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Actualisation au 17 février 2006
LICENCE de SOCIOLOGIE
"PARCOURS ANTHROPOLOGIE"
"MINEURE ANTHROPOLOGIE"
Résumé des cours d’anthropologie du 2ème semestre 05-06
TIPHAINE BARTHÉLEMY Ve. 12h.15h. 215046
Grands courants de l’anthropologie
"De l’évolutionnisme au Marxisme"
Cet enseignement abordera l’étude des principaux courants qui ont marqué le
développement de l’anthropologie sociale aux XIXe et XXe siècles à partir d’un certain
nombres d’auteurs, tels L.H. Morgan, F. Boas, B. Malinowski, A.R. Radcliffe-Brown, C. Lévi-
Strauss ou M. Godelier. L’accent sera mis sur les liens existant entre l’anthropologie et les
différentes disciplines constitutives des sciences sociales (histoire, sociologie, linguistique,
notamment) afin de donner aux étudiants quelques repères théoriques et historiques
permettant de retracer la genèse de questions et de débats contemporains.
Evaluation : 2 devoirs sur table portant sur le cours et sur les textes distribués en cours.
TIPHAINE BARTHÉLEMY Me. 18h.21h. 215032
Domaine de l’anthropologie
"Sociologie de la famille et anthropologie de la parenté"
Si l’anthropologie et la sociologie s’intéressent l’une et l’autre à l’étude des faits familiaux
dans les sociétés contemporaines, s’attachant à rendre compte de la diversité de leurs
formes, de leurs fonctions de leurs évolutions, les approches qu’elles ont développées n’en
sont pas moins différentes. Après un bref rappel historique résumant les spécificités de ces
deux domaines focalisation sur les groupes de résidence pour la sociologie, sur la filiation
et l’alliance pour l’anthropologie – on s’attachera à montrer, à partir de textes contemporains,
comment ces deux approches peuvent être conjuguées et renouveler ainsi les
questionnements sur les familles d’aujourd’hui.
Evaluation : 2 devoirs sur table portant sur le cours et sur les textes distribués en cours.
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PIERRE BONTE Ve. 12h.15h. 215425
Domaine de l’anthropologie
"Anthropologie des sociétés nomades: fondements matériels et symboliques"
Il s'agirait de montrer que le nomadisme est un mode de vie qui a été celui de l'humanité
jusqu'au néolithique, que ce mode de vie est fondé sur des bases matérielles qui peuvent
varier (chasseurs-collecteurs, pasteurs nomades, nomades de la mer, sans parler des
nouvelles formes de nomadisme contemporain), mais aussi qu'il induit des systèmes de
représentation qui concernent au premier chef l'espace, mais aussi les rapports sociaux
(dispersion et concentration).
Evaluation : un dossier d'une dizaine de textes disponibles aux étudiants et sur lesquels
sera proposé un devoir final sur table qui conjugue l'étude de ces textes avec le cours.
BARBARA CASCIARRI Me. 15h.18h. 215022
Domaine de l’anthropologie
"Anthropologie des techniques. L a g e s t i o n d e l e a u d a n s l e s s o c i é t é s
r u ra l e s "
La gestion de l’eau se situe dans l’intersection entre écologique et social, ce qui en fait un
champ d’observation intéressant pour l’anthropologie. Dans beaucoup des sociétés
traditionnelles l’eau, ressource rare et vitale, est révélatrice d’inégalités et raison fréquente
de conflit, mais elle demeure soumise à un contrôle collectif et à une négociation mettant en
jeu la structure sociale entière. Sa centralité pour les communautés rurales est analysée
dans plusieurs domaines : les techniques mises en place pour son exploitation, l’espace du
politique dans la réglementation de l’accès, les représentations symboliques qui en
témoignent la valorisation. Par des exemples pris des sociétés pastorales et agricoles en
milieu aride, nous examinerons l’articulation sociale qui se noue autour de la gestion de l’eau
et sa confrontation avec les changements imposés par des nouvelles stratégies nationales et
internationales l’eau devient un enjeu central des processus de globalisation. Dans la
première partie nous définirons le cadre d’une approche à une « anthropologie de l’eau » et
dans la deuxième nous passerons à l’analyse de cas d’étude particuliers illustrant les modes
de la gestion sociale de l’eau dans diverses sociétés rurales d’Afrique et du Moyen Orient.
Programme, calendrier et bibliographie : à communiquer lors de la première séance.
Evaluation : exposé, fiche de lecture, devoir sur table.
