environ 0,618
Un spectacle de la cie « la main d’œuvres »
Théâtre | 7+
Dossier d’accompagnement
Présentation
…………………………….…………………………………………………………
environ 0,618
Hasard ? Nécessité ? A quoi tient la suite de nos gestes quotidiens, et de
toutes les actions réflexes que nous menons sans y penser ?
Partant d'un questionnement philosophique sur la manière dont nous
habitons l'espace, cette performance architecturale fait bouger les lignes
de nos perceptions courantes. La figure d'une femme, ingénieur
d'équilibres instables, incarne le point fixe d'un cadre en perpétuelle
évolution dont elle règle et dérègle les contours de manière aussi ludique
que réfléchie.
Distribution
conception et interprétation Katerini Antonakaki |
complicité artistique : regard extérieur et régie Sébastien Dault |
Les thèmes / les mots clés du spectacle
- Occuper l’espace / Détourner l’espace / Inventer de nouveaux espaces
- Architecture / La ville / Habiter
- Art contemporain / Performance
La compagnie
La compagnie « la main d'œuvres » a mis en chantier depuis plusieurs
années une sorte de cirque poétique qui revisite l'approche traditionnelle
de la scène tout en bousculant la manière dont nous appréhendons le
monde. Ses recherches, essentiellement centrées sur la question du
temps et de l'espace, défient les lois de l'équilibre en concevant des
formes hors norme qui intègrent les arts plastiques, l'acrobatie, le théâtre
d'objets et la musique. La danse, les arts du cirque et la passion pour
l'architecture nourrissent également le travail de la compagnie qui
revendique la dimension artisanale de ses créations
Katerini Antonakaki
Fille, nièce, cousine et pour finir sœur d'architèctes, fascinée par les
chantiers des artisans dès mon plus jeune âge, j'ai baigné dans les plans
et les observations. J'ai beaucoup dessiné. Puis j'ai abordé l'architecture à
travers le théâtre d'objets; le théâtre d'objets à travers la musique ; la
musique à travers la danse ; la danse à travers la soudure et la
construction. Aujourd'hui je me considère artiste - artisan, toujours en
qualité d'apprenti plutôt qu'en maitre d'ouvrage.
Originaire de Grèce, Katerini Antonakaki débute ses études de danse à
l'Ecole Nationale de Danse d'Athènes avant d'arriver en France en 1983
pour poursuivre son enseignement à l'Académie Internationale de Danse
de Lyon. Elle suit également des cours de marionnettes, esthétique de
l'histoire de l'art et voix et mouvement au Conservatoire de Lyon et avec
le Théâtre du Mouvement. Katerini Antonakaki est également diplômée en
scénographie et en musique électroacoustique. En 2008 elle fonde la
compagnie "la main d'œuvres" avec Sébastien Dault et axe son travail
autour de l'espace et la scénographie à travers le théâtre d'objets,
d'images et de mouvements. Ces spectacles ont été présentés à de
nombreux théâtres et festivals en Europe, aux Etats-Unis et en Tunisie.
Sébastien Dault
Les arts du cirque m'ont invité très tôt à déplacer des limites, à chercher
d'autres possibilités... J'aime renverser les principes, contempler l'invisible
et en inventer. Sébastien Dault est issu de la 13ème promotion du Centre
National des Arts du Cirque de Châlon en Champagne. Il est équilibriste,
manipulateur d'objets, percussionniste et acteur gestuel. Après avoir
tourné "Cyrk 13", mis en piste par Philippe Découflé, il crée "Bougez pas
bouger" avec K. Kanai et S. Lalanne ainsi que "Concert spectaculaire" du
Quntet de Boeufs. Il participe à de nombreuses expériences acrobatiques,
théâtrales et musicales grâce aux cartes blanches du "Chaptel Aleikoum"
et aux créations "Voyage" à Sapporo, "Oshikuzuno Voyage" à Tokyo,
"Talvi circus nauru" à Helsinki.
En 2008, après une première collaboration sur le spectacle "Sommeil en
si-bémol" avec Katerini Antonakaki, ils créent ensemble la compagnie "la
main d'œuvres". S'en suit la création de "Debout de bois" et l'exposition
"Des bouts de bois de soi", "environ 0,618", performance architecturale,
"Le compas dans l'œil, cirque d'image, et l'installation "Eclairs d'instants".
