Anatomie-physiologie

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Stage CAH-CPS de l’INSU – Villefranche/Mer, septembre 2008
ANATOMIE – PHYSIOLOGIE
Apports théoriques
Gérard THOUZEAU
CAH 2B, CPS CNRS
Instructeur Régional FFESSM
[email protected]
Stage CAH-CPS de l’INSU – Villefranche/Mer, septembre 2008
SOURCES DES ILLUSTRATIONS
• Alain Foret, ILLUSTRA-PACK 2 ( www.plongee-plaisir.com )
• Michel Forest ( [email protected] , http://cours.cstj.net/101-902-m.f/corpshumain1.htm )
• Sophie Le Polles ( [email protected] )
• David Méléard ( [email protected] )
• Patrick Blanc, CTD 22 ( [email protected] )
• Claude Duboc ( http://ctrprovence.com/documents/Documents%20utiles/Diaporama/AnatPhysio.ppt. )
• C. Perrin ( [email protected] )
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PLAN
1. Equation simplifiée du métabolisme général
2. Anatomie-physiologie de l'appareil ventilatoire
3. Anatomie-physiologie du système cardio-vasculaire
4. Physiologie de la fonction cardio-ventilatoire
5. Physiologie respiratoire et plongée
6. Physiopathologie de l'appareil ventilatoire / plongée
7. Physiopathologie de l'appareil cardio-vasculaire / plongée
8. Cas particuliers
9. Bibliographie
Stage CAH-CPS de l’INSU – Villefranche/Mer, septembre 2008
INTRODUCTION
- Connaissances théoriques à avoir en anatomie-physiologie :
̈ Anatomie cardiaque et pulmonaire élémentaire, mécanique ventilatoire
̈ Physiologie circulatoire et respiratoire élémentaire :
- Contrôle ventilatoire
- Fonctionnement et régulation cardiaque
- Échanges gazeux
- Transport des gaz dans l'organisme
- Conséquences de la dissolution des gaz
- Adaptations à l’hyperbarie
- Adaptations à l'effort vs. Essoufflement
- Échanges thermiques par les voies aériennes
̈ Régulation thermique
̈ Anatomie-physiologie de la sphère ORL
̈ Principales physiopathologies en plongée
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PLAN
1. Equation simplifiée du métabolisme général
2. Anatomie-physiologie de l'appareil ventilatoire
3. Anatomie-physiologie du système cardio-vasculaire
4. Physiologie de la fonction cardio-ventilatoire
5. Physiologie respiratoire et plongée
6. Physiopathologie de l'appareil ventilatoire / plongée
7. Physiopathologie de l'appareil cardio-vasculaire / plongée
8. Cas particuliers
9. Bibliographie
I- Equation simplifiée du métabolisme général
- Chaque cellule de l'organisme a besoin d'énergie pour fonctionner
- La production d'énergie peut emprunter 3 filières (glycolyse anaérobie
alactique, glycolyse anaérobie lactique, glycolyse aérobie)
- La glycolyse aérobie utilise le glucose comme substrat énergétique
- La dégradation du sucre se fait en présence d'oxygène
Cycle de Krebs
ALIMENTS + O2 ————————> Energie + CO2 + H2O
(glucose : C6H12O6)
Aérobiose
(ATP)
- L'énergie est stockée sous forme d’ATP
- L'énergie est restituée par rupture d'une ou plusieurs liaisons énergétiques :
ATP <=======> ADP + P + Energie
- L'apport d'oxygène aux cellules, et l'élimination du gaz carbonique produit,
nécessitent l'intervention des appareils ventilatoire (hématose alvéolaire) et
cardiaque (transport des gaz)
Stage CAH-CPS de l’INSU – Villefranche/Mer, septembre 2008
PLAN
1. Equation simplifiée du métabolisme général
2. Anatomie-physiologie de l'appareil ventilatoire
3. Anatomie-physiologie du système cardio-vasculaire
4. Physiologie de la fonction cardio-ventilatoire
5. Physiologie respiratoire et plongée
6. Physiopathologie de l'appareil ventilatoire / plongée
7. Physiopathologie de l'appareil cardio-vasculaire / plongée
8. Cas particuliers
9. Bibliographie
II- Anatomie-physiologie de l'appareil ventilatoire
2.1. Anatomie
Voies aériennes supérieures
Sinus
Fosses nasales
Trompe d’Eustache
Pharynx (gorge)
Epiglotte
Larynx
Trachée artère
(air)
Glotte (cordes vocales)
Oesophage
(aliments)
II- Anatomie-physiologie de l'appareil ventilatoire
2.1. Anatomie
Les poumons
Les bronches
s’y ramifient en :
