Au sommet des progressistes pour le climat, les leaders sociaux-démocrates européens s’engagent Les 21 et 22 octobre prochains marqueront un temps fort dans la mobilisation des socialistes et sociaux-démocrates européens pour la COP21, comme en témoigne le programme cidessous. A près d’un mois du début de la conférence sur le climat de Paris, des experts de renoms tel Michel Aglietta et Teresa Ribera se pencheront le 21 après-midi à la Maison de la Chimie sur les enjeux de cet évènement important pour l’avenir de la Terre. A la lumière des derniers éléments, ils dresseront les contours d’un accord qui a pour défi de mêler ambition et consensus. Passant de la parole aux actes, les leaders sociaux-démocrates européens présenteront et signeront une déclaration commune, en présence du Premier ministre Manuel Valls. Forte de 21 propositions, cette déclaration vise à faire de la COP21 un rendez-vous à la hauteur des enjeux historiques qu’elle portera. Ces engagements portent sur des aspects cruciaux des négociations : la forme de l’accord, l’exemplarité de l’Union Européenne, la dimension financière, la coopération Nord-Sud et l’implication des acteurs nonétatiques. La journée du 22 octobre sera quant à elle consacrée à un échange avec l’Europe. des jeunes progressistes venant de toute Pour participer à cette rencontre, merci de vous inscrire impérativement à l’adresse [email protected] Programme: Mercredi, le 21 Octobre 14h30 – Ouverture des portes Salle Lavoisier – Maison de la Chimie, 28bis rue SaintDominique, 75007 Paris, France 15h00 – 17h30 L’Europe et le climat – le moment pour un véritable accord ! Séminaire co-organisé par la Fondation Jean-Jaurès et la FEPS. Mot d’ouverture par Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du Parti socialiste, vice-président du PSE. Intervenants : Michel Aglietta, économiste et conseiller au CEPII Pervenche Berès, députée européenne Teresa Ribera, directrice de l’Iddri Laura Slimani, présidente du MSJ et de YES Modérateurs: Gilles Finchelstein, directeur-général de la Fondation JeanJaurès Ernst Stetter, secrétaire général de la Fondation européenne d’études progressistes (FEPS) 17h40 – 19h15 Signature des « Déclaration de Paris des Leaders Progressistes pour la COP21 » en présence du Premier ministre, Manuel Valls. Intervenants : Gianni Pittella, président du Groupe S&D au Parlement européen Sergei Stanishev, président du PSE Manuel Valls, Premier ministre français Signature de la Déclaration sur la COP21 par les leaders du PSE Jeudi, le 22 Octobre 09h00 – 13h00 Les jeunes progressistes pour le climat: comment pouvez-vous lutter contre le changement climatique? A la Bellevilloise, 19-21 rue Boyer, 75020 Paris, France Discussions avec les membres du Parlement européen, les entrepreneurs et les jeunes représentants de toute l’Europe. Intervenants : Kathleen Van Brempt, vice-présidente du Groupe S&D Laura Slimani, présidente du Mouvement de jeunes socialistes européens et du Mouvement de jeunes socialistes de français Matthias Groote, membre du Parlement européen Gilles Pargneaux, membre du Parlement européen Bart Vercoutere, directeur général d’i-Cleantech Flandre Govinda Upadhyay, start-up LED Safari Sylvain Vanston, directeur de la RSE, AXA Maddy Hodgson, étudiant de l’Université de Warwick Stephan Singe, directeur global pour les politique énergétiques, WWF International Alien De Deken, expert climatique de mouvement de jeunesse Pour participer à cette rencontre, merci de vous inscrire impérativement à l’adresse [email protected] Aligner les politiques au service de la transition vers une économie bas carbone L’OCDE, de concert avec l’Agence internationale de l’énergie (AIE), l’Agence pour l’énergie nucléaire (AEN) et le Forum international des transports (FIT) publient un rapport intitulé « Aligner les politiques au service de la transition vers une économie bas carbone ». Le rapport part du constat que : « grâce à l’arsenal des politiques climatiques, davantage de pays réduisent aujourd’hui leurs émissions. Toutefois, à l’échelle mondiale, les émissions de gaz à effet de serre augmentent rapidement et demeurent trop élevées pour éviter une transformation du climat aux incidences graves et irréversibles. » Ceci s’explique en partie car « cela fait des siècles que le charbon, le pétrole et le gaz naturel alimentent le développement économique de la planète, influant ainsi de façon persistante et à grande échelle sur les choix économiques et infrastructurels. » Le rapport cherche donc à identifier les domaines dans lesquels l’alignement des politiques avec les objectifs climatiques est essentiel à la transition vers une économie bas-carbone: Investissements et les financements bas carbone. « Il existe aujourd’hui une occasion unique de faire en sorte que les nouveaux investissements dans les infrastructures apportent un soutien à l’action climatique tout en favorisant le développement économique. Les coûts additionnels à court terme induits par la transition vers une économie bas carbone ne représentent qu’une fraction des financements requis pour satisfaire l’ensemble des besoins en infrastructures » Fiscalité. « Les subventions et les dépenses fiscales qui favorisent la production et l’utilisation d’énergies fossiles ralentissent l’innovation bas carbone ; d’autres taxes et d’autres dispositions fiscales méritent également un examen plus attentif (par exemple, les impôts fonciers et divers aspects de la fiscalité des entreprises), car elles peuvent