LES DYNAMIQUES DES ESPACES PRODUCTIFS DANS LA MONDIALISATION Dynamique de localisation des activités a. La puissance industrielle française de la crise à la reconversion L’histoire a marqué la localisation des espaces industriels (essentiellement à l’Est d’une ligne Le Havre-Marseille) A partir des années 1960 l’aménagement du territoire favorise la déconcentration industrielle A partir des années 1980, désindustrialisation et délocalisations nécessitent une adaptation au marché mondial au travers de processus de reconversion vers des activités plus performantes (services, hautes technologies) b. Des stratégies d’adaptation à la mondialisation Renforcement de l’attractivité des territoires en mettant en relation entreprises, centres de recherche, universités, infrastructures. Cela se concrétise par la politique des pôles de compétitivité Le rôle de l’Etat, acteur central de la compétitivité par sa politique économique de soutien à l’innovation et à la recherche-développement. Tertiarisation et dynamiques territoriales c. Une économie essentiellement tertiarisée Les services illustrent la hiérarchie urbaine : services élémentaires dans les petites villes, tertiaire supérieur dans les métropoles plus ou moins spécialisées. d. Une nouvelle répartition des espaces attractifs Les stratégies de localisation des services mettent les territoires en concurrence : leur attractivité dépend de leur connexion avec le reste du monde et du niveau de qualification de leur population. Le développement des activités récréatives est favorisée dans les espaces accessibles, la proximité des marchés de consommation mais aussi par les aménagements réalisés par les pouvoirs publics. Ce schéma fait apparaître de façon stylisée et originale, le fonctionnement d’un pôle de compétitivité. Sa forme de fleur évoque à la fois l’aspect développement durable qui doit soustendre tout projet économique, et en même temps, ce mode de représentation permet de bien faire comprendre le fonctionnement de ces activités : On y perçoit tout d’abord la synergie et la complémentarité qui existe entre les entreprises, centres de formation, organismes de recherche qui font intervenir des acteurs publics (rôle de l’Etat) ou privés, dans le but de favoriser l’élaboration de produits et services innovants qui à leur tour sont à l’origine de créations d’emplois et donc croissance économique. La tige de la fleur, donc son soutient évoque des fournisseurs spécialisés indispensables à certains type de produits ou services de haute technologie ainsi que des clients ou adopteurs précoces qui vont tester et apprécier ou pas le produit, afin que celui-ci soit mis sur le marché et commercialisé. Le sol dans lequel la fleur est plantée, représente les territoires formés d’un terreau industriel, infrastructures, plateformes collaboratives, c'est-à-dire un certain nombre d’acteurs de terrain qui dans le domaine productif ou logistique favorise la mise en place et le développement d’un pôle de compétitivité. Enfin, les racines de la plante sont formées des talents, idées, investissements publics ou privés sans lesquels aucun travail innovant ou de recherche ne peut voir le jour. La notion de business angels ou de capital-risque fait référence au fait que lors de l’émergence de produits ou services innovants, il est parfois difficile de présumer de leur réussite, et les investisseurs (que l’on pourrait comparer à des mécènes en quelque sorte) risquent leur capital en cas d’échec du produit.