La Gazette du climat

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La gazette
du climat
L’agenda des événements organisés
dans le Grand Dijon pour la COP21
page 3
La 21e Conférence des parties de la convention-cadre des Nations unies
sur les changements climatiques de 2015 (COP21) se tient à Paris du
30 novembre au 11 décembre.
François Rebsamen :
« Le Grand Dijon
est une référence écologique en France »
Le Grand Dijon se mobilise à l’occasion de cet événement planétaire :
conférences, expositions, rendez‑vous culturels, événements, visites,
ateliers se succèdent dans cette communauté urbaine de 252 000
habitants qui s’est positionnée pour faire référence en matière d’écologie
urbaine en France.
Retrouvez l’interview du maire de Dijon et président du Grand Dijon.
page 8
Le Grand Dijon se chauffe au bois
Aux Péjoces et aux Valendons, deux chaufferies bois alimentent
désormais les réseaux de chaleur communautaires.
Au fil des pages de cette «gazette du climat», découvrez les actions
contre le réchauffement climatique menées par la communauté urbaine
et les 24 communes qui la composent, ainsi que le programme complet
des manifestations locales organisées en parallèle de la COP21.
page 13
Les dessous de Darcy
Profitez des visites exceptionnelles proposées dans le réservoir Darcy,
où est stockée l’eau servant à arroser la plateforme du tramway.
page 10
page 12
Les écoquartiers sortent de terre !
Dijon aussi tient son sommet
Après Junot, Montmuzard, les rives du Bief et Hyacinthe Vincent,
Heudelet 26, Arsenal, Jardin des maraîchers ou Cité de la
gastronomie seront les prochains écoquartiers du Grand Dijon !
La ville et ses partenaires se rencontrent le 23 novembre
pour échanger sur leurs expériences en matière
de lutte contre le dérèglement climatique.
COP21
Le
GRAND DIJON
S’ENGAGE POUR LE CLIMAT !
P2
COP21 : un grand rendez-vous pour sauver la planète
La « COP21 »
qu’est-ce que c’est ?
La Conférence des parties à la Conventioncadre des Nations unies sur les changements
climatiques se tiendra à Paris du 30 novembre
au 11 décembre.
Depuis 1979, les grandes nations se réunissent
régulièrement pour débattre de la question du
réchauffement climatique provoqué par l’émission
importante, dans l’air, des gaz à effet de serre
produits par l’activité humaine (transports, habitat,
activités industrielles et agricoles…).
C’est la France qui préside et accueille la
21e Conférence des parties à la Conventioncadre des Nations unies sur les changements
climatiques (COP21/CMP11), du 30 novembre au
11 décembre. L’événement, en présence des plus
grandes personnalités politiques du monde, se
tiendra au Bourget. C’est une échéance cruciale :
il faut aboutir à un nouvel accord international
sur le climat, applicable à tous, pour maintenir
le réchauffement climatique en-dessous de
2 degrés. Pour parvenir à cet accord, les délégués
des 195 pays concernés se sont régulièrement
réunis pour avancer sur le texte qui sera voté
à Paris en décembre : Lima en décembre 2014,
Genève en février 2015, puis Bonn en octobre où
les 1300 délégués présents ont finalisé le texte
qui sera débattu à Paris. Pas moins de 40 000
congressistes sont attendus pendant une dizaine
de jours dans la capitale, c’est dire l’importance
considérable de cet accord sur lequel, par ailleurs,
les ministres des Affaires étrangères de la planète
ont travaillé lors de deux rencontres informelles,
à Paris, en juillet puis en septembre.
chiffres clés
6%
Les secteurs émetteurs de
gaz à effet de serre
dans le monde :
62
milliards de dollars
mobilisés par les pays
développés en 2014
(objectif : 100 milliards de
dollars par an)
Pour tout comprendre :
w w w. c o p 2 1 . g o u v. f r
6%
35%
PRODUCTION
D’ÉNERGIE
BÂTIMENTS
10%
DÉFORESTATION
14%
TRANSPORT
14% 15%
AGRICULTURE
INDUSTRIE
1979 Première conférence
sur le climat à Genève.
1990 Le groupe d’experts
intergouvernemental sur l’évolution
du climat (Giec) confirme l’existence
du réchauffement climatique.
1992 Sommet de la Terre à
Rio : signature de la conventioncadre des Nations unies sur les
changements climatiques.
1997 Protocole de Kyoto :
engagement chiffré de
réduction des GES.
2005 Entrée en vigueur du protocole
de Kyoto dans 36 pays développés
(sauf Australie et États-Unis). Première
conférence des parties, à Montréal.
à Copenhague : fixation de
l’objectif des + 2 degrés.
Pour limiter la hausse de la température à +2
degrés d’ici à 2100, il faut réduire les émissions
mondiales de gaz à effet de serre de 40 à 70 %
en 2050 par rapport aux niveaux de 2010. C’est
tout l’enjeu de la conférence de Paris, tel qu’il a
été défini à Copenhague en 2009.
DÉCHETS ET
TRAITEMENT
DE L’EAU
de l’engagement
mondial pour le climat
2009 Conférence des parties
Quels sont les enjeux ?
Au rythme actuel des émissions mondiales, qui
ont progressé de 2,2 % par an entre 2000 et 2010,
la hausse des températures moyennes mondiales
devrait être comprise entre 3,7 et 4,8 degrés d’ici
à 2100. Cette évolution aura des conséquences
graves sur le niveau et l’acidité des mers et des
océans, ainsi que sur le volume des précipitations
dans toutes les régions du monde.
Il faut donc, sous peine de voir le climat et la
géographie de la planète basculer dramatiquement, réduire les concentrations atmosphériques
en gaz à effet de serre (dioxyde de carbone, gaz
fluorés, méthane, protoxyde d’azote…).
les dates clés
Les assises nationales
de la biodiversité se
sont tenues à Dijon du
10 au 12 juin. Pendant
le congrès, les
animaux du Jardin des
sciences ont accueilli
les voyageurs en gare
de Dijon ! C’est dans
cette même gare que
le train du climat, qui
a entrepris un tour
de France avant la
COP21, a fait étape le
9 octobre.
2010 Création de la plateforme
de Durban : vers un nouveau
protocole à l’horizon 2015.
P3
Dijon est une référence
« écologique en France ! »
François Rebsamen
Le maire de Dijon et président du Grand Dijon
revient sur les ambitions et les moyens déployés
par les deux collectivités en matière d’écologie
urbaine.
a Gazette du climat / Comment Dijon et le
L
Grand Dijon se mobilisent-ils à l’occasion de
la COP21 ?
Dijon sur le podium !
N°1 des villes du Nord‑Est
où il fait bon vivre [L’Express, novembre 2015]
rançois Rebsamen /
F
La COP21 mettra l’accent sur la place des villes
dans la lutte contre le réchauffement climatique.
À sa mesure, le Grand Dijon va faire entendre sa
voix, celle d’une agglomération à taille humaine
qui agit concrètement en faveur de la planète.
La conférence que nous organisons le 23
novembre va réunir quelques-unes des villes
partenaires de Dijon. Nous allons signer une
charte par laquelle nous nous engageons,
tous ensemble, à nous mobiliser contre le
dérèglement climatique. Bien d’autres rendezvous sont donnés, ouverts à tous car chacun
a un rôle à jouer.
N°1 des grandes villes françaises pour
le faible taux de particules fines dans l’air
[Rapport de l’Institut national de veille sanitaire (INVS), janvier 2015]
Label Citergie, remis par l’Ademe à Bordeaux,
qui récompense l’engagement du Grand Dijon dans la lutte contre le
réchauffement climatique – janvier 2015 . La ville de Dijon avait été labellisée
Citergie dès 2013.
N°6 des villes françaises les plus durables
[Terra Eco, mars 2014]
N°1 des villes françaises où il fait bon vivre
[RTL, février 2014]
N°4 des villes les plus vertes de France
[Union nationale des entreprises du paysage (UNEP), février 2014]
uelles actions les deux collectivités
Q
ont-elles menées ces dernières années en
matière de lutte contre le réchauffement
climatique ?
ous n’avons naturellement pas attendu
N
la COP21 pour agir dans le Grand Dijon.
Nous avons conduit une politique globale
et cohérente afin de réduire l’impact
environnemental de notre territoire.
