La gazette
du climat
La 21
e
Conférence des parties de la convention-cadre des Nations unies
sur les changements climatiques de 2015 (COP21) se tient à Paris du
30 novembre au 11 décembre.
Le Grand Dijon se mobilise à loccasion de cet événement planétaire :
conférences, expositions, rendez-vous culturels, événements, visites,
ateliers se succèdent dans cette communauté urbaine de 252 000
habitants qui s’est positionnée pour faire référence en matière décologie
urbaine en France.
Au fil des pages de cette «gazette du climat», découvrez les actions
contre le réchauement climatique menées par la communauté urbaine
et les 24 communes qui la composent, ainsi que le programme complet
des manifestations locales organisées en parallèle de la COP21.
S’ENGAGE POUR LE CLIMAT !
GRAND DIJON
COP21
Le
Lagenda des événements organisés
dans le Grand Dijon pour la COP21
page 3
François Rebsamen :
« Le Grand Dijon
est une référence écologique en France »
Retrouvez l’interview du maire de Dijon et président du Grand Dijon.
page 8
Le Grand Dijon se chaue au bois
Aux Péjoces et aux Valendons, deux chaueries bois alimentent
désormais les réseaux de chaleur communautaires.
page 13
Les dessous de Darcy
Profitez des visites exceptionnelles proposées dans le réservoir Darcy,
où est stockée l’eau servant à arroser la plateforme du tramway.
page 12
Dijon aussi tient son sommet
La ville et ses partenaires se rencontrent le 23 novembre
pour échanger sur leurs expériences en matière
de lutte contre le dérèglement climatique.
page 10
Les écoquartiers sortent de terre !
Après Junot, Montmuzard, les rives du Bief et Hyacinthe Vincent,
Heudelet 26, Arsenal, Jardin des maraîchers ou Cité de la
gastronomie seront les prochains écoquartiers du Grand Dijon !
COP21 : un grand rendez-vous pour sauver la planète
La Conférence des parties à la Convention-
cadre des Nations unies sur les changements
climatiques se tiendra à Paris du 30 novembre
au 11 décembre.
Depuis 1979, les grandes nations se réunissent
régulièrement pour débattre de la question du
réchauement climatique provoqué par lémission
importante, dans lair, des gaz à eet de serre
produits par l’activité humaine (transports, habitat,
activités industrielles et agricoles…).
C’est la France qui préside et accueille la
21
e
Conférence des parties à la Convention-
cadre des Nations unies sur les changements
climatiques (COP21/CMP11), du 30 novembre au
11 décembre. Lévénement, en présence des plus
grandes personnalités politiques du monde, se
tiendra au Bourget. C’est une échéance cruciale :
il faut aboutir à un nouvel accord international
sur le climat, applicable à tous, pour maintenir
le réchauement climatique en-dessous de
2 degrés. Pour parvenir à cet accord, les délégués
des 195 pays concernés se sont régulièrement
réunis pour avancer sur le texte qui sera voté
à Paris en décembre : Lima en décembre 2014,
Genève en février 2015, puis Bonn en octobre où
les 1300 délégués présents ont finalisé le texte
qui sera débattu à Paris. Pas moins de 40 000
congressistes sont attendus pendant une dizaine
de jours dans la capitale, c’est dire limportance
considérable de cet accord sur lequel, par ailleurs,
les ministres des Aaires étrangères de la planète
ont travaillé lors de deux rencontres informelles,
à Paris, en juillet puis en septembre.
La « COP21 »
quest-ce que c’est ?
Au rythme actuel des émissions mondiales, qui
ont progressé de 2,2 % par an entre 2000 et 2010,
la hausse des températures moyennes mondiales
devrait être comprise entre 3,7 et 4,8 degrés d’ici
à 2100. Cette évolution aura des conséquences
graves sur le niveau et lacidité des mers et des
océans, ainsi que sur le volume des précipitations
dans toutes les régions du monde.
Il faut donc, sous peine de voir le climat et la
géographie de la planète basculer dramatique-
ment, réduire les concentrations atmosphériques
en gaz à eet de serre (dioxyde de carbone, gaz
fluorés, méthane, protoxyde dazote…).
