Quand la science s’approche de la fiction, l’évite-t-elle ? De simples aimants peuvent-ils faire léviter un homme ? DA CONCEICAO Jérémy DI DOMENICO Clément Lycée Andrée BOULLOCHE 18 Boulevard Gutenberg 93190 LIVRY-GARGAN 1 Résumé Dans notre mémoire intitulé « Lorsque la science s’approche de la fiction, l’évite-t-elle ? », nous présentons dans un premier temps le magnétisme, en abordant tout d’abord les différents types de magnétisme existant. Puis, nous montrons le lien qui existe entre électricité et magnétisme par le biais, notamment, de la célèbre expérience d’Oersted. A la fin de cette grande partie, nous avons émis plusieurs hypothèses afin de faire léviter un objet, ce qui rejoint notre objectif de départ, qui est de faire léviter un Homme. Dans une seconde grande partie, plus expérimentale cette fois, nous expliquons d’où nous est venue l’idée de réaliser notre maquette grâce à laquelle nous faisons léviter une balle de ping-pong. Nous présentons alors notre montage, et enfin, nous testons la viabilité des mesures effectuées (par exemple, celle de l’intensité parcourant la bobine) via des calculs, que nous avons refaits mais cette fois en se plaçant dans le cas où l’on ferait léviter un Homme. En conclusion, nous présentons les différents hoverboards créés à ce jour, et évoquons leurs limites. Sommaire : Introduction .................................................................................. 3 I - Qu’est-ce que le magnétisme ? ................................................. 4 1 - Présentation du phénomène .................................................. 4 2 - Lien entre électricité et magnétisme...................................... 5 3 - L’hoverboard et la lévitation magnétique .............................. 6 II - Application pratique et modèle expérimental .......................... 8 1 - Présentation et mise en contexte........................................... 8 2 - Le fonctionnement ................................................................. 9 3 – Viabilité du modèle et étude mécanique.............................. 11 4 - Un hoverboard par sustentation électromagnétique ............ 15 Conclusion ................................................................................... 17 Remerciements ............................................................................ 19 Bibliographie et crédit iconographique ... Erreur ! Signet non défini. 2 Introduction : Le film Retour vers le futur 2 sorti en 1989 a marqué les années 80 et 90 par la vision d’un monde futuriste, en 2015 précisément, qui y était exposée. De nombreuses technologies, qui sont courantes aujourd’hui comme le paiement sans contact, les téléviseurs à écran plat ou encore les films en 3D, y étaient représentés. Mais l’objet le plus impressionnant est de loin l’hoverboard, cette planche de skateboard volante dont se sert Marty le héros du film lors d’une course poursuite endiablée. Cependant aujourd’hui en 2015, soit au moment des événements du film, nous ne surfons toujours pas dans les airs à 20 centimètres du sol. Mais la création d’un tel moyen de locomotion semble se préciser et certaines entreprises annoncent déjà des prototypes ou des hoverboards fonctionnels. Malheureusement, à l’image de la vidéo publiée par la société HURv Tech mettant en scène le skateur Tony Hawk et l’acteur Christopher Lloyd, il s’agit le plus souvent de rumeurs ou de vidéos truquées. L’intérêt des fans de ce film pour un projet d’hoverboard est très important, de nombreux forums et sites Internet sont consacrés à ce sujet, mais est-il vraiment réalisable ? Peut-on réellement mettre au point un appareil de ce type qui permettrait de jouer avec la gravité ? Nous allons donc dans ce mémoire démêler le vrai du faux au sujet de l’hoverboard en explorant un des moyens qui permettrait de faire léviter un être humain à l’aide d’une machine : la lévitation électromagnétique. Nous avons choisis d’étudier et de centrer nos recherches autour de ce phénomène étant donné la relative facilité de créer des modèles expérimentaux et de réaliser des expériences comme vous le verrez dans la suite du mémoire. Alors, Marty, en route vers le futur ! 3 I – Qu’est-ce que le magnétisme ? 1 - Présentation du phénomène La magnétite est un minéral de formule Fe3O4. Elle est connue depuis l'Antiquité par les Hommes pour sa propriété à attirer certains objets métalliques, ce que nous connaissons aujourd’hui comme le magnétisme. Certains peuples comme les Chinois et les Olmèques (600 av. J.C.) utilisaient la magnétite à des fins divinatoires pour déterminer l’emplacement des tombes, des palais et des temples. Mais les grecs l'utilisaient aussi pour fabriquer des boussoles rudimentaires utiles à la navigation. La propriété de la magnétite est appelée ferromagnétisme. On caractérise ce phénomène par la propriété de certains corps à s’aimanter sous l’effet d’un champ magnétique, c’est-à-dire que ces derniers produisent à leur tour un autre champ magnétique. Certains matériaux tels que les aimants vont garder une aimantation importante après disparition