En matière de mobilités, nous avons
construit deux lignes de tramway, acquis
une flotte de bus hybrides, incité à la
marche à pied et au vélo. Tout en invitant
nos concitoyens à utiliser différemment
leur voiture, en profitant des parkingsrelais, en roulant moins vite donc en
polluant moins, en adoptant pourquoi
pas l’autopartage. Nous avons agi
également dans le domaine des
Plan climat énergie, Scot, Eplaad…
les outils pour bien faire
Illico2 a été signé le 1er juillet 2011 par les 75 partenaires du Grand Dijon impliqués dans sa
rédaction (voir photo ci-dessous). Le plan climat énergie du Grand Dijon et de la ville de
Dijon se compose de 150 fiches-actions visant, d’ici à 2020, à réduire les rejets de gaz à effet
de serre de 20 %, à utiliser 20 % d’énergies renouvelables et à diminuer les consommations
de 20 %. Illico2 formalise les engagements de la communauté urbaine (communauté
d’agglomération à l’époque), en s’appuyant sur les documents stratégiques tels que plan
de déplacements urbains, programme local de l’habitat, charte de l’environnement…
énergies, en déployant nos réseaux de
chaleur, en construisant des chaufferies bois
qui remplacent d’anciens équipements au
gaz ou fioul, voire au charbon. Nous avons
mis aux normes notre usine d’incinération
des ordures ménagères, et nous en
récupérons la chaleur pour produire de
l’électricité ou chauffer des quartiers. Ce
ne sont là que quelques exemples de notre
action volontariste et déterminée.
es résultats sont-ils à la hauteur de vos
L
attentes ? Que reste-t-il à faire ?
e Grand Dijon est devenu une référence
L
écologique en France. La ministre de
l’Écologie l’a elle-même reconnu lors de
son dernier déplacement à Dijon. Labels,
prix, étude de l’Institut national de veille
sanitaire (INVS), succès lors des appels à
projets de l’État attestent de notre réussite.
Il nous faut maintenant aller plus loin encore
en matière de transports publics, de réseaux
de chaleur, d’économies d’énergie ou de
changement des comportements.
Le 12 juin 2015, Ségolène Royal,
ministre de l’Écologie, est à Dijon pour
signer, avec François Rebsamen, alors
ministre du Travail, la convention
« Territoire à énergie positive » ,
prévoyant un soutien financier de
l’État à des actions locales (habitat,
transports, énergies…) contribuant
à la lutte contre le réchauffement
climatique.
Quelques semaines plus tard, le
25 septembre, le Grand Dijon est
la seule collectivité de Bourgogne
Franche-Comté retenue au terme de
l’appel à projets « Villes respirables
en cinq ans » lancé par le ministère
de l’Écologie afin de soutenir des
projets locaux en faveur de la qualité
de l’air.
Enfin le Grand Dijon vient d’être
retenu dans le cadre de l’appel à
projets «Territoires zéro déchet zéro
gaspi».
Le Grand Dijon a par ailleurs mis en place le dispositif Illicommunes, par
lequel il apporte son expertise et son soutien aux initiatives des communes
souhaitant s’engager dans des actions en faveur du climat.
Le schéma de cohérence territoriale (Scot), créé en 2003, vise à harmoniser le développement
d’un territoire plus large que le Grand Dijon, composé de 94 communes. Le Scot a
signé son plan d’aménagement et de développement durable (PADD) en 2009.
Pendant ce temps, les entreprises publiques locales d’aménagement de l’agglomération
dijonnaise (Eplaad) ont obtenu, sur la base d’un projet stratégique élaboré en 2008,
la certification Iso 14001 et ont été la première société d’économie mixte de France
à décrocher le label européen EMAS (Eco Management & Audit Scheme).
piéto nn isatio n
le ca dre de la
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Proj et d’a m én . © Ph oto : Stoa
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P4
Le Grand Dijon agit pour les mobilités douces et actives
Tramways et bus hybrides :
Divia préserve le climat
À vélo dans la ville
Depuis 2012, le réseau bus et tram du Grand Dijon
a largement adopté la traction électrique. Et le
nombre de passagers ne cesse de progresser.
Le tramway a renforcé la qualité du service de
transport. Les Grands Dijonnais ne s’y sont pas
trompés : ils continuent de plébisciter le réseau
Divia. Chaque jour, plus de 185 000 voyageurs
sont transportés sur le réseau, dont la moitié sur
les deux lignes de tram. Le bus n’est pas pour
autant négligé : tous les conducteurs ont été
formés à l’éco-conduite, synonyme de respect
de l’environnement.
En trois ans, les émissions de gaz à effet de serre
du réseau de transport du Grand Dijon ont baissé
de 30 % . Aujourd’hui, près de 90 % des voyageurs
de Divia sont transportés grâce à un mode
électrique. Car tandis qu’entraient en service les
deux lignes de tramway, en septembre puis en
décembre 2012, les bus passaient
à l’hybride : avec 102 véhicules
mi-électriques mi-diesel, c’est la
flotte hybride la plus importante
de France !
Non seulement le tram circule à
l’électricité verte, en vertu d’un
millions de kilomètres
parcourus, dont 60 %
contrat passé entre le Grand Dijon
par des véhicules
et Ineo Suez, mais de surcroît ce
électriques ou hybrides
mode de transport écologique
a permis de redessiner les
artères de l’agglomération sur
20 kilomètres, en favorisant la
kilomètres
verdure grâce à une plateforme
d’aménagements
engazonnée et à la plantation
cyclables dans
l’agglomération
de milliers d’arbres d’alignement.
Le vélo est devenu, dans le Grand Dijon, un véritable mode
de transport, à la fois sûr, pratique, bon pour la santé… et
l’environnement !
La création de pistes cyclables le long des deux lignes de
tramway a permis, dès fin 2012, de proposer aux amateurs
de petite reine des itinéraires complets et cohérents à travers
l’agglomération. Au total, 250 kilomètres de pistes et de
bandes cyclables sont désormais ouverts. Sans oublier de
nombreux aménagements : 10 vélostations pour stationner
sa bécane en sécurité, des centaines d’arceaux installés, 160
panneaux de « cédez-le-passage cycliste aux feux » pour
permettre aux deux-roues de s’engager dans les carrefours
à feux tricolores, généralisation des contre-sens cyclables
en cœur de ville…
Le Grand Dijon a mis en place un double système de location
de vélos : Vélodi (location courte durée) et Diviavélo (moyenne
33
11,6 45,3
102
250 120 000 400
190 000 800
© Photo : Jacques Blanchard
chiffres clés
rames de tramway
millions de voyageurs, dont
50 % sur T1 et T2 (2014)
1 km = 5,8 g
parcouru sur
le réseau
bus hybrides
de CO2
émis
Rue de la Liberté piétonne :
vélos « Vélodi »
dans 40 stations
à
piétons par semaine
(décembre 2013)
vélos « D iviavélo »
ou longue durée). Ces dispositifs seront, dès le 1er janvier
2017, réunis sous la houlette d’un seul et même opérateur. La
communauté urbaine ne ménage pas ses efforts en faveur de
la pratique du vélo, en soutenant les associations de cyclistes
(Evad, La Bécane à Jules, La Rustine…) et les manifestations
de promotion du vélo en ville (fête du vélo, Vélotour…).
Le plan de déplacements urbains prévoit que la part modale
du vélo, qui était de 3 % en 2010, atteindra 10 % à l’horizon
2020.
André Gervais
Conseiller communautaire délégué
à la mobilité, aux transports, à la
voirie et au stationnement
Le centre d’exploitation et de maintenance (CEM) des transports publics du
Grand Dijon, baptisé « Les Ateliers », est un site de référence sur le plan écologique. Conçu dans le cadre du programme européen TramStore 21 visant à
construire des dépôts vertueux à Dijon, à Rotterdam, à Blackpool et à Bruxelles,
il est équipé de 8800 mètres carrés de panneaux photovoltaïques, d’une
installation de géothermie qui récupère les calories dans le sol, d’un système
de chauffage utilisant les calories libérées par les eaux usées ou encore d’un
dispositif de récupération des eaux de pluie pour le lavage des véhicules.
« Nous travaillons pour un meilleur
partage de l’espace public. En ville,
chacun doit pouvoir choisir son
mode de déplacement et bénéficier
de systèmes d’intermodalité qui
permettent de passer de l’un à
l’autre : tramways et bus, vélo,
marche à pied, autopartage ou covoiturage, et voiture
individuelle, mais on pourrait ajouter également les
trains et les cars départementaux et interurbains. Les
mobilités douces sont la garantie d’une qualité de vie
accrue, et elles n’impactent pas l’environnement. C’est
pourquoi nous agissons pour leur développement
dans le cadre du plan de déplacements urbains
2012-2020. »
P5
Un cœur de ville
toujours plus piéton…
La rue des Godrans piétonne.
Après Godrans et Liberté, l’axe Charrue-Piron
va devenir piétonnier. La qualité de vie, le
commerce et l’environnement sortent grands
gagnants de l’opération.
Ce sont les commerçants eux-mêmes qui, dans
le cadre de la concertation conduite par la ville,
ont souhaité que les travaux soient menés entre
février et septembre 2016 : dans moins d’un an,
la rue du Bourg aura fait peau neuve, et les rues
Charrue et Piron seront entrées dans le périmètre
piétonnier. Une aubaine pour les boutiques de ces
rues très commerçantes, où les chalands pourront
flâner en toute sécurité, d’une vitrine à une autre.
