La gazette du climat L’agenda des événements organisés dans le Grand Dijon pour la COP21 page 3 La 21e Conférence des parties de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques de 2015 (COP21) se tient à Paris du 30 novembre au 11 décembre. François Rebsamen : « Le Grand Dijon est une référence écologique en France » Le Grand Dijon se mobilise à l’occasion de cet événement planétaire : conférences, expositions, rendez‑vous culturels, événements, visites, ateliers se succèdent dans cette communauté urbaine de 252 000 habitants qui s’est positionnée pour faire référence en matière d’écologie urbaine en France. Retrouvez l’interview du maire de Dijon et président du Grand Dijon. page 8 Le Grand Dijon se chauffe au bois Aux Péjoces et aux Valendons, deux chaufferies bois alimentent désormais les réseaux de chaleur communautaires. Au fil des pages de cette «gazette du climat», découvrez les actions contre le réchauffement climatique menées par la communauté urbaine et les 24 communes qui la composent, ainsi que le programme complet des manifestations locales organisées en parallèle de la COP21. page 13 Les dessous de Darcy Profitez des visites exceptionnelles proposées dans le réservoir Darcy, où est stockée l’eau servant à arroser la plateforme du tramway. page 10 page 12 Les écoquartiers sortent de terre ! Dijon aussi tient son sommet Après Junot, Montmuzard, les rives du Bief et Hyacinthe Vincent, Heudelet 26, Arsenal, Jardin des maraîchers ou Cité de la gastronomie seront les prochains écoquartiers du Grand Dijon ! La ville et ses partenaires se rencontrent le 23 novembre pour échanger sur leurs expériences en matière de lutte contre le dérèglement climatique. COP21 Le GRAND DIJON S’ENGAGE POUR LE CLIMAT ! P2 COP21 : un grand rendez-vous pour sauver la planète La « COP21 » qu’est-ce que c’est ? La Conférence des parties à la Conventioncadre des Nations unies sur les changements climatiques se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre. Depuis 1979, les grandes nations se réunissent régulièrement pour débattre de la question du réchauffement climatique provoqué par l’émission importante, dans l’air, des gaz à effet de serre produits par l’activité humaine (transports, habitat, activités industrielles et agricoles…). C’est la France qui préside et accueille la 21e Conférence des parties à la Conventioncadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP21/CMP11), du 30 novembre au 11 décembre. L’événement, en présence des plus grandes personnalités politiques du monde, se tiendra au Bourget. C’est une échéance cruciale : il faut aboutir à un nouvel accord international sur le climat, applicable à tous, pour maintenir le réchauffement climatique en-dessous de 2 degrés. Pour parvenir à cet accord, les délégués des 195 pays concernés se sont régulièrement réunis pour avancer sur le texte qui sera voté à Paris en décembre : Lima en décembre 2014, Genève en février 2015, puis Bonn en octobre où les 1300 délégués présents ont finalisé le texte qui sera débattu à Paris. Pas moins de 40 000 congressistes sont attendus pendant une dizaine de jours dans la capitale, c’est dire l’importance considérable de cet accord sur lequel, par ailleurs, les ministres des Affaires étrangères de la planète ont travaillé lors de deux rencontres informelles, à Paris, en juillet puis en septembre. chiffres clés 6% Les secteurs émetteurs de gaz à effet de serre dans le monde : 62 milliards de dollars mobilisés par les pays développés en 2014 (objectif : 100 milliards de dollars par an) Pour tout comprendre : w w w. c o p 2 1 . g o u v. f r 6% 35% PRODUCTION D’ÉNERGIE BÂTIMENTS 10% DÉFORESTATION 14% TRANSPORT 14% 15% AGRICULTURE INDUSTRIE 1979 Première conférence sur le climat à Genève. 1990 Le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) confirme l’existence du réchauffement climatique. 1992 Sommet de la Terre à Rio : signature de la conventioncadre des Nations unies sur les changements climatiques. 1997 Protocole de Kyoto : engagement chiffré de réduction des GES. 2005 Entrée en vigueur du protocole de Kyoto dans 36 pays développés (sauf Australie et États-Unis). Première conférence des parties, à Montréal. à Copenhague : fixation de l’objectif des + 2 degrés. Pour limiter la hausse de la température à +2 degrés d’ici à 2100, il faut réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre de 40 à 70 % en 2050 par rapport aux niveaux de 2010. C’est tout l’enjeu de la conférence de Paris, tel qu’il a été défini à Copenhague en 2009. DÉCHETS ET TRAITEMENT DE L’EAU de l’engagement mondial pour le climat 2009 Conférence des parties Quels sont les enjeux ? Au rythme actuel des émissions mondiales, qui ont progressé de 2,2 % par an entre 2000 et 2010, la hausse des températures moyennes mondiales devrait être comprise entre 3,7 et 4,8 degrés d’ici à 2100. Cette évolution aura des conséquences graves sur le niveau et l’acidité des mers et des océans, ainsi que sur le volume des précipitations dans toutes les régions du monde. Il faut donc, sous peine de voir le climat et la géographie de la planète basculer dramatiquement, réduire les concentrations atmosphériques en gaz à effet de serre (dioxyde de carbone, gaz fluorés, méthane, protoxyde d’azote…). les dates clés Les assises nationales de la biodiversité se sont tenues à Dijon du 10 au 12 juin. Pendant le congrès, les animaux du Jardin des sciences ont accueilli les voyageurs en gare de Dijon ! C’est dans cette même gare que le train du climat, qui a entrepris un tour de France avant la COP21, a fait étape le 9 octobre. 2010 Création de la plateforme de Durban : vers un nouveau protocole à l’horizon 2015. P3 Dijon est une référence « écologique en France ! » François Rebsamen Le maire de Dijon et président du Grand Dijon revient sur les ambitions et les moyens déployés par les deux collectivités en matière d’écologie urbaine. a Gazette du climat / Comment Dijon et le L Grand Dijon se mobilisent-ils à l’occasion de la COP21 ? Dijon sur le podium ! N°1 des villes du Nord‑Est où il fait bon vivre [L’Express, novembre 2015] rançois Rebsamen / F La COP21 mettra l’accent sur la place des villes dans la lutte contre le réchauffement climatique. À sa mesure, le Grand Dijon va faire entendre sa voix, celle d’une agglomération à taille humaine qui agit concrètement en faveur de la planète. La conférence que nous organisons le 23 novembre va réunir quelques-unes des villes partenaires de Dijon. Nous allons signer une charte par laquelle nous nous engageons, tous ensemble, à nous mobiliser contre le dérèglement climatique. Bien d’autres rendezvous sont donnés, ouverts à tous car chacun a un rôle à jouer. N°1 des grandes villes françaises pour le faible taux de particules fines dans l’air [Rapport de l’Institut national de veille sanitaire (INVS), janvier 2015] Label Citergie, remis par l’Ademe à Bordeaux, qui récompense l’engagement du Grand Dijon dans la lutte contre le réchauffement climatique – janvier 2015 . La ville de Dijon avait été labellisée Citergie dès 2013. N°6 des villes françaises les plus durables [Terra Eco, mars 2014] N°1 des villes françaises où il fait bon vivre [RTL, février 2014] N°4 des villes les plus vertes de France [Union nationale des entreprises du paysage (UNEP), février 2014] uelles actions les deux collectivités Q ont-elles menées ces dernières années en matière de lutte contre le réchauffement climatique ? ous n’avons naturellement pas attendu N la COP21 pour agir dans le Grand Dijon. Nous avons conduit une politique globale et cohérente afin de réduire l’impact environnemental de notre territoire. En matière de mobilités, nous avons construit deux lignes de tramway, acquis une flotte de bus hybrides, incité à la marche à pied et au vélo. Tout en invitant nos concitoyens à utiliser différemment leur voiture, en profitant des parkingsrelais, en roulant moins vite donc en polluant moins, en adoptant pourquoi pas l’autopartage. Nous avons agi également dans le domaine des Plan climat énergie, Scot, Eplaad… les outils pour bien faire Illico2 a été signé le 1er juillet 2011 par les 75 partenaires du Grand Dijon impliqués dans sa rédaction (voir photo ci-dessous). Le plan climat énergie du Grand Dijon et de la ville de Dijon se compose de 150 fiches-actions visant, d’ici à 2020, à réduire les rejets de gaz à effet de serre de 20 %, à utiliser 20 % d’énergies renouvelables et à diminuer les consommations de 20 %. Illico2 formalise les engagements de la communauté urbaine (communauté d’agglomération à l’époque), en s’appuyant sur les documents stratégiques tels que plan de déplacements urbains, programme local de l’habitat, charte de l’environnement… énergies, en déployant nos réseaux de chaleur, en construisant des chaufferies bois qui remplacent d’anciens équipements au gaz ou fioul, voire au charbon. Nous avons mis aux normes notre usine d’incinération des ordures ménagères, et nous en récupérons la chaleur pour produire de l’électricité ou chauffer des quartiers. Ce ne sont là que quelques exemples de notre action volontariste et déterminée. es résultats sont-ils à la hauteur de vos L attentes ? Que reste-t-il à faire ? e Grand Dijon est devenu une référence L écologique en France. La ministre de l’Écologie l’a elle-même reconnu lors de son dernier déplacement à Dijon. Labels, prix, étude de l’Institut national de veille sanitaire (INVS), succès lors des appels à projets de l’État attestent de notre réussite. Il nous faut maintenant aller plus loin encore en matière de transports publics, de réseaux de chaleur, d’économies d’énergie ou de changement des comportements. Le 12 juin 2015, Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, est à Dijon pour signer, avec François Rebsamen, alors ministre du Travail, la convention « Territoire à énergie positive » , prévoyant un soutien financier de l’État à des actions locales (habitat, transports, énergies…) contribuant à la lutte contre le réchauffement climatique. Quelques semaines plus tard, le 25 septembre, le Grand Dijon est la seule collectivité de Bourgogne Franche-Comté retenue au terme de l’appel à projets « Villes respirables en cinq ans » lancé par le ministère de l’Écologie afin de soutenir des projets locaux en faveur de la qualité de l’air. Enfin le Grand Dijon vient d’être retenu dans le cadre de l’appel à projets «Territoires zéro déchet zéro gaspi». Le Grand Dijon a par ailleurs mis en place le dispositif Illicommunes, par lequel il apporte son expertise et son soutien aux initiatives des communes souhaitant s’engager dans des actions en faveur du climat. Le schéma de cohérence territoriale (Scot), créé en 2003, vise à harmoniser le développement d’un territoire plus large que le Grand Dijon, composé de 94 communes. Le Scot a signé son plan d’aménagement et de développement durable (PADD) en 2009. Pendant ce temps, les entreprises publiques locales d’aménagement de l’agglomération dijonnaise (Eplaad) ont obtenu, sur la base d’un projet stratégique élaboré en 2008, la certification Iso 14001 et ont été la première société d’économie mixte de France à décrocher le label européen EMAS (Eco Management & Audit Scheme). piéto nn isatio n le ca dre de la an -M acé da ns Je ce pla la ag em ent de Proj et d’a m én . © Ph oto : Stoa on Ch ar ru e et Pir de s ru es P4 Le Grand Dijon agit pour les mobilités douces et actives Tramways et bus hybrides : Divia préserve le climat À vélo dans la ville Depuis 2012, le réseau bus et tram du Grand Dijon a largement adopté la traction électrique. Et le nombre de passagers ne cesse de progresser. Le tramway a renforcé la qualité du service de transport. Les Grands Dijonnais ne s’y sont pas trompés : ils continuent de plébisciter le réseau Divia. Chaque jour, plus de 185 000 voyageurs sont transportés sur le réseau, dont la moitié sur les deux lignes de tram. Le bus n’est pas pour autant négligé : tous les conducteurs ont été formés à l’éco-conduite, synonyme de respect de l’environnement. En trois ans, les émissions de gaz à effet de serre du réseau de transport du Grand Dijon ont baissé de 30 % . Aujourd’hui, près de 90 % des voyageurs de Divia sont transportés grâce à un mode électrique. Car tandis qu’entraient en service les deux lignes de tramway, en septembre puis en décembre 2012, les bus passaient à l’hybride : avec 102 véhicules mi-électriques mi-diesel, c’est la flotte hybride la plus importante de France ! Non seulement le tram circule à l’électricité verte, en vertu d’un millions de kilomètres parcourus, dont 60 % contrat passé entre le Grand Dijon par des véhicules et Ineo Suez, mais de surcroît ce électriques ou hybrides mode de transport écologique a permis de redessiner les artères de l’agglomération sur 20 kilomètres, en favorisant la kilomètres verdure grâce à une plateforme d’aménagements engazonnée et à la plantation cyclables dans l’agglomération de milliers d’arbres d’alignement. Le vélo est devenu, dans le Grand Dijon, un véritable mode de transport, à la fois sûr, pratique, bon pour la santé… et l’environnement ! La création de pistes cyclables le long des deux lignes de tramway a permis, dès fin 2012, de proposer aux amateurs de petite reine des itinéraires complets et cohérents à travers l’agglomération. Au total, 250 kilomètres de pistes et de bandes cyclables sont désormais ouverts. Sans oublier de nombreux aménagements : 10 vélostations pour stationner sa bécane en sécurité, des centaines d’arceaux installés, 160 panneaux de « cédez-le-passage cycliste aux feux » pour permettre aux deux-roues de s’engager dans les carrefours à feux tricolores, généralisation des contre-sens cyclables en cœur de ville… Le Grand Dijon a mis en place un double système de location de vélos : Vélodi (location courte durée) et Diviavélo (moyenne 33 11,6 45,3 102 250 120 000 400 190 000 800 © Photo : Jacques Blanchard chiffres clés rames de tramway millions de voyageurs, dont 50 % sur T1 et T2 (2014) 1 km = 5,8 g parcouru sur le réseau bus hybrides de CO2 émis Rue de la Liberté piétonne : vélos « Vélodi » dans 40 stations à piétons par semaine (décembre 2013) vélos « D iviavélo » ou longue durée). Ces dispositifs seront, dès le 1er janvier 2017, réunis sous la houlette d’un seul et même opérateur. La communauté urbaine ne ménage pas ses efforts en faveur de la pratique du vélo, en soutenant les associations de cyclistes (Evad, La Bécane à Jules, La Rustine…) et les manifestations de promotion du vélo en ville (fête du vélo, Vélotour…). Le plan de déplacements urbains prévoit que la part modale du vélo, qui était de 3 % en 2010, atteindra 10 % à l’horizon 2020. André Gervais Conseiller communautaire délégué à la mobilité, aux transports, à la voirie et au stationnement Le centre d’exploitation et de maintenance (CEM) des transports publics du Grand Dijon, baptisé « Les Ateliers », est un site de référence sur le plan écologique. Conçu dans le cadre du programme européen TramStore 21 visant à construire des dépôts vertueux à Dijon, à Rotterdam, à Blackpool et à Bruxelles, il est équipé de 8800 mètres carrés de panneaux photovoltaïques, d’une installation de géothermie qui récupère les calories dans le sol, d’un système de chauffage utilisant les calories libérées par les eaux usées ou encore d’un dispositif de récupération des eaux de pluie pour le lavage des véhicules. « Nous travaillons pour un meilleur partage de l’espace public. En ville, chacun doit pouvoir choisir son mode de déplacement et bénéficier de systèmes d’intermodalité qui permettent de passer de l’un à l’autre : tramways et bus, vélo, marche à pied, autopartage ou covoiturage, et voiture individuelle, mais on pourrait ajouter également les trains et les cars départementaux et interurbains. Les mobilités douces sont la garantie d’une qualité de vie accrue, et elles n’impactent pas l’environnement. C’est pourquoi nous agissons pour leur développement dans le cadre du plan de déplacements urbains 2012-2020. » P5 Un cœur de ville toujours plus piéton… La rue des Godrans piétonne. Après Godrans et Liberté, l’axe Charrue-Piron va devenir piétonnier. La qualité de vie, le commerce et l’environnement sortent grands gagnants de l’opération. Ce sont les commerçants eux-mêmes qui, dans le cadre de la concertation conduite par la ville, ont souhaité que les travaux soient menés entre février et septembre 2016 : dans moins d’un an, la rue du Bourg aura fait peau neuve, et les rues Charrue et Piron seront entrées dans le périmètre piétonnier. Une aubaine pour les boutiques de ces rues très commerçantes, où les chalands pourront flâner en toute sécurité, d’une vitrine à une autre. La dynamique créée par la piétonnisation a été frappante, rue des Godrans mais également rue de la Liberté. Quant à l’éviction des voitures de la place de la Libération et de la rue Vauban, qu’elles enlaidissaient, elle a permis le développement des terrasses de cafés et de restaurants. Atout commercial tout bénéfique pour l’environnement, la piétonnisation a assurément contribué à changer l’image d’un cœur de ville qui a séduit les experts de l’Unesco : ceux-ci l’ont en effet inclus dans le périmètre des Climats du vignoble de Bourgogne, inscrits au patrimoine de l’humanité depuis l’été dernier. Et si vous essayiez l’autopartage ? Le principe de Mobigo Autopartage, c’est celui d’une location de voiture de courte durée. Inscrit, il vous suffit de réserver votre voiture, au départ d’une des sept stations implantées au centre-ville de Dijon, et de ramener le véhicule au point de départ au terme du temps d’utilisation convenu. La facturation tient compte de la durée de location et du kilométrage parcouru. Une voiture partagée, plutôt que sept voitures individuelles, c’est une solution pour l’environnement ! www.mobigo-autopartage.com ZOOM SUR… Conduire autrement !