du champ magnétique extérieur : c’est l’aimantation rémanente. On peut caractériser le phénomène du magnétisme grâce à la notion de champ magnétique. C’est une grandeur physique qui permet de modéliser et quantifier les effets magnétiques d’un aimant permanent ou d’un électroaimant. L’unité du champ magnétique est le Tesla (T). Le champ magnétique est aussi caractérisé par sa bipolarité, il possède toujours un pôle Nord et un pôle Sud. Dans le cadre de deux aimants droits, on remarque expérimentalement que les pôles opposés s’attirent alors que les pôles semblables se repoussent, comme le montre le schéma suivant. Fig.1 A partir du XVème siècle, les premières études scientifiques sur le magnétisme commencent avec l’anglais Gilbert, et vont continuer jusqu’à nos jours avec Coulomb, Ampère, Faraday et Maxwell. 4 Aujourd'hui grâce aux avancées scientifiques on peut distinguer deux autres types de magnétisme : - Le paramagnétisme. Lorsqu’un corps paramagnétique est plongé dans un champ magnétique, celui-ci va générer un champ magnétique, qui est dirigé dans le même sens que celui appliqué. Cette aimantation disparaît cependant quand le champ magnétique n’est plus appliqué. Les corps paramagnétiques possèdent une susceptibilité magnétique positive et très proche de 0. Mais le paramagnétisme est particulier car il peut changer selon les conditions extérieures. Par exemple, un corps ferromagnétique peut devenir paramagnétique s’il dépasse sa température de Curie. Le matériau perd alors son aimantation spontanée, mais peut la retrouver lorsque sa température redescend en dessous de sa température de Curie. - Le diamagnétisme qui est le contraire du paramagnétisme. Lorsqu’on applique un champ magnétique sur un matériau diamagnétique, celui-ci va générer un champ opposé à celui appliqué. Au niveau de l’atome, le diamagnétisme est dû à une perturbation du comportement des électrons autour du noyau atomique. Cependant son effet est souvent masqué par celui des deux autres types de magnétisme (paramagnétisme et ferromagnétisme) qui sont nettement plus importants. Toutes ces propriétés magnétiques sont expliquées par un unique phénomène, celui de la susceptibilité magnétique. Il s'agit de la capacité d’un corps à s’aimanter sous l’action d’un champ magnétique. En fonction du signe de la susceptibilité pour un élément donné, on peut déterminer ses propriétés magnétiques. - Les corps diamagnétiques sont caractérisés par une susceptibilité magnétique négative très proche de 0. - Les corps paramagnétiques et ferromagnétiques ont eux une susceptibilité magnétique positive, à l'origine du champ créé dans le même sens du champ magnétique appliqué. C’est pour cette raison qu’ils sont attirés par un aimant par exemple. 2 - Lien entre électricité et magnétisme Christian Oersted fut le premier à faire le lien entre magnétisme et électricité en 1819. En effet, il réalisa une expérience dans laquelle il rapprocha une boussole d’un circuit électrique. Lorsque le courant ne passe pas, la boussole continue de pointer le nord magnétique terrestre. Cependant lorsque le courant circule l’aiguille dévie de sa position initiale. Nous avons reproduit cette expérience (Fig. 2 et 3). Le lien entre électricité et magnétisme peut être aussi mis en valeur par une autre expérience. On relie un voltmètre à une bobine de fil de cuivre. On passe un aimant droit à l'intérieur de la bobine en faisant des va-et-vient. On remarque alors que le voltmètre affiche une tension. 5 On peut expliquer de manière générale ce phénomène relativement complexe en admettant qu'un champ magnétique provoque un mouvement d'électrons qui se traduit par l'apparition d'un courant électrique. L’électromagnétisme est utilisé par exemple pour produire de l’énergie avec les dynamos de nos vélos ou les alternateurs dans les centrales hydroélectriques. Ici, la force motrice fait bouger l’aimant dans la bobine (le plus souvent il s’agit d’un mouvement rotatif) ce qui produit un courant électrique qui permet ensuite d’alimenter l’éclairage du vélo ou bien des foyers d’habitation en énergie. On le retrouve aussi dans les accélérateurs de particules comme le LHC (Large Hadron Collisionner): ils ont pour rôle de propulser les particules et de les guider le long de l’accélérateur pour après les faire se rencontrer violemment. 3 – L’hoverboard et la lévitation magnétique Nous avons vu au travers de différentes expériences que deux aimants pouvaient se repousser ou s’attirer. Il est donc peut être envisageable d’utiliser cette force pour compenser le poids d’un solide et donc de le faire ainsi « voler », en dépit de la gravité. On appelle ce phénomène la lévitation électromagnétique. Mais avant tout, il est nécessaire de faire quelques remarques au sujet du champ magnétique. On modélise en physique le champ magnétique par des lignes de champs. Les lignes de champs pour un aimant droit sont orientées du pôle Nord vers le pôle Sud (Fig. 4 et 5). Nous souhaitons donc réaliser une lévitation électromagnétique. Plusieurs possibilités s’offrent à nous : 1) Utiliser deux aimants, placés l’un au dessus de l’autre et de manière à ce que les pôles semblables se fassent face. En théorie on devrait avoir un aimant fixe au sol et un autre qui flottera dans les airs juste au dessus, repousser par la force des deux champs magnétiques comme le montre la Fig. 6. Cependant en pratique, ce système n’est pas stable, et, à cause du manque d’équilibre, la force d’attraction entre les pôles différents l’emporte sur la force de répulsion. Un hoverboard constitué d’un aimant sur la planche et qui glisserait propulsée par un « rider1 » sur un tapis d’aimant semble donc irréalisable. 