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Un spectacle de la cie « la main d’œuvres »
Théâtre | 7+
Dossier d’accompagnement
Présentation
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Hasard ? Nécessité ? A quoi tient la suite de nos gestes quotidiens, et de
toutes les actions réflexes que nous menons sans y penser ?
Partant d'un questionnement philosophique sur la manière dont nous
habitons l'espace, cette performance architecturale fait bouger les lignes
de nos perceptions courantes. La figure d'une femme, ingénieur
d'équilibres instables, incarne le point fixe d'un cadre en perpétuelle
évolution dont elle règle et dérègle les contours de manière aussi ludique
que réfléchie.
Distribution
conception et interprétation Katerini Antonakaki |
complicité artistique : regard extérieur et régie Sébastien Dault |
Les thèmes / les mots clés du spectacle
- Occuper l’espace / Détourner l’espace / Inventer de nouveaux espaces
- Architecture / La ville / Habiter
- Art contemporain / Performance
La compagnie
La compagnie « la main d'œuvres » a mis en chantier depuis plusieurs
années une sorte de cirque poétique qui revisite l'approche traditionnelle
de la scène tout en bousculant la manière dont nous appréhendons le
monde. Ses recherches, essentiellement centrées sur la question du
temps et de l'espace, défient les lois de l'équilibre en concevant des
formes hors norme qui intègrent les arts plastiques, l'acrobatie, le théâtre
d'objets et la musique. La danse, les arts du cirque et la passion pour
l'architecture nourrissent également le travail de la compagnie qui
revendique la dimension artisanale de ses créations
Katerini Antonakaki
Fille, nièce, cousine et pour finir sœur d'architèctes, fascinée par les
chantiers des artisans dès mon plus jeune âge, j'ai baigné dans les plans
et les observations. J'ai beaucoup dessiné. Puis j'ai abordé l'architecture à
travers le théâtre d'objets; le théâtre d'objets à travers la musique ; la
musique à travers la danse ; la danse à travers la soudure et la
construction. Aujourd'hui je me considère artiste - artisan, toujours en
qualité
d'apprenti
plutôt
qu'en
maitre
d'ouvrage.
Originaire de Grèce, Katerini Antonakaki débute ses études de danse à
l'Ecole Nationale de Danse d'Athènes avant d'arriver en France en 1983
pour poursuivre son enseignement à l'Académie Internationale de Danse
de Lyon. Elle suit également des cours de marionnettes, esthétique de
l'histoire de l'art et voix et mouvement au Conservatoire de Lyon et avec
le Théâtre du Mouvement. Katerini Antonakaki est également diplômée en
scénographie et en musique électroacoustique. En 2008 elle fonde la
compagnie "la main d'œuvres" avec Sébastien Dault et axe son travail
autour de l'espace et la scénographie à travers le théâtre d'objets,
d'images et de mouvements. Ces spectacles ont été présentés à de
nombreux théâtres et festivals en Europe, aux Etats-Unis et en Tunisie.
Sébastien Dault
Les arts du cirque m'ont invité très tôt à déplacer des limites, à chercher
d'autres possibilités... J'aime renverser les principes, contempler l'invisible
et en inventer. Sébastien Dault est issu de la 13ème promotion du Centre
National des Arts du Cirque de Châlon en Champagne. Il est équilibriste,
manipulateur d'objets, percussionniste et acteur gestuel. Après avoir
tourné "Cyrk 13", mis en piste par Philippe Découflé, il crée "Bougez pas
bouger" avec K. Kanai et S. Lalanne ainsi que "Concert spectaculaire" du
Quntet de Boeufs. Il participe à de nombreuses expériences acrobatiques,
théâtrales et musicales grâce aux cartes blanches du "Chaptel Aleikoum"
et aux créations "Voyage" à Sapporo, "Oshikuzuno Voyage" à Tokyo,
"Talvi
circus
nauru"
à
Helsinki.
En 2008, après une première collaboration sur le spectacle "Sommeil en
si-bémol" avec Katerini Antonakaki, ils créent ensemble la compagnie "la
main d'œuvres". S'en suit la création de "Debout de bois" et l'exposition
"Des bouts de bois de soi", "environ 0,618", performance architecturale,
"Le compas dans l'œil, cirque d'image, et l'installation "Eclairs d'instants".
Sébastien Dault axe son travail d'auteur-interprète sur la musicalité et la
théâtralité du mouvement dans un espace chorégraphié.
Sur « Environ 0,618 »
Le spectacle est inspiré très librement de « Bâtir, habiter, penser » de
Martin Heidegger
Environ 0,618 une référence au nombre d’or
Le nombre d'or est la proportion, définie initialement en géométrie,
comme l'unique rapport entre deux longueurs et telles que le rapport
de la somme des deux longueurs (
) sur la plus grande ( ) soit égal à
celui de la plus grande ( ) sur la plus petite ( ) c'est-à-dire
lorsque
. Le découpage d'un segment en deux longueurs
vérifiant cette propriété est appelé par Euclide découpage en « extrême et
moyenne raison ». Le nombre d'or est maintenant souvent désigné par la
lettre φ (phi).
