que lui apporte l’exercice de la profession, une personne sera plus ou moins heureuse. La tolérance au stress sera d’autant plus grande que les efforts donnent des résultats tangibles. En effet, ce n’est pas la fatigue d’avoir travaillé fort qui nous épuise, c’est celle d’avoir fait du sur-place malgré un degré élevé d’efforts. La capacité de choisir sa clientèle, ses activités, son horaire de travail, la liberté d’établir ses priorités et de planifier ses activités sont autant d’ingrédients qui permettent à une personne de demeurer en accord avec ellemême au travail comme dans le reste de sa vie, de se réaliser à travers son travail et ainsi, d’harmoniser sa vie personnelle et professionnelle. Nous avons besoin d’un sentiment d’unité. Choisir une profession qui nous ressemble, par laquelle exploiter nos talents et développer notre créativité constitue A V I S A U déjà un excellent point de départ. L’environnement humain que procure l’exercice d’une profession est d’une importance capitale. Les autres professionnels et le personnel qui constitue l’équipe qui nous accompagne quotidiennement sont des personnes qui prennent une importance majeure dans notre vie. Si la possibilité d’éviter les conflits est un atout, le talent de les résoudre en est un plus sûr encore. Le travail provoque des occasions de projets communs qui peuvent enrichir les relations, mais il comporte aussi des stress qui causent des tensions interpersonnelles, ce qui est normal. C’est la capacité de les résoudre qui fait la différence. Certains facteurs de santé mentale nous échappent, comme les prédispositions familiales et héréditaires, les fragilités ou les forces acquises au cours d’expériences douloureuses et les stress actuels, qu’ils soient aigus ou continus. D’autres facteurs sont cependant davantage sous notre contrôle et le choix d’une profession ainsi que la manière de l’exercer en font partie. Aucune occupation professionnelle ne peut, à elle seule, assurer notre santé mentale. Le travail, tout important qu’il soit pour notre qualité de vie psychologique, ne peut répondre à tous les besoins. Si la conciliation travail-famille pose un défi, elle constitue aussi une source d’équilibre. Les relations affectives, familiales, amoureuses et amicales ne peuvent être remplacées par le travail. Ceux qui s’y réfugient sont tôt ou tard confrontés à un vide que seule une vie intérieure et affective bien remplie peut combler. Si l’occupation professionnelle peut contribuer à une bonne santé mentale, celle-ci mérite que l’identité repose solidement sur l’ensemble de la personne. Rose-Marie Charest Présidente de l’Ordre des psychologues du Québec L E C T E U R Dans le cadre de cette rubrique intitulée «Perspectives», des intervenants de différents horizons, optométriques ou non, viendront faire part de leur point de vue sur différents sujets qui, de près ou de loin, concernent les optométristes. Évidemment, le but d’une telle démarche est de susciter la réflexion et les discussions, en permettant aux lecteurs d’avoir un éclairage original, voire même différent, en regard des positions habituelles auxquelles la profession adhère. En tout état de cause, il faut comprendre que les positions qui seront présentées dans cette rubrique n’engagent que leurs auteurs et que leur publication dans Opto Presse ne peut d'aucune façon être interprétée comme signifiant que l’Ordre les partage ou y adhère. Bonne lecture ! Projet de règlement relatif à l’exercice de l’optométrie en société Une étape importante de franchie – Bientôt l’entrée en vigueur? Le 4 juillet dernier, le projet de Règlement sur l’exercice de la profession d’optométrie en société adopté par le Bureau de l’Ordre était publié pour consultation à la Gazette officielle du Québec. Ainsi était franchie une étape importante du processus habituel devant conduire à l’approbation gouvernementale, soit l’étape finale requise pour la mise en vigueur du règlement. On ne peut à ce stade-ci présumer de l’évolution de ce processus et du moment où il sera complété, permettant ainsi aux optométristes de profiter des nouvelles possibilités offertes par le projet de règlement. Toutefois, il n’est pas déraisonnable de penser que le tout puisse aboutir au cours de l’automne. À tout événement, les membres de l’Ordre seront tenus étroitement informés de l’évolution du dossier. Aussi, ils pourront compter sur un guide d’application des dispositions du règlement en question, lequel guide est en cours d'élaboration. Avis de limitation du droit d’exercice Avis est donné conformément à l’article 182.9 du Code des professions (L.R.Q., c. C-26) que le 5 octobre 