La dynamique créée par la piétonnisation a été
frappante, rue des Godrans mais également rue
de la Liberté. Quant à l’éviction des voitures de la
place de la Libération et de la rue Vauban, qu’elles
enlaidissaient, elle a permis le développement
des terrasses de cafés et de restaurants. Atout
commercial tout bénéfique pour l’environnement,
la piétonnisation a assurément contribué à
changer l’image d’un cœur de ville qui a séduit les
experts de l’Unesco : ceux-ci l’ont en effet inclus
dans le périmètre des Climats du vignoble de
Bourgogne, inscrits au patrimoine de l’humanité
depuis l’été dernier.
Et si vous
essayiez
l’autopartage ?
Le principe de Mobigo Autopartage, c’est celui
d’une location de voiture de courte durée. Inscrit,
il vous suffit de réserver votre voiture, au départ
d’une des sept stations implantées au centre-ville
de Dijon, et de ramener le véhicule au point de
départ au terme du temps d’utilisation convenu.
La facturation tient compte de la durée de
location et du kilométrage parcouru. Une voiture
partagée, plutôt que sept voitures individuelles,
c’est une solution pour l’environnement !
www.mobigo-autopartage.com
ZOOM SUR…
Conduire autrement !…
La voiture n’est pas bannie de la ville. Mais les aménagements publics ont permis d’évacuer
du centre-ville les véhicules de transit, qui n’avaient rien à y faire. Le nombre de voitures a ainsi
fortement baissé entre les places Darcy et République, après la mise en service du tramway. Mais
aussi sur les boulevards périphériques, grâce à l’ouverture de la Lino qui absorbe le trafic de
contournement. Enfin les automobilistes sont invités à utiliser autrement le mode « voiture » : par
exemple en adoptant les parkings-relais en entrée de ville (Piscine olympique, Valmy et Zénith)
ou en essayant l’autopartage.
Tandis que le centre-ville est concerné par une limitation de la vitesse à 30 km/h, contribuant à
apaiser la circulation, la vitesse maximale autorisée a été abaissée à 90 km/h sur la rocade : une
mesure favorable à la sécurité routière comme à l’environnement. Les entreprises jouent le jeu :
chez EDF ou Dijon Céréales, les salariés sont sensibilisés à l’éco-conduite.
Demain : Prioribus
Après le tramway et l’acquisition d’une flotte de bus hybrides, le Grand Dijon va
entreprendre un chantier ambitieux visant à fluidifier la circulation des bus sur
les lignes structurantes du réseau (lianes et Corol). Nom de code : « Prioribus ».
Soutenu par l’État dans le cadre des projets en faveur des transports
écologiques, le programme consistera à créer de nouvelles voies réservées
et à donner la priorité aux bus aux intersections. L’amélioration de la vitesse
commerciale et de la régularité des bus seront favorables à leur attractivité.
© Photo : Jacques Blanchard
Le Grand
Dijon prône
une ville
« écomobile »
En s’appuyant sur trois associations
Bécane à Jules, La Rustine et
Evad), le Grand Dijon organise une
série d’animations destinées à
sensibiliser les jeunes de 6 à 12 ans
à l’écomobilité : apprentissage du
vélo, règles élémentaires pour bien
circuler en ville, réparations simples
du vélo... Ces séances prennent la
forme d’ateliers ludiques organisés
dans les écoles ou les centres
de loisirs de l’agglomération.
(La
Vivre en
ville éc
omobile
CATA
L
Anim OGUE
atio
ns
2015
-201
6
Du 19 octobre 2015
Au
29 juin 2016
Ateliers culturels, spor
tifs et
de loisirs pour enfants
et ados.
P6
Le Grand Dijon agit pour le traitement et la réduction des déchets
Déchets ménagers :
le Grand Dijon incite à jeter moins !
Vertueuse usine d’incinération
En brûlant nos ordures ménagères, l’usine
d’incinération du Grand Dijon produit de
l’électricité et chauffe des quartiers entiers !
Il suffisait d’y penser : la chaleur dégagée par
les fours de l’usine d’incinération des ordures
ménagères (UIOM) de l’agglomération dijonnaise
n’est pas perdue pour tout le monde… Un
turbo-alternateur récupère ainsi cette chaleur
pour produire de l’électricité, environ 50 000
mégawatts-heure par an dont un quart correspond
aux besoins propres de l’équipement. Par ailleurs,
un échangeur de chaleur permet d’alimenter
le réseau de chaleur du Grand Dijon : 31 000
mégawatts-heure ont été valorisés en 2014 pour
chauffer des logements et des bâtiments publics.
Le taux de valorisation de l’équipement se monte
désormais à 0,6, ce qui exceptionnel pour une
usine de ce type.
Le choix du maintien de l’incinération, opéré
au début des années 2000, avait nécessité une
remise aux normes complète de l’équipement,
dont les rejets dans l’atmosphère sont aujourd’hui
largement inférieurs aux valeurs maximales fixées
par la réglementation. Mieux, l’usine est devenue
un modèle de vertu. À tel point qu’elle est certifiée
Iso 14001 (management de l’environnement) et
Iso 50001 depuis juin 2014 : elle est la seule usine
d’incinération en France à avoir obtenu ce label.
L’usine d’incinération des ordures ménagères du Grand Dijon
L’usine gagne
des points !
Cet été, l’usine d’incinération des ordures
ménagères du Grand Dijon a reçu des
certificats d’économie d’énergie (CEE) pour
un montant de 5,3 millions d’euros, attestant
des efforts accomplis en matière d’économies
d’énergie. Les « bons points » obtenus grâce
aux investissements menés dans l’usine ont été
doublés par l’obtention de la certification Iso
50001. Ils prouvent la réduction très concrète
de l’impact environnemental de l’UIOM.
Jean-Patrick Masson
Conseiller communautaire délégué à
l’environnement, au patrimoine, aux
réseaux et aux déchets ménagers
« Le Grand Dijon a mis fin au
gaspillage consistant à laisser
s’échapper la chaleur de l’usine sans
chercher à en tirer parti. En se dotant
de réseaux de chaleur alimentés par
des chaufferies bois et par la chaleur
de l’usine d’incinération, il redevient,
par ailleurs, maître de sa consommation énergétique.
Il ne dépend plus que des énergies fossiles, dont
l’impact environnemental est devenu insupportable.
Tout en diversifiant ses sources d’approvisionnement,
la communauté urbaine utilise désormais largement
les énergies renouvelables. »
Rien ne se perd…
Le centre de tri des déchets ménagers du Grand Dijon est l’outil permettant d’orienter nos déchets vers les filières de recyclage.
Les déchets ultimes, s’ils ne sont pas incinérés ou, pour ceux
qui ne peuvent l’être, enterrés au centre d’enfouissement
technique, finissent leur chemin sur les tapis roulants du
centre de tri des déchets ménagers du Grand Dijon. Cet
équipement de 5000 mètres carrés, exploité par l’entreprise
d’insertion Id’ées 21, a reçu 27 000 tonnes de déchets l’an
dernier. Avec des « refus de tri » de 13 % environ, le Grand
Dijon réalise une performance saluée au plan national. Pour
autant, la communauté urbaine incite les habitants à ne pas
relâcher l’effort et à trier (encore) mieux, par l’intermédiaire
de ses « ambassadeurs du tri », qui fournissent des conseils
au grand public.
Par ailleurs, la communauté urbaine a engagé des partenariats
avec des organismes tels qu’Envie pour la récupération des
déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) ou
agit en faveur du développement du compostage individuel
ou partagé, qui permet de réduire le volume des déchets
incinérables tout en fournissant de l’engrais écologique pour
les jardins et contribue au développement de comportements
vertueux.
En 2014, le centre de tri avait accueilli 1415 visiteurs dont 75 %
de scolaires. Du 12 au 14 novembre, deux mois après les
journées du patrimoine, il a ouvert ses portes en amont des
événements de la COP21.
chiffres clés
125 680 5déchetteries :
387 000 34 436
2014
27 000 67 320
14 700 2014
Usine d’incinération :
tonnes réceptionnées en
2014, soit les déchets de
tonnes (hors verre) reçues en
Côte-d’Oriens
Centre de tri :
tonnes réceptionnées, don
tonnes d’ordures ménagères
collectées dans l’agglomération en
issues du Grand Dijon
(68 114 en 2013)
P7
Récupérer les légumes
invendus ou moches
pour en faire une
bonne soupe, le tout
dans une ambiance
musicale « disco » !
C’est le principe de la
« discosoupe » que le
Grand Dijon a organisée,
place François-Rude,
le 17 octobre. Une
opération ludique
de sensibilisation au
gaspillage alimentaire.
Et si on jetait moins ?
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Pas be t gratuit et
erts ts.
c’es
s off
çan ère.
me
Légu commelégurme, bol et cuill
s ier, éplucheo
v
r
pa s votre tabl
N’oubl
Parce que le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas, le Grand Dijon a l’ambition
de réduire le volume de nos déchets de 10 % d’ici à fin 2020.