- bronches lobaires
- bronches lobulaires
- bronchioles
- bronchioles terminales
= alvéoles pulmonaires
II- Anatomie-physiologie de l'appareil ventilatoire
2.1. Anatomie
Les poumons
Poumon droit
Bronche
souche
Hile
pulmonaire
Poumon gauche
Trachée
Muscles intercostaux
Côtes
Feuillet
viscéral
Plèvre
Médiastin
Feuillet
pariétal
Bronches
Alvéoles
Diaphragme
II- Anatomie-physiologie de l'appareil ventilatoire
Trajet de l’air
Les bronches
Uniquement des voies de passage
de l’air
=> asthme, bronchite
2 poumons
• poumon droit à 3 lobes / gauche à 2 lobes
• unité fonctionnelle = lobule pulmonaire (1 cm3)
La plèvre
• 2 feuillets (pariétal et viscéral)
• Le liquide pleural entre les feuillets
évite l'affaissement des poumons
=> Pneumothorax, pleurésie
2 hiles pulmonaires
Orifices d’entrée des bronches
dans les poumons
=> Emphysème sous-cutané
Les alvéoles
• Surface : 150 à 200 m2
• Toutes les alvéoles ne sont pas fonctionnelles
• Sécrétion du surfactant
(empêche le collapsus alvéolaire)
• Echange gazeux avec la circulation sanguine
(= HEMATOSE)
⇒pneumonie, embolie pulmonaire, collapsus
alvéolaire
Le médiastin
Partie centrale de la cavité pulmonaire
renfermant le cœur, la trachée,
l’ œsophage et d’ importants vaisseaux
(aorte, veines caves…)
=> Emphysème du médiastin
II- Anatomie-physiologie de l'appareil ventilatoire
2.1. Anatomie
La cage thoracique : côtes (12 p), sternum, colonne vertébrale (12 D)
déformable, fermée par le diaphragme
Sternum
Côtes
Muscles
intercostaux
Poumons
Diaphragme
(muscle inspiratoire principal)
II- Anatomie-physiologie de l'appareil ventilatoire
2.2. Les phénomènes mécaniques de la ventilation
Inspiration : phase active
• Contraction du diaphragme et des muscle élévateurs des côtes
⇒ Augmentation du volume de la cage thoracique
Expiration : phase passive
• Relâchement des muscles inspiratoires + élasticité pulmonaire
⇒ Diminution du volume de la cage thoracique
Inspiration forcée : phase active
• Contraction des muscles élévateurs des côtes insérés sur les
omoplates et la tête des humérus
Expiration forcée : phase active
• Contraction des muscles abaisseurs des côtes et des muscles
abdominaux
Le cycle
ventilatoire
II- Anatomie-physiologie de l'appareil ventilatoire
2.2. …. Les capacités ventilatoires
Elles se mesurent avec un spiromètre :
Poulie
Cloche
Cuve
remplie
d'eau
Stylet
inscripteur
Cylindre
enregistreur
EMBOUT
PRINCIPE DU SPIROMETRE
II- Anatomie-physiologie de l'appareil ventilatoire
2.2. …. Les capacités ventilatoires
Capacité totale = Capacité vitale + VR
II- Anatomie-physiologie de l'appareil ventilatoire
2.2. …. Fréquence ventilatoire
• varie avec l’âge : 50 chez le nouveau-né / 15-20 chez l’adulte
• varie en fonction de : température extérieure, degré de fatigue, stress,
anxiété, respiration en hyperbarie ….
NOTION DE DEBIT ET APPLICATIONS :
• VC = 0,5 L FV = 20 cycles/min.
• Débit d’air frais échangé avec l’extérieur : 0,5 x 20 = 10 L / min.
• Volume d’air frais qui pénètre dans les poumons : VC – EMA = 0,5 – 0,15 = 0,35 L
• Quantité d’air frais ventilé au niveau pulmonaire : 0,35 x 20 = 7 L / min.
ADAPTATION DE L’ ORGANISME A L’HYPERBARIE :
• effort inspiratoire supérieur en raison d'une résistance plus grande de l'air à
l'écoulement (densité, viscosité et forces de frottement supérieures)
• l’espace mort mécanique (matériel) s'ajoute à l'espace mort anatomique
=> Adaptation : baisse de FV, augmentation de l’amplitude (V forcée)
II- Anatomie-physiologie de l'appareil ventilatoire
2.2. …. Fréquence ventilatoire
ADAPTATION DE L’ ORGANISME A L’HYPERBARIE :
• volume de la chambre basse pression du détendeur = 0,1 L
• sans adaptation, la quantité d'air frais qui pénétrerait à chaque ventilation dans
ses poumons serait de :
(0,5 - 0,15 - 0,1) x 20 = 5 L / min.
Adaptation : FV = 15 cycles / min. V2 = 1 L
• Quantité d’air frais ventilé au niveau pulmonaire :
(1,0 - 0,15 - 0,1) x 15 = 11,25 L / min.