BARBARA CASCIARRI Je. 9h.12h. 215026
Pratiques de terrain
"La méthode généalogique comme outil d’enquête ethnologique"
Le cours est consacré à l’approfondissement d’une méthode très diffusée de recueil des
données ethnographiques : la généalogie. Dans une première partie, nous retracerons les
origines de cette méthode par la codification qu’en firent les anthropologues du début du
XXe siècle et nous passerons en revue le parcours de cet outil dans les recherches
anthropologiques contemporaines. Nous présenterons aussi les points essentiels des études
de parenté en anthropologie, ainsi que des exemples du « discours généalogique » auprès
de quelques groupes qui ont fait l’objet d’analyses anthropologiques (notamment en contexte
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extra-européen).
Après cet encadrement visant à saisir le contexte de d’élaboration de la méthode
généalogique en anthropologie et ses enjeux, la partie principale de l’atelier a pour objectif
de tenter une application « concrète » de l’outil généalogique pouvant mener l’étudiant à
développer la maîtrise technique de cet instrument d’enquête en réalisant parallèlement un
exercice de construction d’un objet anthropologique et d’une problématique à partir des
enjeux du travail de terrain. Les étudiants seront guidés dans la formulation d’une petite
enquête individuelle utilisant le recueil généalogique, dont les données seront dépouillées et
analysées pendant l’atelier, avec des éventuels retours à la source d’enquête pour la
compléter en vue de la présentation finale du travail. Tout en focalisant sur la spécificité de
cet outil technique d’enquête, les étudiants seront portés à réfléchir sur l’ouverture que ce
corpus de données permet vers des domaines qui se situent bien au-delà de la parenté au
sens strict.
Programme, calendrier et bibliographie : à communiquer lors de la première séance
Evaluation : contrôle continu (centré sur les travaux produits par les étudiants dans leur
enquête)
CORINNE DAVAULT Lu. 15h.18h. 215013
Pratique du terrain
"Terrain en anthropologie politique"
Les enseignements proposés sous cette rubrique visent à approfondir les principales
méthodes d’investigation sociologique et anthropologique en proposant aux étudiants de se
confronter à des exercices pratiques de recueil et de traitement de données.
INGOLF DIENER Lu. 12h.15h. 215012
Domaine de l’anthropologie
"Anthropologie économique et écologie"
La société de travail industriel consomme de la nature au-delà de la capacité de récupération
de celle-ci, risquant de provoquer l’effondrement des écosystèmes prévalants et propices
aux humains. Du coup, le rapport à l’environnement est devenu un enjeu socio-économique
et politique majeur, provoquant de nouvelles interrogations et pratiques, par exemple :
penser globalement, agir localement.
En même temps, l’emploi se précarise, suite à deux tendances qui se superposent :
l’informatisation galopante des procès de travail d’un côté, et de l’autre la mondialisation de
tous les marchés, y compris celui du travail. D’où luttes, aux échelles internationale,
nationale, régionale et locale, pour redistribuer le travail restant socialement nécessaire et la
richesse disponible.
Quid de l’avenir du travail, et quel travail de l’avenir pour qui ?
Partant de questions et observations d’actualité, on développera la problématique
contradictoire par une approche des concepts de travail, de nature et d’écologie.
Mode de contrôle des connaissances :
• revue de presse
• partiel
• 2 fiches thématiques à partir de chaque fois cinq sources différentes
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deux petits groupes d’enquête de terrain envisageables (contrôle à déterminer ad
hoc).
Pour lire déjà un peu…
Merlant, Passet, Robin (dir.), 2003, Sortir de l’économisme. Une alternative au capitalisme
néolibéral, Paris, Les éditions de l’atelier / les éditions ouvrières, 219 p.
• Vivien, Franck-Dominique, 2004, Economie et écologie, Paris, éd. La Découverte, 125 p.
INGOLF DIENER Ma. 18h.21h. 215134
Aires culturelles
"Aire culturelle Afrique"
Colonialisme oblige, l’anthropologie a formé nombre de ses concepts et approches au
contact avec l’Afrique. L’objectif du cours est moins de retracer la genèse de la discipline
dans ses pratiques et courants que de montrer en quoi l’Afrique, réalité vivante que l’on peut
rencontrer déjà aux portes de l’université à Saint-Denis, lui a fourni nombre d’objets d’étude,
et continuera à le faire.