… La voiture n’est pas bannie de la ville. Mais les aménagements publics ont permis d’évacuer du centre-ville les véhicules de transit, qui n’avaient rien à y faire. Le nombre de voitures a ainsi fortement baissé entre les places Darcy et République, après la mise en service du tramway. Mais aussi sur les boulevards périphériques, grâce à l’ouverture de la Lino qui absorbe le trafic de contournement. Enfin les automobilistes sont invités à utiliser autrement le mode « voiture » : par exemple en adoptant les parkings-relais en entrée de ville (Piscine olympique, Valmy et Zénith) ou en essayant l’autopartage. Tandis que le centre-ville est concerné par une limitation de la vitesse à 30 km/h, contribuant à apaiser la circulation, la vitesse maximale autorisée a été abaissée à 90 km/h sur la rocade : une mesure favorable à la sécurité routière comme à l’environnement. Les entreprises jouent le jeu : chez EDF ou Dijon Céréales, les salariés sont sensibilisés à l’éco-conduite. Demain : Prioribus Après le tramway et l’acquisition d’une flotte de bus hybrides, le Grand Dijon va entreprendre un chantier ambitieux visant à fluidifier la circulation des bus sur les lignes structurantes du réseau (lianes et Corol). Nom de code : « Prioribus ». Soutenu par l’État dans le cadre des projets en faveur des transports écologiques, le programme consistera à créer de nouvelles voies réservées et à donner la priorité aux bus aux intersections. L’amélioration de la vitesse commerciale et de la régularité des bus seront favorables à leur attractivité. © Photo : Jacques Blanchard Le Grand Dijon prône une ville « écomobile » En s’appuyant sur trois associations Bécane à Jules, La Rustine et Evad), le Grand Dijon organise une série d’animations destinées à sensibiliser les jeunes de 6 à 12 ans à l’écomobilité : apprentissage du vélo, règles élémentaires pour bien circuler en ville, réparations simples du vélo... Ces séances prennent la forme d’ateliers ludiques organisés dans les écoles ou les centres de loisirs de l’agglomération. (La Vivre en ville éc omobile CATA L Anim OGUE atio ns 2015 -201 6 Du 19 octobre 2015 Au 29 juin 2016 Ateliers culturels, spor tifs et de loisirs pour enfants et ados. P6 Le Grand Dijon agit pour le traitement et la réduction des déchets Déchets ménagers : le Grand Dijon incite à jeter moins ! Vertueuse usine d’incinération En brûlant nos ordures ménagères, l’usine d’incinération du Grand Dijon produit de l’électricité et chauffe des quartiers entiers ! Il suffisait d’y penser : la chaleur dégagée par les fours de l’usine d’incinération des ordures ménagères (UIOM) de l’agglomération dijonnaise n’est pas perdue pour tout le monde… Un turbo-alternateur récupère ainsi cette chaleur pour produire de l’électricité, environ 50 000 mégawatts-heure par an dont un quart correspond aux besoins propres de l’équipement. Par ailleurs, un échangeur de chaleur permet d’alimenter le réseau de chaleur du Grand Dijon : 31 000 mégawatts-heure ont été valorisés en 2014 pour chauffer des logements et des bâtiments publics. Le taux de valorisation de l’équipement se monte désormais à 0,6, ce qui exceptionnel pour une usine de ce type. Le choix du maintien de l’incinération, opéré au début des années 2000, avait nécessité une remise aux normes complète de l’équipement, dont les rejets dans l’atmosphère sont aujourd’hui largement inférieurs aux valeurs maximales fixées par la réglementation. Mieux, l’usine est devenue un modèle de vertu. À tel point qu’elle est certifiée Iso 14001 (management de l’environnement) et Iso 50001 depuis juin 2014 : elle est la seule usine d’incinération en France à avoir obtenu ce label. L’usine d’incinération des ordures ménagères du Grand Dijon L’usine gagne des points ! Cet été, l’usine d’incinération des ordures ménagères du Grand Dijon a reçu des certificats d’économie d’énergie (CEE) pour un montant de 5,3 millions d’euros, attestant des efforts accomplis en matière d’économies d’énergie. Les « bons points » obtenus grâce aux investissements menés dans l’usine ont été doublés par l’obtention de la certification Iso 50001. Ils prouvent la réduction très concrète de l’impact environnemental de l’UIOM. Jean-Patrick Masson Conseiller communautaire délégué à l’environnement, au patrimoine, aux réseaux et aux déchets ménagers « Le Grand Dijon a mis fin au gaspillage consistant à laisser s’échapper la chaleur de l’usine sans chercher à en tirer parti. En se dotant de réseaux de chaleur alimentés par des chaufferies bois et par la chaleur de l’usine d’incinération, il redevient, par ailleurs, maître de sa consommation énergétique. Il ne dépend plus que des énergies fossiles, dont l’impact environnemental est devenu insupportable. Tout en diversifiant ses sources d’approvisionnement, la communauté urbaine utilise désormais largement les énergies renouvelables. » Rien ne se perd… Le centre de tri des déchets ménagers du Grand Dijon est l’outil permettant d’orienter nos déchets vers les filières de recyclage. Les déchets ultimes, s’ils ne sont pas incinérés ou, pour ceux qui ne peuvent l’être, enterrés au centre d’enfouissement technique, finissent leur chemin sur les tapis roulants du centre de tri des déchets ménagers du Grand Dijon. Cet équipement de 5000 mètres carrés, exploité par l’entreprise d’insertion Id’ées 21, a reçu 27 000 tonnes de déchets l’an dernier. Avec des « refus de tri » de 13 % environ, le Grand Dijon réalise une performance saluée au plan national. Pour autant, la communauté urbaine incite les habitants à ne pas relâcher l’effort et à trier (encore) mieux, par l’intermédiaire de ses « ambassadeurs du tri », qui fournissent des conseils au grand public. Par ailleurs, la communauté urbaine a engagé des partenariats avec des organismes tels qu’Envie pour la récupération des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) ou agit en faveur du développement du compostage individuel ou partagé, qui permet de réduire le volume des déchets incinérables tout en fournissant de l’engrais écologique pour les jardins et contribue au développement de comportements vertueux. En 2014, le centre de tri avait accueilli 1415 visiteurs dont 75 % de scolaires. Du 12 au 14 novembre, deux mois après les journées du patrimoine, il a ouvert ses portes en amont des événements de la COP21. chiffres clés 125 680 5déchetteries : 387 000 34 436 2014 27 000 67 320 14 700 2014 Usine d’incinération : tonnes réceptionnées en 2014, soit les déchets de tonnes (hors verre) reçues en Côte-d’Oriens Centre de tri : tonnes réceptionnées, don tonnes d’ordures ménagères collectées dans l’agglomération en issues du Grand Dijon (68 114 en 2013) P7 Récupérer les légumes invendus ou moches pour en faire une bonne soupe, le tout dans une ambiance musicale « disco » ! C’est le principe de la « discosoupe » que le Grand Dijon a organisée, place François-Rude, le 17 octobre. Une opération ludique de sensibilisation au gaspillage alimentaire. Et si on jetait moins ? E• RA O CT NC OIS RUDE SAMEDI 17 O BR 10H À 18H CE A L P • F te ? , pata limentaire ? vez la u ea Vous a gaspillag omme cho pas le t c s e » ’e tr n e n t co et qui r b e e tt « p u s L es » ! ou ou isco s égum pour v c’est z à notre d grosses l « ipe ster Partic ée qu’aux dégu r et e réserv pare munautair , é r p » z om Vene e cuisine c