Pour limiter la hausse de la température à +2
degrés dici à 2100, il faut réduire les émissions
mondiales de gaz à eet de serre de 40 à 70 %
en 2050 par rapport aux niveaux de 2010. C’est
tout lenjeu de la conférence de Paris, tel qu’il a
été défini à Copenhague en 2009.
Pour tout comprendre :
www.cop21.gouv.fr
Quels sont les enjeux ?
Les assises nationales
de la biodiversité se
sont tenues à Dijon du
10 au 12 juin. Pendant
le congrès, les
animaux du Jardin des
sciences ont accueilli
les voyageurs en gare
de Dijon ! C’est dans
cette même gare que
le train du climat, qui
a entrepris un tour
de France avant la
COP21, a fait étape le
9 octobre.
les dates clés
de l’engagement
mondial pour le climat
1979 Première conférence
sur le climat à Genève.
1990 Le groupe d’experts
intergouvernemental sur l’évolution
du climat (Giec) confirme l’existence
du réchauement climatique.
1992 Sommet de la Terre à
Rio : signature de la convention-
cadre des Nations unies sur les
changements climatiques.
1997 Protocole de Kyoto :
engagement chiré de
réduction des GES.
2005 Entrée en vigueur du protocole
de Kyoto dans 36 pays développés
(sauf Australie et États-Unis). Première
conférence des parties, à Montréal.
2009 Conférence des parties
à Copenhague : fixation de
l’objectif des + 2 degrés.
2010 Création de la plateforme
de Durban : vers un nouveau
protocole à l’horizon 2015.
chires clés
Les secteurs émetteurs de
gaz à eet de serre
dans le monde : PRODUCTION
D’ÉNERGIE
35%
INDUSTRIE
15%
AGRICULTURE
14%
TRANSPORT
14%
DÉFORESTATION
10%
TIMENTS
6%
CHETS ET
TRAITEMENT
DE L’E AU
6%
milliards de dollars
mobilisés par les pays
développés en 2014
(objectif : 100 milliards de
dollars par an)
62
P2
Le maire de Dijon et président du Grand Dijon
revient sur les ambitions et les moyens déployés
par les deux collectivités en matière d’écologie
urbaine.
La Gazette du climat / Comment Dijon et le
Grand Dijon se mobilisent-ils à l’occasion de
la COP21 ?
François Rebsamen /
La COP21 mettra laccent sur la place des villes
dans la lutte contre le réchauement climatique.
À sa mesure, le Grand Dijon va faire entendre sa
voix, celle d’une agglomération à taille humaine
qui agit concrètement en faveur de la planète.
La conférence que nous organisons le 23
novembre va réunir quelques-unes des villes
partenaires de Dijon. Nous allons signer une
charte par laquelle nous nous engageons,
tous ensemble, à nous mobiliser contre le
dérèglement climatique. Bien d’autres rendez-
vous sont donnés, ouverts à tous car chacun
a un rôle à jouer.
Quelles actions les deux collectivités
ont-elles menées ces dernières années en
matière de lutte contre le réchauement
climatique ?
Nous n’avons naturellement pas attendu
la COP21 pour agir dans le Grand Dijon.
Nous avons conduit une politique globale
et cohérente afin de réduire limpact
environnemental de notre territoire.
En matière de mobilités, nous avons
construit deux lignes de tramway, acquis
une flotte de bus hybrides, incité à la
marche à pied et au vélo. Tout en invitant
nos concitoyens à utiliser diéremment
leur voiture, en profitant des parkings-
relais, en roulant moins vite donc en
polluant moins, en adoptant pourquoi
pas l’autopartage. Nous avons agi
également dans le domaine des
énergies, en déployant nos réseaux de
chaleur, en construisant des chaueries bois
qui remplacent d’anciens équipements au
gaz ou fioul, voire au charbon. Nous avons
mis aux normes notre usine d’incinération
des ordures ménagères, et nous en
récupérons la chaleur pour produire de
lélectricité ou chauer des quartiers. Ce
ne sont là que quelques exemples de notre
action volontariste et déterminée.
Les résultats sont-ils à la hauteur de vos
attentes ? Que reste-t-il à faire ?
Le Grand Dijon est devenu une référence
écologique en France. La ministre de
lÉcologie la elle-même reconnu lors de
son dernier déplacement à Dijon. Labels,
prix, étude de l’Institut national de veille
sanitaire (INVS), succès lors des appels à
projets de lÉtat attestent de notre réussite.