On distinguera entre histoire de l’Afrique et celle du regard européen sur l’Afrique ; on
fera apparaître la complexité et la pluralité des réalités vécues par les Africains aux quatre
coins de leur continent, qui ne se réduisent pas aux seuls aspects culturels (rapports socio-
économiques, politiques, écologiques…) ; prenant acte de l’(auto-)folklorisation à des fins
commerciales, on suivra également le regard qu’écrivains, cinéastes et autres musiciens
africains jettent sur leurs propres sociétés. Et entre migrations forcées de la traite des
esclaves, et migrations bloquées ces jours-ci aux confins de l’Europe, quel monde
interculturel vécu sommes-nous à même de développer ? Une approche de l’Afrique australe
(post-)apartheid sera instructive sur la dialectique race-classe. Pour y voir un peu plus clair :
avis aux anthropologues en herbe !
Mode de contrôle des connaissances :
• prestation orale (à partir d’un script à remettre), à choisir entre :
revue de presse (plusieurs articles sur un thème) ; compte-rendu du cours précédent ;
exposé sur une œuvre littéraire ou cinématographique ; exposé sur une approche de la vie
d’Africains immigrés (réunion d’association, visite dans un foyer, groupe de soutine
scolaire…).
• partiel
• note de synthèse thématique à partir de deux ou trois articles de fond
Pour lire déjà un peu…
• Kapuscinski, Ryszard, 2000, Ebène. Aventures africaines, Paris, Pocket, 372 p.
VERONIQUE DUCHESNE Lu. 9h.12h. 215039
Introduction à l’anthropologie : histoire et épistémologie
À travers une approche épistémologique et historique, cet enseignement s’attachera à
mettre en évidence la constitution de l’anthropologie et de son champ relativement à d’autres
sciences sociales.
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DIDIER GAZAGNADOU Ve. 9h.12h. 215044
Grands courants de l’anthropologie
"Evolutionnisme et diffusionnisme"
Nous examinerons dans la longue durée l'histoire des notions de progrès et d'évolution en
Europe ; notions qui seront reprises par l'anthropologie lors de son émergence au XIXe
siècle. Après avoir abordé l'anthropologie évolutionniste, en particulier à travers l'oeuvre de
H.L. Morgan ; on étudiera ce que l'on appelle le courant diffusionniste en anthropologie, que
l'on mettra en relation avec des questions contemporaines.
ALINE HEMOND Me. 9h.12h. 215026
Pratique du terrain
"Terrain en anthropologie esthétique"
Depuis Franz Boas et ses travaux sur les Indiens de la côte nord-ouest de l’Amérique du
Nord, on sait qu’à travers l’étude des productions matérielles, on tient un fil rouge qui,
partant des valeurs esthétiques et des savoir-faire techniques, nous conduit aux
représentations culturelles et aux valeurs sociales des sociétés concernées. L’objet ainsi que
les représentations figurées de tout ordre sont porteurs d’apprentissage, de techniques et de
savoir-faire, mais aussi de mémoire, d’identité et de rituels. On peut les utiliser de manière
domestique, les insérer dans un culte, on peut aussi leur conférer une valeur déchange
avec d’autres groupes. L’image peut être l’expression d’un ordre cosmogonique fondant un
rapport au territoire, ou être le support d’une revendication minoritaire ou politique. On
s’intéressera aussi aux nouvelles productions culturelles des peuples autochtones qui ont
surgi notamment depuis la deuxième guerre mondiale. À travers ces nouveaux artefacts, on
peut étudier le changement social, l’invention de la tradition, les « nouveaux créateurs », les
modifications identitaires mais aussi, les modes de consommation des touristes et leurs
valeurs, ce qui nous convie à une anthropologie interculturelle.
Dans la partie théorique du cours, seront analysés des auteurs et textes fondateurs en
anthropologie esthétique (Franz Boas, C. Lévi-Strauss, Robert Layton, Carlo Severi). La
partie pratique, dédiée au travail de terrain, prendra comme outils préférentiels l’analyse
iconographique et l’entretien avec des plasticiens ou artisans.
Evaluation : 50% enquête dans un atelier d’artiste ou galerie ; 50 % partiel (devoir sur table)
portant sur les thèmes étudiés dans le cours.
ALINE HEMOND Me. 18h.21h. 215033
Domaine de l’anthropologie
"Anthropologie politique Amérique Latine"
L’anthropologie politique dans le domaine latino-américain se donne pour objet d’étudier
l’organisation sociale et politique des groupes et sociétés, les représentations du pouvoir et
du sacré, mais aussi de penser l’articulation des groupes autochtones avec les états
nationaux ou l’étude des mouvements sociaux. Les exemples puisés dans l’etnographie
amérindienne ont aussi alimenté les débats sur l’origine du pouvoir, de la guerre et de l’état..
En se centrant sur les peuples amérindiens, notamment du Mexique, on présentera les
principales théories de l’anthropologie culturelle nord-américaine sur le gouvernement
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