Plutôt que de jeter, et si on récupérait ? Un légume moche, ça se mange en soupe. Un
appareil défectueux, ça se répare plutôt que de se changer. Des restes alimentaires, ça se
cuisine. Des épluchures, ça se composte plutôt que de passer à la poubelle… Les exemples
ne manquent pas, ni les initiatives lancées par le Grand Dijon pour inciter les habitants de
l’agglomération à réduire leur production de déchets. Entre autres exemples : l’édition d’un
petit guide de recettes pour accommoder les restes, l’incitation au compostage, qu’il soit
individuel ou partagé, le partenariat avec Envie, qui récupère les appareils électriques ou
électroniques en déchetteries afin d’en utiliser les pièces pour des appareils d’occasion,
l’accord avec Emmaüs afin de collecter les habits ou les jouets qui pourront
être utiles aux plus démunis… Les résultats se font sentir : le volume de
déchets collectés a diminué de 5 % entre 2010 et 2014 dans le Grand
Dijon.
La sensibilisation étant d’autant plus efficace qu’elle commence tôt, les
villes de Dijon, de Chenôve ou de Chevigny-Saint-Sauveur, par exemple,
sensibilisent les enfants au gaspillage alimentaire, dans les restaurants
scolaires, par le biais des animateurs. Le Grand Dijon a, lui, engagé un
projet pilote dans deux lycées de l’agglomération, avec pour résultat une
baisse des volumes d’ordures ménagères de 25 à 30 %.
Le village de la réparation, place Darcy le 12 septembre 2015
iez pa
Les entreprises
s’engagent!
Bien trier ses déchets, même au bureau, apposer
un autocollant « stop pub » sur sa boîte aux
lettres, utiliser une vraie tasse plutôt qu’un gobelet
plastique pour son café… Deux cent trente
agents d’EDF basés à Valmy ont bénéficié d’une
sensibilisation sur le tri et la réduction des déchets
Quant aux commerçants et aux artisans du
centre-ville, ils sont invités par le Grand Dijon et
ses partenaires (CCI, chambre de métiers, Ademe,
Shop in Dijon…) à devenir éco-responsables :
le 15 octobre dernier, ils ont été sensibilisés
aux économies d’énergie liées à l’éclairage.
ZOOM SUR …
Je composte, tu compostes…
Le 6 novembre dernier, un nouveau site de compostage partagé a été mis en œuvre rue
Lamartine à Dijon avec l’appui de l’association La Ruche qui dit oui (vente de produits locaux).
Une opération qui s’inscrit dans la continuité
des efforts entrepris par le Grand Dijon pour
développer le compostage : 17 sites pilotes ont
été équipés, en partenariat avec l’association
Arborescence, à Dijon, à Longvic, à Quetigny et
à Perrigny-lès-Dijon, avec des résultats probants
puisque plus d’un quart de la population a adopté
le compostage ! Par ailleurs, le Grand Dijon met
à la disposition des propriétaires de jardins des
bacs permettant de récupérer les déchets verts
et montre lui-même l’exemple en collectant les
sapins au porte-à-porte, les jours suivant les fêtes
de Noël : en 2014, 20 tonnes de conifères ont
ainsi été transformées en broyat pour pailler les
espaces verts.
Inauguration du site de compostage partagé de la rue
des Aubépines à Perrigny-lès-Dijon, le 17 juillet 2015.
P8
Le Grand Dijon agit pour un territoire économe en énergies
Le Grand Dijon économise
ses énergies
2 réseaux de chaleur,
2 chaufferies bois
Des habitants « éco-logiques »
Le Grand Dijon déploie un réseau de chaleur sur toute la moitié
Est de Dijon, rénove et interconnecte les réseaux de Chenôve et
de Fontaine d’Ouche, et a mis en service deux chaufferies bois.
Des immeubles d’habitation, des bâtiments publics tels que le CHU
ou le campus universitaire, des quartiers entiers comme Hyacinthe
Vincent ou Heudelet 26 : le réseau de chaleur du Grand Dijon se
déploie rapidement, depuis que les premières canalisations ont
été posées dans le sous-sol dijonnais à l’occasion des travaux du
tram. À terme, ce réseau s’étirera sur 30 kilomètres. Désormais
interconnecté avec celui de Quetigny, il est alimenté par une unité
de récupération de la chaleur de l’usine d’incinération des ordures
ménagères, au nord, et par la chaufferie bois des Péjoces, au sud,
qui entame sa deuxième saison.
Pendant ce temps, à l’ouest de l’agglomération, les réseaux de
chaleur de la Fontaine d’Ouche et de Chenôve n’en font plus
qu’un, approvisionné par la chaufferie bois des Valendons mise en
service cette année. Une chaufferie qui remplace deux installations
anciennes fonctionnant au gaz, au fioul ou au charbon. Une énergie
renouvelable pour une chaleur partagée, c’est le concept même du
réseau de chaleur urbain, qui limite le recours aux sources fossiles
et préserve la qualité de l’air.
Depuis son lancement dans le Grand Dijon
en 2011, 300 familles de Dijon, Quetigny,
Marsannay-la-Côte et Plombières-lès-Dijon
ont relevé le défi de réduire d’au moins 8 % leur
consommation d’électricité, de gaz et d’eau
pendant la saison hivernale. Pour atteindre
l’objectif, il faut revoir ses comportements :
penser à éteindre les lumières, réguler la
température… Le défi est marqué par des temps
de rencontre conviviaux entre les équipes
concurrentes, qui permettent de diffuser des
informations et des conseils, de créer du
lien social et de susciter des échanges entre
La chaufferie bois des Péjoces.
Le Jardin des
sciences passe à
la géothermie
Chargé de porter le projet de la ville de Dijon et du
Grand Dijon en faveur de la biodiversité, le Jardin
des sciences, qui regroupe le muséum d’histoire
naturelle, le jardin botanique et le planétarium,
montre l’exemple en adoptant, pour son chauffage,
la géothermie : la chaleur de la nappe phréatique
située sous le jardin de l’Arquebuse est désormais
exploitée pour chauffer les bâtiments (ou les rafraîchir
l’été), en remplacement d’une ancienne chaufferie
au gaz. C’est un dispositif technique inédit à Dijon,
et qui sera expliqué par une plaque aux quelque
200 000 visiteurs annuels du Jardin des sciences.
Ils sont désormais des centaines à jouer le jeu du défi « éco-logis » : ils s’engagent à réduire
leurs consommations énergétiques de 8 % par an !
citoyens sur les enjeux environnementaux. Et il
aboutit, concrètement, à de réelles économies
d’énergie : en quatre ans, les concurrents du
défi ont baissé leurs consommations de 12 %
en moyenne, ont économisé plus de 600 000
kWh et 24 200 litres d’eau (soit environ 4000
chasses d’eau ou 326 lessives), et ont évité le
rejet dans l’atmosphère de 136 000 kilos de
dioxyde de carbone.
Infos :
http://dijon.familles-a-energie-positive.fr
ou 03 80 74 59 98.
Dijon, capitale
de l’éolien
Après avoir accueilli le congrès national de la
filière éolienne en 2011, Dijon a été le cadre, le 2
octobre dernier, d’une conférence nationale sur
le thème : « L’éolien, l’énergie des territoires »,
organisée par Wind for Future, le cluster des
industriels de l’éolien. La filière est bien implantée
dans la région, avec notamment une unité de
fabrication de mâts (Francéole) à Longvic.
ZOOM SUR…
Éclairer moins, éclairer mieux
Repenser l’éclairage public permet de réduire la consommation et, en atténuant la luminosité
dans les secteurs où elle est moins utile, de favoriser la vie animale nocturne et… d’aider les
astronomes à observer le ciel
La ville de Dijon a mené à bien un ambitieux
programme de réduction de sa consommation
électrique de 43 % en réduisant la luminosité
des lampadaires sans pour autant réduire la
sécurité et en remplaçant les éclairages par
de nouveaux dispositifs plus économes. La
commune de Chevigny-Saint-Sauveur, pour sa
part, a procédé au remplacement systématique
des ampoules par des Led, moins consommatrices d’électricité. Un programme visant
à réduire la facture de 38 % est également
engagé à Marsannay-la-Côte.
Le Grand Dijon agit pour l’eau et l’assainissement
Les habitants du Grand Dijon
méritent la meilleure des eaux
La grande remise à niveau
Le Grand Dijon s’est doté des équipements permettant de fournir une eau saine au robinet
et de rejeter dans l’environnement une eau épurée.
Le Grand Dijon (qui en a repris la compétence
à feu le Syndicat mixte du Dijonnais) a mis en
œuvre, sous le label « eau vitale », un ambitieux
programme de remise à niveau de son service
d’eau et d’assainissement pendant les années
2000. L’objectif était double : d’une part, fournir
une eau saine au robinet, d’autre part garantir
un assainissement conforme aux normes de
manière à limiter l’impact sur l’environnement,
notamment en matière de rejets dans l’Ouche.
boues générées par l’épuration de l’eau, ce qui
permet de réduire le coût de fonctionnement
du site ainsi que ses émissions de gaz à effet
de serre.
