Magazik n° 6

ZOOM SUR LE COR D’HARMONIE
Le cor d'harmonie (French horn en anglais) est un instrument
à vent de la famille des cuivres.
Il est caractérisé par son embouchure et sa perce conique qui
lui confère un son doux et riche en harmoniques.
Le cor est un instrument qui a beaucoup évolué au cours des
siècles. Les dénominations de cor de chasse, cor à pistons, cor
d'harmonie, cor naturel, cor simple (parfois improprement uti-
lisées) désignent un même instrument, le cor, à divers degrés
d'élaboration, à divers lieux et époques, où son emploi pou-
vait différer de celui que nous connaissons aujourd'hui.
Le cor a d'abord été conçu pour émettre des signaux d'aver-
tissement codés, communiquer des messages, à des fins ri-
tuelles et magiques.
Le cor a également été utilisé pour la chasse, dans sa célèbre
forme de "cor de chasse". Les nobles s'en servaient pendant
la chasse pour communiquer à leurs compagnons leur posi-
tion, leur état, l'animal qu'ils suivaient...
On estime à un millier le nombre de sonneries écrites à
l'époque, une pour chaque action (on sonnait le sanglier, le
cerf, la poursuite mais aussi l'arrivée devant une rivière, le fait
de descendre de cheval, ...).
Le cor moderne ou cor d'harmonie est présent dans les or-
chestres symphoniques, de nombreux ensembles de musique
de chambre et dans les orchestres d'harmonie ; il est par ail-
leurs souvent sollicité dans les musiques de films de toutes
sortes, pour les dessins animés et les bruitages. Il est utilisé
plus rarement dans le jazz.
Directeur de la publication : Michaël Faivre
Edition et conception : DIMéCOM
Crédit photos : membres de l’association
400 impressions numériques • Diffusion E-mail/Poste
BULLETIN D’INFORMATION N°6 - 2012-04
Baume-les-Dames - Clerval - Rougemont - Roulans - Sancey-le-Grand
Administration générale - 4, rue des Terreaux - 25110 Baume-les-Dames [email protected] Tél. [phone]
Comment ça marche ?
L'embouchure du cor est de petite taille et de forme intérieure
conique, différente de celles de la trompette et du trombone
qui sont hémisphériques et plus larges. Cette forme conique se
retrouve tout le long du tube jusqu'au niveau du pavillon, tout
comme le sont le cornet à piston ou les saxhorns.
Cette perce donne de la douceur au son, contrairement à la
perce cylindrique des cuivres comme la trompette, qui produit
un son plus brillant. Le cor est souvent perçu pour son timbre,
comme le violoncelle des cuivres.
Le corniste produit les notes de la gamme par vibration des lè-
vres sur l'embouchure. Sa main gauche active trois (quatre ou
cinq) palettes (ou plus rarement pistons), pour changer la hau-
teur du son. La main droite est placée dans le pavillon pour
soutenir l'instrument.
Elle permet également d'arrondir le son, d'en corriger la hau-
teur ou d'effectuer des sons bouchés. L'instrumentiste peut
aussi être amené à utiliser une sourdine placée dans le pa-
villon pour obtenir un timbre plus sourd, mais pas forcément
dans le but d'atténuer le son.
une citation de Berlioz
extrait de l'article "de l'instrumentation" (1841-1842)
"Instrument d'un caractère noble et mélancolique : l'expression de son
timbre et sa sonorité ne sont pas telles cependant, qu'il ne puisse fi-
gurer dans toute espèce de morceaux. Il se fond aisément dans l'en-
semble harmonique ; et le compositeur, même le moins habile, peut à
volonté, le mettre en évidence ou lui faire jouer un rôle utile en tant
qu'inaperçu”.
édito
www.empdc.free.fr
Nous voici déjà au terme de cette année
scolaire 2011/2012 qui fut comme les
précédentes très riche musicalement.
Les mois de mai et juin résonnent avec
la période des examens fédéraux mais
sont également ceux des concerts.
A l’approche des remises de diplômes
dans chaque antenne, les élèves prépa-
rent activement et avec beaucoup d’en-
train ces moments forts de l’année, où
ils peuvent se produire sur scène devant
leurs parents et amis pour montrer les
progrès accomplis tout au long de l’an-
née scolaire.
Enfin, pour certains d’entre eux, ils au-
ront la chance de s’associer à leurs
ainés à l’occasion des concerts de prin-
temps dans les différentes harmonies
locales mais aussi lors des festivités de
la fête de la musique, le 21 juin pro-
chain, jour de l’été.
Cette année encore, l’orchestre Doubs
Central se produira à deux reprises, le
samedi 19 mai prochain dans le cadre
des animations du 150è anniversaire de
l’orchestre d’harmonie de Baume les
Dames et le 9 juin devant la mairie de
Rougemont : vous pourrez ainsi dé-
couvrir plusieurs nouveautés dans le
programme sans cesse renouvelé.