Ce nombre
irrationnel est
l'unique solution positive
de
l'équation
. Il vaut exactement :
soit approximativement 1,618 033 988 7.
Le lien entre l’architecture et le nombre d’or
Le Corbusier est l'architecte qui théorise l'usage du nombre d'or dans son
métier. S'il reprend l'idée de Vitruve, consistant à proportionner un
bâtiment aux dimensions d'un corps humain, il y associe d'autres
éléments justifiant l'usage de la proportion d'Euclide.
Le nombre d'or permet de créer un curieux système de numération. Les
mathématiques nous apprennent qu'il est possible de construire
une numération positionnelle, non seulement avec dix, comme celle des
humains, ou avec deux, pour les ordinateurs, mais avec n'importe quel
nombre réel strictement positif et différent de un. Celui construit avec le
nombre d'or, appelé base d'or, lui semble le plus adapté à l'architecture.
Au premier contact, il est un peu étrange. Par exemple dans ce système
100 est égal à 10 + 1, ce qu'un mathématicien lit φ2 = φ + 1.
Cette échelle harmonique, pour reprendre son expression, permet de
réconcilier les atouts du système métrique décimal, pratique et abstrait,
avec ceux du système anglais des pouces et des pieds, naturel mais peu
pratique. En calant les différentes dizaines, c'est-à-dire ici les puissances
du nombre d'or, sur les dimensions humaines, Le Corbusier cherche à
obtenir un système alliant les deux avantages. La deuxième unité
correspond à la taille d'un avant-bras, la troisième à la distance entre le
nombril et le sommet de la tête, la quatrième à celle entre le sol et le
nombril d'un homme debout et la cinquième à la taille d'un adulte.
En termes d'architecture, cette démarche offre un moyen naturel pour
incarner l'idéal de Vitruve. Chaque dizaine correspond à une proportion
humaine et les différentes proportions se répondent entre elles. En termes
d'urbanisme, Le Corbusier cherche à trouver un moyen de normalisation.
En 1950, date de parution du premier tome sur le Modulor, nom qu'il
donne à ce système, les besoins de reconstruction sont vastes et la
rationalisation de la production, un impératif. L'auteur parle de machine à
habiter. Cette démarche, vise aussi un objectif esthétique. La
normalisation dispose d'un avantage, elle permet plus d'harmonie. Le
tracé régulateur, c'est-à-dire l'échelle construite sur la suite de Fibonacci y
joue un rôle : « Le tracé régulateur n'apporte pas d'idée poétique ou
lyrique ; il n'inspire nullement le thème ; il n'est pas créateur ; il est
équilibreur. Problème de pure plasticité »
À partir des années 1950, Le Corbusier utilise systématiquement le
modulor pour concevoir son œuvre architecturale. La Cité radieuse de
Marseille ou la Chapelle Notre-Dame-du-Haut de Ronchampsont deux
exemples célèbres.
Source | wikipédia
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Le théâtre d’objets
D’après une définition de Brunella Eruli, le « théâtre d’objet » dissocie la
forme de la fonction utilitaire qui lui est attribué par la convention réaliste.
Il reprend l’esthétique surréaliste du collage et du détournement ludique
ou inattendu des objets.
[Définition extraite « Des cahiers de la marionnette » conçus et réalisés en
partenariat par les équipes de Théâtre de la marionnette à Paris et du Parc de la
Villette.]
La musique électroacoustique
La musique électroacoustique est un genre regroupant de nombreux
courants musicaux. L'expression « musique électroacoustique » est née au
milieu des années 1950 pour désigner une musique composée à l'aide de
sons enregistrés ou réalisés par synthèse. Elle puise ainsi son origine à la
fois dans la musique concrète initiée en France par Pierre Schaeffer en
1948 et dans la musique électronique développée au début des années
1950 à Cologne. Elle regroupe des courants aussi divers que la musique
acousmatique, la musique mixte, le live electronic ou le paysage sonore.
Tout en étant souvent considéré comme le surensemble de la musique
électronique, sa définition et ses caractéristiques restent sujettes à de
nombreux débats.
Le champ de la musique électroacoustique est vaste. D'importants centres
de recherche et de composition musicale existent à travers le monde et il
y a de nombreux festivals et conférences présentant la musique
électroacoustique, notamment la conférence internationale de la musique
sur ordinateur (International Computer Music Conference (en), ICMC), la
conférence internationale sur les nouvelles interfaces pour l'expression
musicale (New Interfaces for Musical Expression (en), NIME), la
conférence EMS (Electronic Music Studies Conference), le Festival
International de Musique et Créations Electroacoustiques de Bourges et
le Festival
Présences et Présences
électroniques en
France
et
le
festival Ars Electronica à Linz en Autriche.