Un tarif adapté
pour les plus
démunis
Dijon est l’une des 50 collectivités de France à avoir
été retenues pour expérimenter une tarification
sociale de l’eau. Cette expérimentation permet de
tester des modes de facturation de l’eau potable
basés sur d’autres critères que simplement le
nombre de mètres cubes consommés. L’objectif
est de permettre la réduction de la précarité des
ménages pour lesquels la facture d’eau représente
une dépense importante, même si celle-ci est
utilisée avec une grande parcimonie. Cette
expérimentation se déroulera entre 2016 et 2018.
La création de la station d’eau potable de
Marsannay-la- Côte et le remplacement
systématique des branchements en plomb
ont contribué à remplir le premier objectif. La
reconstruction complète des deux stations
d’épuration de Chevigny-Saint-Sauveur et de
Longvic – cette dernière ayant, à l’époque,
représenté le chantier le plus important en
France pour Lyonnaise des eaux – ont permis
d’atteindre le second.
Parmi les critères possibles, l’utilisation des minimas
sociaux pour facturer l’eau autrement sera étudiée.
Ce projet mettra à contribution l’ensemble des
acteurs sociaux du Grand Dijon afin de poursuivre
la construction d’un territoire durable et solidaire.
Il rappelle enfin que le développement durable, s’il
s’attache à un meilleur respect de l’environnement,
comprend également un volet social.
À la station d’épuration de Chevigny-SaintSauveur, la mise en œuvre, cette année, d’un
système de cogénération permet de produire
de l’électricité et de la chaleur à partir des
La station d’épuration de Longvic
ZOOM SUR…
chiffres clés
1179 km 23,32
millions millions
20,6
stations
de réseau
de mètres cubes d’eau traités par
de mètres cubes
d’eau produits
par an
49 476
abonnés
2
d’épuration
Chevigny-Saint-Sauveur est
dimensionnée pour
85 000
équivalents-habitants,
Longvic pour
400 000
équivalents-habitants.
La technologie au service de
l’environnement
Il suffisait de se baisser pour trouver de la chaleur…
Au centre d’exploitation et de maintenance
des bus et tramways du Grand Dijon, c’est la
chaleur dégagée par les eaux usées passant
souterrainement qui est récupérée et utilisée
pour chauffer les ateliers de réparation des bus.
Ce dispositif innovant, baptisé « degré bleu »,
satisfait à 70 % des besoins du bâtiment.
Au cœur de Dijon, sous le square Darcy, le
réservoir créé en 1850 pour stocker l’eau potable
sert désormais à recueillir l’eau de drainage
du parking Trémouille. C’est le dispositif « eau
verte ». Cette eau autrefois perdue suffit à arroser
la plateforme engazonnée du tramway.
P9
P10
Le Grand Dijon agit pour l’habitat et l’urbanisme
Pour une agglomération
plus douce à vivre !
Ces écoquartiers
qui changent la vi(ll)e
Une dizaine d’écoquartiers sont en cours d’aménagement ou en projet dans le Grand Dijon. Ils
incarnent une nouvelle manière de vivre et de fabriquer la ville.
Heudelet 26, Jardin des maraîchers, Arsenal,
Cité de la gastronomie… Retenez ces noms :
vous vivrez peut-être, demain, dans l’un de ces
nouveaux quartiers de Dijon. Après le Bief du
moulin, à Longvic, considéré comme le premier
écoquartier abouti de l’agglomération, après
Junot, Hyacinthe Vincent et Montmuzard, bientôt
achevé, de nouveaux écoquartiers sortent de
terre. Tous sont caractérisés par une attention
soutenue, dès le lancement du projet, aux enjeux
environnementaux : végétalisation, priorité aux
mobilités douces, bâtiments peu énergivores,
mixité sociale, fonctionnelle et architecturale…
Ces nouveaux « morceaux de ville », où la
qualité de vie et le respect de l’environnement
sont portés à leur niveau maximal, façonnent
l’agglomération de demain, plus douce à vivre.
C’est particulièrement vrai à l’entrée sud de
Dijon : le long de l’avenue Jean-Jaurès, « Grand
Sud » totalisera, à terme, plus de 2500 nouveaux
logements mais également des commerces, des
bureaux et des services répartis entre les Passages
Jean-Jaurès, Arsenal, les Tanneries et la Cité de la
gastronomie. Des urbanistes et des architectes de
renom s’intéressent aux différents sites à urbaniser
dans l’agglomération, apportant des solutions
nouvelles aux problématiques environnementales
à l’image de Nicolas Michelin à l’écocité Jardin des
maraîchers (1500 logements) qui sera construit
sur le site des anciens abattoirs.
Un soutien à
l’éco-réhabilitation
S’il est relativement aisé de construire un bâtiment
neuf écologique, il est plus délicat d’améliorer la
performance énergétique des bâtiments anciens.
D’où le coup de pouce que le Grand Dijon
accorde aux propriétaires souhaitant entreprendre
une « éco-réhabilitation » de leur logement,
à travers les aides du programme « Habiter
mieux ». Le Grand Dijon soutient également
les initiatives des bailleurs sociaux : dans le
quartier Stéarinerie par exemple, le Clos Malard,
bâtiment de 98 logements de Dijon Habitat, fait
l’objet d’une rénovation complète, y compris
thermique, pour un montant de 2,7 millions
d’euros, qui garantira aux locataires un confort
de vie amélioré et… des factures énergétiques en
baisse ; le Grand Dijon a mobilisé une subvention
de 294 000 euros pour cette opération.
Pierre Pribetich
« Notre conception de l’urbanisme
est à la fois celle de la ville mosaïque
et de la ville des courtes distances.
L’aménagement urbain, la volonté
publique for te d’ implanter des
activités, des commerces, des services
sur tout le territoire, de rendre vie aux
quartiers tout en permettant leur desserte par des modes de déplacement
doux, nous permettent de bâtir une agglomération plus dense mais aussi
à haute qualité de vie, tout en mettant un terme au mitage du paysage
périurbain tel qu’il se pratiquait depuis les années 1970. »
Adjoint au maire de Dijon délégué à
l’urbanisme, au plan local d’urbanisme
et au quartier Grand Sud, 1er viceprésident du Grand Dijon délégué
aux actes administratifs, à l’habitat et à
l’urbanisme, président des entreprises
publiques locales d’aménagement de
l’agglomération dijonnaise (Eplaad).
ZOOM SUR…
Ville et Grand Dijon montrent
l’exemple !
Le musée des Beaux-Arts de Dijon, tranche 2.
© Photo : Yves Lion Architecte
Le bâtiment tertiaire le plus
performant au monde se
trouve à Dijon : la tour
Elithis, conçue par le
bureau d’études éponyme
avec le cabinet parisien
d’architecture ArteCharpentier, est en effet la
première tour de bureaux
à énergie positive. Elithis va
renouveler la performance
avec deux bâtiments
de logements à énergie
positive, l’un à Strasbourg,
l’autre dans l’écoquartier
Arsenal à Dijon.
Les bâtiments publics se doivent d’ être
exemplaires en matière de consommations
énergétiques et d’impact environnemental. Aussi
la ville de Dijon et la communauté urbaine du
Grand Dijon ont intégré la dimension écologique
dans leurs programmes de construction ou de
rénovation : piscine olympique, Zénith, nouveau
bâtiment administratif du 11 rue de l’Hôpital,
siège du Grand Dijon, Ateliers Divia, future
piscine du Carrousel… Géothermie, isolation,
végétalisation, orientation optimale, récupération
des eaux de pluie : des solutions adaptées y ont
été mises en œuvre.
Au musée des Beaux-Arts, pourtant installé dans
un palais construit entre le XIVe et le XIXe siècle,
le grand chantier de rénovation comprend un volet écologique important, qui a nécessité le
déploiement de dispositifs innovants tels que des vitraux à double vitrage permettant d’améliorer
la performance énergétique du palais ducal !
Le Grand Dijon agit pour la biodiversité
P11
Faune, flore… le Grand Dijon
prend soin de ses trésors !
Biodiversité,
ou la diversité des actions !
L’arbre,
symbole de vie
Sous l’égide du Jardin des sciences, la ville de Dijon s’est engagée en faveur de la biodiversité
en milieu urbain à travers une large palette d’initiatives.
Parce qu’il symbolise la vie et qu’il contribue à l’absorption du
dioxyde de carbone et à l’émission d’oxygène dans l’atmosphère,
l’arbre est un allié dans la préservation de l’environnement et la
lutte contre le réchauffement climatique.
Un premier « arbre pour le climat » a été planté à Dijon à l’occasion
des assises nationales de la biodiversité, le 10 juin 2015, en présence
d’Allain Bougrain-Dubourg. Pour chaque enfant né à Dijon, un
arbre sera dorénavant mis en terre sur le plateau de la Cras, ce qui
donnera naissance à la « forêt des enfants ». Le Jardin des sciences
propose par ailleurs à chaque habitant « d’adopter » un arbre ou
un « pied de mur », une manière symbolique de sensibiliser les
citoyens à la présence du végétal en ville. D’autres communes,
dans le cadre de la COP21, procèdent à la mise en terre d’arbres
du climat (Longvic, Bretenière, Crimolois…).