A tous je souhaite une belle fin d’année
musicale et un bel été !
Bien musicalement à tous !
Le Directeur, Michaël FAIVRE.
Lundi 25 juin 2012 • ROUGEMONT
20h00 - Salle de l’Houtaud
Mardi 26 juin 2012 • ROULANS
20h00 - Espace culturel
Jeudi 28 juin 2012 • B.-LES-DAMES
20h00 - Centre d’affaires et de rencontres
Jeudi 5 juillet 2012 • CLERVAL
19h30 - Salle de la mairie
Dates des concerts du 150è
anniversaire de l’harmonie
de Baume-les-Dames
L’E.M.P.D.C. en concerts
1
Vendredi 18 mai à 20h30
Centre d'Affaires et de Rencontres du Pays Baumois à Baume les Dames
Concert d'ouverture par
l'Harmonie Municipale sous
la direction exceptionnelle
du compositeur internatio-
nal Jacob de Haan.
Samedi 19 mai A.M.
Différents lieux de la ville de Baume les Dames
• Place de la République :
14h/15h30 - Orchestre Doubs Central,
16h30/18h30 : Harmonie Saint-Vit.
• Cour d’honneur de la médiathèque :
14h/15h00 : B.Lahemade et P.Pechenot,
15h15/16h00 : le Gershwin and Fire.
• Super U :
14h/14h45 : le Gershwin and Fire,
16h30/18h30 : le groupe Dixie Club.
• Intermarché :
14h30/16h30 : le Reggae Greetings.
Samedi 19 mai à 20h30
Centre d'Affaires et de Rencontres du Pays Baumois à Baume les Dames
Concert de gala avec l’Orchestre d'Har-
monie de la Ville d'Héricourt et le très ré-
puté Saint Louis Blues Band.
Dimanche 20 mai à 11h30
Centre d'Affaires et de Rencontres du Pays Baumois à Baume les Dames
Apéritif-concert par l'Harmonie Munici-
pale de Baume les Dames.
CLARA ALICE MATHILDE
LOUIS

Le son et l'oreille, par Christine DEQUIVRE
C'est grâce à ses cinq sens que l'homme est relié au monde
extérieur, et l'oreille, organe de l'ouïe et de l'équilibre, est un
système sensoriel très important de l'être humain : sans nos
deux oreilles nous ne pourrions communiquer par la parole,
ni situer une source sonore dans l'espace. Il est évident qu'en
musique, où le son est roi, l'oreille est prépondérante ; c'est
pourquoi il est important d 'en connaître le fonctionnement et
de comprendre comment le son ou vibration devient une
image sonore grâce à notre oreille et à notre cerveau.
Le son est un phénomène vibratoire qui se propage dans
l'air mais aussi dans l'eau. Il possède 3 qualités principales
qui sont : le timbre, la hauteur et l'intensité.
Le timbre permet de différencier le son d'une voiture de
celui d'une moto, le son d'un saxophone de celui d'un vio-
loncelle ou nous permet aussi de reconnaître une voix entre
mille autres. C'est grâce à notre perception de différentes
hauteurs du son que l'on peut créer des mélodies . Plus la
fréquence est élevée, plus le son est aigu et vice-versa.
L'intensité est la force avec laquelle nous parvient la vi-
bration sonore ( sons doux et forts ) .
Description et fonctionnement de l'oreille
L'oreille se compose de 3 cavités successives : l'oreille ex-
terne, moyenne et interne.
L'oreille externe permet la réception des sons ; elle est
constituée du pavillon, partie visible de l'oreille qui grandit
jusqu'à notre mort ! Ce pavillon permet, comme un enton-
noir le ferait avec de l'eau, d'amener les sons vers le conduit
auditif et de les transmettre au tympan. Celui-ci renferme des
glandes cérumineuses et sébacées . Les premières secrètent le
cérumen qui capte la poussière et les particules microsco-
piques et protègent ainsi le tympan. Le sébum secrété par les
glandes sébacées lubrifie l'oreille.
La structure de l'oreille moyenne permet l'amplification
des sons. L'oreille moyenne est composée du tympan et de 3
osselets articulés entre eux : le marteau, l'enclume et l'étrier.
Le tympan est une membrane translucide, fine et résistante.
Le son qui a été transmis par le conduit auditif fait vibrer cette
membrane ; elle oscille à la même fréquence que les ondes
J'ai pris la responsabilité de l'antenne de
musique de Roulans en 2006/2007 en tant
qu'élu mais je n'avais aucunes connais-
sances dans ce domaine. J'ai pris les infor-
mations nécessaires sur le fonctionnement de
l'école de musique : des inscriptions en début
d'année jusqu’à la remise des diplômes qui
clôture la saison. J'ai vu l'évolution de ces
jeunes musiciens en une année.