2007, le Bureau de l’Ordre des optométristes du Québec a décidé de limiter le droit d’exercer l’optométrie de Mme Lorraine Fournier, O.D., dont le domicile professionnel est situé au 952, Place Comtois, Terrebonne, Province de Québec. Cette limitation consiste notamment à ce que Mme Fournier, O.D., ne puisse exercer l’optométrie que sous la surveillance à distance d’un optométriste détenteur du permis relatif à l’administration de médicaments aux fins de l’examen des yeux qui est autorisé à agir à cette fin par le comité administratif de l’Ordre. Cette limitation est effective jusqu’à ce que Mme Fournier, O.D., ait complété avec succès des activités de perfectionnement en optométrie générale ainsi qu’en santé oculaire, au cours d’une période d’une année. N.B. : Cette section regroupe les avis qui font suite à une décision rendue par ’une ou l’autre des instances de l’Ordre et qui doivent obligatoirement être publiés conformément au Code des professions. À noter qu’en raison de différents facteurs, tels les délais de parution d’Opto Presse et les délais inhérents aux procédures d’appel, ces avis sont dans certains cas publiés après que les radiations ou les suspension ou limitation de droit d’exercice aient été entièrement ou partiellement purgées ou complétées. Pour ce qui est du contenu du projet de règlement, l’Ordre en a déjà présenté les grandes lignes à quelques reprises, dans le cadre d’Opto Presse et autrement, en fonction des ajustements qu’il a connus au fil de la réflexion ayant conduit à son adoption et du processus d’examen par l’Office des professions du Québec. Le texte intégral du projet de règlement, tel que publié, étant accessible dans le site Internet de l’Ordre (www.ooq.org), il est aussi possible de consulter le dernier tableau récapitulatif publié dans l’édition hiver 2007 d’Opto Presse, disponible également dans ce site : http://www.ooq.org/documents/OptoPresseHiver07.pdf Bien sûr, avant de prendre quelque décision définitive que ce soit en regard de l’organisation de ses activités professionnelles en société par actions ou en société en nom collectif à responsabilité limitée, il est hautement préférable d’attendre de connaître la version finale des dispositions réglementaires qui entreront en vigueur. A P P E L D E C A N D I D AT U R E S POUR LE POSTE DE SYNDIC Lors d’une récente assemblée, le Bureau de l’Ordre a résolu de procéder à un appel de candidatures pour le poste de syndic. Cet appel de candidatures est effectué conformément au processus prévu à la partie 15 des Règles d’éthique et de fonctionnement applicables au syndic, au président et aux administrateurs, et constitue une étape préalable à la décision relative au renouvellement du mandat du Dre Mona Bergevin, optométriste, syndique à l’Ordre. Toute personne qui souhaite poser sa candidature à ce poste doit, au plus tard le 30 novembre 2007, transmettre au siège social de l’Ordre son curriculum vitae ainsi qu’une lettre dans laquelle elle décrit son intérêt pour ce poste. Aussi, pour toute question relative à cet appel de candidatures, il est possible de contacter Me Marco Laverdière, secrétaire et directeur général de l’Ordre, par téléphone (514-499-0524) ou par courriel ([email protected]).* Congrès scientifique annuel de Diabète Québec Le Conseil professionnel de Diabète Québec organise cette année encore son congrès scientifique annuel qui a pour thème : Le diabète : De tout pour tous. Notons de plus que dans le cadre de cet évènement, le Dr Langis Michaud, optométriste offrira une conférence ayant pour titre : Les effets oculaires du diabète: Perspectives de la première ligne. Une demande a par ailleurs été effectuée à l’Ordre afin que 4 unités de formation continue (UFC) soient reconnues pour les activités offertes le samedi 10 novembre 2007. Opto Presse est publié quatre (4) fois par année : Ordre des optométristes du Québec, 1265, rue Berri, bureau 700, Montréal (Québec) H2L 4X4. Téléphone : (514) 499-0524 • Télécopieur : (514) 499-1051 Responsables de la production : Dre Louise Mathers, optométriste, présidente du comité des communications; Mme Claudine Champagne, chargée d’affaires administratives; Mme Jacqueline Houle, secrétaire. Le congrès annuel se tiendra les 9 et 10 novembre 2007 au Centre des congrès de Québec. Pour les optométristes intéressés à y participer, nous vous invitons à contacter l’organisme Diabète Québec au 1-800-361-3504 ou consulter leur site Web au www.diabete.qc.ca Conception graphique et Imprimeur : Komunikintramedia La reproduction de ce bulletin est interdite en tout ou en partie sans autorisation de l’Ordre des optométristes du Québec.