Les modifications du rythme et de l'amplitude ventilatoires permettent de
palier (pour partie) à l'augmentation de l'effort inspiratoire en hyperbarie,
en fournissant plus d'oxygène pour les combustions du cycle de Krebs
(glycolyse aérobie)
II- Anatomie-physiologie de l'appareil ventilatoire
2.3. Contrôle ventilatoire
• Automatique
- Régi par l'intervention de récepteurs sensibles aux variations de pression partielle
de gaz carbonique (Pp CO2) et/ou d'oxygène (Pp O2)
- La Pp CO2 du sang agit directement au niveau des centres inspiratoires bulbaires
par l'intermédiaire de récepteurs (capteurs) situés dans le liquide céphalo-rachidien
et sensibles aux variations de pH
= régulation humorale, très rapide
- La Pp O2 du sang agit au niveau des chémorécepteurs (sensibles aux variations
de pH; pas de terminaisons nerveuses) de la crosse aortique, et des barorécepteurs
(sensibles aux variations de Pp) de la bifurcation carotidienne (sinus carotidien)
= régulation nerveuse, plus lente que la régulation humorale
(car elle fait intervenir un médiateur chimique)
II- Anatomie-physiologie de l'appareil ventilatoire
2.3. Contrôle ventilatoire
• Volontaire
• dans quels cas ?
apnées, inspirations et expirations forcées (ventilation thoracique / abdominale)
• nécessite l'intervention du système nerveux central
(l'hypothalamus agit sur les centres inspiratoires bulbaires)
• En plongée, la ventilation est assimilable à un mouvement volontaire
H diminution des volumes pulmonaires
(afflux sanguin dans le thorax, P hydrostatique, combinaison serrée)
H effort ventilatoire plus important
H déplacement et augmentation du VC vers le VRE
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PLAN
1. Equation simplifiée du métabolisme général
2. Anatomie-physiologie de l'appareil ventilatoire
3. Anatomie-physiologie du système cardio-vasculaire
4. Physiologie de la fonction cardio-ventilatoire
5. Physiologie respiratoire et plongée
6. Physiopathologie de l'appareil ventilatoire / plongée
7. Physiopathologie de l'appareil cardio-vasculaire / plongée
8. Cas particuliers
9. Bibliographie
III- Anatomie-physiologie du système cardio-vasculaire
3.1. Anatomie
• Le cœur (= la pompe)
• Muscle strié creux (270 g)
• 4 cavités
• valvules
• système nerveux intrinsèque
⇒ Fonctionnement autonome
• 2 cœurs indépendants
Artère carotide gauche
Artères carotide et
sous-clavière droites
Artère sous-clavière gauche
Crosse Aortique
Artères pulmonaires
droites
Veine cave supérieure
Artères pulmonaire
gauches
Veines pulmonaires
droites
Veines pulmonaires
gauches
Oreillette droite
Oreillette gauche
Valvules
Valvules
Ventricule gauche
Veine cave inférieure
Endocarde
Ventricule droit
Paroi inter-ventriculaire
Péricarde
Cœur droit riche en CO2
Aorte thoracique
myocarde
Cœur gauche riche en O2
III- Anatomie-physiologie du système cardio-vasculaire
3.1. Anatomie
• Les vaisseaux (= les canalisations)
III- Anatomie-physiologie du système cardio-vasculaire
3.1. Anatomie
• Les vaisseaux (= les canalisations)
Les artères
Elles partent du coeur; leur rôle est de véhiculer le sang depuis le coeur jusqu'aux
organes.
Leurs parois sont épaisses, contractiles, formées de 3 tuniques concentriques
Les artères régularisent le flux sanguin (en assurant un débit continu), et réduisent
le travail du coeur grâce à leur élasticité (en augmentant le débit).
Elles possèdent une innervation vasomotrice (systèmes sympathique et parasympathique) qui permet la vasoconstriction ou la vasodilatation de leurs parois
Les veines
Elles arrivent au coeur; leur rôle est de ramener le sang depuis les organes
jusqu'au coeur.
Leurs parois sont minces, flasques (non-contractiles), et parfois munies de valvules
(clapets anti-retour). Structure comparable à celle des artères (3 tuniques)
III- Anatomie-physiologie du système cardio-vasculaire
3.1. Anatomie
• Les vaisseaux (= les canalisations)
Les capillaires
Vaisseaux microscopiques (diamètre : 1/100 mm), à paroi réduite à une couche de
cellules endothéliales (épaisseur 2 à 4 microns), et reliant le plus souvent les
artères et les veines.
C'est à leur niveau que le sang parvient au contact des cellules de l'organisme : la
paroi des capillaires est perméable aux substances chimiques du sang et aux
globules blancs qui peuvent la traverser
Certains capillaires ne sont pas interposés entre artère et veine, mais entre des
vaisseaux de même nature : ils constituent des systèmes portes :
H entre 2 artères : système porte artériel (ex. au niveau du rein)
H entre 2 veines : système porte veineux (au niveau du foie)
III- Anatomie-physiologie du système cardio-vasculaire
3.1. Anatomie
• Les différentes circulations
Circulation sanguine et circulation
lymphatique. La première emprunte
les vaisseaux sanguins, alors que la
seconde utilise un réseau parallèle
(canaux lymphatiques) véhiculant le
liquide interstitiel qui baigne les
cellules.
Les capillaires sanguins ont des
parois très minces qui laissent filtrer
une partie du liquide sanguin, au
niveau des cellules : celui-ci
constitue le liquide interstitiel qui
sera évacué sous le nom de lymphe
dans le système lymphatique
(capillaires + veines).