Nous travaillons avec les antennes de
Baume-les-Dames, Clerval, Rougemont et
Sancey dont certains jeunes participent à
l’orchestre Doubs Central. Alors qu'ils cher-
chaient une salle pour des répétitions, j'ai pu
leur proposer de venir à Roulans pour une
répétition avec un concert en soirée. J'ai été
séduit de voir autant de jeunes avec un
grand respect de l'autre et ce silence...bravo
à eux.
En ces temps de crise où tout augmente, je
cherche toujours des financements des col-
lectivités, qui sont de plus en plus difficiles à
obtenir, pour faire diminuer la note des pa-
rents mais aussi pour que le tarif soit le
même pour tous les enfants de la Commu-
nauté de Communes.
L'école de musique de Roulans à eut le plai-
sir de créer elle aussi son orchestre de jeunes
débutants il y à deux ans. Les jeunes musi-
ciens jouent ensemble avec succès lors de di-
verses occasions (les commémorations au
monument aux morts, la fête de la musique
et pour la remise des diplômes).
La création d'une nouvelle classe à l'école
primaire a perturbée les cours de musique
car il a fallut libérer une salle. Mais à la ren-
trée prochaine, l’antenne de Roulans aura
une école de musique toute neuve pour le
plus grand bonheur de tous.
Pendant toutes ces années j'ai eût également
le plaisir de prendre la fonction de trésorier
de l'école de musique du Pays du Doubs
Central en tant que bénévole... donc avec la
musique, je ne trouve pas le temps long !
2
sonores avec une amplitude proportionnelle à l'intensité des
sons. Les osselets articulés acheminent les vibrations sonores
jusqu'à la fenêtre ovale (membrane à l'entrée de l'oreille in-
terne) et règlent la tension de cette membrane selon la fré-
quence des sons reçus. Du fond de l'oreille moyenne part un
long canal : la trompe d'eustache qui aboutit dans le pharynx
et qui permet à l'air extérieur de pénétrer (bâillements, dé-
glutition … ) et d'établir ainsi l'équilibre entre pression at-
mosphérique extérieure et intérieure. En effet, la membrane
tympanique pour bien vibrer a besoin d'une pression égale
des 2 côtés. Le son va ensuite parvenir à l'oreille interne rem-
plie de liquide : l'oreille moyenne va faciliter ce passage dif-
ficile de l'air dans l'eau.
L'oreille interne est très protégée car elle se trouve dans
une cavité osseuse très solide du crâne : le rocher. Elle est es-
sentielle pour l'audition et renferme un élément très précieux :
le vestibule, siège de l'équilibre et le limaçon enroulé. L'oreille
interne baigne dans la péri lymphe. L'onde sonore va donc
passer du milieu aérien au milieu aquatique. Les vibrations
provoquent des mouvements de va-et-vient des liquides qui
oscillent à la cadence des ondes sonores. Ces oscillations sont
déchiffrées par les cellules de Corti, cellules ciliées du lima-
çon, fragiles et facilement endommageables. Ces cellules sen-
sorielles vont déclencher des impulsions nerveuses qui seront
amenées au cerveau par le nerf auditif. Le cerveau interprè-
tera le message sensoriel, car lui seul est capable de déchif-
frer ces signaux codés transmis par les cellules ciliées. En
effet il les interprètera en termes de hauteur, intensité, durée
et timbre mais aussi émotion, plaisir ou désagrément. La hau-
teur des sons dépendra de leur localisation dans le limaçon :
les sons de basse fréquence (sons graves) y pénètrent pro-
fondément et vice-versa. L'intensité du son dépendra de la
quantité d'impulsions : plus il y aura d'impulsions nerveuses,
plus les sons seront forts. Le timbre est, quant à lui, dû aux
harmoniques.
L'homme est capable d'entendre ses sons allant de 30 dB à
120 dB, seuil de douleur de l'oreille. Ce sont des muscles,
près des osselets qui se contractent quand les sons sont moins
supportables pour l'oreille. Et si l'intensité dépasse 120 dB,
on pourra avoir des lésions irrémédiables du tympan, tou-
chant les cellules ciliées ou le mécanisme de transmission du
message.
L'oreille est donc l'organe qui s'occupe de la réception, l'am-
plification et la transformation des vibrations sonores en in-
flux nerveux. C'est un organe précieux mais fragile.
Une oreille mal entrainée risquerait de
s'atrophier : c'est pourquoi il sera im-
portant de la développer par une éduca-
tion musicale appropriée pour parvenir
à une musicalité de plus en plus riche !
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Hervé
DUBOIS
adjoint au maire
de Roulans
trésorier de l'EMPDC
responsable de l'antenne de Roulans