Il nous faut maintenant aller plus loin encore
en matière de transports publics, de réseaux
de chaleur, d’économies d’énergie ou de
changement des comportements.
Dijon est une référence
écologique en France !
« »
Dijon sur le podium !
N°1 des villes du Nord-Est
où il fait bon vivre [L’Express, novembre 2015]
N°1 des grandes villes françaises pour
le faible taux de particules fines dans l’air
[Rapport de l’Institut national de veille sanitaire (INVS), janvier 2015]
Label Citergie, remis par l’Ademe à Bordeaux,
qui récompense l’engagement du Grand Dijon dans la lutte contre le
réchauement climatique – janvier 2015 . La ville de Dijon avait été labellisée
Citergie dès 2013.
N°6 des villes françaises les plus durables
[Terra Eco, mars 2014]
N°1 des villes françaises où il fait bon vivre
[RTL, février 2014]
N°4 des villes les plus vertes de France
[Union nationale des entreprises du paysage (UNEP), février 2014]
François Rebsamen
Le 12 juin 2015, Ségolène Royal,
ministre de l’Écologie, est à Dijon pour
signer, avec François Rebsamen, alors
ministre du Travail, la convention
« Territoire à énergie positive »,
prévoyant un soutien financier de
l’État à des actions locales (habitat,
transports, énergies…) contribuant
à la lutte contre le réchauement
climatique.
Quelques semaines plus tard, le
25 septembre, le Grand Dijon est
la seule collectivité de Bourgogne
Franche-Comté retenue au terme de
l’appel à projets « Villes respirables
en cinq ans » lancé par le ministère
de l’Écologie afin de soutenir des
projets locaux en faveur de la qualité
de l’air.
Enfin le Grand Dijon vient d’être
retenu dans le cadre de l’appel à
projets «Territoires zéro déchet zéro
gaspi».
Illico2 a été signé le 1er juillet 2011 par les 75 partenaires du Grand Dijon impliqués dans sa
rédaction (voir photo ci-dessous). Le plan climat énergie du Grand Dijon et de la ville de
Dijon se compose de 150 fiches-actions visant, dici à 2020, à réduire les rejets de gaz à eet
de serre de 20 %, à utiliser 20 % dénergies renouvelables et à diminuer les consommations
de 20 %. Illico2 formalise les engagements de la communauté urbaine (communauté
dagglomération à lépoque), en sappuyant sur les documents stratégiques tels que plan
de déplacements urbains, programme local de lhabitat, charte de lenvironnement
Le Grand Dijon a par ailleurs mis en place le dispositif Illicommunes, par
lequel il apporte son expertise et son soutien aux initiatives des communes
souhaitant s’engager dans des actions en faveur du climat.
Le schéma de cohérence territoriale (Scot), créé en 2003, vise à harmoniser le développement
d’un territoire plus large que le Grand Dijon, composé de 94 communes. Le Scot a
signé son plan daménagement et de développement durable (PADD) en 2009.
Pendant ce temps, les entreprises publiques locales daménagement de lagglomération
dijonnaise (Eplaad) ont obtenu, sur la base d’un projet stratégique élaboré en 2008,
la certification Iso 14001 et ont été la première société déconomie mixte de France
à décrocher le label européen EMAS (Eco Management & Audit Scheme).
Plan climat énergie, Scot, Eplaad
les outils pour bien faire
Projet d’aménagement de la place Jean-Macé dans le cadre de la piétonnisation des rues
Charrue et Piron. © Photo : Stoa
P3
Le Grand Dijon agit pour les mobilités douces et actives
Depuis 2012, le réseau bus et tram du Grand Dijon
a largement adopté la traction électrique. Et le
nombre de passagers ne cesse de progresser.
En trois ans, les émissions de gaz à eet de serre
du réseau de transport du Grand Dijon ont baissé
de 30 %. Aujourd’hui, près de 90 % des voyageurs
de Divia sont transportés grâce à un mode
électrique. Car tandis qu’entraient en service les
deux lignes de tramway, en septembre puis en
décembre 2012, les bus passaient
à lhybride : avec 102 véhicules
mi-électriques mi-diesel, cest la
flotte hybride la plus importante
de France !