Le courant lymphatique rejoint le
sang veineux à la base du cou.
III- Anatomie-physiologie du système cardio-vasculaire
3.1. Anatomie
• Le sang (= le liquide)
- Liquide visqueux ; environ 5 litres
(1/14e du poids du corps)
- Rouge vif (sang artériel) ou rouge
sombre (sang veineux)
- Plasma + éléments figurés
(globules)
III- Anatomie-physiologie du système cardio-vasculaire
3.1. Anatomie
• Le plasma
•
•
•
90 % d’eau
des substances organiques (glucides, lipides, protides)
des sels minéraux (Cl, Ca, Na, K, Mg, P …. : 9 g / L)
•
substances intermédiaires du métabolisme (acide lactique, acide urique)
•
•
des déchets (urée)
des gaz dissous : CO2 (60% du CO2 sous forme de bicarbonates)
O2 (1%, le reste étant transporté par l’hémoglobine)
• des hormones (sécrétées par les glandes endocrines)
• des anticorps
• des vitamines
III- Anatomie-physiologie du système cardio-vasculaire
3.1. Anatomie
• Les éléments figurés
Lieu de formation : moelle rouge des os
sauf certaines variétés de leucocytes
Globules blancs ou leucocytes
• Ont un noyau ; très mobiles
• Durée de vie : quelques jours
• 6000-8000 / mm3 ; taille 7-15 µm
• Rôle immunitaire : défense de
l’organisme contre les microbes,
les toxines (phagocytose
des corps étrangers,
Globules
élaboration d’anticorps)
blancs
Globules
rouges
Globules rouges ou hématies
• Pas de noyau, en forme de disque
• Durée de vie : 100-120 jours
• 5 millions / mm3 ; taille : 7 µm
• Contiennent l’hémoglobine
(transport de l’O2 et du CO2)
Plaquettes
• Pas de noyau; 3,5 µm
Eléments
figurés
• 200000-400000 / mm3
Plaquettes
• Elles participent à la
coagulation sanguine
• Elles forment des
agrégats plaquettaires
autour des corps
étrangers
III- Anatomie-physiologie du système cardio-vasculaire
• Coagulation du sang
Le sang coagule au contact de l'air (formation du caillot), après que le fibrinogène
(protéine soluble dans le plasma) se soit transformé en fibrine (insoluble; forme un
réseau de filaments solides qui emprisonnent les globules sanguins).
Cette transformation irréversible nécessite plusieurs réactions en chaîne :
¦ des précurseurs plasmatiques (en présence de Ca2+) vont permettre
la libération d'une enzyme plaquettaire, la thromboplastine
Thromboplastine + Ca2+
prothrombine
¡
(synthétisée au niveau du foie,
en présence de vitamine K)
fibrinogène
SANG NORMAL
=
SANG COAGULE
=
thrombine
(ferment)
thrombine + Ca2+
PLASMA
(avec fibrinogène)
+
7 min.
à 37° C
fibrine
GLOBULES
(libres)
SERUM
+
CAILLOT
(plasma sans fibrinogène) (globules emprisonnés dans la fibrine)
III- Anatomie-physiologie du système cardio-vasculaire
3.1. Anatomie
• Les organes irrigués
• abdomen + poumons : 56%
• muscles : 18% (mais ils sont à irrigation variable)
• cerveau : 17% du volume sanguin total
• peau : 5%
• cœur : 4%
III- Anatomie-physiologie du système cardio-vasculaire
3.2. Fonctionnement et régulation cardiaque
LA REVOLUTION CARDIAQUE :
systole auriculaire, systole ventriculaire, diastole générale
80 ml – 75-80 battements / min. (~)
a) Diastole
le sang remplit les
deux oreillettes et
entre dans les deux
ventricules
b) Systole auriculaire
contraction des
oreillettes qui poussent
plus de sang dans les
ventricules
c) Systole ventriculaire
contraction des
ventricules qui poussent
le sang dans l’aorte et
dans le tronc pulmonaire
III- Anatomie-physiologie du système cardio-vasculaire
3.2. Fonctionnement et régulation cardiaque
L'activité automatique du coeur
est sous la dépendance du
système nerveux intrinsèque
ou tissu nodal
Le noeud sino-auriculaire est à
l'origine de la contraction
cardiaque
nœud sino-auriculaire
nœud auriculo-ventriculaire
faisceau inter ventriculaire
L'altération du système nerveux intrinsèque va empêcher la propagation normale
de l'influx à travers le myocarde, et entraîner l'apparition de troubles du rythme
cardiaque : extra-systoles, dissociation auriculo-ventriculaire, et fibrillation
III- Anatomie-physiologie du système cardio-vasculaire
3.2. Fonctionnement et régulation cardiaque
L'activité cardiaque peut être modifiée par l'intervention du système nerveux
extrinsèque (système nerveux végétatif) et de ses médiateurs chimiques :
⇒
Hypothalamus
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PLAN
1. Equation simplifiée du métabolisme général
2. Anatomie-physiologie de l'appareil ventilatoire
3. Anatomie-physiologie du système cardio-vasculaire
4. Physiologie de la fonction cardio-ventilatoire
5. Physiologie respiratoire et plongée
6. Physiopathologie de l'appareil ventilatoire / plongée