Pas de produits phytosanitaires dans les espaces
verts de la ville : c’est là une mesure phare et
emblématique de l’engagement de la ville
de Dijon mais aussi de plusieurs communes
de l’agglomération (Longvic, Chevigny-SaintSauveur…) en faveur de la biodiversité et de
l’environnement. À Dijon, des techniques
d’entretien des parcs et jardins laissant la nature
reprendre ses droits là où c’est possible à
travers une gestion différenciée des espaces
verts, l’implantation d’hôtels à insectes et d’une
centaine de ruches produisant le miel de Dijon,
parfois même sur les toits en pleine ville, ou
encore l’appel lancé aux habitants à valoriser la
biodiversité en ville à travers un portail internet
citoyen sont autant d’illustrations de la volonté
déterminée de la ville de faire du territoire
urbain un espace où la nature a droit de cité.
la nature ou Apidays (la fête des abeilles), ses
experts scrutent également dans le détail la
faune et la flore dijonnaises, jusqu’à découvrir,
dans la combe Saint-Joseph, une espèce
d’insecte qu’on n’avait encore jamais vue en
France, et qui a fait l’objet de publications
scientifiques en 2015 !
Infos : www.ma-nature.dijon.fr
Les ruches de la ville de Dijon devant
la médiathèque des Grésilles.
Le Jardin des sciences, lieu de vulgarisation
scientifique, joue un rôle déterminant dans
cette stratégie en faveur de la biodiversité :
s’il relaie les événements tels que la fête de
José Almeida
« À Longvic, nous agissons
concrètement en faveur de
l ’environnement par le biais
d’actions fortes : la construction
du premier écoquar tier de
l’agglomération, le Bief du moulin, l’aménagement des rives de
l’Ouche et d’un arboretum. Le 14 décembre, le conseil municipal de
Longvic votera deux délibérations marquant notre engagement dans
la lutte contre le réchauffement climatique par l’adoption d’un plan
climat-énergie. »
Maire de Longvic, Vice-Président du
Grand Dijon délégué aux finances
et à l’enseignement supérieur
Du local et du bio dans
les assiettes des enfants
La cuisine centrale de Dijon produit
chaque jour quelque 7300 repas
pour les enfants qui déjeunent
dans les restaurants scolaires de la
ville. Une attention est portée toute
l’année à la qualité des mets servis ;
certains repas d’exception (« menu
des petits ducs » pour la fête de la
gastronomie ou la semaine du goût,
repas de Noël…) sont l’occasion de
valoriser les produits régionaux. La
ville de Dijon s’engage par ailleurs
à proposer aux enfants des «
menus alternatifs », ne comprenant
aucune protéine animale.
ZOOM SUR…
L’agriculture au
plus près de la ville
Préserver la ceinture verte de Dijon, c’est l’un des objectifs de
la communauté urbaine, qui a acquis, en novembre 2013, les
160 hectares du domaine de la Cras (dont 8 hectares plantés
de vignes), où seront implantés un verger, une truffière, des
ruches, un conservatoire du pinot noir… et où pousse déjà
une « forêt des enfants ». En cohésion avec le schéma de
cohérence territoriale (Scot) qui vise à limiter l’étalement
urbain et le mitage du paysage par des lotissements, le
Grand Dijon est engagé, en partenariat avec la chambre
d’agriculture, dans la préservation des espaces cultivés au
plus près de la ville.
La logique est là : valoriser les circuits courts nécessite, au
préalable, d’avoir su conserver, en zone périurbaine, des
activités agricoles. Et des sols de bonne qualité, comme l’ont
dit avec insistance les fondateurs et dirigeants du Laboratoire
d’analyses microbiologiques des sols (Lams) qui ont organisé
un colloque sur le sujet, à Dijon, le 27 octobre 2015.
Le domaine de la Cras, acquis par
le Grand Dijon en 2013.
e
es
s
gations
Tous engagés pour le climat !
P12
Dijon participe à la COP21 :
demandez le programme !
Un sommet
aussi à Dijon
Toutes les informations sur www.dijon.fr
Quelques jours avant l’ouverture de la COP21 au Bourget, Dijon
réunit les représentants de ses villes partenaires pour un colloque
international et la signature d’une charte d’engagement.
Les villes, actives contre le réchauffement climatique ! En
préfiguration du sommet mondial de Paris, Dijon organise des
rencontres internationales, ouvertes au grand public. Pour
l’occasion, les représentants de ses « villes partenaires » feront le
déplacement jusqu’à Dijon : Mayence (Allemagne), Cluj-Napoca
(Roumanie), Opole (Pologne), Pecs (Hongrie), Skopje (Macédoine),
Volgograd (Russie), York (Royaume-Uni), Guimaraes
(Portugal), Prague (République tchèque), Reggio
Emilia (Italie), mais également Chefchaouen (Maroc)
Le
JON
GRAND DI
et Dakar (Sénégal).
Le lundi matin, les représentants de ces villes
N
MAT DIJO
LI
mais également d’entreprises de la région
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ES
TR
RENCON
E
R A M M
dijonnaise (Ikea, les clusters de l’éolien et de
P R O G ve m br e 20 15
22 -2 5 no
la gestion active des bâtiments) témoigneront
sur leur engagement en faveur de la planète.
Ces échanges seront l’occasion de dévoiler
les actions menées depuis plusieurs années
par Dijon, désormais considérée comme une
référence écologique en France.
À midi, le maire de Dijon et ses homologues
des villes partenaires signeront une convention,
dont l’initiative revient à la ville de Mayence, par
laquelle ils s’engagent ensemble à conduire
des actions contre le réchauffement climatique. Avant des ateliers,
l’après-midi, organisés par Latitude 21 (maison de l’environnement
du Grand Dijon), le rectorat et l’association Bourgogne Coopération,
suivis par un échange libre entre les citoyens dijonnais et les
participants de la journée.
• Lundi 23 novembre à partir de 9h, hôtel de ville de Dijon.
COP21
S’EN GAG
LE CLI MAT
E POU R
B o u rg o g
tats de
et des É
es Ducs
Pa l a i s d
!
Et suivez toute l’actualité liée à la COP21 sur la
page Facebook de la ville de Dijon !
Sladana Zivkovic
« En prélude à la COP21, la ville
de Dijon crée un événement
d’envergure internationale en
activant et en accueillant son réseau de villes partenaires à travers le
monde. Les villes jouent un rôle majeur dans l’action globale contre
le réchauffement climatique. La coopération entre les villes et les
pays est l’une des clés de la réussite du défi que nous devons relever
tous ensemble. »
Adjointe au maire de Dijon chargée
des relations internationales
ne
Dijon
La ville de
aires
es parten
et ses vill
sent et
se mobili
t dans
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s’impliq
tre le
con
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la lutt
ent
réchauffem
en
climatique
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préfigurati
de
conférence .
P21
Paris CO
Une planète, une
civilisation…
Gaël Derive sera présent, à Dijon, pour la
projection de son film Une Planète, une
civilisation. Cet expert en climat et en énergie
a mis en images la rencontre entre six femmes
et six hommes, sur fond de dérèglement
climatique. Cette projection-débat sera
également l’occasion de lancer officiellement
l’édition 2016 du défi éco-logis, dans lequel
des habitants du Grand Dijon s’engagent à
réduire leurs consommations énergétiques de
8 % cet hiver.
• Vendredi 27 novembre à 19h30 au
Grand Dijon, entrée libre.
Et aussi
Des arbres pour la liberté…
Les écoliers de Longvic et de Bretenière vont planter des arbres
du climat symbolisant l’attachement de leurs communes aux
enjeux de la biodiversité et du climat.
• Mercredi 25 novembre à 10h30 à l’école Roland-Carraz
de Longvic
• Vendredi 27 novembre à 15h à l’école de Bretenière
Mon commerce ma ville,
mon environnement !
Vingt-quatre commerçants dijonnais éco-responsables se
voient remettre la charte par laquelle ils s’engagent à mieux
trier leurs déchets, à économiser l’eau et l’énergie ou à
privilégier les mobilités douces.
• Vendredi 20 novembre à 19h30 au Grand Dijon.
Tous en action pour la mobilité !
Matinée d’échanges autour de la nouvelle plateforme mobilité
du bassin dijonnais, qui permet d’aider les demandeurs d’emploi
et personnes en formation à se déplacer, de préférence avec
des modes doux (vélo, autopartage, transports en commun…)
• Vendredi 27 novembre à partir de 9h15 au Grand Dijon.
Une balade pour s’Evad…er
L’association Ensemble à vélo dans l ’agglomération
dijonnaise (Evad) organise une balade à vélo ouverte à tous.
C’est l’occasion de sensibiliser à l’usage du vélo en ville et
de (re)découvrir les aménagements cyclables.
• Samedi 28 novembre. Rendez-vous à 14h à la grande
orangerie du Jardin des sciences (pour le marché de Noël
du réemploi) pour un départ à 15h.
infos : www.evad-dijon.fr
PROJECTION/DEBAT
AVEC GAEL DERIVE
EXPERT EN CLIMAT ET ENERGIE
Renseignements : 03 80 74 59 98
Ligne T2 - arrêt Drapeau
Tous engagés pour le climat !