oignons n s u petit : sique. « aux tout en mu poireau le faire le ert à tous. e d in v so ou Pas be t gratuit et erts ts. c’es s off çan ère. me Légu commelégurme, bol et cuill s ier, éplucheo v r pa s votre tabl N’oubl Parce que le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas, le Grand Dijon a l’ambition de réduire le volume de nos déchets de 10 % d’ici à fin 2020. Plutôt que de jeter, et si on récupérait ? Un légume moche, ça se mange en soupe. Un appareil défectueux, ça se répare plutôt que de se changer. Des restes alimentaires, ça se cuisine. Des épluchures, ça se composte plutôt que de passer à la poubelle… Les exemples ne manquent pas, ni les initiatives lancées par le Grand Dijon pour inciter les habitants de l’agglomération à réduire leur production de déchets. Entre autres exemples : l’édition d’un petit guide de recettes pour accommoder les restes, l’incitation au compostage, qu’il soit individuel ou partagé, le partenariat avec Envie, qui récupère les appareils électriques ou électroniques en déchetteries afin d’en utiliser les pièces pour des appareils d’occasion, l’accord avec Emmaüs afin de collecter les habits ou les jouets qui pourront être utiles aux plus démunis… Les résultats se font sentir : le volume de déchets collectés a diminué de 5 % entre 2010 et 2014 dans le Grand Dijon. La sensibilisation étant d’autant plus efficace qu’elle commence tôt, les villes de Dijon, de Chenôve ou de Chevigny-Saint-Sauveur, par exemple, sensibilisent les enfants au gaspillage alimentaire, dans les restaurants scolaires, par le biais des animateurs. Le Grand Dijon a, lui, engagé un projet pilote dans deux lycées de l’agglomération, avec pour résultat une baisse des volumes d’ordures ménagères de 25 à 30 %. Le village de la réparation, place Darcy le 12 septembre 2015 iez pa Les entreprises s’engagent! Bien trier ses déchets, même au bureau, apposer un autocollant « stop pub » sur sa boîte aux lettres, utiliser une vraie tasse plutôt qu’un gobelet plastique pour son café… Deux cent trente agents d’EDF basés à Valmy ont bénéficié d’une sensibilisation sur le tri et la réduction des déchets Quant aux commerçants et aux artisans du centre-ville, ils sont invités par le Grand Dijon et ses partenaires (CCI, chambre de métiers, Ademe, Shop in Dijon…) à devenir éco-responsables : le 15 octobre dernier, ils ont été sensibilisés aux économies d’énergie liées à l’éclairage. ZOOM SUR … Je composte, tu compostes… Le 6 novembre dernier, un nouveau site de compostage partagé a été mis en œuvre rue Lamartine à Dijon avec l’appui de l’association La Ruche qui dit oui (vente de produits locaux). Une opération qui s’inscrit dans la continuité des efforts entrepris par le Grand Dijon pour développer le compostage : 17 sites pilotes ont été équipés, en partenariat avec l’association Arborescence, à Dijon, à Longvic, à Quetigny et à Perrigny-lès-Dijon, avec des résultats probants puisque plus d’un quart de la population a adopté le compostage ! Par ailleurs, le Grand Dijon met à la disposition des propriétaires de jardins des bacs permettant de récupérer les déchets verts et montre lui-même l’exemple en collectant les sapins au porte-à-porte, les jours suivant les fêtes de Noël : en 2014, 20 tonnes de conifères ont ainsi été transformées en broyat pour pailler les espaces verts. Inauguration du site de compostage partagé de la rue des Aubépines à Perrigny-lès-Dijon, le 17 juillet 2015. P8 Le Grand Dijon agit pour un territoire économe en énergies Le Grand Dijon économise ses énergies 2 réseaux de chaleur, 2 chaufferies bois Des habitants « éco-logiques » Le Grand Dijon déploie un réseau de chaleur sur toute la moitié Est de Dijon, rénove et interconnecte les réseaux de Chenôve et de Fontaine d’Ouche, et a mis en service deux chaufferies bois. Des immeubles d’habitation, des bâtiments publics tels que le CHU ou le campus universitaire, des quartiers entiers comme Hyacinthe Vincent ou Heudelet 26 : le réseau de chaleur du Grand Dijon se déploie rapidement, depuis que les premières canalisations ont été posées dans le sous-sol dijonnais à l’occasion des travaux du tram. À terme, ce réseau s’étirera sur 30 kilomètres. Désormais interconnecté avec celui de Quetigny, il est alimenté par une unité de récupération de la chaleur de l’usine d’incinération des ordures ménagères, au nord, et par la chaufferie bois des Péjoces, au sud, qui entame sa deuxième saison. Pendant ce temps, à l’ouest de l’agglomération, les réseaux de chaleur de la Fontaine d’Ouche et de Chenôve n’en font plus qu’un, approvisionné par la chaufferie bois des Valendons mise en service cette année. Une chaufferie qui remplace deux installations anciennes fonctionnant au gaz, au fioul ou au charbon. Une énergie renouvelable pour une chaleur partagée, c’est le concept même du réseau de chaleur urbain, qui limite le recours aux sources fossiles et préserve la qualité de l’air. Depuis son lancement dans le Grand Dijon en 2011, 300 familles de Dijon, Quetigny, Marsannay-la-Côte et Plombières-lès-Dijon ont relevé le défi de réduire d’au moins 8 % leur consommation d’électricité, de gaz et d’eau pendant la saison hivernale. Pour atteindre l’objectif, il faut revoir ses comportements : penser à éteindre les lumières, réguler la température… Le défi est marqué par des temps de rencontre conviviaux entre les équipes concurrentes, qui permettent de diffuser des informations et des conseils, de créer du lien social et de susciter des échanges entre La chaufferie bois des Péjoces. Le Jardin des sciences passe à la géothermie Chargé de porter le projet de la ville de Dijon et du Grand Dijon en faveur de la biodiversité, le Jardin des sciences, qui regroupe le muséum d’histoire naturelle, le jardin botanique et le planétarium, montre l’exemple en adoptant, pour son chauffage, la géothermie : la chaleur de la nappe phréatique située sous le jardin de l’Arquebuse est désormais exploitée pour chauffer les bâtiments (ou les rafraîchir l’été), en remplacement d’une ancienne chaufferie au gaz. C’est un dispositif technique inédit à Dijon, et qui sera expliqué par une plaque aux quelque 200 000 visiteurs annuels du Jardin des sciences. Ils sont désormais des centaines à jouer le jeu du défi « éco-logis » : ils s’engagent à réduire leurs consommations énergétiques de 8 % par an ! citoyens sur les enjeux environnementaux. Et il aboutit, concrètement, à de réelles économies d’énergie : en quatre ans, les concurrents du défi ont baissé leurs consommations de 12 % en moyenne, ont économisé plus de 600 000 kWh et 24 200 litres d’eau (soit environ 4000 chasses d’eau ou 326 lessives), et ont évité le rejet dans l’atmosphère de 136 000 kilos de dioxyde de carbone. Infos : http://dijon.familles-a-energie-positive.fr ou 03 80 74 59 98. Dijon, capitale de l’éolien Après avoir accueilli le congrès national de la filière éolienne en 2011, Dijon a été le cadre, le 2 octobre dernier, d’une conférence nationale sur le thème : « L’éolien, l’énergie des territoires », organisée par Wind for Future, le cluster des industriels de l’éolien. La filière est bien implantée dans la région, avec notamment une unité de fabrication de mâts (Francéole) à Longvic. ZOOM SUR… Éclairer moins, éclairer mieux Repenser l’éclairage public permet de réduire la consommation et, en atténuant la luminosité dans les secteurs où elle est moins utile, de favoriser la vie animale nocturne et… d’aider les astronomes à observer le ciel La ville de Dijon a mené à bien un ambitieux programme de réduction de sa consommation électrique de 43 % en réduisant la luminosité des lampadaires sans pour autant réduire la sécurité et en remplaçant les éclairages par de nouveaux dispositifs plus économes. La commune de Chevigny-Saint-Sauveur, pour sa part, a procédé au remplacement systématique des ampoules par des Led, moins consommatrices d’électricité. Un programme visant à réduire la facture de 38 % est également engagé à Marsannay-la-Côte. Le Grand Dijon agit pour l’eau et l’assainissement Les habitants du Grand Dijon méritent la meilleure des eaux La grande remise à niveau Le Grand Dijon s’est doté des équipements permettant de fournir une eau saine au robinet et de rejeter dans l’environnement une eau épurée. Le Grand Dijon (qui en a repris la compétence à feu le Syndicat mixte du Dijonnais) a mis en œuvre, sous le label « eau vitale », un ambitieux programme de remise à niveau de son service d’eau et d’assainissement pendant les années 2000. L’objectif était double : d’une part, fournir une eau saine au robinet, d’autre part garantir un assainissement conforme aux normes de manière à limiter l’impact sur l’environnement, notamment en matière de rejets dans l’Ouche. boues générées par l’épuration de l’eau, ce qui permet de réduire le coût de fonctionnement du site ainsi que ses émissions de gaz à effet de serre. Un tarif adapté pour les plus démunis Dijon est l’une des 50 collectivités de France à avoir été retenues pour expérimenter une tarification sociale de l’eau. Cette expérimentation permet de tester des modes de facturation de l’eau potable basés sur d’autres critères que simplement le nombre de mètres cubes consommés. L’objectif est de permettre la réduction de la précarité des ménages pour lesquels la facture d’eau représente une dépense importante, même si celle-ci est utilisée avec une grande parcimonie. Cette expérimentation se déroulera entre 2016 et 2018. La création de la station d’eau potable de Marsannay-la- Côte et le remplacement systématique des branchements en plomb ont contribué à remplir le premier objectif. La reconstruction complète des deux stations d’épuration de Chevigny-Saint-Sauveur et de Longvic – cette dernière ayant, à l’époque, représenté le chantier le plus important en France pour Lyonnaise des eaux – ont permis d’atteindre le second. Parmi les critères possibles, l’utilisation des minimas sociaux pour facturer l’eau autrement sera étudiée. Ce projet mettra à contribution l’ensemble des acteurs sociaux du Grand Dijon afin de poursuivre la construction d’un territoire durable et solidaire. Il rappelle enfin que le développement durable, s’il s’attache à un meilleur respect de l’environnement, comprend également un volet social. À la station d’épuration de Chevigny-SaintSauveur, la mise en œuvre, cette année, d’un système de cogénération permet de produire de l’électricité et de la chaleur à partir des La station d’épuration de Longvic ZOOM SUR… chiffres clés 1179 km 23,32 millions millions 20,6 stations de réseau de mètres cubes d’eau traités par de mètres cubes d’eau produits par an 49 476 abonnés 2 d’épuration Chevigny-Saint-Sauveur est dimensionnée pour 85 000 équivalents-habitants, Longvic pour 400 000 équivalents-habitants. La technologie au service de l’environnement Il suffisait de se baisser pour trouver de la chaleur… Au centre d’exploitation et de maintenance des bus et tramways du Grand Dijon, c’est la chaleur dégagée par les eaux usées passant souterrainement qui est récupérée et utilisée pour chauffer les ateliers de réparation des bus. Ce dispositif innovant, baptisé « degré bleu », satisfait à 70 % des besoins du bâtiment. Au cœur de Dijon, sous le square Darcy, le réservoir créé en 1850 pour stocker l’eau potable sert désormais à recueillir l’eau de drainage du parking Trémouille. C’est le dispositif « eau verte ». Cette eau autrefois perdue suffit à arroser la plateforme engazonnée du tramway. P9 P10 Le Grand Dijon agit pour l’habitat et l’urbanisme Pour une agglomération plus douce à vivre ! Ces écoquartiers qui changent la vi(ll)e Une dizaine d’écoquartiers sont en cours d’aménagement ou en projet dans le Grand Dijon. Ils incarnent une nouvelle manière de vivre et de fabriquer la ville. Heudelet 26, Jardin des maraîchers, Arsenal, Cité de la gastronomie… Retenez ces noms : vous vivrez peut-être, demain, dans l’un de ces nouveaux quartiers de Dijon. Après le Bief du moulin, à Longvic, considéré comme le premier écoquartier abouti de l’agglomération, après Junot, Hyacinthe Vincent et Montmuzard, bientôt achevé, de nouveaux écoquartiers sortent de terre. Tous sont caractérisés par une attention soutenue, dès le lancement du projet, aux enjeux environnementaux : végétalisation, priorité aux mobilités douces, bâtiments peu énergivores, mixité sociale, fonctionnelle et architecturale… Ces nouveaux « morceaux de ville », où la qualité de vie et le respect de l’environnement sont portés à leur niveau maximal, façonnent l’agglomération de demain, plus douce à vivre. C’est particulièrement vrai à l’entrée sud de Dijon : le long de l’avenue Jean-Jaurès, « Grand Sud » totalisera, à terme, plus de 2500 nouveaux logements mais également des commerces, des bureaux et des services répartis entre les Passages Jean-Jaurès, Arsenal, les Tanneries et la Cité de la gastronomie. Des urbanistes et des architectes de renom s’intéressent aux différents sites à urbaniser dans l’agglomération, apportant des solutions nouvelles aux problématiques environnementales à l’image de Nicolas Michelin à l’écocité Jardin des maraîchers (1500 logements) qui sera construit sur le site des anciens abattoirs. Un soutien à l’éco-réhabilitation S’il est relativement aisé de construire un bâtiment neuf écologique, il est plus délicat d’améliorer la performance énergétique des bâtiments anciens. D’où le coup de pouce que le Grand Dijon accorde aux propriétaires souhaitant entreprendre une « éco-réhabilitation » de leur logement, à travers les aides du programme « Habiter mieux ». Le Grand Dijon soutient également les initiatives des bailleurs sociaux : dans le quartier Stéarinerie par exemple, le Clos Malard, bâtiment de 98 logements de Dijon Habitat, fait l’objet d’une rénovation complète, y compris thermique, pour un montant de 2,7 millions d’euros, qui garantira aux locataires un confort de vie amélioré et… des factures énergétiques en baisse ; le Grand Dijon a mobilisé une subvention de 294 000 euros pour cette opération. Pierre Pribetich « Notre conception de l’urbanisme est à la fois celle de la ville mosaïque et de la ville des courtes distances. L’aménagement urbain, la volonté publique for te d’ implanter des activités, des commerces, des services sur tout le territoire, de rendre vie aux quartiers tout en permettant leur desserte par des modes de déplacement doux, nous permettent de bâtir une agglomération plus dense mais aussi à haute qualité de vie, tout en mettant un terme au mitage du paysage périurbain tel qu’il se pratiquait depuis les années 1970. » Adjoint au maire de Dijon délégué à l’urbanisme, au plan local d’urbanisme et au quartier Grand Sud, 1er viceprésident du Grand Dijon délégué aux actes administratifs, à l’habitat et à l’urbanisme, président des entreprises publiques locales d’aménagement de l’agglomération dijonnaise (Eplaad). ZOOM SUR… Ville et Grand Dijon montrent l’exemple ! Le musée des Beaux-Arts de Dijon, tranche 2. © Photo : Yves Lion Architecte Le bâtiment tertiaire le plus performant au monde se trouve à Dijon : la tour Elithis, conçue par le bureau d’études éponyme avec le cabinet parisien d’architecture ArteCharpentier, est en effet la première tour de bureaux à énergie positive. Elithis va renouveler la performance avec deux bâtiments de logements à énergie positive, l’un à Strasbourg, l’autre dans l’écoquartier Arsenal à Dijon. Les bâtiments publics se doivent d’ être exemplaires en matière de consommations énergétiques et d’impact environnemental. Aussi la ville de Dijon et la communauté urbaine du Grand Dijon ont intégré la dimension écologique dans leurs programmes de construction ou de rénovation : piscine olympique, Zénith, nouveau bâtiment administratif du 11 rue de l’Hôpital, siège du Grand Dijon, Ateliers Divia, future piscine du Carrousel… Géothermie, isolation, végétalisation, orientation optimale, récupération des eaux de pluie : des solutions adaptées y ont été mises en œuvre. Au musée des Beaux-Arts, pourtant installé dans un palais construit entre le XIVe et le XIXe siècle, le grand chantier de rénovation comprend un volet écologique important, qui a nécessité le déploiement de dispositifs innovants tels que des vitraux à double vitrage permettant d’améliorer la performance énergétique du palais ducal ! Le Grand Dijon agit pour la biodiversité P11 Faune, flore… le Grand Dijon prend soin de ses trésors ! Biodiversité, ou la diversité des actions ! L’arbre, symbole de vie Sous l’égide du Jardin des sciences, la ville de Dijon s’est engagée en faveur de la biodiversité en milieu urbain à travers une large palette d’initiatives. Parce qu’il symbolise la vie et qu’il contribue à l’absorption du dioxyde de carbone et à l’émission d’oxygène dans l’atmosphère, l’arbre est un allié dans la préservation de l’environnement et la lutte contre le réchauffement climatique. Un premier « arbre pour le climat » a été planté à Dijon à l’occasion des assises nationales de la biodiversité, le 10 juin 2015, en présence d’Allain Bougrain-Dubourg. Pour chaque enfant né à Dijon, un arbre sera dorénavant mis en terre sur le plateau de la Cras, ce qui donnera naissance à la « forêt des enfants ». Le Jardin des sciences propose par ailleurs à chaque habitant « d’adopter » un arbre ou un « pied de mur », une manière symbolique de sensibiliser les citoyens à la présence du végétal en ville. D’autres communes, dans le cadre de la COP21, procèdent à la mise en terre d’arbres du climat (Longvic, Bretenière, Crimolois…). Pas de produits phytosanitaires dans les espaces verts de la ville : c’est là une mesure phare et emblématique de l’engagement de la ville de Dijon mais aussi de plusieurs communes de l’agglomération (Longvic, Chevigny-SaintSauveur…) en faveur de la biodiversité et de l’environnement. À Dijon, des techniques d’entretien des parcs et jardins laissant la nature reprendre ses droits là où c’est possible à travers une gestion différenciée des espaces verts, l’implantation d’hôtels à insectes et d’une centaine de ruches produisant le miel de Dijon, parfois même sur les toits en pleine ville, ou encore l’appel lancé aux habitants à valoriser la biodiversité en ville à travers un portail internet citoyen sont autant d’illustrations de la volonté déterminée de la ville de faire du territoire urbain un espace où la nature a droit de cité. la nature ou Apidays (la fête des abeilles), ses experts scrutent également dans le détail la faune et la flore dijonnaises, jusqu’à découvrir, dans la combe Saint-Joseph, une espèce d’insecte qu’on n’avait encore jamais vue en France, et qui a fait l’objet de publications scientifiques en 2015 ! Infos : www.ma-nature.dijon.fr Les ruches de la ville de Dijon devant la médiathèque des Grésilles. Le Jardin des sciences, lieu de vulgarisation scientifique, joue un rôle déterminant dans cette stratégie en faveur de la biodiversité : s’il relaie les événements tels que la fête de José Almeida « À Longvic, nous agissons concrètement en faveur de l ’environnement par le biais d’actions fortes : la construction du premier écoquar tier de l’agglomération, le Bief du moulin, l’aménagement des rives de l’Ouche et d’un arboretum. Le 14 décembre, le conseil municipal de Longvic votera deux délibérations marquant notre engagement dans la lutte contre le réchauffement climatique par l’adoption d’un plan climat-énergie. » Maire de Longvic, Vice-Président du Grand Dijon délégué aux finances et à l’enseignement supérieur Du local et du bio dans les assiettes des enfants La cuisine centrale de Dijon produit chaque jour quelque 7300 repas pour les enfants qui déjeunent dans les restaurants scolaires de la ville. Une attention est portée toute l’année à la qualité des mets servis ; certains repas d’exception (« menu des petits ducs » pour la fête de la gastronomie ou la semaine du goût, repas de Noël…) sont l’occasion de valoriser les produits régionaux. La ville de Dijon s’engage par ailleurs à proposer aux enfants des « menus alternatifs », ne comprenant aucune protéine animale. ZOOM SUR… L’agriculture au plus près de la ville Préserver la ceinture verte de Dijon, c’est l’un des objectifs de la communauté urbaine, qui a acquis, en novembre 2013, les 160 hectares du domaine de la Cras (dont 8 hectares plantés de vignes), où seront implantés un verger, une truffière, des ruches, un conservatoire du pinot noir… et où pousse déjà une « forêt des enfants ». En cohésion avec le schéma de cohérence territoriale (Scot) qui vise à limiter l’étalement urbain et le mitage du paysage par des lotissements, le Grand Dijon est engagé, en partenariat avec la chambre d’agriculture, dans la préservation des espaces cultivés au plus près de la ville. La logique est là : valoriser les circuits courts nécessite, au préalable, d’avoir su conserver, en zone périurbaine, des activités agricoles. Et des sols de bonne qualité, comme l’ont dit avec insistance les fondateurs et dirigeants du Laboratoire d’analyses microbiologiques des sols (Lams) qui ont organisé un colloque sur le sujet, à Dijon, le 27 octobre 2015. Le domaine de la Cras, acquis par le Grand Dijon en 2013. e es s gations Tous engagés pour le climat ! P12 Dijon participe à la COP21 : demandez le programme ! Un sommet aussi à Dijon Toutes les informations sur www.dijon.fr Quelques jours avant l’ouverture de la COP21 au Bourget, Dijon réunit les représentants de ses villes partenaires pour un colloque international et la signature d’une charte d’engagement. Les villes, actives contre le réchauffement climatique ! En préfiguration du sommet mondial de Paris, Dijon organise des rencontres internationales, ouvertes au grand public. Pour l’occasion, les représentants de ses « villes partenaires » feront le déplacement jusqu’à Dijon : Mayence (Allemagne), Cluj-Napoca (Roumanie), Opole (Pologne), Pecs (Hongrie), Skopje (Macédoine), Volgograd (Russie), York (Royaume-Uni), Guimaraes (Portugal), Prague (République tchèque), Reggio Emilia (Italie), mais également Chefchaouen (Maroc) Le JON GRAND DI et Dakar (Sénégal). Le lundi matin, les représentants de ces villes N MAT DIJO LI mais également d’entreprises de la région -C ES TR RENCON E R A M M dijonnaise (Ikea, les clusters de l’éolien et de P R O G ve m br e 20 15 22 -2 5 no la gestion active des bâtiments) témoigneront sur leur engagement en faveur de la planète. Ces échanges seront l’occasion de dévoiler les actions menées depuis plusieurs années par Dijon, désormais considérée comme une référence écologique en France. À midi, le maire de Dijon et ses homologues des villes partenaires signeront une convention, dont l’initiative revient à la ville de Mayence, par laquelle ils s’engagent ensemble à conduire des actions contre le réchauffement climatique. Avant des ateliers, l’après-midi, organisés par Latitude 21 (maison de l’environnement du Grand Dijon), le rectorat et l’association Bourgogne Coopération, suivis par un échange libre entre les citoyens dijonnais et les participants de la journée. • Lundi 23 novembre à partir de 9h, hôtel de ville de Dijon. COP21 S’EN GAG LE CLI MAT E POU R B o u rg o g tats de et des É es Ducs Pa l a i s d ! Et suivez toute l’actualité liée à la COP21 sur la page Facebook de la ville de Dijon ! Sladana Zivkovic « En prélude à la COP21, la ville de Dijon crée un événement d’envergure internationale en activant et en accueillant son réseau de villes partenaires à travers le monde. Les villes jouent un rôle majeur dans l’action globale contre le réchauffement climatique. La coopération entre les villes et les pays est l’une des clés de la réussite du défi que nous devons relever tous ensemble. » Adjointe au maire de Dijon chargée des relations internationales ne Dijon La ville de aires es parten et ses vill sent et se mobili t dans uen s’impliq tre le con e la lutt ent réchauffem en climatique on de la préfigurati de conférence . P21 Paris CO Une planète, une civilisation… Gaël Derive sera présent, à Dijon, pour la projection de son film Une Planète, une civilisation. Cet expert en climat et en énergie a mis en images la rencontre entre six femmes et six hommes, sur fond de dérèglement climatique. Cette projection-débat sera également l’occasion de lancer officiellement l’édition 2016 du défi éco-logis, dans lequel des habitants du Grand Dijon s’engagent à réduire leurs consommations énergétiques de 8 % cet hiver. • Vendredi 27 novembre à 19h30 au Grand Dijon, entrée libre. Et aussi Des arbres pour la liberté… Les écoliers de Longvic et de Bretenière vont planter des arbres du climat symbolisant l’attachement de leurs communes aux enjeux de la biodiversité et du climat. • Mercredi 25 novembre à 10h30 à l’école Roland-Carraz de Longvic • Vendredi 27 novembre à 15h à l’école de Bretenière Mon commerce ma ville, mon environnement ! Vingt-quatre commerçants dijonnais éco-responsables se voient remettre la charte par laquelle ils s’engagent à mieux trier leurs déchets, à économiser l’eau et l’énergie ou à privilégier les mobilités douces. • Vendredi 20 novembre à 19h30 au Grand Dijon. Tous en action pour la mobilité ! Matinée d’échanges autour de la nouvelle plateforme mobilité du bassin dijonnais, qui permet d’aider les demandeurs d’emploi et personnes en formation à se déplacer, de préférence avec des modes doux (vélo, autopartage, transports en commun…) • Vendredi 27 novembre à partir de 9h15 au Grand Dijon. Une balade pour s’Evad…er L’association Ensemble à vélo dans l ’agglomération dijonnaise (Evad) organise une balade à vélo ouverte à tous. C’est l’occasion de sensibiliser à l’usage du vélo en ville et de (re)découvrir les aménagements cyclables. • Samedi 28 novembre. Rendez-vous à 14h à la grande orangerie du Jardin des sciences (pour le marché de Noël du réemploi) pour un départ à 15h. infos : www.evad-dijon.fr PROJECTION/DEBAT AVEC GAEL DERIVE EXPERT EN CLIMAT ET ENERGIE Renseignements : 03 80 74 59 98 Ligne T2 - arrêt Drapeau Tous engagés pour le climat ! COP21 P13 Le GRAND DIJON S’ENGAGE POUR LE CLIMAT ! À la découverte des dessous de Darcy… Et aussi Le végétal en ville, c’est utile ! Le réservoir Darcy, qui stocke l’eau destinée à l’arrosage de la plateforme du tramway, est un symbole de l’engagement du Grand Dijon en faveur de l’environnement. Depuis la mise en service des deux lignes de tramway du Grand Dijon, fin 2012, le réservoir Darcy a repris du service. Construit dans les années 1840 pour stocker l’eau potable des Dijonnais – la ville fut alors, grâce à l’ingénieur Henri Darcy, l’une des toutes premières en Europe à être dotée d’un réseau complet d’adduction d’eau – , il sert désormais à stocker les eaux de drainage du parking souterrain de la Trémouille. Cette eau, issue du Suzon qui passe sous Dijon, est ensuite utilisée pour arroser la plateforme engazonnée du tram. Pas une goutte d’eau potable ne sert pour l’arrosage des quelque 15 kilomètres de voies couvertes d’herbe. Pour réduire les besoins en intrants et en eau, le Grand Dijon a, par ailleurs, à hauteur de la station Érasme sur la ligne T1, entrepris une opération expérimentale consistant à implanter des mycorhizes sur la plateforme : ces micro-champignons apportent les nutriments dont a besoin la pelouse et se nourrissent de l’humidité de celle-ci. Le réservoir étant exceptionnellement vidé pour entretien, il est possible de le visiter, sur inscription. La précédente ouverture, à l’occasion des journées du patrimoine, avait été couronnée de succès, alors pressez-vous de vous inscrire ! • Samedi 28 et dimanche 29 novembre, gratuit sur inscription au 03 80 42 11 59 (des créneaux supplémentaires pourront être ouverts en cas d’affluence). En milieu urbain, le végétal a sa place, il est même indispensable. Pourquoi ? Pour le comprendre, découvrez les 12 panneaux de l’exposition en plein air créée par le Jardin des sciences ! • Jusqu’au 13 décembre au jardin botanique de l’Arquebuse, entrée libre. Communes, mobilisez-vous ! À l’occasion du salon des collectivités locales de Côte-d’Or, Cité 21, une conférence est animée par Jean-Patrick Masson, conseiller communautaire délégué à l’environnement, au patrimoine, aux réseaux et aux déchets ménagers, sur le thème : « Dijon, référence écologique à l’heure de la COP21 ». • Jeudi 10 décembre à 14h30 au parc des expositions de Dijon, entrée sur invitation. Infos : www.jbc-organisation.com Portes ouvertes à la chaufferie des Péjoces Venez découvrir les coulisses d’une chaufferie bois de 90 mégawatts qui alimente le réseau de chaleur du Grand Dijon ! Cet équipement permet d’éviter chaque année le rejet de 36 000 tonnes de CO2 dans l’atmosphère. • Mercredi 9 décembre à 9h, 11h, 14h et 16h, gratuit sur inscription par mail : [email protected] Une marche pour le climat Après la réussite de son « village festif pour le climat » de Dijon en juin 2015, Alternatiba, mouvement européen de mobilisation citoyenne, organise une marche familiale et pacifique, rue de la Liberté. • Samedi 28 novembre à 14h au départ de la place de la Libération. Contact : 07 68 42 14 81. ach e e ou trie mieux r et r é p er ar r te d on ne r Au lieu de tout jeter, donnons une seconde vie aux objets et réduisons nos déchets ! Le Grand Dijon organise un marché de Noël consacré au réemploi et au recyclage artistique. Venez glaner des idées de cadeaux originaux, sortant des circuits classiques : meubles en carton, livres d’occasion, déco durable, vélos relookés, créations uniques de bijoux, objets Bosmétal, vêtements, vinyles détournés, jus de fruits locaux et confitures maison… Pour faire plaisir ou vous faire plaisir ! À l’occasion de ce marché, le film «Emmaüs, de la collecte au recyclage», produit par l’atelier vidéo du club des retraités de la MGEN, sera présenté au public. • Samedi 28 et dimanche 29 novembre, de 14h à 18h, à la grande orangerie du Jardin des sciences, entrée libre. r La lutte contre le réchauffement climatique étant l’affaire de tous, les commissions de quartier de la ville de Dijon se sont naturellement emparées de la question. Accompagnées par Nathalie Koenders, première adjointe au maire, et par Sandrine Hily, conseillère municipale déléguée à la démocratie locale, elles entendent sensibiliser les habitants aux gestes vertueux. La commission de quartier Varennes-Toison d’Or-Joffre planche sur l’organisation d’animations écocitoyennes dans le cadre de la foire bio prévue le 5 juillet 2016 au parc du château de Pouilly. Quant à la commission de quartier Université, elle a créé un guide écocitoyen en version numérique, qui va être mis en ligne prochainement : www.dijon-ecocitoyenne.fr . Réutiliser plutôt que jeter ! l Les commissions de quartier se mobilisent ZOOM SUR … ATIF ATELIER CRÉ S, POUR ENFANT T, OBJETS D’AR LIVRES AUX RSE BOU . OS.. VÉL AUX ET GRANDE ORANGERIE JARDIN DE L’ARQUEBUSE AVENUE ALBERT 1ER À DIJON J’aGIs av E c LE Samedi 28 et dimanche 29 novembre 14h > 18h je trie et je réduis mes déchets, c’est pour la vie ! www.grand-dijon.fr P14 Tous engagés pour le climat ! Dijon participe à la COP21 : demandez le programme ! (la suite) Pensons « l’irruption de Gaïa » Le théâtre Dijon-Bourgogne, le Consortium, l’École nationale supérieure d’art de Dijon, Sciences Po Dijon et l’université de Bourgogne s’associent pour proposer une série de rendez-vous autour de « Gaïa »… « Dans cette ère (…) qui se caractérise par l’influence prépondérante de l’activité humaine sur l’écosystème terrestre, (…) pourquoi tardonsnous tant à changer nos comportements ? Peut-être parce qu’il faut repenser la Terre non comme environnement mais comme être vivant ? Peut-être parce que nous entrons dans l’ère de Gaïa ? » L’enjeu et la problématique sont posés. Ils constituent le fond de Gaïa Global Circus, une pièce burlesque de Pierre Daubigny que programme le théâtre Dijon-Bourgogne. Le pot marquant la « première » aura été préparé par des étudiants de l’École nationale supérieure d’art (Ensa) de Dijon, qui ont travaillé avec Michaël Rainaud, professeur pâtissier au lycée du Castel, sur un cocktail qui est en fait une démarche artistique et respectueuse de l’environnement ! Cette pièce donnée au Parvis Saint-Jean est mise en scène par le philosophe et anthropologue des sciences Bruno Latour, associé à Frédérique Aït-Touari et à Chloé Lacour. Cette éminente figure intellectuelle, présente à Dijon au moment où se tient la COP21, interviendra lors d’une conférence. En écho, Sciences Po Dijon convie quatre philosophes de haut niveau à une discussion qui s’annonce passionnante : Didier Debaise et Isabelle Stengers (université libre de Bruxelles), Pierre Montebello (université de Toulouse) et Vinciane Despret (université de Liège). • Gaïa Global Circus, au théâtre du Parvis Saint‑Jean, du mardi 1 er au vendredi 4 décembre à 20h (sauf le vendredi à 18h30). Infos : www.tdb-cdn.com • Conférence de Bruno Latour, lundi 30 novembre à 19h au Consortium, entrée libre sur réservation : 03 80 30 12 12. • Discussion « Penser devant l’irruption de Gaïa » : mardi 1er décembre à 9h30, à Sciences Po (retransmission en direct à la maison des sciences de l’Homme sur le campus de Dijon et à l’Ensa Dijon), entrée libre sur réservation par mail : [email protected] En savoir plus, grâce à la BM Les bibliothèques municipales de Dijon proposent à la lecture, pendant toute la durée de la COP21, une sélection d’ouvrages et de magazines ainsi que des films ayant trait au climat. • Du 30 novembre au 11 décembre dans les 7 sites de la bibliothèque municipale de Dijon, aux heures d’ouverture habituelles, entrée libre. Infos : www.bm-dijon.fr 2015 - 2016 THÉÂTRE DIJON BOURGOGNE CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL PARVIS SAINT-JEAN Et aussi Majuli, un sanctuaire à la dérive Le photographe Arnaud Finistre propose, dans le cadre du festival Les Nuits d’Orient, une exposition dévoilant son travail sur l’île de Majuli, aux confins de l’Inde. Une île qui, victime du réchauffement climatique, pourrait disparaître d’ici vingt ans. • Du mardi 1er au samedi 13 décembre à l’hôtel de Vogüé, entrée libre. GAÏA GLOBAL CIRCUS UNE PIÈCE DE PIERRE DAUBIGNY ©AÏT-TOUATI, PhotoCHLOÉ : Compagnie BRUNO LATOUR, FRÉDÉRIQUE LATOUR MISE EN SCÈNE FRÉDÉRIQUE AÏT-TOUATI ET CHLOÉ LATOUR CONCEPTION AccenT Avec CLAIRE ASTRUC, LUIGI CERRI, JADE COLLINET, MATTHIEU PROTIN Le regard de l’art contemporain Production Compagnie AccenT & Soif Compagnie Coproduction La Comédie de Reims – Festival Reims Scènes d’Europe, Festival de la Novela, Toulouse Avec le soutien de la DRAC Ile-de-France, CNES, La Chartreuse, Mairie de Toulouse, Nature Addict Fund, The Bayerischer Rundfunk, Imagine 2020 03 80 30 12 12 DU MARDI 1ER AU VENDREDI 4 DÉC 2015 TDB-CDN.COM Comment les artistes s’emparent-ils de la question du climat ? Le Consortium propose des pistes de réflexion autour du travail d’Édith Dekyndt et de Rémy Zaugg, qui ont notamment travaillé dans le cadre du programme «Nouveaux Commanditaires» sur la présence de la création artistique dans l’environnement. Quant au fonds régional d’art contemporain (Frac), il propose une exposition collective sur le thème de « l’entropie » – 18 œuvres qui créent un « climat de vue » ! – tandis qu’Annette Lenz présente une exposition en écho à la COP21 dans l’espace boutique des Bains du nord. • E.Dekyndt et R.Zaugg au Consortium, jusqu’au 24 janvier. www.leconsortium.fr • Entropie et A.Lenz au Frac, jusqu’au 3 avril, entrée libre. www.frac-bourgogne.org Édith Dekyndt travaille sur la relation entre la création et l’environnement. © Photo : Salomé Joineau / Le Consortium Amusez-vous avec Éco & Gaspillo ! Les jeunes volontaires en service civique de l’association Unis-Cités de Dijon proposent une pièce de théâtre interactive d’une trentaine de minutes pour sensibliser les enfants de 6 à 11 ans (et leurs parents) aux écogestes. La représentation est suivie d’ateliers ludiques. Avec le soutien d’EDF. • Mercredi 2 décembre à 14h30 à Latitude 21. « Vivre ensemble le changement climatique » Le conseil économique, social et environnemental (Ceser) de Bourgogne, ERDF, l’université de Bourgogne et l’agence régionale de l’environnement (Alterre Bourgogne) organisent une conférence en présence de l’éminent climatologue Jean Jouzel et du grand spécialiste de la vie animale Allain Bougrain-Dubourg. • Mardi 24 novembre à 9h30 à l’amphithéâtre Aristote, campus de Dijon, entrée libre sur réser vation : www.alterre-bourgogne.org COP21 Tous engagés pour le climat ! P15 Le GRAND DIJON S’ENGAGE POUR LE CLIMAT ! Nous sommes tous concernés ! Le Jardin des sciences, porte-drapeau de la biodiversité à Dijon, organise une soirée autour d’une projection et d’un débat. Le message : le climat est une question de société qui nous concerne tous. Le Jardin des sciences, qui fédère le muséum d’histoire naturelle, le jardin botanique et le planétarium Hubert-Curien, est un espace de connaissance scientifique et un acteur majeur de la préservation et de la valorisation de la biodiversité en ville. Impliqué, il l’est donc naturellement dans les actions menées dans le cadre de la COP21. La soirée qu’il propose s’articule en deux temps. Tout d’abord une projection de film, puis un débat autour de deux intervenants venus de l’université de Bourgogne : Yves Richard, climatologue, enseignant-chercheur au sein du centre de recherche en climatologie, et Marie-Laure Baudement, conservateur du patrimoine. Le message clé de la soirée, c’est que le climat est une question de société qui nous concerne tous. Le Jardin des sciences a pour habitude d’impliquer les citoyens dans toutes ses actions : il invite par exemple les habitants à photographier des plantes et des animaux de leurs jardins pour enrichir son catalogue dédié à la diversité du vivant en milieu urbain, à adopter un arbre ou à contribuer au portail citoyen : www.ma-nature.dijon.fr. • Jeudi 10 décembre à 19h30 au planétarium, entrée libre. Et aussi L’ultime projection de Human Après le succès des séances organisées en septembre au Jardin des sciences puis le 13 novembre à Latitude 21, Le Cèdre propose de découvrir, dans sa version longue (190 minutes) le magnifique film de Yann Arthus-Bertrand, en clôture du Mois du film documentaire qui a été l’occasion de découvrir également deux films en lien avec la problématique du climat : «Rangiroa, l’odyssée marine & Polynésie, le trésor de Makatéa» le 5 novembre et «Il était une forêt» le 17 novembre. • Jeudi 26 novembre à 19h au Cèdre à Chenôve, entrée gratuite sur réservation au 03 80 51 56 25. L’université s’engage… Le réseau de recherche sur la transition écologique de la maison des sciences de l’Homme / université de Bourgogne organise une série d’animations et de rendez-vous. • Du 1 e r au 4 décembre, sur le campus de Dijon. Infos : www.msh-dijon.u-bourgogne.fr Toutes les informations sur www.dijon.fr Et suivez toute l’actualité liée à la COP21 sur la page Facebook de la ville de Dijon ! Mobilisation générale ! Les 24 communes du Grand Dijon se mobilisent toutes, d’une manière ou d’une autre, pour agir contre le réchauffement climatique. À l’image de la ville de Longvic qui, le 14 décembre, adoptera en conseil municipal deux délibérations importantes formalisant son engagement dans la lutte contre le réchauffement climatique, d’autres communes agissent et se mobilisent à l’occasion de la COP21. Chenôve a envoyé une délégation, ainsi que Longvic, en Rhénanie-Palatinat, du 16 au 18 octobre, afin d’étudier sur place la meilleure manière d’intégrer les préoccupations environnementales et les Agendas 21 dans les actions de jumelage. Chevigny-Saint-Sauveur, qui mène une politique active en matière d’éclairage public, a entrepris, avec le syndicat intercommunal d’aménagement et d’entretien de la Tille (Sitna), de restaurer la continuité piscicole et sédimentaire le long de la Goulotte et de la Norges. La commune de Quetigny, qui, dans le cadre de son Agenda 21, subventionne les propriétaires qui passent aux énergies renouvelables, organise un jeu sur le thème : « La ville écologique : devenez urbaniste ! ». Parmi les initiatives locales, on peut évoquer la création d’un square de jeux écologique à Daix, l’implication des enfants dans des projets à caractère environnemental à Marsannay-laCôte ou encore un éclairage public à base de Led dans le nouveau quartier des Prés Thomas à Saint-Apollinaire. Le 16 novembre, le conseil municipal de Dijon, pour sa part, devait adopter un vœu en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique, suivi, le 19 novembre, par le conseil communautaire du Grand Dijon. Nicolas Bourny Maire de Magny-sur-Tille « La nature, l’environnement, font par tie de l’ADN d’une petite commune comme la nôtre, située en zone périurbaine. Notre engagement écologique va de soi. Il nous faut concilier une urbanisation raisonnable, le maintien d’une activité agricole importante et la préservation des espaces naturels. C’est pourquoi la commune a adopté son plan climat énergie territorial. » Dominique Grimpret Maire d’Ahuy « L a co m m u n e d’Ahuy est entourée d’espaces naturels exceptionnels, notamment d’un plateau forestier cl as sé e n zo n e naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff). Comme toutes les petites communes qui constituent la seconde couronne de l’agglomération, nous avons une responsabilité vis-à-vis de ces espaces à préserver. » Légende : le tramway à Quetigny © Photo : Thierry Clarté … comme les entreprises Le 9 octobre, le centre de culture scientifique, technique et industrielle (CCSTI) de Bourgogne organisait la journée « Changement climatique, entreprises et innovations » à l’école supérieure de commerce de Dijon. En décembre, c’est le centre de recherche sur le droit des marchés et des investissements internationaux (Credimi) de l’université de Bourgogne qui organise un cycle de conférences sur l’entreprise et l’environnement. • Infos : www.credimi.u-bourgogne.fr LA GAZETTE DU CLIMAT Conception graphique : ©JPM & Associés jpm-associes.com P16