
Pourquoi faut-il traiter ?
Quels examens faut-il passer ?
La radiographie standard utilise des
rayons (les rayons X) pour visualiser les os
à l’intérieur du corps. Le plus souvent, une
simple radiographie de face permet de voir le
défaut de la vertèbre.
La radiographie de prol au niveau du bas du
dos (région lombo-sacrée) montre à quel point
la vertèbre est déplacée. On peut également
faire des radios de prol en vous demandant
d’étirer votre dos ou de le plier pour voir
comment bouge la vertèbre et comment on
pourrait réduire son déplacement.
Le scanner utilise également des rayons X
pour visualiser l’intérieur du corps. Il permet
de voir si le disque entre les vertèbres a souffert
du déplacement de la vertèbre (discopathie), si
une partie du disque déborde (hernie discale)
ou encore si un nerf est comprimé. Grâce au
scanner, un éventuel rétrécissement (sténose)
du canal de la colonne vertébrale (canal
rachidien) dans lequel passent les nerfs peut
également être détecté.
Un autre examen pratiqué couramment est
appelé Imagerie par Résonance Magnétique
(IRM). Il permet d’examiner l’état des disques à
côté de l’endroit où la vertèbre s’est déplacée.
Plus rarement, on introduit un produit visible
aux rayons X (produit de contraste) dans le
liquide qui se trouve à l’intérieur de la colonne
vertébrale.
En faisant une sorte de radiographie, on
visualise alors sur un écran la poche qui
contient ce liquide (la dure-mère), autour de
la moelle épinière. Cette méthode, appelée
radiculosaccographie, permet de deviner les
déplacements des os et de voir un éventuel
rétrécissement du canal rachidien au niveau de
la colonne lombaire, notamment quand on étire
le dos ou quand on le plie.
Tous ces examens ne sont pas pratiqués
systématiquement et parfois, votre médecin
vous en propose d’autres. Si c’est votre cas,
n’hésitez pas à l’interroger an qu’il vous
explique leur déroulement.
Quelles sont ses conséquences ?
Il n’y a parfois aucune conséquence. Il arrive
que l’on découvre le problème par hasard en
faisant un examen du bassin (radiographie) à
une autre occasion. Chez d’autres personnes, le
spondylolisthésis provoque des douleurs dans
le bas du dos (douleurs lombaires).
Si la vertèbre déplacée coince la racine d’un
nerf de la jambe (nerf sciatique), les douleurs
peuvent même se propager dans une jambe ou
dans les deux.
Certains patients ressentent des fourmillements,
ont l’impression d’avoir les jambes faibles ou
boitent en marchant et sont obligés de s’arrêter
souvent après avoir marché sur une certaine
distance.
Les disques entre les vertèbres et les muscles
autour de la colonne vertébrale peuvent eux
aussi être douloureux en raison du déplacement
de la vertèbre.
Les nerfs situés dans la partie basse de la colonne
vertébrale (« queue de cheval ») interviennent
dans le fonctionnement des organes sexuels
ainsi que de ceux qui permettent d’évacuer
l’urine et les excréments. Si cette zone est
comprimée, cela provoque des troubles à ce
niveau (problèmes pour uriner, impuissance…).
On appelle cette atteinte le syndrome de la
queue de cheval. Quand cela arrive, il faut
intervenir très rapidement. Heureusement,
c’est extrêmement rare.
spondylolisthésis dégénératif
arthrose