COP21
P13
Le
GRAND DIJON
S’ENGAGE POUR LE CLIMAT !
À la découverte des dessous
de Darcy…
Et aussi
Le végétal en ville, c’est utile !
Le réservoir Darcy, qui stocke l’eau destinée à l’arrosage de la plateforme du tramway, est
un symbole de l’engagement du Grand Dijon en faveur de l’environnement.
Depuis la mise en service des deux lignes de
tramway du Grand Dijon, fin 2012, le réservoir
Darcy a repris du service. Construit dans les
années 1840 pour stocker l’eau potable des
Dijonnais – la ville fut alors, grâce à l’ingénieur
Henri Darcy, l’une des toutes premières en
Europe à être dotée d’un réseau complet
d’adduction d’eau – , il sert désormais à stocker
les eaux de drainage du parking souterrain de la
Trémouille. Cette eau, issue du Suzon qui passe
sous Dijon, est ensuite utilisée pour arroser
la plateforme engazonnée du tram. Pas une
goutte d’eau potable ne sert pour l’arrosage
des quelque 15 kilomètres de voies couvertes
d’herbe. Pour réduire les besoins en intrants et
en eau, le Grand Dijon a, par ailleurs, à hauteur
de la station Érasme sur la ligne T1, entrepris
une opération expérimentale consistant à
implanter des mycorhizes sur la plateforme : ces
micro-champignons apportent les nutriments
dont a besoin la pelouse et se nourrissent de
l’humidité de celle-ci.
Le réservoir étant exceptionnellement vidé
pour entretien, il est possible de le visiter,
sur inscription. La précédente ouverture, à
l’occasion des journées du patrimoine, avait
été couronnée de succès, alors pressez-vous
de vous inscrire !
• Samedi 28 et dimanche 29 novembre,
gratuit sur inscription au 03 80 42 11 59
(des créneaux supplémentaires pourront
être ouverts en cas d’affluence).
En milieu urbain, le végétal a sa place, il est même indispensable.
Pourquoi ? Pour le comprendre, découvrez les 12 panneaux de
l’exposition en plein air créée par le Jardin des sciences !
• Jusqu’au 13 décembre
au jardin botanique de
l’Arquebuse, entrée libre.
Communes, mobilisez-vous !
À l’occasion du salon des collectivités locales de Côte-d’Or,
Cité 21, une conférence est animée par Jean-Patrick Masson,
conseiller communautaire délégué à l’environnement, au
patrimoine, aux réseaux et aux déchets ménagers, sur le thème :
« Dijon, référence écologique à l’heure de la COP21 ».
• Jeudi 10 décembre à 14h30 au parc des expositions de Dijon,
entrée sur invitation. Infos : www.jbc-organisation.com
Portes ouvertes à la chaufferie des Péjoces
Venez découvrir les coulisses d’une chaufferie bois de 90
mégawatts qui alimente le réseau de chaleur du Grand Dijon !
Cet équipement permet d’éviter chaque année le rejet de 36 000
tonnes de CO2 dans l’atmosphère.
• Mercredi 9 décembre à 9h, 11h, 14h et 16h, gratuit sur
inscription par mail :
[email protected]
Une marche pour le climat
Après la réussite de son « village festif pour le climat » de Dijon en juin
2015, Alternatiba, mouvement européen de mobilisation citoyenne,
organise une marche familiale et pacifique, rue de la Liberté.
• Samedi 28 novembre à 14h au départ de la place de la
Libération. Contact : 07 68 42 14 81.
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Au lieu de tout jeter, donnons une seconde vie
aux objets et réduisons nos déchets !
Le Grand Dijon organise un marché de Noël
consacré au réemploi et au recyclage artistique.
Venez glaner des idées de cadeaux originaux,
sortant des circuits classiques : meubles en carton,
livres d’occasion, déco durable, vélos relookés,
créations uniques de bijoux, objets Bosmétal,
vêtements, vinyles détournés, jus de fruits locaux
et confitures maison… Pour faire plaisir ou vous
faire plaisir ! À l’occasion de ce marché, le film
«Emmaüs, de la collecte au recyclage», produit
par l’atelier vidéo du club des retraités de la MGEN,
sera présenté au public.
• Samedi 28 et dimanche 29 novembre, de 14h
à 18h, à la grande orangerie du Jardin des
sciences, entrée libre.
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La lutte contre le réchauffement climatique étant
l’affaire de tous, les commissions de quartier de la
ville de Dijon se sont naturellement emparées de
la question. Accompagnées par Nathalie Koenders,
première adjointe au maire, et par Sandrine Hily,
conseillère municipale déléguée à la démocratie
locale, elles entendent sensibiliser les habitants
aux gestes vertueux. La commission de quartier
Varennes-Toison d’Or-Joffre planche sur l’organisation
d’animations écocitoyennes dans le cadre de la foire
bio prévue le 5 juillet 2016 au parc du château de
Pouilly. Quant à la commission de quartier Université,
elle a créé un guide écocitoyen en version numérique,
qui va être mis en ligne prochainement :
www.dijon-ecocitoyenne.fr .
Réutiliser plutôt que jeter !
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Les commissions
de quartier se
mobilisent
ZOOM SUR …
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GRANDE ORANGERIE
JARDIN DE L’ARQUEBUSE
AVENUE ALBERT 1ER À DIJON
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Samedi 28 et
dimanche 29
novembre
14h > 18h
je trie et je réduis mes déchets,
c’est pour la vie !
www.grand-dijon.fr
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Tous engagés pour le climat !
Dijon participe à la COP21 :
demandez le programme ! (la suite)
Pensons « l’irruption de Gaïa »
Le théâtre Dijon-Bourgogne, le Consortium, l’École nationale supérieure d’art de Dijon, Sciences Po Dijon
et l’université de Bourgogne s’associent pour proposer une série de rendez-vous autour de « Gaïa »…
« Dans cette ère (…) qui se caractérise par
l’influence prépondérante de l’activité humaine
sur l’écosystème terrestre, (…) pourquoi tardonsnous tant à changer nos comportements ?
Peut-être parce qu’il faut repenser la Terre non
comme environnement mais comme être vivant ?
Peut-être parce que nous entrons dans l’ère de
Gaïa ? » L’enjeu et la problématique sont posés.
Ils constituent le fond de Gaïa Global Circus,
une pièce burlesque de Pierre Daubigny que
programme le théâtre Dijon-Bourgogne. Le pot
marquant la « première » aura été préparé par
des étudiants de l’École nationale supérieure d’art
(Ensa) de Dijon, qui ont travaillé avec Michaël
Rainaud, professeur pâtissier au lycée du Castel,
sur un cocktail qui est en fait une démarche
artistique et respectueuse de l’environnement !
Cette pièce donnée au Parvis Saint-Jean est mise
en scène par le philosophe et anthropologue
des sciences Bruno Latour, associé à Frédérique
Aït-Touari et à Chloé Lacour. Cette éminente figure
intellectuelle, présente à Dijon au moment où se
tient la COP21, interviendra lors d’une conférence.
En écho, Sciences Po Dijon convie quatre
philosophes de haut niveau à une discussion
qui s’annonce passionnante : Didier Debaise et
Isabelle Stengers (université libre de Bruxelles),
Pierre Montebello (université de Toulouse) et
Vinciane Despret (université de Liège).
• Gaïa Global Circus, au théâtre du Parvis
Saint‑Jean, du mardi 1 er au vendredi 4
décembre à 20h (sauf le vendredi à 18h30).
Infos : www.tdb-cdn.com
• Conférence de Bruno Latour, lundi 30
novembre à 19h au Consortium, entrée libre
sur réservation : 03 80 30 12 12.
• Discussion « Penser devant l’irruption de
Gaïa » : mardi 1er décembre à 9h30, à Sciences
Po (retransmission en direct à la maison des
sciences de l’Homme sur le campus de Dijon
et à l’Ensa Dijon), entrée libre sur réservation
par mail : [email protected]
En savoir plus,
grâce à la BM
Les bibliothèques municipales de Dijon proposent
à la lecture, pendant toute la durée de la COP21,
une sélection d’ouvrages et de magazines
ainsi que des films ayant trait au climat.
• Du 30 novembre au 11 décembre dans les 7
sites de la bibliothèque municipale de Dijon,
aux heures d’ouverture habituelles, entrée libre.
Infos : www.bm-dijon.fr
2015 - 2016
THÉÂTRE DIJON BOURGOGNE
CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL
PARVIS SAINT-JEAN
Et aussi
Majuli, un sanctuaire à la dérive
Le photographe Arnaud Finistre propose, dans le cadre
du festival Les Nuits d’Orient, une exposition dévoilant
son travail sur l’île de Majuli, aux confins de l’Inde. Une
île qui, victime du réchauffement climatique, pourrait
disparaître d’ici vingt ans.
