Terminale S Sciences physiques CH14 Dualité onde corpuscule page 419
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Relation de de Broglie
Il généralise la notion de dualité en affirmant que tout corpuscule matériel, d’énergie E et
d’impulsion p, peut avoir un aspect ondulatoire grâce à une onde de longueur d’onde λ
Quand doit-on privilégier l’aspect ondulatoire ?
Si la longueur d’onde est du même ordre de grandeur que la taille de l’obstacle.
Exemples
calculer la longueur d’onde dans les deux cas suivants
Le grain de poussière : diamètre de 1µm, masse=10
-15
kg, vitesse=1mm.s
-1
on trouve λ=6,6.10
-16
m ce qui est très inférieur à la taille des grains , on utilise donc la
mécanique de Newton
Le neutron thermique : masse=1,67.10
-27
kg, l’énergie cinétique a pour expression
avec k= 1,381.10
-23
J.K
-1
pour T= 300K
on trouve λ=1,4.10
-10
m cette longueur est de l’ordre de grandeur de la distance
interatomique dans un cristal, il peut y avoir diffraction.
Application à l’étude cristalline.
Pour une onde incidente, les atomes d’un cristal disposés régulièrement peuvent former un
réseau de diffraction provoquant une diffusion et des interférences.
Que ce soit pour les rayons X, les électrons ou les neutrons, les interférences répondent à
la loi de Bragg (interférence constructives pour 2dsinθ=kλ).
Ce sont les différentes intensités de ce figures dûs à la forme du cristal qui nous permettent
d’étudier la structure cristalline.
Diffraction des électrons : on produit des électrons lents (10 à 10000 eV) dont la pénétration
est négligeable. On étudie alors la surface (première couche atomique du cristal)
Diffraction des neutrons : tout comme les rayons X, ils pénètrent fortement dans la matière
car il n’y a pas de forces électrostatique mises en jeu. On obtient des structure en 3D. On
utilise cette technique pour les composés organiques car la diffraction des neutrons est
essentiellement nucléaire, ce qui fait qu’elle varie selon la nature de l’atome étudié.