2) On utilise à présent une piste faite d’un matériau diamagnétique comme le cuivre. On monte sur la planche un aimant ou un électroaimant. Etant donné que le matériau diamagnétique crée un champ magnétique de même sens que celui qu’on lui applique, on pourrait obtenir le même phénomène qu’avec les deux aimants qui se repoussent lorsque leurs pôles semblables se font face. Si l’on crée un champ magnétique assez puissant, à cause de la réaction diamagnétique de la piste, il est possible d’arriver à compenser le poids du « rider », de la planche et de l’électroaimant. 6 1 : Rider, personne qui monte sur la planche La piste joue ici le rôle de « piège » magnétique pour l’électroaimant, le forçant à s’éloigner. La position ne serait cependant pas très stable car la lévitation s’effectuera sur un seul point de la planche et non sur l’ensemble. On peut régler ce problème en disposant cette fois ci quatre électroaimants sur la planche un à chaque coin, de manière à uniformiser la force de lévitation et gagner ainsi en équilibre. 3) Une dernière solution consisterait à fabriquer une sorte de piège électromagnétique, de manière à forcer la planche à être repoussée, en utilisant cependant ici des aimants pour la piste et un matériau aux propriétés magnétique pour la planche. Nous avons réalisé une expérience en laboratoire à partir de cette idée. Nous avons utilisé des aimants en néodyme. Après avoir identifié à l’aide d’une aiguille aimanté où étaient chacun des pôles sur 9 aimants cubiques, nous les avons disposé en un carré de 3 aimants de coté en alternant à chaque fois pôle Sud et pôle Nord orienté vers le haut (Fig. 7). Nous avons ensuite réussi à faire léviter une mine de graphite, qui possède des propriétés diamagnétiques et qui est aussi très légère, en arrivant à la coincer entre les champs magnétiques créés par les aimants orientés pôle Sud en haut et pôle Nord en haut. Il se crée en fait un champ magnétique non uniforme à la surface du carré, qui peut être représenté comme sur la Fig. 8. Nous sommes donc parvenus à bloquer la mine dans un des creux du champ magnétique, et réussir ainsi à la faire léviter. Nous avons pu observer que la mine de graphite qui est diamagnétique s’aligne suivant les lignes de champs des différents champs magnétiques créés par les aimants composant le carré (représentation en 3D Fig. 9). En effet un matériau diamagnétique a une susceptibilité magnétique négative. L’aimantation de la mine grâce aux champs magnétiques des aimants est caractérisée par ce que l’on appelle le moment magnétique. Le moment magnétique sera donc négatif dans ce cas et donc l’aimantation de la mine se fera dans le sens contraire du sens du champ magnétique des aimants. D’autre part, la mine va être repoussée car elle « cherche à fuir » le champ magnétique. L’intensité du champ diminuant avec la distance entre l’aimant et la mine, la mine va se retrouver dans une position d’équilibre en lévitant (Fig. 10). Une dernière solution, la sustentation électromagnétique sera présentée de manière plus détaillée dans une deuxième partie. 7 II - Application pratique et modèle expérimental 1 - Présentation et mise en contexte Dans la première partie de ce mémoire nous avons souhaité éclairer les notions de magnétisme et d’électromagnétisme afin d'aborder le problème qui nous était posé, à savoir la lévitation électromagnétique. À présent nous allons présenter la partie plus expérimentale de notre travail. Notre but a été de réussir une lévitation électromagnétique comme celle du film Retour vers le Futur 2. Un moyen de locomotion révolutionnaire se rapprochait grandement de l’hoverboard par son concept, il s’agit des trains à sustentation électromagnétique. Ces trains fonctionnent grâce à des rails composés d’électroaimants et lévitent au dessus de ces derniers ce qui annule les frottements avec les rails et permet aux trains d’atteindre des vitesses de près de 500 km.h-1, comme le Transrapid allemand. Nous avons donc envisagé de créer une maquette de sustentation électromagnétique en laboratoire. Cette maquette peut être rapprochée de ce que l'on appelle en science un homéostat. Il s'agit d'un système qui permet de réguler une grandeur autour d'une valeur fixée. Tirant son origine de la cybernétique, ce principe se principe se retrouve dans de nombreux domaines tels que les sciences de la vie et de la Terre avec la régulation de la glycémie et de la testostéronémie. Un homéostat est toujours constitué de trois éléments