Ce schéma fait apparaître de façon stylisée et originale, le
fonctionnement d’un pôle de compétitivité. Sa forme de fleur
évoque à la fois l’aspect développement durable qui doit sous-
tendre tout projet économique, et en même temps, ce mode de
représentation permet de bien faire comprendre le
fonctionnement de ces activités :
On y perçoit tout d’abord la synergie et la complémentarité qui
existe entre les entreprises, centres de formation, organismes de
recherche qui font intervenir des acteurs publics (rôle de l’Etat)
ou privés, dans le but de favoriser l’élaboration de produits et
services innovants qui à leur tour sont à l’origine de créations
d’emplois et donc croissance économique.
La tige de la fleur, donc son soutient évoque des fournisseurs
spécialisés indispensables à certains type de produits ou services
de haute technologie ainsi que des clients ou adopteurs
précoces qui vont tester et apprécier ou pas le produit, afin que
celui-ci soit mis sur le marché et commercialisé.
Le sol dans lequel la fleur est plantée, représente les territoires
formés d’un terreau industriel, infrastructures, plateformes
collaboratives, c'est-à-dire un certain nombre d’acteurs de
terrain qui dans le domaine productif ou logistique favorise la
mise en place et le développement d’un pôle de compétitivité.
Enfin, les racines de la plante sont formées des talents, idées,
investissements publics ou privés sans lesquels aucun travail
innovant ou de recherche ne peut voir le jour. La notion de
business angels ou de capital-risque fait référence au fait que
lors de l’émergence de produits ou services innovants, il est
parfois difficile de présumer de leur réussite, et les investisseurs
(que l’on pourrait comparer à des mécènes en quelque sorte)
risquent leur capital en cas d’échec du produit.