7. Physiopathologie de l'appareil cardio-vasculaire / plongée
8. Cas particuliers
9. Bibliographie
IV- Physiologie de la fonction cardio-ventilatoire
4.1. Hématose alvéolaire (HA)
Il y a diffusion des gaz
à travers la paroi
alvéolo-capillaire
Air expiré
O2 122
CO2 33
A Patm, ce sont surtout
l’O2 et le CO2 qui sont
échangés au niveau
pulmonaire
Air extérieur
O2 159 mm Hg
CO2 0,33 mm Hg
Le CO2 30 fois plus
soluble que O2
alvéole
O2 105 CO2 40
veinule
artériole
O2 40 CO2 45
O2 100
CO2 40
IV- Physiologie de la fonction cardio-ventilatoire
4.2. Transport des gaz dans le sang
• L’oxygène
L'oxygène se combine à un pigment contenu dans les hématies, l'hémoglobine, pour
former l'oxyhémoglobine qui se dissociera au niveau cellulaire
La combinaison se fait presque à saturation (97% des transporteurs sont mobilisés)
=> une augmentation de la Pp O2 alvéolaire ne se traduira pas par une fixation très
supérieure d'O2 sur l'hémoglobine. Par contre, il y aura augmentation de la quantité
d'O2 transporté sous forme dissoute
P
Cas du monoxyde de carbone :
CO + Hb
Carboxyhémoglobine
Très fortes affinité pour l’hémoglobine
(210 fois plus que l’O2)
å Responsable d’asphyxie par anoxie
IV- Physiologie de la fonction cardio-ventilatoire
4.2. Transport des gaz dans le sang
• Le gaz carbonique
CO2 gaz dissous ~2 %
Bicarbonates de K+
CO2 gaz dissous ~3 %
~60% Bicarbonates de Na+
Carbhémoglobine ~25 %
Protéines carbaminées ~10 %
Hématies
Plasma
NB : Les valeurs données sont arrondies
IV- Physiologie de la fonction cardio-ventilatoire
4.3. L'étape cellulaire
O2 ~ 0
cellule
CO2 50
veinule
artériole
O2 100 CO2 40
O2 40
CO2 45
L'acidification du sang a pour effet d'accélérer la dissociation de l'oxyhémoglobine
Le cas de l’azote :
Gaz inerte, sous forme
dissoute dans le sang
Il est à l’origine de la
formation de bulles dans
l’organisme
Il est éliminé par les
poumons lors de la
ventilation
P
Solubilité 5 fois > dans
les tissus graisseux que
dans les tissus aqueux
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1. Equation simplifiée du métabolisme général
2. Anatomie-physiologie de l'appareil ventilatoire
3. Anatomie-physiologie du système cardio-vasculaire
4. Physiologie de la fonction cardio-ventilatoire
5. Physiologie respiratoire et plongée
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7. Physiopathologie de l'appareil cardio-vasculaire / plongée
8. Cas particuliers
9. Bibliographie
V- Physiologie respiratoire et plongée
5.1. Résistances et hyperbarie
• Effets sur la mécanique ventilatoire
En hyperbarie, les possibilités ventilatoires sont réduites et la mécanique ventilatoire
est modifiée : la commande de la ventilation et sa régulation sont sous la
dépendance de Pp élevées des gaz
Augmentation proportionnelle de la densité des gaz avec la pression absolue
G intérêt d’utiliser des gaz inertes à ρ de plus en plus faible lorsque Pabs augmente
ρ N2 = 1,25 g l-1 ρ He = 0,18 g l-1 ρ H2 = 0,09 g l-1
ρ air à 60m = ρ HELIOX à 500m = ρ HYDROX à 1000m
Pour un mélange donné, la résistance à l’écoulement augmente comme √P
Effets des résistances accrues sur les débits et le travail ventilatoire :
• le débit ventilatoire diminue en fonction de l’augmentation de la densité (ρ) des gaz
• le volume expiratoire maximum seconde diminue de 25% pour un plongeur respirant
de l’air à 60m
• l’augmentation du travail des muscles ventilatoires entraîne une fatigue musculaire
et une sensation de dyspnée
V- Physiologie respiratoire et plongée
5.1. Résistances et hyperbarie
• Effets des variations locales de pression sur la masse sanguine
En immersion, la poussée d’Archimède s’oppose à la gravité, le sang a un poids
apparent à peu près nul et le retour veineux au cœur est favorisé : le volume
sanguin central a tendance à augmenter
L’effet anti-gravité de l’immersion
annule l’effet des différences de
pression (sur les différentes parties
du corps) sur la répartition du
volume sanguin :
seuls des changements brutaux de
la position du corps entraînent des
différences de pression transitoires
entre les 2 extrémités du corps
nécessitant des ajustements de la
circulation périphérique
V- Physiologie respiratoire et plongée
5.2. Ventilation alvéolaire et diffusion alvéolo-capillaire
• Lors de la ventilation de repos, l’espace mort physiologique croît proportionnellement à l’augmentation de la masse volumique des mélanges inhalés
5.3. Transport de l’O2 et du CO2 par le sang
O2 : l’affinité de Hb pour l’oxygène varie en fonction de la température, de la PpCO2,
de la concentration érythrocytaire en ions H+, etc ….
