SCOT de la Communauté d’Agglomération de la presqu’île de Guérande - Atlantique Rapport de Présentation – Pièce n° 1-1 - Diagnostic - Page 269
U n e é v o l u t i o n r é c e n t e …
U n e é v o l u t i o n r é c e n t e …
Quatre éléments constituent de facto une inflexion dans l’évolution récente du territoire :
! le rythm e de constructions résidentielles a tendu a baisser dans la dern ière période (passant d’environ 1 050 à 800 livrais ons par an), c e qui
cons titue une modification profonde de l’ac tivité du territoire. Le d iagnostic revient en détail sur les raisons de cette évo lution, mais son
importance ne doit pas être sous-es timée, d’a utant que tout indique que cette tendance est de longue haleine.
! dan s le m ême temps, le rythme de la construction naza irienne progressait, tandis que le SCOT de Nantes-Métropole et surtout le schém a d e
secteur de la CARENE p révoient un ac crois sement d u rythm e des constructions à venir : la tonalité « résidentielle » qui a p rofon dément marqué
Cap Atlantique est donc désorm ais p artag ée sur la presq u’île.
! la consommation d’esp ace, qui est un de s indicateurs les plus importants de l’activité de Cap A tlantique, a tendu à baiss er d ans les dernières
années, comme expression d ’une consommation unita ire plus faible (quoique la con sommation unitaire de Cap Atlantiq ue soit géné ralem ent plus
faible qu’au niveau départem ental) et d’un nombre plus limité de constructions. La p ression anthropique sur l’environnement et les milieux
naturels a donc été sinon allégée (car le stock de logements et d’habitants continue à progresser), du moins sen siblement réduite dans son
rythme d’accroissement.
! la Communauté d’Agglomération a pris son esso r, avec la mise en place, au niveau du loge ment (avec le PLH), de l’environnem ent et du
développem ent éc onomiq ue, de réalisations ou de projets importants ; la p ériod e actu elle, sur cette base, peut ê tre caractérisée co mme étant
celle du « s econd souffle » de l’a ction publique dans la presqu’île…
Ces quatre éléments constituent des « tendances lourdes » d’évolution du territoire. Les résultats du recensement général de la population (RGP) de 2008
confirment en tous points la nature de l’évolution la plus récente du territoire.
Leur réunion, cependant – et c’est là une des caractéristiques du territoire – ne s’est pas traduite par une diminution du rythme de développement global de Cap
Atlantique.
Là est le paradoxe : les moteurs de la croissance tendent à évoluer, mais la machine ne ralentit pas.
Des dynamiques nouvelles sont à l’œuvre : diversification « rampante » de l’économie, notamment autour d’actifs non-salariés développant une part de leur activité
sur place, rendant la distinction résidence principale/résidence secondaire moins significative, envolée de l’activité de maintenance et de rénovation/transformation
du parc résidentiel, développement commercial, début d’une « économie du vieillissement » autour de seniors solvables, nouveaux développements touristiques,
etc…
Ces éléments sont volatils, comme toujours le sont les tendances nouvelles, mais ils prennent appui sur la très forte attractivité du territoire, elle-même produit,
comme l’état initial de l’environnement le prouve, de milieux naturels et urbains de très grande qualité, avec des modes exceptionnels d’articulation entre la terre et
de la mer, qui créent des contraintes mais qui constituent un atout d’une qualité rare…