Non seulement le tram circule à
lélectricité verte, en vertu d’un
contrat passé entre le Grand Dijon
et Ineo Suez, mais de surcroît ce
mode de transport écologique
a permis de redessiner les
artères de lagglomération sur
20 kilomètres, en favorisant la
verdure grâce à une plateforme
engazonnée et à la plantation
de milliers d’arbres d’alignement.
Le tramway a renforcé la qualité du service de
transport. Les Grands Dijonnais ne s’y sont pas
trompés : ils continuent de plébisciter le réseau
Divia. Chaque jour, plus de 185 000 voyageurs
sont transportés sur le réseau, dont la moitié sur
les deux lignes de tram. Le bus n’est pas pour
autant négligé : tous les conducteurs ont été
formés à léco-conduite, synonyme de respect
de lenvironnement.
Tramways et bus hybrides :
Divia préserve le climat
Le vélo est devenu, dans le Grand Dijon, un véritable mode
de transport, à la fois sûr, pratique, bon pour la santé… et
l’environnement !
La création de pistes cyclables le long des deux lignes de
tramway a permis, dès fin 2012, de proposer aux amateurs
de petite reine des itinéraires complets et cohérents à travers
lagglomération. Au total, 250 kilomètres de pistes et de
bandes cyclables sont désormais ouverts. Sans oublier de
nombreux aménagements : 10 vélostations pour stationner
sa bécane en sécurité, des centaines d’arceaux installés, 160
panneaux de « cédez-le-passage cycliste aux feux » pour
permettre aux deux-roues de s’engager dans les carrefours
à feux tricolores, généralisation des contre-sens cyclables
en cœur de ville…
Le Grand Dijon a mis en place un double système de location
de vélos : Vélodi (location courte durée) et Diviavélo (moyenne
ou longue durée). Ces dispositifs seront, dès le 1er janvier
2017, réunis sous la houlette d’un seul et même opérateur. La
communauté urbaine ne ménage pas ses eorts en faveur de
la pratique du vélo, en soutenant les associations de cyclistes
(Evad, La Bécane à Jules, La Rustine…) et les manifestations
de promotion du vélo en ville (fête du vélo, Vélotour…).
Le plan de déplacements urbains prévoit que la part modale
du vélo, qui était de 3 % en 2010, atteindra 10 % à lhorizon
2020.
À vélo dans la ville
« Nous travaillons pour un meilleur
partage de lespace public. En ville,
chacun doit pouvoir choisir son
mode de déplacement et bénéficier
de sysmes dintermodalité qui
permettent de passer de l’un à
lautre : tramways et bus, vélo,
marche à pied, autopartage ou covoiturage, et voiture
individuelle, mais on pourrait ajouter également les
trains et les cars départementaux et interurbains. Les
mobilités douces sont la garantie d’une qualité de vie
accrue, et elles n’impactent pas l’environnement. C’est
pourquoi nous agissons pour leur développement
dans le cadre du plan de déplacements urbains
201 2-2020. »
André Gervais
Conseiller communautaire délégué
à la mobilité, aux transports, à la
voirie et au stationnement
Le centre d’exploitation et de maintenance (CEM) des transports publics du
Grand Dijon, baptisé « Les Ateliers », est un site de référence sur le plan écolo-
gique. Conçu dans le cadre du programme européen TramStore 21 visant à
construire des dépôts vertueux à Dijon, à Rotterdam, à Blackpool et à Bruxelles,
il est équipé de 8800 mètres carrés de panneaux photovoltaïques, d’une
installation de géothermie qui récupère les calories dans le sol, d’un système
de chauage utilisant les calories libérées par les eaux usées ou encore d’un
dispositif de récupération des eaux de pluie pour le lavage des véhicules.
chires clés
1 km
parcouru sur
le réseau
= 5,8 g
de CO2
émis
millions de kilomètres
parcourus, dont 60 %
par des véhicules
électriques ou hybrides
11,6
kilomètres
d’aménagements
cyclables dans
lagglomération
250
rames de tramway
33
bus hybrides
102
vél os « Vél odi »
dans 40 stations
400
vél os « D ivi avé lo »
800
millions de voyageurs, dont
50 % sur T1 et T2 (2014)
45,3
piétons par semaine
(décembre 2013)
120 000
190 000
à
Rue de la Liberté piétonne :
© Photo : Jacques Blanchard
P4
Après Godrans et Liberté, l’axe Charrue-Piron
va devenir piétonnier. La qualité de vie, le
commerce et l’environnement sortent grands
gagnants de l’opération.