En hyperbarie, les gaz diluants => augmentation de l’affinité de Hb pour O2
CO2 : l’hyperbarie => * production de bicarbonates
l’augmentation de l’affinité de Hb pour O2 => * production carbhémoglobine
N
Les 2 phénomènes => ( CO2 libre
(avec toutes les conséquences en matière de constitution des noyaux gazeux)
V- Physiologie respiratoire et plongée
5.4. Contrôle ventilatoire
La ventilation de mélanges gazeux de densité élevée crée des conditions de
ventilation en charge par augmentation des résistances à l’écoulement gazeux
dans les voies aériennes :
• Le travail des muscles inspiratoires à chaque inspiration est (x) 4 à 450m
• Hyperventilation + exercice modéré : ce travail est (x) 7
• La fatigue musculaire engendrée se traduit par une modification de la commande
nerveuse des muscles (diaphragme surtout) :
H hyperventilation (( VC) lors de la compression surtout, * fréquence ventilatoire
Lors d’un exercice musculaire, on observe :
• une diminution de la réponse ventilatoire et l’apparition de l’hypercapnie
Ces phénomènes sont liés :
• à la baisse des débits ventilés
• à l’acceptation volontaire de l’hypercapnie par le plongeur
(pour une baisse de l’effort ventilatoire à accomplir)
V- Physiologie respiratoire et plongée
5.5. Modifications du rythme cardiaque
• Bradycardie réflexe dès l’immersion de la face dans l’eau
(intervention du système para-sympathique)
• Cette bradycardie réflexe est fonction de la température de l’eau
• Tachycardie pour lutter contre le froid
(augmentation de l’apport en O2 afin d’augmenter la production d’énergie)
NB. La lutte contre le froid se traduit aussi par une vasoconstriction
périphérique, l’envie d’uriner et une diminution de la fluidité du sang ….
V- Physiologie respiratoire et plongée
5.6. Echanges thermiques par les voies aériennes
• L’air expiré étant plus chaud et plus humide que l’air inspiré, il y a déperdition
calorique par les voies aériennes (= H) :
H = Hconvection + Hévaporation + Hconduction
• A Patm au repos, H < 15% de la déperdition thermique totale pour une
température de l’air inspiré variant entre +10 et +40 °C
• Les pertes thermiques liées à l’humidification de l’air = 70 à 85% de H
• De l’air inspiré froid provoque un bronchospasme réflexe
(action des thermorécepteurs du larynx et de la trachée cervicale)
• En hyperbarie, Hévaporation varie peu (+ 20% à 160 m)
Hconvection augmente en proportion de la masse volumique du mélange respiré
⇒ Le confort thermique du plongeur nécessite une température ambiante élevée
(30°C à 180 m)
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6. Physiopathologie de l'appareil ventilatoire / plongée
7. Physiopathologie de l'appareil cardio-vasculaire / plongée
8. Cas particuliers
9. Bibliographie
VI- Physiopathologie de l'appareil ventilatoire / plongée
6.1. Barotraumatismes
• Surpression pulmonaire : distension brutale des alvéoles pulmonaires pouvant
aller jusqu'à la rupture et le passage dans le sang de microbulles (embolie gazeuse)
Ces embolies ont tendance à passer dans le tronc artériel brachio-céphalique (puis
dans les carotides) au niveau de l'aorte ; leur localisation encéphalo-médullaire se
traduira par des troubles neurologiques graves (coma, hémiplégie ….)
• Pneumothorax : l'affaissement du poumon qui en résulte ne permet plus la
pénétration d'air frais dans les alvéoles, lors de l'inspiration
(le poumon, qui n'est plus solidaire de la cage thoracique, ne se gonfle plus)
• Epistaxis (saignement de nez) : peut résulter d'un placage de masque ou d'un
Valsalva brutal (incident fréquent chez les débutants)
• Oreille moyenne, sinus : car ces cavités sont en relation avec les voies aériennes
supérieures ….
VI- Physiopathologie de l'appareil ventilatoire / plongée
6.1. Barotraumatismes
Différentes méthodes pour équilibrer :
X
X
X
X
X
Valsalva
• surpression au niveau
rhino-pharyngo-pulmonaire
• avantage : facile à faire
• inconvénient : difficile de
doser l’air
Frenzel
• surpression au niveau
rhino-pharynx
• se pincer le nez, avaler sa
salive (= coup de piston de
la langue) ou prononcer le
son « ké »
• avantage : méthode plus
douce que Valsalva
BTV
• ouverture de la trompe
grâce aux muscles
péristaphylins
• avantages : 2 mains libres,
méthode « douce »
• inconvénient : tout le
monde n’y arrive pas
VI- Physiopathologie de l'appareil ventilatoire / plongée
6.2. Accidents biochimiques
Troubles dus à la toxicité de l'oxygène et du gaz carbonique
Essoufflement (accélération incontrôlée du rythme ventilatoire) : provoqué par une
augmentation de la Pp CO2 dans le sang.