Un certain nombre d'associations nationales promeuvent ce courant
musical,
tels
que
la Communauté
Electroacoustique
Canadienne (en) (CEC), le Groupe de Recherches Musicales (GRM),
l'Institut de recherche et coordination acoustique/musique (IRCAM) en
France, l'Institut Musique Electroacoustique de Bourges, IMEB,
le SEAMUS (en) aux États-Unis, l'ACMA en Australie et le réseau Sonic
Arts Network (en) au Royaume-Uni.
Les
revues
consacrées
à
la
recherche
en
musique
électroacoustique Computer
Music
Journal (en) (du Massachusetts
Institute of Technology) et Organised Sound sont parmi les revues les plus
reconnues internationalement. Beaucoup d'autres publications nationales
existent sous forme imprimée ou électronique.
Art contemporain : la performance
La performance est, par essence, un art éphémère qui laisse peu d'objets
derrière lui. Certains historiens de l'art situent l'origine de la performance
dans la pratique des rituels ou rites de passage observés depuis l'origine
de l'Homme. D'un point de vue anthropologique, la performance s'est
manifestée et définie de différentes manières à travers les cultures et les
âges. Selon Richard Martel, l'art performance constitue peut-être la forme
artistique la plus ancienne de l'humanité. Une chose semble néanmoins
claire : le corps, le temps et l'espace constituent généralement les
matériaux de base d'une « performance ».
Rappelant que le mot dérive du latin pro forma ou per forma pour indiquer
un événement qui s’accomplit à travers une forme, Giovanni Lista souligne
que le terme a été utilisé pour la première fois dans sa version moderne
par les futuristes italiens, en 1914, lors d’une « soirée-événement »
organisée à Naples1.
Les origines de la performance artistique comme on l'entend actuellement
remontent aux activités du groupe gutaï (Japon, 1954). Sur des peintures
de très grand format, entailler, déchirer, mettre en pièces, brûler,
projeter, lancer… sont ses mots d’ordre; qui incluent presque
systématiquement le corps de l'artiste dans l'œuvre. Celle-ci étant
généralement détruite dans l'action, il ne reste donc que très peu de
traces des originaux. Par contre, on retrouve en nombre des traces
cinématographiques, vidéo et photographiques.
C'est sans doute après son voyage au Japon, au cours duquel il a peut
être également vu les premières œuvres monochromes d'Atsuko Tanaka,
qu'Yves Klein initiera, par ses « gestes » et « actions », la performance en
France.
Dans la tradition de l'art contemporain occidental, il existe plusieurs
termes désignant des types de performances se rattachant à différentes
traditions. La « performance concrète », est essentiellement une action
artistique comportementale entreprise par un (ou des) artiste(s), face à
un public ; la « manœuvre » active une tentative d'infiltration
comportementale de l'environnement par l'artiste et des objets
prolongateurs ; le happening ; la « poésie-action », expression proposée
par Bernard Heidsieck, l'un des fondateurs de la poésie sonore, relève de
la mise en situation d'une action impliquant le texte et la présence ; la
« situation construite » est une action dirigée vers le tissu social ; l’« art
corporel » ou « body-art » des années 1960 et 1970 définit une pratique
où les limites du corps sont mises à l'épreuve dans un cadre artistique et
où l'artiste vise à expérimenter et à faire partager une œuvre dans
laquelle le corps est mis en état de déstabilisation cognitive ou
expérientielle. D'autres traditions artistiques proposent d'autres concepts
de
performance.
Par
exemple,
dans
la
tradition
de
l'art
contemporain Javanais, on propose dès les années 1990 le concept de
« Jeprut », une action comportementale spontanée, sans durée prédéterminée et pouvant se dérouler sur une échelle temporelle inhabituelle.
À cause de leurs caractères souvent « monstratifs », faisant appel à une
certaine forme de représentation, certaines performances empruntent
parfois des éléments au langage théâtral. Mais leurs démonstrations,
davantage fondées sur l'idée de processus, relèvent plus de situations
fondées sur une structure de déroulement temporelle qu'au théâtre.
Contrairement au théâtre où le temps est construit de manière
purement fictionnelle, le temps et l'espace in situ constituent souvent les
éléments essentiels de la pratique de la performance. Ainsi, si on la met
en parallèle avec la tradition littéraire, la prose pourrait être à la poésie ce
que la performance serait au théâtre. Certaines performances utilisent
également des éléments théâtraux en les détournant de leurs fonctions
d'origine, s'inspirant du concept de distanciation brechtienne.