inciter à faire des choix de nature à augmenter l’intensité de carbone. Innovation bas carbone. « Un engagement clair et crédible des gouvernements en faveur d’un arsenal climatique ambitieux donnerait une forte impulsion aux innovations sobres en carbone. » Echanges internationaux. « Un accord sur les biens environnementaux, comme celui négocié actuellement, permettrait notamment de réduire le coût de la lutte contre le changement climatique. » Electricité. « il faudra une nouvelle organisation du marché, offrant notamment la possibilité de signer des contrats d’approvisionnement à long terme, et un prix du CO2 qui envoie des signaux stables et robustes. » Mobilité urbaine. « Dans de nombreuses villes, les politiques d’urbanisme et la planification des transports sont mal coordonnées et encouragent une utilisation intensive de la voiture particulière. » Utilisation des terres. « Il faudrait une approche intégrée qui décloisonne les politiques suivies en matière d’atténuation et d’adaptation, d’agriculture, de sécurité alimentaire, de gestion des forêts et d’environnement. » Lire le rapport : http://www.oecd.org/fr/rcm/documents/Aligner-les-politiquespour-une-economie-bas-carbone-CMIN2015-11.pdf Le financement de transition bas-carbone la La CDC Climat Recherche, en partenariat avec l’Ademe, publie une fiche thématique sur la « Finance climat », qui détaille les enjeux du financement de la transition bas-carbone dans les négociations climatiques internationales. Quels sont les enjeux de la COP21 en matière de financement ? Qu’est-ce que le Fonds Vert pour le climat ? Comment mobiliser les capitaux nécessaires à la transition bas-carbone ? Comment inciter le secteur privé à s’impliquer dans la transition ? Quel est le rôle des institutions financières et des banques de développement ? Quelles sont les initiatives novatrices en la matière ? Réponses dans la fiche accessible sur le site de la CDC climat http://www.cdcclimat.com/IMG//pdf/15_05_25_climascope__02_fr_f inal_web-2.pdf Comment l’accord ambitieux milliards faire pour que de 2015 soit plus ? La solution à 1 de tonnes de CO2 Une analyse par le groupe de réflexion américain « Climate Advisors » fait valoir que la voie la plus prometteuse et politiquement réaliste pour augmenter l’ambition en vue de l’accord de 2015 est que l’Europe et les autres pays développés prennent des engagements additionnel en matière d’atténuation, réalisables à l’extérieur de leurs frontières. De tels engagements permettraient de réduire davantage les émissions à un moindre coût, de réaliser d’importantes réductions d’émissions dans les pays en développement qui, autrement, ne l’auraient pas fait, et de faciliter la mise en relation des systèmes régionaux et des marchés carbone, avec des retombées positives importantes en matière de développement économique. Selon Climate Advisors, si l’UE s’engageait, en amont des négociations sur le climat à Paris en Décembre 2015, à faire un effort supplémentaire de réduction d’1 milliard de tonnes de CO2 par an à partir de 2020, cela déclencherait des efforts de réduction des émissions supplémentaires de la part des pays en développement et probablement des autres pays développés, tout en ayant des retombées positives pour les négociations climatiques. Lire le rapport (en anglais) : http://www.climateadvisers.com/the-billion-ton-s olution/ Progressistes pour le climat: connaître le projet La France accueillera à Paris, en décembre 2015, la COP21, aussi appelée Conférence Paris Climat – la 21ème réunion de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Pendant cette conférence, les 195 pays signataires de la Convention devront se mettre d’accord sur un nouveau cadre international pour la lutte contre le changement climatique, prenant la suite du Protocole de Kyoto, qui expire en 2020. Quels sont les enjeux politiques et les enjeux de société qui se joueront pendant ce rendez-vous ? Quels sont les facteurs qui pourront permettre à ces négociations d’aboutir ? Et plus largement, comment penser un mode de développement qui ne mène pas à la dégradation de nos conditions de vie ? Comment concrétiser une vision d’un monde sobre en carbone ? La Fondation Jean-Jaurès et la Fondation européenne d’études progressistes s’impliquent dans ces débats pour faire entendre des voix progressistes sur ces sujets, qui sont déterminants pour notre futur collectif. Comment ? Le projet « Progressistes pour le climat » a vocation à alimenter le débat sur les enjeux des négociations sur le changement climatique et à élargir les perspectives pour l’accord qui sera signé à Paris en décembre 2015. A travers des contenus en ligne, pour expliquer sur les enjeux, faire connaître les points de vue d’experts et de personnalités progressistes, informer sur les négociations, afin que chacun puisse se faire son opinion. A travers l’élaboration d’un dialogue entre progressistes à l’échelle internationale, afin de croiser les perspectives et de construire une vision commune Notre ambition est de participer à la construction d’une vision partagée d’un avenir bas-carbone, respectueux de l’homme et de l’environnement, tout au long de l’année 2015, jusqu’à la conférence Paris Climat. Sur ce site, vous trouverez des éditos du moment qui exploreront un enjeu des négociations, des tribunes et des opinions de personnalités ou d’experts, mais aussi des explications et un suivi de l’actualité du changement climatique, et bien plus encore ! Connaître l’équipe du projet