Ce sont les commerçants eux-mêmes qui, dans
le cadre de la concertation conduite par la ville,
ont souhaité que les travaux soient menés entre
février et septembre 2016 : dans moins d’un an,
la rue du Bourg aura fait peau neuve, et les rues
Charrue et Piron seront entrées dans le périmètre
piétonnier. Une aubaine pour les boutiques de ces
rues très commerçantes, où les chalands pourront
flâner en toute sécurité, d’une vitrine à une autre.
La dynamique créée par la piétonnisation a été
frappante, rue des Godrans mais également rue
de la Liberté. Quant à léviction des voitures de la
place de la Libération et de la rue Vauban, qu’elles
enlaidissaient, elle a permis le développement
des terrasses de cafés et de restaurants. Atout
commercial tout bénéfique pour lenvironnement,
la piétonnisation a assurément contribué à
changer limage d’un cœur de ville qui a séduit les
experts de lUnesco : ceux-ci lont en eet inclus
dans le périmètre des Climats du vignoble de
Bourgogne, inscrits au patrimoine de lhumanité
depuis lété dernier.
Un cœur de ville
toujours plus piéton…
À vélo dans la ville
Demain : Prioribus
Après le tramway et l’acquisition d’une flotte de bus hybrides, le Grand Dijon va
entreprendre un chantier ambitieux visant à fluidifier la circulation des bus sur
les lignes structurantes du réseau (lianes et Corol). Nom de code : « Prioribus ».
Soutenu par l’État dans le cadre des projets en faveur des transports
écologiques, le programme consistera à créer de nouvelles voies réservées
et à donner la priorité aux bus aux intersections. L’amélioration de la vitesse
commerciale et de la régularité des bus seront favorables à leur attractivité.
Le Grand
Dijon prône
une ville
« écomobile »
En s’appuyant sur trois associations (La
Bécane à Jules, La Rustine et
Evad), le Grand Dijon organise une
série d’animations destinées à
sensibiliser les jeunes de 6 à 12 ans
à l’écomobilité : apprentissage du
vélo, règles élémentaires pour bien
circuler en ville, réparations simples
du vélo... Ces séances prennent la
forme d’ateliers ludiques organisés
dans les écoles ou les centres
de loisirs de l’agglomération.
Et si vous
essayiez
l’autopartage ?
Le principe de Mobigo Autopartage, c’est celui
d’une location de voiture de courte durée. Inscrit,
il vous sut de réserver votre voiture, au départ
d’une des sept stations implantées au centre-ville
de Dijon, et de ramener le véhicule au point de
départ au terme du temps d’utilisation convenu.
La facturation tient compte de la durée de
location et du kilométrage parcouru. Une voiture
partagée, plutôt que sept voitures individuelles,
c’est une solution pour l’environnement !
www.mobigo-autopartage.com
La voiture n’est pas bannie de la ville. Mais les aménagements publics ont permis dévacuer
du centre-ville les véhicules de transit, qui n’avaient rien à y faire. Le nombre de voitures a ainsi
fortement baissé entre les places Darcy et République, après la mise en service du tramway. Mais
aussi sur les boulevards périphériques, grâce à l’ouverture de la Lino qui absorbe le trafic de
contournement. Enfin les automobilistes sont invités à utiliser autrement le mode « voiture » : par
exemple en adoptant les parkings-relais en entrée de ville (Piscine olympique, Valmy et Zénith)
ou en essayant l’autopartage.
Tandis que le centre-ville est concerné par une limitation de la vitesse à 30 km/h, contribuant à
apaiser la circulation, la vitesse maximale autorisée a été abaissée à 90 km/h sur la rocade : une
mesure favorable à la sécurité routière comme à l’environnement. Les entreprises jouent le jeu :
chez EDF ou Dijon Céréales, les salariés sont sensibilisés à léco-conduite.
Conduire autrement !…
ZOOM SUR
La rue des Godrans piétonne.
© Photo : Jacques Blanchard
P5
2015-2016
CATALOGUE
Animations
Ateliers culturels, sportifs et
de loisirs pour enfants et ados.
Du 19 octobre 2015
Au
29 juin 2016
Vivre en ville écomobile
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