En plongée, il résulte de : ( Pp CO2 dans l'air inspiré (ventilation à Pamb), ( effort
inspiratoire, mauvaise ventilation (superficielle), ( espace mort, palmage (travail
musculaire), froid, anxiété, peur ....
• Premiers symptômes à Patm : Pp CO2 = 0,02 bar (0,003 bar dans l'air)
• Essoufflement : 0,05 bar
• Syncope : 0,07 bar, puis mort par asphyxie
En plongée, l'effet du CO2 augmente avec la profondeur (cf. Dalton et Henry) : une
proportion de CO2 tolérable en surface devient très vite dangereuse en profondeur
Etre capable d’expliquer le principe, la façon d’y remédier (prévention, CAT) ….
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VI- Physiopathologie de l'appareil ventilatoire / plongée
6.3. Accidents biophysiques
La maladie de décompression, et les troubles circulatoires qu'elle
engendre, peut se traduire par l'apparition de troubles pathologiques
au niveau de l'appareil ventilatoire :
G oedème pulmonaire
G embolie pulmonaire (au niveau des artères pulmonaires)
VI- Physiopathologie de l'appareil ventilatoire / plongée
6.4. Les noyades
Ce n’est pas la quantité d’eau qui pénètre dans les poumons qui est importante
(2 ml/kg => hypoxie très sévère) mais l’oedème pulmonaire lésionnel qui en résulte
La pathologie observée au niveau pulmonaire est fonction de la nature du liquide
inhalé, dans l’expérimentation animale ….
G en eau douce, hémodilution => lésions de la membrane alvéolo-capillaire
=> destruction du surfactant + collapsus alvéolaire
piscine => brûlures irréversibles de la paroi (Cl)
G en eau de mer, hémoconcentration => œdème pulmonaire aigu
=> surfactant OK mais l'existence d'une
pellicule d'eau à la surface des alvéoles (x) 3 la résistance au passage de l'oxygène
N
NOYADE EN PLONGEE :
RISQUE D’ACCIDENT DE DECOMPRESSION
RISQUE DE SURPRESSION PULMONAIRE
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PLAN
1. Equation simplifiée du métabolisme général
2. Anatomie-physiologie de l'appareil ventilatoire
3. Anatomie-physiologie du système cardio-vasculaire
4. Physiologie de la fonction cardio-ventilatoire
5. Physiologie respiratoire et plongée
6. Physiopathologie de l'appareil ventilatoire / plongée
7. Physiopathologie de l'appareil cardio-vasculaire / plongée
8. Cas particuliers
9. Bibliographie
VII- Physiopathologie de l'appareil cardio-vasculaire / plongée
7.1. Physiopathologies associées à une noyade
• Hémoconcentration légère = la règle
• Seule une inhalation massive d’eau douce => hémolyse (destruction des hématies)
avec libération d'ions potassium K+, fibrillation ventriculaire (altération de la
conductibilité cardiaque) et insuffisance rénale aiguë (l'augmentation du taux
d'hémoglobine dans le sang peut provoquer un blocage des reins) :
cela a été décrit lors de noyades chez l’enfant
• L’hypervolémie avec surcharge circulatoire (augmentation de la tension veineuse
=> hypertension du coeur droit) est exceptionnelle chez l’homme
• Signes cardio-vasculaires : tachycardie, collapsus (lié à l’hypoxie, à une défaillance
cardiaque, MDD), extrasystoles, ischémie plus ou moins étendue
La fibrillation ventriculaire, constante dans la noyade expérimentale de l’animal (en
particulier en eau douce), est rare chez l’homme
VII- Physiopathologie de l'appareil cardio-vasculaire / plongée
7.2. Réflexe oculo-cardiaque
• La compression des globes oculaires, lors d'un placage de masque, entraîne le
ralentissement du coeur, ou bradycardie : c'est le réflexe oculo-cardiaque
(intervention du système para-sympathique)
• Une baisse excessive de la fréquence cardiaque est une contre-indication
à la pratique de la plongée
(ralentissement > 12 pulsations / min. après 15 sec. de compression des globes
oculaires)
7.3. Thromboses et phlébites
• L'obturation des vaisseaux au niveau artériel (thrombose) ou veineux (phlébite)
est associée, en plongée, à la formation d'embolies gazeuses résultant des ADD
et de surpression pulmonaire
• L'agrégation plaquettaire autour des bulles circulantes puis stationnaires d'azote
renforce les risques d'obturation des vaisseaux
• L'anoxie tissulaire est la conséquence d'un blocage de l'irrigation sanguine
VII- Physiopathologie de l'appareil cardio-vasculaire / plongée
7.4. Le FOP
= persistance d'une communication
entre les deux oreillettes du cœur
(shunt droite-gauche)
• concerne 25 % de la population
en bonne santé
•permet de comprendre certains
ADD centraux (type neurologiques
ou vestibulaires) dits "immérités"
• Les bulles circulantes du circuit
veineux passent directement dans
le circuit artériel sans passer par le
filtre pulmonaire
• La moitié des ADD immérités
graves serait associée à un FOP
• PREVENTION : éviter toute
hyperpression pulmonaire
PRESENCE DE SHUNT D-G : CONSEQUENCES POUR LE PLONGEUR
En cas d’accident de décompression
accident neurologique cérébral
contre indication définitive de la plongée
subaquatique avec scaphandre
accidents cochléo-vestibulaires
dans l’état actuel de nos connaissances :
contre-indication définitive de la plongée
subaquatique avec scaphandre
accident neurologique mixte
cérébro-médullaire
contre indication définitive de la plongée
subaquatique avec scaphandre
accident de diagnostic
topographique incertain mais
présentant une symptomatologie
objective
en raison de l’absence de données
suffisantes, des études complémentaires
sont nécessaires ; dans l’attente des
résultats de ces études, l’appréciation de
la nécessité d’une contre-indication est
laissée à un médecin spécialisé
(annexe 1 du règlement intérieur de la
C.M.P.N.)