distincts. Prenons l'exemple de la glycémie. La glycémie correspond à la quantité de glucose dans le sang. Une variation trop importante de cette grandeur peut entraîner des lésions pour l’organisme. Une augmentation de la glycémie est captée par le pancréas, celuici sécrète alors de l’insuline ce qui fait redescendre la glycémie en stockant du glucose dans les muscles et le foie. Lors d’une diminution au contraire il va sécréter du glucagon qui va libérer du glucose dans le sang. Un homéostat est donc composé d'un capteur-émetteur, ici le pancréas, qui est chargé de capter la valeur de la grandeur en question, d'un centre intégrateur-comparateur, encore une fois le pancréas dans notre exemple, qui va comparer la valeur captée avec la valeur consigne, et enfin d'un effecteur, ici le foie et les muscles, qui est à l'origine de la régulation du paramètre. Dans notre maquette la grandeur à réguler est la hauteur à laquelle se trouve la balle de ping-pong. Pour cela, nous avons monté une diode électroluminescente (LED) et un phototransistor l'un en face de l'autre, de manière à ce que la balle vienne couper le faisceau de lumière. Ce système fait office de capteur. Ensuite la position de la balle est transmise au circuit électronique qui est lui le centre intégrateur-comparateur, qui va quant à lui envoyer un courant plus ou moins fort dans la bobine, notre effecteur, pour réguler la position de la balle. 8 Donc lorsque la balle est trop haut, elle cache le faisceau et le circuit délivre moins de courant dans la bobine ce qui fait redescendre la balle. Au contraire lorsque la balle est trop bas, une quantité importante de lumière parvient à la photodiode, et dans ce cas, le circuit envoie plus courant dans la bobine pour faire remonter la balle. On a donc une valeur réelle qui oscille autour d'une valeur de référence, tantôt plus forte, tantôt plus faible. La réalisation de ce circuit nous a pris la majeure partie de notre temps en groupe avec notre professeur. Nous avons trouvé le schéma sur un site Internet et nous l’avons adapté sur une plaque d'essai, ne disposant pas de moyens de fabriquer un circuit imprimé. Il nous a fallu apprendre à souder correctement les composants et nous avons acquis des compétences nouvelles en électronique grâce à ce projet. Électroaimant (bobine) Cellule de détection : LED Phototransistor Fig. 11 et 12 : Photographie de la bobine et de la cellule de détection et photographie du circuit électronique. 2 - Le fonctionnement Mais à présent détaillons le fonctionnement du circuit électronique. On peut décomposer le circuit en six grandes parties. Fig. 13 : Schéma du circuit. 9 Le schéma du circuit que nous avons réalisé est présenté en Fig. 13. Les composants ont été numérotés pour mieux les repérer lors de la description qui suit. a) La cellule de détection : La cellule de détection fonctionne à l’aide d’une LED (LED1) et d’un phototransistor (T1) placés l’un en face de l’autre avec entre les deux la balle. La résistance R7 protège la LED qui pourrait être détruite par un courant trop important. Un pont diviseur est formé par les résistances R1 et R8 dans lequel est inséré le phototransistor T1. La tension aux bornes de R1 plus celles de R8 (ainsi que par le phototransistor) est égale à la tension totale, soit 12 V. Lorsque la balle cache le faisceau lumineux de la LED1, le transistor ne laisse pas passer le courant, de la même manière qu’un interrupteur ouvert. Donc la tension au collecteur est égal à la tension d’alimentation soit 12 V. On retrouve donc au point A cette même tension qui sera injectée dans l’amplificateur opérationnel. b) Le premier amplificateur opérationnel : le suiveur de tension L'AOP U1A est monté en suiveur de tension : la tension d’entrée, à la borne +, est récupérée à la sortie grâce à la connexion entre la sortie et la borne -. Ce dispositif est utilisé afin de ne pas influer sur la partie du circuit avant le point A lors de l’utilisation du circuit qui suit, le circuit RC et réciproquement. On isole ainsi les deux étages du circuit. c) Le circuit RC : Les résistances R2 et R3 ainsi que le condensateur C1 forment un circuit RC qui va retarder le signal en provenance de B, il va lui adjoindre un léger retard. C’est important au niveau de la bobine car il permet un petit temps avant réaction de la part du circuit pour ne pas trop brusquer le comportement de la balle (une forte montée ou une forte descente par exemple). d) Le second amplificateur opérationnel : l'amplificateur de tension L'AOP U1B est monté quant à lui en amplificateur de tension. Son gain d’amplification va dépendre de R4 et de R5 qui forme un pont diviseur de tension. On a ici un rapport de 10 entre R5 et R4 (220/22=10), le signal amplifié va être 10 fois supérieur à celui d’entrée (B). e) Le transistor Darlington : Le signal amplifié arrive à la base du Darlington. Il s’agit en réalité de deux transistors PNP montés l’un derrière l’autre. Son rôle est celui d’un interrupteur, il laisser passer le courant venant de l’alimentation (+12 V) en fonction du l’intensité qu’il reçoit à la base : lorsque celui-ci est en dessous d’une certaine valeur, le transistor laisse passer le courant et dans le cas contraire, il bloque le passage du courant. Ainsi c’est un signal carré qui sort du Darlington pour alimenter la bobine. 10 f) La bobine : La résistance R9 protège la LED2, qui sert de témoin lumineux de fonctionnement, d'un courant trop important qui pourrait la détruire. La bobine L1 est une bobine de relais automobile. Elle est alimentée par le collecteur du Darlington et la diode D2 empêche des retours de courants résiduels sur la bobine qui pourraient perturber son fonctionnent, ou même la détruire. On peut visualiser le signal aux points A, B, C et D avec un oscilloscope et on obtient les courbes de la Fig. 14. On visualise bien le retard entre A et B avec le circuit RC, l’amplification entre B et C ainsi que le signal carré du Darlington qui se bloque ou non en fonction de l’intensité qu’il reçoit. On peut donc diviser le fonctionnement en deux cas : Premièrement, la balle coupe le faisceau lumineux et le phototransistor, qui joue ici le rôle d’interrupteur, ouvre le circuit. Le suiveur récupère alors une tension importante qui sera tout d’abord « retardé » par le circuit RC puis amplifié par le second amplificateur opérationnel. Le Darlington va alors bloquer le courant et la bobine ne sera plus alimentée d’où la disparition du champ magnétique. Par conséquent la balle redescend. Deuxièmement, la balle ne coupe pas le faisceau. Alors c’est exactement l’inverse, le phototransistor ferme le circuit et en bout de chaîne la bobine est alimentée par un courant plus fort que dans le premier cas. La balle alors remonte. Il est intéressant de remarquer que la balle est donc en permanente oscillation selon un axe vertical, même si elle n’est pas toujours visible à l’œil nu car les oscillations peuvent être très faibles. C’est exactement ce que nous avons expliqué tout à l’heure avec le principe de l’homéostat, l’altitude de la balle varie autour d’une valeur consigne grâce au circuit. 3- Vérification de la viabilité de la maquette à l’aide d’une étude mécanique Le circuit fonctionnant nous nous sommes posés la question de sa viabilité, c’est-à-dire que sa correspondance avec un modèle mathématique à partir duquel nous pouvions retrouver des valeurs que nous avions mesurées lors du fonctionnement du circuit. Pour ce faire nous avons réalisé une étude de mécanique sur notre maquette dans le but de déterminer une équation globale concernant son fonctionnement, qui vérifierait les valeurs mesurées. Nous avons pour cela fait varier deux paramètres : le nombre d’aimants à l’intérieur de la bobine (donc le champ magnétique créé par les aimants) et la masse du système. Les deux paramètres ont été modifiés indépendamment à chaque fois et nous avons mesuré dans chaque cas deux grandeurs : l’intensité du courant alimentant la bobine pendant le fonctionnement du montage, la distance qui séparait les aimants du bas de la bobine. Dans un premier temps, déterminons une équation qui traduit le fonctionnement du montage. 11 On se place dans le référentiel terrestre supposé galiléen. Le système étudié est composé de la balle avec les aimants à l’intérieur. Le système est r soumis à son poids Ps ainsi qu’à l’action de la l’électroaimant sur les aimants de r la balle Fz . On néglige en effet la poussée d’Archimède de l’air et les forces de frottement. On représente la situation avec le schéma ci-contre. Note : On ramène le système à un point (G) afin de faciliter le raisonnement et les calculs. r uz O r Fz G r Ps On considère que le système lévite, donc qu’il est au repos. Par conséquent d’après la première loi de Newton, les forces extérieures qui s’appliquent au système se compensent. r r r Donc on a la relation : Ps + Fz = 0 r r r r r r r Or Ps = Ps u z ; Fz = − Fz u z , donc : Ps u z − Fz u z = 0u z On projette suivant l’axe z . On a donc Ps − Fz = 0 ⇔ Ps = Fz Axe z Fig. 15a Par définition : Ps = m s g Où m s est la masse du système et g l’intensité de pesanteur terrestre, une constante égale à 9.81 N.kg-1. r On a aussi la relation : Fz = m ∂B z r uz ∂z Où m est le moment magnétique de l’aimant de la planche et ∂B z la dérivée ∂z partielle de champ magnétique de l’électroaimant selon z, ce qui correspond à la variation du champ magnétique le long de l’axe z. Le champ magnétique d’une spire de l’électroaimant selon l’axe z est donné par la relation : B z ( z ) = µ 0 IR ² 3 2( R ² + z ²) 2 Où z est la distance entre le centre de la bobine et un point considéré de l’axe z en mètre, R le rayon de la bobine en mètre, I l’intensité du courant qui parcourt la bobine en ampère et µ 0 la perméabilité magnétique du vide qui est une constante égale à 4π .10 −7 N . A −2 . Cependant notre électroaimant comporte un noyau ferromagnétique. 12 On peut donc écrire que : Bz ( z ) = µIR ² 2( R ² + z ²) 3 2 , où µ = µ 0 µ rfer avec µ rfer qui est la perméabilité magnétique relative du noyau ferromagnétique de la bobine. Mais l’électroaimant est aussi formé de plusieurs spires. Pour simplifier l’étude, on considérera que chaque r spire contribue entièrement au champ magnétique selon l’axe u z ce qui est bien sûr une approximation de la largeur de la bobine. On peut donc écrire le champ µ 0 IR ² r selon l’axe u z : B z −corrigé ( z ) = γ 2( R ² + z ²) 3 2 , avec γ un coefficient qui regroupe le nombre de spire et la perméabilité relative du matériau ainsi que certaines des approximations faites sur la bobine et l’état du système. Nous avons évalué une valeur du coefficient γ . Pour ce faire nous nous plaçons à une distance z du centre de la bobine égale à 0,7 cm. On mesure l’intensité circulant dans la bobine. On trouve alors : I = 0,131 A . A.N. : avec R = 0,60 × 10 −2 m , on obtient Bz ( z ) = 3,78 × 10 −6 mT , alors que la valeur du champ magnétique, mesurée à l’aide d’une sonde à effet Hall, est égale à 2,3 mT . On détermine γ de manière à ce que Bz − corrigé (z ) = Bz − mesuré (z ) = 2,3 mT Or Bz − corrigé ( z ) = γ × Bz ( z ) et donc γ = B z − corrigé ( z ) Bz ( z) On en déduit donc l’expression : Bz − corrigé ( z ) = = 608 γ × µ0 IR ² 2( R ² + z ²) A présent, on dérive B z (z ) par rapport à z . ∂B z ( z ) γµ 0 IR ² ∂ 1 = × 3 ∂z ∂z 2 2 ( R ² + z ²) ∂B z ( z ) γµ 0 IR ² 3 z R ² + z ² = × − 3 ∂z 2 ( R ² + z ²) ∂B z ( z ) γµ 0 IR ² 3z = ×− 5 ∂z 2 ( R ² + z ²) 2 On obtient donc au final : γµ IR ² ∂B z ( z ) =− 0 × ∂z 2 13 3z ( R ² + z ²) 5 2 3 2 D’autre part, on approxime le moment magnétique m par la relation : m= SLBr µ On modélise ici l’aimant par une spire de section S et de longueur L. µ est la perméabilité magnétique exprimée par µ = µ r × µ 0 où µ r est la perméabilité relative au matériau, en l’occurrence le néodyme, égale à 21°C à 0,0117 . L’expression de Fz est alors : Fz = − 3γµ 0 IR ² z SLBr 3SLBrγIR ² z × ⇔ Fz = − 5 5 µ0 × µr 2( R ² + z ²) 2 2 µ r ( R ² + z ²) 2 Or on a la relation : Ps = Fz = ms g Donc : m s g = − 3SLBrγIR ² z 2 µ r ( R ² + z ²) 5 2 On isole à présent I : I = − 2 µ r m s g ( R ² + z ²) 3SLBrγR ² z 5 2 On vérifie alors expérimentalement la modélisation. Intensité Ecart relatif (%) (mA) Intensité théorique I th (mA) - 131 - - 25,5 70,0 81,0 92,4 110 60 32 80 118 46,8 34,7 67,1 6,8 28 7,8 19 Masse m s (g) Distance z (cm) Champ magnétique Br (mT) mesurée I exp à vide - - 1 2 3 4 5,143 5,147 5,146 5,149 0,99 1,02 0,963 1,27 Nombre d'aimant On observe un écart de 7 à 28% entre les valeurs de l’intensité du courant calculées et mesurées. Notre modélisation qui est une simplification apparait donc proche de la réalité. Nous avons aussi vérifié la formule à l’aide de la masse du système. Intensité mesurée (en mA) 60 64 69 Masse (en g) 5.147 5.470 6.006 14 Nous avons tracé I = f (m s ) (Fig. 15b) et la modélisation donne une droite passant par l’origine qui témoigne d’une relation de proportionnalité entre I et m s ce qui apparait comme cohérent avec notre modélisation. Cette modélisation reste encore une approximation, elle ne correspond pas tout à fait à la réalité puisque nous avons envisagé un système statique alors qu’en réalité il s’agit d’un système dynamique puisque la balle est en constante oscillation. Nous avons alors essayé de refaire une étude de mécanique se basant sur la seconde loi de Newton et sur une mesure de l’accélération de la balle grâce à une caméra à grande vitesse, mais les résultats des différentes captures étant inexploitables et les calculs étant d’une grande complexité et pas à notre portée, nous avons dû y renoncer. La température peut également entre en compte car la bobine chauffe pendant les mesures. 4- Un hoverboard par sustentation électromagnétique Nous avons présenté dans un cadre plus théorique des solutions pour arriver à une lévitation électromagnétique. Nous sommes parvenu à réaliser ce phénomène grâce à notre maquette. Mais qu’en est-il de créer un hoverboard fonctionnelle grâce à cette technique ? Tout d’abord reprenons les descriptions du champ magnétique et en particulier du point de vue des lignes de forces. On peut voir que les lignes de champ sont circulaires autour de l’aimant ici en deux dimensions, et donc en trois dimensions elles forment une sorte de sphère qui entoure l’aimant. Cet aspect sphérique du champ magnétique nous pose un problème de taille dans le cadre de la lévitation électromagnétique. En effet, nous avions envisagé comme première solution deux aimants se repoussant pour réaliser une lévitation, un fixé au sol et un autre au dessus de lui. Or ici la stabilité de l’aimant supérieur, celui qui lévite, serait grandement compromise (Fig. 16). Il « glisserait » le long du champ magnétique créé par l’aimant inférieur, à cause de la gravité, où même la force d’attraction prendrait le dessus sur la force de répulsion. Cependant, on peut retourner cet aspect problématique à note avantage et fixant cette fois l’aimant supérieur et en faisant léviter l’aimant inférieur (Fig. 17). En effet, le champ magnétique de l’aimant du dessus crée une sorte de cuvette, dans laquelle l’aimant inférieur descend par gravité, jusqu’au point le plus bas. Ainsi, c’est la gravité qui stabilise l’aimant inférieur. 15 On peut prendre comme exemple dans ce cas un rocher qui se trouverait en haut d’une colline. En plaçant comme origine le niveau de la mer, ce rocher est en altitude, il possède donc une énergie potentielle de pesanteur, d’où son instabilité. Le moindre déséquilibre se traduira par la chute du rocher le long de la pente. Cependant si le rocher arrive dans un creux entre deux collines, alors son altitude sera plus faible. L’énergie potentielle étant proportionnelle à l’altitude, son énergie potentielle de pesanteur sera moins importante. L’objet sera donc plus stable. Exactement comme l’aimant inférieur sur la Fig. 17. C’est dans cette configuration que l’on parle de sustentation électromagnétique. Nous avons expliqué ce principe avec des aimants mais il est tout aussi applicable avec des électroaimants qui créent un champ magnétique, d’où le terme de sustentation électromagnétique, car on utilise en général des électroaimants. Mais dispose-t-on d’un champ magnétique assez puissant pour faire léviter un homme avec sa planche avec cette méthode ? On se place dans la situation suivante : on souhaite faire léviter un homme de 80,0 kg et sa planche de 2,00 kg grâce à une bobine qui joue le rôle d’électroaimant située au dessus de lui. La planche se trouve à deux mètres en dessous de la bobine afin que l’homme puisse se tenir debout et elle comporte un aimant. On se place dans le référentiel terrestre supposé galiléen. Le système étudié est composé de l’homme avec sa planche. Le système est soumis à son r r poids Ps ainsi qu’à l’action de la l’électroaimant sur l’aimant de la planche Fz . On néglige en effet la poussée d’Archimède de l’air et les forces de frottement. On représente la situation avec les schémas suivants : Électroaimant r uz O Rider courageux r Fz G G Planche munie d’un aimant r Ps Axe z Fig. 18b Fig. 18a Note : On ramène le système à un point (G) afin de faciliter le raisonnement et les calculs. 16 Nous avons opté pour l’aimant le plus puissant trouvé sur le site où nous avions commandé les aimants nécessaires à nos expériences. Selon les données du constructeur : Br = 1,29 T ; L = 25,4 mm. L’aimant a pour dimensions : 25,4 × 50,8 × 50,8 mm. Donc S = (50.8×10-3)² m². Après des recherches sur les bobines utilisées dans les alternateurs des centrales électriques, nous avons décidé d’utiliser pour nos calculs une bobine de diamètre égal à 1,00 m et possédant 1000 tours afin que la longueur de la bobine permette que l’homme se tienne debout sur la planche en dessous que l’aimant soit toujours égal à 2,00 m du centre de la bobine. Comme dans l’étude précédente, on admet que le système est au repos, on a par conséquent la même relation : Ps = Fz avec B z ( z ) = µ 0 IR ² × N 2( R ² + z ²) 3 2 , avec N = nombre de spires. On obtient pour Fz : Fz = − 3 × S × L × Br × I × R ² × z × N 5 2 × µ r × ( R ² + z ²) 2 Or Ps = Fz = m s g , donc m s g = − 3SLBrIR ² zN 5 2µ r ( R ² + z ²) 2 5 2 × µ r × m s × g × ( R ² + z ²) 2 On a donc : I = − 3 × S × L × Br × R ² × z × N 2 × 0,0117 × 82,0 × 9,81× (0.500² + 2,00² )2 I =− 3 × (50,8 × 10−3 )² × 25,4 × 10− 3 × 1,29 × 0,500² × 2,00 × 1000 5 I = 5,53 × 10 3 A Compte tenu de l’intensité énorme du courant qui circulerait dans la bobine, l’électroaimant serait grillé dès le début de l’expérience. L’hoverboard par sustentation électromagnétique n’apparaît donc pas réalisable de nos jours. De plus, la mobilité d’un tel système serait très limité voire nulle. La solution que nous avons envisagée se montre beaucoup trop exigeante et les moyens techniques dont nous disposons actuellement ne permettent pas d’obtenir des courants électriques assez importants. 17 Conclusion : Nous avons vu qu’il était théoriquement possible de fabriquer un hoverboard. Mais qu’en est-t-il réellement ? Dans un premier temps, nous nous intéresserons au Mag Surf créé par l’université de Paris Diderot en 2011 (Fig. 19). Une planche placée au-dessus d’un rail magnétique lévite grâce aux effets de la supraconductivité. La supraconductivité se manifeste lorsque certains matériaux dits supraconducteurs sont soumis à des températures très faibles. Le métal va alors perdre toute résistance électrique à l’origine d’un champ magnétique important qui est créé. C’est ce dernier effet qui provoque la lévitation d’aimants au-dessus des matériaux supraconducteurs. Ces derniers sont caractérisés par une susceptibilité magnétique négative très proche de zéro (environ -10-5), d’où leur nom de diamagnétiques parfaits. Cependant une hoverboard de ce type présente quelques inconvénients. En effet le fait le fait d’utiliser la supraconductivité, que la planche ait besoin d’un rail pour léviter font qu’elle ne pourrait pas être utilisée dans les espaces urbains. Ce n’est cependant pas le seul «hoverboard » à avoir vu le jour ces dernières années. En effet la société Hendo fabrique sa propre hoverboard (Fig. 20), basé sur un autre principe que celle de l’université de Paris Diderot. Quatre aimants suffisamment puissant pour soulever le poids d’un humain sont placés sur une planche qui lévite au-dessus d’un support conducteur spécialement conçu pour la faire léviter. Elle présente toutefois de nombreux défauts comme sa faible autonomie (d’environ 7 minutes), le bruit qu’elle occasionne ou le fait de devoir être sur une piste spéciale pour pouvoir l’utiliser. Même si des projets d’hoverboard voient le jour, on peut tout de même dire que ces derniers sont encore assez éloignés de l’hoverboard du film Retour vers le futur II. Le fait de faire léviter une planche grâce au magnétisme sans infrastructure particulière semble encore aujourd’hui assez compliqué. On pourrait peut-être utiliser le champ magnétique de le Terre, mais cela paraît plus relever de la science-fiction que du réel. Alors pour l’instant on peut dire que la science se rapproche de plus en plus de la fiction et qu’elle ne semble pas vouloir l’éviter. Mais pour le moment leurs chemins ne se sont pas encore rencontrés et il s’agit peut être de l’ordre naturelle des choses : l’imagination des hommes étant infinie, ils trouveront toujours un défi à relever pour la science. 18 Remerciements : Nous tenons sincèrement à remercier nos professeurs de physique encadrant, qui nous ont énormément aidés dans la réalisation de ce projet d’Olympiades. Un grand merci à M. Livolsi qui nous a encadré dans cette aventure depuis le début, dès la Première, qui nous a expliqué les notions complexes sur le magnétisme et qui nous a fait par de son maniement expert du fer à souder (ainsi que de la crème apaisante Biafine® qui va avec). Nous le remercions ainsi que M. Rouillard, c’est grâce à leur patience et à leur maîtrise de l’électronique que notre maquette à pu être mise au point aujourd’hui. Une attention toute particulière pour M. Rouillard qui au dernier moment nous a énormément aidé pour les calculs de la deuxième partie, qui se sont avérés plus compliqués que prévu. Merci à M. Jacob qui nous a évité certaines erreurs monumentales grâce à ces nombreuses relectures du mémoire que vous venez de lire. Nous les remercions tous les trois d’avoir pris sur leur temps pour que nous avancions dans ces Olympiades, et toujours dans la bonne humeur malgré les échéances qui se rapprochaient dangereusement. Nous tenons à remercier les membres du jury des sélections régionales qui nous ont beaucoup aidés pour améliorer notre mémoire et notre projet par leurs conseils précieux. 19 Bibliographie et crédit iconographique : Bibliographie / Sitographie : - Électromagnétisme : Fondements et applications, José-Philippe Pérez, Robert Carles, Robert Fleckinger chez Dunod. -https://hal.archivesouvertes.fr/file/index/docid/377393/filename/these_Pigot.Ch.pdf - http://www.photology.fr/ - http://tpetrainmagnetique.free.fr/ - http://www.conrad.fr - http://www.supermagnete.fr/ Crédit iconographique : Couverture : http://cinema.jeuxactu.com/news-cinema-7-choses-que-retour-vers-le-futur-2a-predites-pour-2015-24962.htm Fig. 4 : http://www.chimix.com/an11/bac11/st2s7.html Fig.13 : http://www.photology.fr/levitationimages/levitation_schemasuspens_v3.jpg Fig. 14 : http://www.photology.fr/ Fig. 19 : http://www.supraconductivite.fr/media/images/pages/magsurf1.jpg Fig. 20 : http://www.gqmagazine.fr/uploads/images/thumbs/201443/3f/l___hoverboard_ de_retour_vers_le_futur_sera_dans_les_temps_3959.jpeg_north_780x_white.jp g Les autres illustrations de ce mémoire ont été prises lors de nos expériences et les schémas et représentations ont été réalisés par nos soins, à l’aide du logiciel d’infographie 3D Blender ou grâce à l’éditeur de schéma intégré à Word. 20 Annexes Fig. 2 et 3 : Expérience d’Oersted montrant la déviation de l’aiguille en fonction du passage du courant. Note : A gauche l’interrupteur est ouvert et le courant ne passe pas, l’aiguille pointe donc au nord. A droite, l’interrupteur fermé laisse passer le courant et l’aiguille pointe dans une direction presque perpendiculaire au fil. Fig. 4 et 5 : Schéma des lignes de champ d’un aimant droit et photographie des lignes de champ mises en valeur (les tiges en métal s’alignent selon les lignes de forces de l’aimant). Fig. 6 : Lévitation magnétique de deux aimants maintenus alignés par un axe. Fig. 7 et 8 : 21 N S S N N S N S N Représentation vue de dessus du carré d’aimants et représentation simplifiée en 3D de l’intensité du champ magnétique Note : Les points les plus hauts représentent les intensités les plus fortes du champ. Fig. 9 : Représentation de lignes de champ du carré de 9 aimants. Fig. 10 : Lévitation d’une mine de graphite. Fig. 14 : 22 C B Signal en différents points du circuit représenté à l’oscilloscope numérique. Fig. 15b : Evolution de l’intensité en fonction de la masse Fig. 16 : Aimant supérieur Champ magnétique de l’aimant inférieur Aimant inférieur Fig. 17 : 23 Champ magnétique de l’aimant supérieur Aimant supérieur fixe Note : Pour des soucis de représentation plus claire, le champ magnétique de l’aimant supérieur sur le premier schéma et de l’aimant inférieur pour le deuxième schéma n’est pas représenté. Fig. 19 : Hoverboard utilisant des supraconducteurs réalisée par l’Université de Paris Diderot. Fig. 20 : Hoverboard de l’entreprise HENDO 24