La performance, pratique « intermedia », au sens de ce terme donné
par Dick Higgins, peut trouver son origine dans tous les secteurs de l'art
dont elle brouille les frontières et mixe les catégories, même s'il est
évident que, suivant le contexte socioculturel où le terme « performance »
est utilisé, il inclut - ou exclut - certaines disciplines artistiques dans son
processus de production. Elle peut aussi emprunter des éléments à l'art
culinaire, la technologie, l'art populaire ou même quelquefois à des
activités socio-économiques où le corps est utilisé à des fins marchandes
(comme la microchirurgie chez Orlan, l'érotisme chez Cosey Fanni Tutti,
etc.). Ainsi, une performance peut indifféremment se produire par un ou
plusieurs médiums, médias ou même un média de masse.
Rose Lee Goldberg applique le terme de performance au travail des
futuristes comme Marinetti. Les artistes de Fluxus tels que d'abord George
Brecht, initiateur de Fluxus avec George Maciunas et créateur de l'EVENT,
puis Yoko Ono, Nam June Paik, Joseph Beuys, Wolf Vostell, Alison
Knowles, ou le groupe niçois de Fluxus, fortement influencé par G. Brecht,
avec Benjamin Vautier (dit Ben), Serge Oldenbourg (dit Serge III), Robert
Bozzi, Robert Erébo et Marcel Alocco, ont fondé durant les années
1960 les assises de la performance post-moderne occidentale.
La performance peut être un art du risque immédiat, présenté en public,
d'ailleurs souvent en interaction avec les membres de celui-ci.
La performance découle la plupart du temps d'une composition, d'une
partition, ou d'une quelconque autre « écriture préalable » (comme
l'affirme O. Garcin) liées à la notion de formulation. Par extension, se
traduisant sous forme de texte, dessins, protocoles... produits a priori ou
a
posteriori,
la
performance
donne
des
œuvres
dépassant
l'« éphéméritée » de sa révélation. Née dans un contexte de reproduction
moderne de l'image, souvent éphémère et évanescente, elle remet en
cause la notion de marchandisation de l'objet d'art tout en proposant des
signes matériels qui sont aussi des œuvres appartenant à la catégorie des
objets.
Dans un tel contexte, le problème de la représentation, pour les artistes
de performance comme pour les amateurs d'art, s'avère important. La
représentation, traduite sous la forme d'un « spectacle » comporte
certains problèmes idéologiques que des artistes actifs en « art action »
ont dénoncé dès les débuts (particulièrement parmi les futuristes et, plus
tard, par les happening d'Allan Kaprow, puis par les situationnistes,
comme en témoignent certains passages du livre La Société du
spectacle de Guy Debord). Ainsi tout un mouvement de la performance
fait appel à la mise en place de situations visant à infiltrer le tissu social
(voir par exemple, l'art sociologique). Avec l'apparition des « pratique
relationnelles » et de nouveaux outils de communication à la fin
du xxe siècle, les artistes qui travaillent de cette manière se sont
multipliés depuis les années 1990.
Il est difficile de définir précisément la pratique constamment changeante
de la performance. En effet elle semble consister essentiellement en une
redéfinition des modalités d'utilisation des langages artistiques. Son
inscription dans une tradition autre que celle qu'elle a elle-même créée la
conduit à une référence aux systèmes des Beaux-arts, c'est-à-dire alors à
une présence dans l'Histoire de l'art qui ne sera plus celle qui lui a souvent
été attribuée, une série d'anecdotes éphémères accompagnant le
surgissement d'avant-gardes et ensuite d'individualités.
Principe de création particulier, la performance est une réponse aux
modus operandi de l'art de la fin du xxe siècle et du début du xxie siècle,
questionnant l'hypothèse de pérennité de l'objet en art et annonçant le
nécessaire intérêt au processus de la réalisation, la performance rappelle
que l'art n'a pas d'existence, comme toute production de l'esprit, sans
l'existence de l'artiste lui-même : la vie.
Source | wikipédia
Architecture
L'architecture est l'agencement des formes complexes des édifices, et
l'art de les imaginer, de les concevoir et de diriger leur réalisation.
En France, l'architecture est traditionnellement considérée comme le
premier des beaux-arts, elle est légalement définie comme "une
expression de la culture1", ce qui revient à préciser que la logique qui
prévaut en architecture n'est ni commerciale, ni industrielle, ni
même scientifique ou littéraire, ni surtout financière, mais
fondamentalement culturelle.
Par extension, le terme d’« architecture » est aussi utilisé pour désigner la
conception de systèmes organisés en structures complexes, notamment
l’architecture logicielle et informatique et les réseaux de l’information ; ces
notions étant développées dans leurs articles respectifs ne le seront pas
ici.
Source | wikipédia
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