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PLAN
1. Equation simplifiée du métabolisme général
2. Anatomie-physiologie de l'appareil ventilatoire
3. Anatomie-physiologie du système cardio-vasculaire
4. Physiologie de la fonction cardio-ventilatoire
5. Physiologie respiratoire et plongée
6. Physiopathologie de l'appareil ventilatoire / plongée
7. Physiopathologie de l'appareil cardio-vasculaire / plongée
8. Cas particuliers
9. Bibliographie
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VIII- Cas particuliers
L’Enfant
•
Peu de masse graisseuse, il se refroidit très vite => Plongée courte
•
Les structures des alvéoles acquièrent leur maturité vers les 8 ans alors que les bronches
continuent encore à augmenter de longueur et de diamètre. L’enfant présente souvent
des bronches à clapet. Il faut être vigilant par rapport à la surpression pulmonaire
•
Il faut adapter le matériel : embouts des détendeurs et tuba, volume des bouteilles,
emplacement du lestage, taille du gilet …
•
Il faut tenir compte de la maturité psychologique de l’enfant
•
L’enfant adopte la même attitude que les adultes vis-à-vis de la plongée. Attention à la
recherche de performances …
•
Recommandation fédérales : âge minimum 8 ans, T°C minimale de l’eau 12 °C, jusqu’à
12 ans : une seule plongée par jour, durée de la plongée ≤ 25 minutes . …
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VIII- Cas particuliers
La femme enceinte
Contre-indication temporaire à la plongée
•
L’azote dissous dans le sang maternel passera chez le fœtus via le placenta, mais qu’en sera t’il
lors de la remontée ? L’azote fœtal pourra t’il repasser dans la circulation maternelle aussi
facilement qu’il y a pénétré ? Il est impossible de le savoir avec précision, mais il est licite de
penser que le fœtus peut faire un ADD alors que la mère n’aura rien ressenti !!
•
Les bulles apparues dans le corps du fœtus ou provenant de la mère peuvent alors passer
facilement dans l’aorte, puis dans les organes fœtaux avec un risque majoré de fausse-couche,
de malformations ou de défaut de croissance.
Le décret n°96-364 du 30 avril 1996 réglemente l’accès en milieu
hyperbare pour les femmes enceintes ….
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PLAN
1. Equation simplifiée du métabolisme général
2. Anatomie-physiologie de l'appareil ventilatoire
3. Anatomie-physiologie du système cardio-vasculaire
4. Physiologie de la fonction cardio-ventilatoire
5. Physiologie respiratoire et plongée
6. Physiopathologie de l'appareil ventilatoire / plongée
7. Physiopathologie de l'appareil cardio-vasculaire / plongée
8. Cas particuliers
9. Bibliographie
Stage CAH-CPS de l’INSU – Villefranche/Mer, septembre 2008
IX- Bibliographie
Broussolle B., Méliet J.-L., Coulange M., 2006. Physiologie et médecine de la plongée.
2ème édition. Ellipses Ed., Paris, 880 p.
Corriol J. H., 2002. La plongée en apnée. Physiologie et médecine. 3ème Edition.
Masson Ed., Paris, 154 p.
Foster P., 1993. La plongée sous-marine à l’air. L’adaptation de l’organisme et ses
limites. Presses Universitaires de Grenoble, collection Grenoble Sciences, 235 p.
Lacombe M., 1980. Précis d'anatomie et de physiologie humaine. 19ème édition, 2
tomes, Lamarre-Poinat Ed., Paris, Tome I : texte, 192 p., Tome II : Atlas, 145 p.
Terren-Scholtus M.-F., Lemaire C., 1988. Echanges thermiques en plongée. Coll.
"Impressions Hyperbares", Octarès Ed., Marseille, 96 p.
Les planches d'anatomie de la collection Maloine (Paris)
Les articles de MEDSUBHYP (Société Française de Physiologie et Médecine
Subaquatiques et Hyperbares)
….
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