Sébastien Dault axe son travail d'auteur-interprète sur la musicalité et la
théâtralité du mouvement dans un espace chorégraphié.
Sur « Environ 0,618 »
Le spectacle est inspiré très librement de « Bâtir, habiter, penser » de
Martin Heidegger
Environ 0,618 une référence au nombre d’or
Le nombre d'or est la proportion, définie initialement en géométrie,
comme l'unique rapport entre deux longueurs et telles que le rapport
de la somme des deux longueurs ( ) sur la plus grande ( ) soit égal à
celui de la plus grande ( ) sur la plus petite ( ) c'est-à-dire
lorsque . Le découpage d'un segment en deux longueurs
vérifiant cette propriété est appelé par Euclide découpage en « extrême et
moyenne raison ». Le nombre d'or est maintenant souvent désigné par la
lettre φ (phi).
Ce nombre irrationnel est l'unique solution positive de
l'équation . Il vaut exactement :
soit approximativement 1,618 033 988 7.
Le lien entre l’architecture et le nombre d’or
Le Corbusier est l'architecte qui théorise l'usage du nombre d'or dans son
métier. S'il reprend l'idée de Vitruve, consistant à proportionner un
bâtiment aux dimensions d'un corps humain, il y associe d'autres
éléments justifiant l'usage de la proportion d'Euclide.
Le nombre d'or permet de créer un curieux système de numération. Les
mathématiques nous apprennent qu'il est possible de construire
une numération positionnelle, non seulement avec dix, comme celle des
humains, ou avec deux, pour les ordinateurs, mais avec n'importe quel
nombre réel strictement positif et différent de un. Celui construit avec le
nombre d'or, appelé base d'or, lui semble le plus adapté à l'architecture.
Au premier contact, il est un peu étrange. Par exemple dans ce système
100 est égal à 10 + 1, ce qu'un mathématicien lit φ2 = φ + 1.
Cette échelle harmonique, pour reprendre son expression, permet de
réconcilier les atouts du système métrique décimal, pratique et abstrait,
avec ceux du système anglais des pouces et des pieds, naturel mais peu
pratique. En calant les différentes dizaines, c'est-à-dire ici les puissances
du nombre d'or, sur les dimensions humaines, Le Corbusier cherche à
obtenir un système alliant les deux avantages. La deuxième unité
correspond à la taille d'un avant-bras, la troisième à la distance entre le
nombril et le sommet de la tête, la quatrième à celle entre le sol et le
nombril d'un homme debout et la cinquième à la taille d'un adulte.
En termes d'architecture, cette démarche offre un moyen naturel pour
incarner l'idéal de Vitruve. Chaque dizaine correspond à une proportion
humaine et les différentes proportions se répondent entre elles. En termes
d'urbanisme, Le Corbusier cherche à trouver un moyen de normalisation.
En 1950, date de parution du premier tome sur le Modulor, nom qu'il
donne à ce système, les besoins de reconstruction sont vastes et la
rationalisation de la production, un impératif. L'auteur parle de machine à
habiter. Cette démarche, vise aussi un objectif esthétique. La
normalisation dispose d'un avantage, elle permet plus d'harmonie. Le
tracé régulateur, c'est-à-dire l'échelle construite sur la suite de Fibonacci y
joue un rôle : « Le tracé régulateur n'apporte pas d'idée poétique ou
lyrique ; il n'inspire nullement le thème ; il n'est pas créateur ; il est
équilibreur. Problème de pure plasticité »
À partir des années 1950, Le Corbusier utilise systématiquement le
modulor pour concevoir son œuvre architecturale. La Cité radieuse de
Marseille ou la Chapelle Notre-Dame-du-Haut de Ronchampsont deux
exemples célèbres.
Source | wikipédia
…………………………………………………………………………………………
Le théâtre d’objets
D’après une définition de Brunella Eruli, le « théâtre d’objet » dissocie la
forme de la fonction utilitaire qui lui est attribué par la convention réaliste.
Il reprend l’esthétique surréaliste du collage et du détournement ludique
ou inattendu des objets.
[Définition extraite « Des cahiers de la marionnette » conçus et réalisés en
partenariat par les équipes de Théâtre de la marionnette à Paris et du Parc de la
Villette.]
1 / 9 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !