Rappel :

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Chapitre 2 : Lithosphère et tectonique des plaques.
Rappel :
• La lithosphère est une couche externe, rigide du globe terrestre d’une épaisseur variant entre 100 et 150km. Elle
est constituée par la croûte et la partie supérieure du manteau.
• La discontinuité de Mohorovicic (ou Moho) sépare la croûte du manteau
I. La tectonique des plaques. Voir TP3
A : Historique- De la dérive des continents à la tectonique des plaques.
Plusieurs scientifiques ont proposé par le passé des explications pour la géographie mondiale mais personne
n’avait formulé une théorie aussi bien argumentée (argument géographiques, pétrographiques, paléontologiques et
paléoclimatiques) qu’Alfred Wegener. Le seul défaut de cette théorie fut l’explication de la cause de la dérive des
continents.
Cette théorie fut donc rejetée et oubliée pendant 40 ans. Les découvertes successives de la topographie et
du magnétisme du fond des océans permirent à Hess de proposer la théorie de l’expansion océanique.
Aujourd’hui la tectonique des plaques est reconnue par tous les scientifiques comme étant le modèle le plus
réel.
B : Mise en évidence des plaques.
Les plaques correspondent à un découpage de la lithosphère en plaques d'épaisseur variable, peu
déformables à l'exception de leurs limites, il y en a 15. De plus Les plaques lithosphériques peuvent être formées
d’un seul type de croûte (continentale ou océanique) ou comporter les deux types.
Le relief de la Terre, la distribution géographique des volcans et des séismes, les contours des
bordures continentales sont des signatures de la tectonique des plaques.
II. De « nouveaux » marqueurs confirmant la tectonique des plaques.
Voir TP4
Différentes données géologiques (âges des sédiments des fonds océaniques, alignement des volcans de
points chauds, anomalies magnétiques) permettent de reconstruire les directions et les vitesses des mouvements
des plaques ainsi que leurs variations pour les 180 derniers millions d'années de l'histoire de la Terre.
Ces directions et vitesses sont mesurables sur des échelles de temps de quelques années par les
techniques de positionnement par satellites (GPS : Global Positioning System).
III. Les différents déplacements des plaques.
Document: Les mouvements au niveau
des failles transformantes.
Tous les marqueurs que nous avons étudiés mettent en
évidence des mouvements relatifs entre les plaques qui sont
de diverses natures :
• Mouvements de divergence au niveau des dorsales
océaniques où les plaques se forment
• Mouvements de convergence dans les zones de subduction
et de collision où elles disparaissent
• Mouvements de coulissage/décrochement le long des
failles transformantes
NB :
La planète a un volume et une surface constante. Dès lors que de
la lithosphère océanique nouvelle est créée à l’axe des dorsales, dans les
zones de divergence, une surface équivalente doit disparaître au niveau de
zone de convergence, zones de subduction et de collision. C’est pourquoi on
ne rencontre jamais de croûte océanique datée de plus de 200 Ma.
La Terre étant sphérique, toutes les zones d’une plaque se
déplacent à une même vitesse angulaire mais à une vitesse linéaire
différente. Cette différence de vitesse engendre la formation de
nombreuses failles transformantes. C’est à ce niveau qu’ont lieu les séismes
des dorsales.
Conclusion :
Le modèle de la cinématique globale des plaques, fondé et construit sur des observations géologiques et
géophysiques, est validé et affiné par ces mesures pratiquement instantanées.
L'étude de la divergence se fait en classe de première. La convergence est présentée en classe de première
et sera développée en classe terminale.
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