• Du mardi 1er au samedi 13 décembre à l’hôtel de
Vogüé, entrée libre.
GAÏA GLOBAL
CIRCUS
UNE PIÈCE DE PIERRE DAUBIGNY
©AÏT-TOUATI,
PhotoCHLOÉ
: Compagnie
BRUNO LATOUR, FRÉDÉRIQUE
LATOUR
MISE EN SCÈNE FRÉDÉRIQUE AÏT-TOUATI ET CHLOÉ LATOUR
CONCEPTION
AccenT
Avec CLAIRE ASTRUC, LUIGI CERRI, JADE COLLINET, MATTHIEU PROTIN
Le regard de l’art contemporain
Production Compagnie AccenT & Soif Compagnie Coproduction La Comédie de Reims – Festival Reims Scènes d’Europe, Festival de la Novela, Toulouse
Avec le soutien de la DRAC Ile-de-France, CNES, La Chartreuse, Mairie de Toulouse, Nature Addict Fund, The Bayerischer Rundfunk, Imagine 2020
03 80 30 12 12
DU MARDI 1ER AU VENDREDI 4 DÉC 2015
TDB-CDN.COM
Comment les artistes s’emparent-ils de la question du climat ? Le Consortium propose
des pistes de réflexion autour du travail d’Édith Dekyndt et de Rémy Zaugg, qui ont
notamment travaillé dans le cadre du programme «Nouveaux Commanditaires» sur la
présence de la création artistique dans l’environnement. Quant au fonds régional d’art
contemporain (Frac), il propose une exposition collective sur le thème de « l’entropie »
– 18 œuvres qui créent un « climat de vue » ! – tandis qu’Annette Lenz présente une
exposition en écho à la COP21 dans l’espace boutique des Bains du nord.
• E.Dekyndt et R.Zaugg au Consortium, jusqu’au 24 janvier. www.leconsortium.fr
• Entropie et A.Lenz au Frac, jusqu’au 3 avril, entrée libre. www.frac-bourgogne.org
Édith Dekyndt travaille sur la relation entre la création et l’environnement.
© Photo : Salomé Joineau / Le Consortium
Amusez-vous avec
Éco & Gaspillo !
Les jeunes volontaires en
service civique de l’association
Unis-Cités de Dijon proposent
une pièce de théâtre interactive
d’une trentaine de minutes
pour sensibliser les enfants de
6 à 11 ans (et leurs parents) aux
écogestes. La représentation
est suivie d’ateliers ludiques.
Avec le soutien d’EDF.
• Mercredi 2 décembre à 14h30 à Latitude 21.
« Vivre ensemble le changement
climatique »
Le conseil économique, social et environnemental
(Ceser) de Bourgogne, ERDF, l’université de Bourgogne
et l’agence régionale de l’environnement (Alterre
Bourgogne) organisent une conférence en présence
de l’éminent climatologue Jean Jouzel et du grand
spécialiste de la vie animale Allain Bougrain-Dubourg.
• Mardi 24 novembre à 9h30 à l’amphithéâtre
Aristote, campus de Dijon, entrée libre sur
réser vation : www.alterre-bourgogne.org
COP21
Tous engagés pour le climat !
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Le
GRAND DIJON
S’ENGAGE POUR LE CLIMAT !
Nous sommes tous
concernés !
Le Jardin des sciences, porte-drapeau de la biodiversité à Dijon,
organise une soirée autour d’une projection et d’un débat. Le
message : le climat est une question de société qui nous concerne
tous.
Le Jardin des sciences, qui fédère le muséum d’histoire naturelle,
le jardin botanique et le planétarium Hubert-Curien, est un
espace de connaissance scientifique et un acteur majeur de
la préservation et de la valorisation de la biodiversité en ville.
Impliqué, il l’est donc naturellement dans les actions menées
dans le cadre de la COP21. La soirée qu’il propose s’articule en
deux temps. Tout d’abord une projection de film, puis un débat
autour de deux intervenants venus de l’université de Bourgogne :
Yves Richard, climatologue, enseignant-chercheur au sein du
centre de recherche en climatologie, et Marie-Laure Baudement,
conservateur du patrimoine.
Le message clé de la soirée, c’est que le climat est une question
de société qui nous concerne tous. Le Jardin des sciences a
pour habitude d’impliquer les citoyens dans toutes ses actions :
il invite par exemple les habitants à photographier des plantes et
des animaux de leurs jardins pour enrichir son catalogue dédié
à la diversité du vivant en milieu urbain, à adopter un arbre ou à
contribuer au portail citoyen : www.ma-nature.dijon.fr.
• Jeudi 10 décembre à 19h30 au planétarium, entrée libre.
Et aussi
L’ultime projection de
Human
Après le succès des séances
organisées en septembre au Jardin
des sciences puis le 13 novembre
à Latitude 21, Le Cèdre propose de
découvrir, dans sa version longue (190
minutes) le magnifique film de Yann
Arthus-Bertrand, en clôture du Mois du
film documentaire qui a été l’occasion
de découvrir également deux films en
lien avec la problématique du climat :
«Rangiroa, l’odyssée marine & Polynésie, le trésor de Makatéa» le
5 novembre et «Il était une forêt» le 17 novembre.
• Jeudi 26 novembre à 19h au Cèdre à Chenôve, entrée
gratuite sur réservation au 03 80 51 56 25.
L’université s’engage…
Le réseau de recherche sur la transition écologique de la
maison des sciences de l’Homme / université de Bourgogne
organise une série d’animations et de rendez-vous.
• Du 1 e r au 4 décembre, sur le campus de Dijon.
Infos : www.msh-dijon.u-bourgogne.fr
Toutes les informations sur www.dijon.fr
Et suivez toute l’actualité liée à la COP21 sur la
page Facebook de la ville de Dijon !
Mobilisation
générale !
Les 24 communes du Grand Dijon se
mobilisent toutes, d’une manière ou d’une
autre, pour agir contre le réchauffement
climatique.
À l’image de la ville de Longvic qui, le 14
décembre, adoptera en conseil municipal
deux délibérations importantes formalisant
son engagement dans la lutte contre le
réchauffement climatique, d’autres communes
agissent et se mobilisent à l’occasion de la
COP21. Chenôve a envoyé une délégation,
ainsi que Longvic, en Rhénanie-Palatinat, du
16 au 18 octobre, afin d’étudier sur place la
meilleure manière d’intégrer les préoccupations
environnementales et les Agendas 21 dans les
actions de jumelage.
Chevigny-Saint-Sauveur, qui mène une
politique active en matière d’éclairage public,
a entrepris, avec le syndicat intercommunal
d’aménagement et d’entretien de la Tille
(Sitna), de restaurer la continuité piscicole et
sédimentaire le long de la Goulotte et de la
Norges. La commune de Quetigny, qui, dans
le cadre de son Agenda 21, subventionne
les propriétaires qui passent aux énergies
renouvelables, organise un jeu sur le thème :
« La ville écologique : devenez urbaniste ! ».
Parmi les initiatives locales, on peut évoquer
la création d’un square de jeux écologique à
Daix, l’implication des enfants dans des projets
à caractère environnemental à Marsannay-laCôte ou encore un éclairage public à base de
Led dans le nouveau quartier des Prés Thomas
à Saint-Apollinaire.
Le 16 novembre, le conseil municipal de
Dijon, pour sa part, devait adopter un vœu
en faveur de la lutte contre le réchauffement
climatique, suivi, le 19 novembre, par le conseil
communautaire du Grand Dijon.
Nicolas
Bourny
Maire de Magny-sur-Tille
« La nature,
l’environnement,
font par tie de
l’ADN d’une petite
commune comme
la nôtre, située en
zone périurbaine.
Notre engagement
écologique va
de soi. Il nous faut concilier une
urbanisation raisonnable, le maintien
d’une activité agricole importante et
la préservation des espaces naturels.
C’est pourquoi la commune a adopté
son plan climat énergie territorial. »
Dominique
Grimpret
Maire d’Ahuy
« L a co m m u n e
d’Ahuy est entourée
d’espaces naturels
exceptionnels,
notamment d’un
plateau forestier
cl as sé e n zo n e
naturelle d’intérêt
écologique, faunistique et floristique
(Znieff). Comme toutes les petites
communes qui constituent la seconde
couronne de l’agglomération, nous
avons une responsabilité vis-à-vis de
ces espaces à préserver. »
Légende : le tramway à Quetigny
© Photo : Thierry Clarté
… comme les entreprises
Le 9 octobre, le centre de culture scientifique, technique
et industrielle (CCSTI) de Bourgogne organisait la journée
« Changement climatique, entreprises et innovations » à
l’école supérieure de commerce de Dijon. En décembre,
c’est le centre de recherche sur le droit des marchés et
des investissements internationaux (Credimi) de l’université
de Bourgogne qui organise un cycle de conférences sur
l’entreprise et l’environnement.
• Infos : www.credimi.u-bourgogne.fr
LA GAZETTE DU CLIMAT
Conception graphique : ©JPM & Associés
jpm-associes.com
P16
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